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EAN : 9782266265676
320 pages
Pocket (20/04/2017)
2.64/5   14 notes
Résumé :
1887. À 23 ans, orpheline d’un père couvert de dettes, Auriane accepte de quitter Paris pour devenir préceptrice en Indochine. Après un long et éprouvant voyage, la jeune femme se retrouve en pleine jungle, loin de Saigon et de la douceur de vivre dont elle avait rêvé. Les deux enfants dont elle devait s’occuper ont été emportés par la maladie. Livrée à elle-même, Auriane doit trouver sa place dans cet univers à l’équilibre précaire où se côtoient colons, marchands,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Alors... Bon d'abord sur la quatrième de couverture, il est mentionné « Nouvelles Plumes Poche, les futurs grands auteurs en petit format »...
Euh, je pense qu'il y a erreur d'adjectifs ici.
Pourtant j'aurais pu être emportée par le récit, mélange d'histoire, de réalité et d'onirisme. Mais l'écriture est si banale, si plate, si scolaire que la lecture en devient pénible. Les paragraphes se succèdent et le fil conducteur a bien du mal parfois à se tendre. Et si le soufflé peine à monter, il est fort dommage de le voir s'écraser en fin de roman quand la meilleure partie, celle de la création de la cité du vent, retombe lourdement dans des considérations bien terre à terre. Quel dommage !
Ceci dit, tout n'est pas à jeter dans ce roman. le côté historique est bien en place avec la construction du Vietnam et les habitudes de vie ainsi que le marché de l'opium sont très bien décrits.
Au final, voilà un roman qui aurait mérité plusieurs relectures pour rendre le texte plus fluide et éviter les lourds contrastes entre réalité et onirisme. Quant à moi, j'ai fait ma BA. C'est un roman que j'ai reçu en cadeau et je l'ai lu...

1887. A 23 ans, Aurianne quitte Paris pour devenir préceptrice en Indochine. Mais les choses ne se passent pas comme prévues, et la voilà obligée d'être responsable d'un domaine et du personnel qui y travaille. Elle aura à trouver sa place dans cet univers où se côtoient colons, marchands, missionnaires, militaires et indigènes...
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Auriane, jeune femme de famille désargentée et devant, dans des circonstances rocambolesques fuir la France métropolitaine, accepte un poste de préceptrice en Indochine. Malheureusement, les événements sur place, le climat, les maladies et les addictions des colons vont décider autrement de son avenir. Elle se retrouve après bien des péripéties à la tête du domaine dans lequel elle était venue travailler, la famille entière qui l'habitait ayant disparue au fil du temps.
Ce thème a déjà été traité mille fois dans des romans ou à la télévision. Cela pourrait se passer en Bourgogne, dans le Bordelais ou dans le Perche. Une jeune femme doit reprendre un domaine et les difficultés, sexisme, racisme, différence de culture, sont partout les même. Ici la différence, c'est ce personnage qu'est l'Indochine au début du siècle. D'autant que l'auteur est expert en termes de descriptions. On sent l'atmosphère qui se referme sur les personnages, qui se laissent aller doucement à l'apathie régnante sous ce climat extrêmement difficile.
Ce roman est aussi l'occasion de décrire comment, au-delà de la traditionnelle lutte des classes dans les concessions agricoles, ce sont des civilisations qui s'affrontent, ne cherchant en aucun cas à se comprendre, chacun vivant sur sa culture, ses acquis et voyant l'autre soit comme de la matière à utiliser comme telle, soit comme un envahisseur parmi d'autres.
Sur un thème simple et déjà exploité, l'auteur a écrit un beau roman, qui traite de façon un peu rapide mais juste de sujets importants.
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Tout juste débarquée en Indochine, Auriane découvre que les deux enfants dont elle devait s'occuper viennent de mourir. Seule dans un pays où les français font face à l'hostilité des locaux, la jeune femme va devoir apprendre à se débrouiller et très vite...

