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EAN : 9782265098770
288 pages
Fleuve Editions (13/04/2017)
3.28/5   40 notes
Résumé :
1130, Princée d'Antioche – au nord de l'actuelle Syrie.
Fille du roi Baudouin de Jérusalem, la princesse Alix d'Antioche s'apprête à accoucher en secret de son enfant illégitime, fruit de ses amours avec le connétable Renaud Mazoir. Personne ne doit apprendre cette naissance : sa mère a décidé que l'enfant ne survivrait pas.
Mais son père, prévenu par ses informateurs, arrive à temps pour le sauver. L'accoucheuse, elle, est sacrifiée, non sans avoir ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
3,28

sur 40 notes
Après plusieurs romans consacrés au mythe arthurien (« La trilogie des elfes » ; « Guinevere »...), Jean-Louis Fetjaine délaisse pour une fois les légendes celtiques au profit de celles du Proche-Orient du début du XIIe siècle. Plus de trente ans après la fin de la première croisade, les Francs sont finalement parvenus à s'imposer dans la région qui comprend désormais quatre « états latins d'Orient » dirigés par des Occidentaux catholiques. La situation politique est cela dit loin d'être stable, surtout du côté de la principauté d'Antioche dont le trône devient l'objet de toutes les convoitises après la mort de son dirigeant en 1130. le prétendant le plus acharné reste sans aucun doute la princesse Alix, veuve du précédent souverain et régente de leur jeune fille, Constance, dont elle entend bien confisquer l'autorité à son profit. Si sa première tentative se termine par un échec cuisant, la belle jeune femme semble possédée par une force irrésistible qui la pousse à essayer, encore et encore, à s'emparer du pouvoir. On éprouve beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman dont le principal atout réside sans aucun doute dans son ambiance particulière mêlant contexte politique historique et folklore oriental. Jean-Louis Fetjaine fait ici le pari de l'exotisme, et il faut avouer qu'il est agréable de troquer les elfes et fées habituels pour des goules ou des djinns, créatures moins fréquemment exploitées dans les romans de fantasy. le dépaysement vient aussi du vocabulaire employé, celui-ci faisant référence à des réalités souvent étrangères aux lecteurs occidentaux.

L'auteur n'hésite pas, par exemple, à insérer des passages en arabe et des sourates du Coran, ou à employer les noms antiques des villes de la région : Beyrouth devient « Béryte » Lattaquié « Laodicée », Tripoli et Antioche « Trablous » et « Antakia »... le lecteur devra aussi se familiariser avec quelques termes spécifiques (turcopole, atabeg, cadi, dïwan...) généralement explicités dans des notes de bas-de-page dont le nombre se révèle fort heureusement assez limité. L'occasion pour l'auteur de renforcer l'immersion de son lecteur mais aussi et surtout de souligner l'influence de plus en plus marquée de la culture orientale sur tous ces croisés qui, pour s'implanter durablement dans la région, se retrouvent inévitablement à tisser des liens avec les peuples locaux. le contexte géopolitique est d'ailleurs particulièrement complexe et donc pas toujours évident à saisir pour le lecteur qui appréciera néanmoins les efforts de l'auteur pour rendre toutes ces intrigues politiques les plus explicites possibles. Celles-ci reposent d'ailleurs sur des événements bien réels si bien que la plupart des personnages mis en scène ici relèvent tout autant de l'histoire que de la fiction. C'est le cas notamment des grands seigneurs à la tête des états latins d'Orient (Pons de Tripoli, Josselin d'Edesse...) et de quelques autres figures importantes de l'époque (le gouverneur d'Alep et de Mossoul ; le patriarche d'Antioche Raoul de Domfront ; Raymond de Poitiers...). L'auteur ne résiste pas non plus à la tentation de mettre en scène les fameux « nizârites », ces assassins réunis en une sorte de communauté mystique, même si leur rôle est ici plutôt limité et aurait mérité d'être un peu plus étoffé.

Du côté des personnages, on peut d'ores et déjà saluer le rôle déterminant joué par les femmes, qu'il s'agisse de cette fameuse Alix que l'on suit dans ses tentatives successives pour s'emparer du trône d'Antioche, de sa soeur la reine Mélisende, ou encore de la mystérieuse Malika. Autant de femmes fortes qui refusent de se cantonner au statut de spectatrices passives que souhaiteraient leur faire jouer leurs homologues masculins. C'est d'ailleurs loin d'être la première fois que l'auteur met en scène de telles héroïnes puisqu'on lui doit plusieurs beaux portraits de femmes, de la reine de légende Guenièvre (« Guinevere ») aux reines franques Frédégonde et Brunehilde (« Les reines pourpres »). le seul reproche qu'on pourrait émettre ici est que, pour intéressantes qu'elles soient, toutes ces femmes ne sont finalement plus véritablement humaines. L'influence exercée sur elles par des créatures ou forces surnaturelles finit ainsi par créer une certaine distance avec le lecteur qui reporte alors sa sympathie sur une partie des personnages masculins qui apparaissent comme plus vulnérables et donc plus attachants. C'est le cas notamment du connétable Renaud de Mazoir, homme d'armes fidèle à son suzerain mais profondément marqué par tout ce qu'il a pu voir depuis son arrivée en terre sainte. On peut également citer le roi de Jérusalem Foulque V, dont le parcours témoigne de l'opportunité formidable que représentait alors l'Orient pour certains, mais aussi l'assassin Saïf Ibn Ammar dont le rôle aurait, encore une fois, mérité d'être davantage exploité.

Jean-Louis Fetjaine signe avec « Djinn » un roman de bonne facture qui séduit avant tout par son ambiance orientale qui permet à l'auteur d'exploiter un bestiaire original et trop rarement exploité en fantasy. La période historique choisie ouvre quant à elle d'intéressantes perspectives qu'il serait intéressant de voir développer (peut-être sous la forme d'un roman mettant en scène le fils du connétable et son ami d'enfance...).
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J'avais pris grand plaisir à lire les 2 premiers volets de « la trilogie des elfes », fantasy arthurienne de très bonne qualité. Il n'est donc pas surprenant que j'ai coché un roman du même auteur lors de la masse critique d'octobre. J'étais d'autant plus intriguée par ce « Djinn » qu'il s'agit d'une fantasy historique dans un contexte séduisant sur le papier mais, à ma connaissance, pas si souvent exploité.

En effet, l'action de « Djinn » prend place après la 1ère croisade sous le règne de Baudoin II. Les principautés franques de terre sainte sont en proie à des luttes de pouvoir. le roman est centré sur deux figures ayant réellement existé, d'une part Alix, fille de Baudoin II, princesse d'Antioche, maîtresse en manigances et complots, et d'autre part Renaud Mazoir, son connétable, chevalier droit et brave.
L'aspect historique du roman est très développé et nombre d'événements qui s'y déroulent sont authentiques. La grande Histoire est donc respectée ce qui n'empêche pas la touche fantasy d'être présente. Certains trouveront sans doute l'aspect surnaturel trop léger, moi j'ai trouvé le mélange très bien dosé, le merveilleux s'intégrant parfaitement au récit, ne trahissant ainsi ni les événements historiques dépeints, les nimbant d'une touche de magie, ni les personnages réels, éclairant leurs actes sous un autre jour.
Les deux personnages principaux sont, chacun à leur façon, très réussis. Renaud est charismatique à souhait, à lui les combats épiques qui font vibrer le lecteur et Alix se montre redoutable, les intrigues de cour sont aussi passionnantes à suivre que les scènes de batailles.
Autour d'eux, gravitent aussi bien des personnages réels que des personnages inventés de toutes pièces. Tout cela fonctionne très bien et forme un ensemble cohérent et séduisant.

Le décor est particulièrement bien rendu et participe pleinement à la réussite de l'atmosphère du roman. Les passages descriptifs sont tout aussi envoûtants et prenants que le récit des péripéties en elles-mêmes. Très dépaysant, « Djinn » est un roman qui fait voyager. L'immersion en terre sainte aux alentours de 1130 est totale.

J'ai encore une fois été charmée par l'écriture de Jean-Louis Fetjaine, simple tout en étant élégante. de plus, l'auteur fait preuve d'une belle érudition, il maîtrise parfaitement son sujet et cela se sent, pour autant il ne se montre jamais prétentieux.