Heureusement que le livre ne fait que 300 pages car c'était très long. Qu'est-ce que ce récit est ennuyeux! Je m'attendais à de l'aventure et du rebondissements mais non. le récit est aussi lourd que la chaleur qui accable l'héroïne tout au long du roman. Pourtant ça partait bien, mais l'ennui est arrivé rapidement et on se demande où l'auteur veut nous emmener. La fin part dans un délire sous opium qui est ridicule.
Un roman pénible à lire mais que je vais bien vite oublier.
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Me voici à voyager cette fois ci à Annam en 1887 (actuel Vietnam, colonie de Cochinchine) avec Auriane qui débarque dans ce pays afin d'y exercer le métier de préceptrice auprès de deux enfants d'une famille de colons.
Mais rien ne va se dérouler comme elle le pensait et elle va se trouver à la tête d'une exploitation bien malgré elle.
Les deux premières parties du livre raconte assez bien la vie difficile dans un univers qu'elle ne connaît pas.
Puis tout à coup cela bascule dans le mystique pour revenir sur la fin à des choses plus terre à terre.
Je n'ai pas vraiment saisi le pourquoi de cette parenthèse , au demeurant assez agréable à lire mais qui arrive là comme "un cheveu sur la soupe" .Cela me laisse perplexe !
Je n'ai pas vraiment compris où voulait en venir l'auteur.


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Je n'ai lu ce livre que parce qu'il était sur la liste d'un challenge sur un autre forum.
J'ai été séduite par la 4ème de couverture, l'idée était intéressante : une jeune fille en 1887 qui part (ou plutôt fuit, mais on ne le saura qu' à la moitié du livre) seule en Indochine pour devenir préceptrice.
Dés le départ, tout va vite, le long voyage en bateau est survolé, puis le trajet dans la jungle est à mon sens aussi escamoté.
Rien ne se déroule comme prévu, toute la famille disparait et elle se retrouve seule à diriger le domaine. Elle doit gérer, avec beaucoup de naïveté l'équilibre entre colons, dangereux trafiquants, et indigènes,
Dans les deux premières parties on découvre la vie en Indochine à la fin du XIXe siècle, mais sans toutefois approfondir vraiment le sujet, ce qui est dommage
On n'a pas le temps de s'attacher aux personnages, même l'histoire d'amour est évoquée sobrement.
J'ai décroché à la 3ème partie, mélange d'hallucinations, de délires et de réalité.
A la fin on retrouve l'héroïne à Saïgon qui attend de savoir ce que va être la suite de sa vie, nous aussi.

Ce qui aurait pu être une grande fresque, avec de l'aventure, des sentiments est un livre lourd, pénible à lire et par moment incompréhensible.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
En déambulant entre les cahutes, chassant les animaux semi-domestiques de son chemin, Auriane ne peut se départir de l'étrange impression de s'être perdue dans une description de Rousseau, témoin d'un peuple originel sans péché ni passion : paradoxalement celui qui s'approche le plus d'une forme simple et pure du bonheur.
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Sur le sentier de terre battue qui sert de rue, quelques cochons noirauds et velus vaquent, reniflent les coins et grognent, et si la référence n'était pas si inquiétante Auriane sourirait en les comparant à une troupe de gendarmes cherchant des indices.
Un peu plus loin, quelques poules jouent le rôle de commères emplumées qui est partout le leur, sous l'œil attentif d'un magnifique coq qui compense son rachitisme asiatique par un exubérant plumage d'or et de feu.
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elle enfouit son visage contre lui et sanglote, torrent libérateur dont chaque goutte emporte un peu d'amertume, de peur, de solitude et de désespoir.
L'eau salée lave les émotions en ne laissant derrière elle, pour un instant, que la trace humide des regrets sur le sable du temps.
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À l’anxiété dans laquelle elle avait vécu la semaine précédente s’était mêlée celle du voyage à venir. Elle n’avait pas eu le temps d’y songer jusque-là, mais une fois installée, des craintes informes l’avaient assaillie. Mal de mer, naufrage, attaques de pirates… tout était possible, sans compter ce qui l’attendait à l’arrivée. Et dont elle n’avait, à dire vrai, qu’une très vague idée. Auriane, souviens-toi que tu as la tête froide, s’était-elle dit en ajustant son corsage devant le petit miroir avant la collation de seize heures. Tu es en mer, la France s’éloigne… tout ira bien, maintenant. Tout ira bien.
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L’administration française cherchait à tout prix à renforcer le commerce ; non seulement c’était une occasion idéale d’exporter les surplus de la métropole, mais encore un marché captif malgré les prix élevés, les producteurs locaux étant incapables de fournir les conserves, les vins fins, les petits articles de Paris que les colons s’arrachaient. Cependant, les négociants chinois n’entendaient pas se laisser faire, et l’on voyait déjà apparaître des répliques, de mauvaise qualité mais à bas prix, pour concurrencer les marchandises occidentales.
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