Je remercie Babelio et Pocket pour m'avoir permis de lire gracieusement ce roman qui inaugure de belle façon une série dont je ne manquerai pas de lire la suite.
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L'auteur s'appuie sur une période mouvementée de l'histoire des francs dans cette zone toujours en proie aux conflits. Les péripéties qui y sont décrites se sont réellement déroulées. La princesse Alix défia son père, roi de Jérusalem au sujet de la conduite des affaires d'Antioche. Cette principauté, prospère et étendue est un fleuron dans le giron français aussi, le souverain entend-il que la direction de la cité soit conforme aux intérêts de l'ensemble du royaume. Chaque cité ou principauté jouit d'une certaine autonomie et indépendance mais demeure un vassal de Jérusalem pour les considérations séculaires aussi bien que religieuses.

Or à la mort de son époux, Alix s'octroie – de fait – la régence dans l'attente de la majorité de sa fille, héritière du trône d'Antioche et ceci contre l'avis de Baudoin. Inutile de préciser que cette provocation n'est pas du goût du paternel et souverain…

C'est dans ce contexte électrique que débute le roman. Les faits qui y sont décris sont exacts mais j'éviterai de vous les relater pour que la découverte soit optimale. C'est un des points forts du roman. le lecteur vit cette période alors que JL Fetjaine dévoile peu à peu les intrigues de cour, les luttes politiques ainsi que les batailles sanglantes. le ton et le rythme sont agréables, les recherches sont suffisamment précises et développées pour adhérer totalement à la partie historique. le cadre déjà exotique est décrit avec suffisamment de brio pour nous faire voyager et nous immerger dans une ambiance suave.

Outre l'aspect historique, dans lequel la réalité s'avère à la hauteur d'un bon roman de fiction, le récit s'aventure aussi sur un sentier fantastique. Les Djinns et goules sont de la partie!

Nous voilà ainsi avec un roman proposant une fantasy arabisante mettant en scène des faits historiques dont la teneur est passionnante. Si l'ambiance, le rythme et les personnages sont aussi captivants les uns que les autres, je ressors de cette lecture avec un léger goût d'inachevé.

Djinn est un texte de fantasy dépaysant à souhait avec un aspect fantastique léger et agréable, doté d'un bestiaire très peu usité. le récit historique charpente la trame, les interventions surnaturelles la pimente. L'auteur fait la part belle aux femmes tout autant captivantes et intrigantes. Ainsi, le lecteur se trouve-t-il bercer aux sons de la péninsule arabe, avec un souffle envoûtant et trompeur. le tout renvoie une impression d'originalité et de nouveauté. Ma seule réserve tient à cette sensation de rester sur ma faim une fois ma lecture achevée, ne sachant pas s'il s'agit en outre d'un roman indépendant ou non.

critique plus complète sur mon blog
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Ce que j'ai aimé

Le contexte historique, bien que compliqué, nous permet d'avoir une vision un peu plus clair de la situation historique de l'époque.
Une petite mode qui commence à s'installer, de la Fantasy orientale, dans un contexte concret de notre Histoire. L'idée est plaisante et apporte ce petit côté exotique.
La plume de Fetjaine, belle et abordable pour toutes et tous. L'auteur n'hésite pas non plus à y incorporer des passages en arabe pour apporter un petit côté réaliste. Il y a même un vers en langue Provençale de l'époque. Un voyage à tout niveau.
La place importante donnée aux personnages féminins dans un contexte qui ne le permet pas beaucoup. Beau tour de force de l'auteur.
Le contexte politique, les jeux de pouvoir, les revirements de situation surprenants,… Ce n'est pas du niveau de Game of Thrones mais il y a malgré tout du niveau et quelques surprises sont à prévoir.
Première incursion dans la lecture numérique et j'ai pris un certain plaisir à trimbaler avec moi ma nouvelle liseuse. Elle ne m'apporte pas autant de kiffe que le bouquin proprement dit, mais le support est intéressant et mérite qu'on lui laisse sa chance.

Ce que j'aurai aimé, ce qui m'a dérangé

Peut-être LE soucis de ce livre c'est le titre. Un peu à l'instar du livre « Djinn : le Royaume d'Ombrazim » du talentueux James Tollum, l'être maléfique ne fait que peu d'apparitions (quoi que dans le livre de Fetjaine, le Djinn est un peu plus présent malgré tout). Certains diront que j'exagère, mais on nous propose un monde ténébreux où goules, Djinns et autres saloperies se baladeraient la nuit pour tuer les imprudents, mais on n'en voit presque pas la couleur. Peu de Djinn, peu de monstres,… Dommage.
Le rôle de Martin alors que la quatrième de couverture laisse présager un grand rôle dans le livre. Ou pas. Ou à la limite c'est moyen.
Comme énoncé plus haut, le manque d'informations sur de nombreux personnages pourtant importants.
Il manque une bonne centaine de pages à ce récit pour qu'il soit plus consistant, plus complet.
L'intervention de certains personnages qui n'ont rien à voir avec l'intrigue principale mais sur lesquels on s'attarde comme le général Zengi.

Points neutres

Concernant Alix, princesse déchue et gangrenée par l'envie de régner. L'on pourrait croire que son ambition dévorante et ses intrigues sont en fait le fruit du Djinn. Mais je me pose sérieusement la question de savoir si le Djinn y est pour quelque chose. Certes il la protège et la rend un peu plus machiavélique, mais le mauvais fond de base d'Alix lui aurait permis de réaliser tout ce qu'elle a entrepris sans l'aide du Djinn (quand on veut assassiner son fils dès sa naissance, c'est qu'on ne doit pas être très bien mentalement à la base). Donc, l'intérêt de faire participer un Djinn à l'histoire est-elle justifiée ?

Conclusion

Une lecture plaisante avec quelques fausses notes à mon sens. Comme toujours, se sont mes ressentis et peut-être que vous vous allez kiffer la vibes grave tout au long de la lecture, et très honnêtement je vous le souhaite. Un contexte historique intéressant, bien que compliqué à décortiquer, avec des références réelles qui nous donnent une idée de ce qui se passait à l'époque. Intrigues politiques, personnages féminins forts et revirement de situations improbables sont la force de ce récit, le tout porté par une plume intéressante et visuelle. Cependant, le manque de consistance empêche une réelle profondeur à l'ensemble, de grands sauts dans le temps de plusieurs semaines ou mois et l'attardement sur des faits ou des personnages inutiles vis-à-vis de la trame principale en sont la cause. Livre à fort potentiel mais dont le traitement n'aura pas été optimal selon moi.
Lien : https://evasionimaginaire.wo..
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J'ai beaucoup de tendresse pour Jean-Louis Fetjaine qui m'a fait découvrir la fantasy française lorsque j'étais adolescente. Sa Trilogie des Elfes m'avait alors offert de fortes émotions et de belles heures de lecture. J'avais également lu, avec plaisir, sa duologie autour de Merlin et celle, plus historique, consacrée aux Reines mérovingiennes. Une nouvelle publication de l'auteur était donc très attendue de ma part… et je dois avouer que, malheureusement, je suis relativement déçue.

Jean-Louis Fetjaine retrouve ici un genre qu'il maîtrise : la fantasy historique. de l'Histoire avec un grand -H, on n'en manque pas. L'auteur s'est documenté et sait de quoi il parle, aucun doute là-dessus. Malheureusement, le lecteur lui, n'est globalement pas très au fait des faits historiques ici relatés. Parce que tout le monde n'est pas un connaisseur du XIIe siècle et encore moins du XIIe siècle au royaume d'Antioche, c'est-à-dire l'équivalent de notre ancienne Syrie.
J'ai malheureusement eu le sentiment de recevoir énormément d'informations passionnantes mais de ne pas du tout savoir les intégrer… et donc de passer à côté du contexte, des tenants et des aboutissants. C'est en partie de ma faute car je suis très peu informée sur cet environnement historique oriental mais il me semble aussi que l'auteur n'a pas su m'apporter toutes les clefs de compréhension qu'il me fallait. Et quel dommage ! Quelle déception !

Ce contexte oriental peu mis en avant, notamment dans la fantasy historique, est une originalité bienvenue et les personnages qui y évoluent ont tous des choses à nous raconter. Malheureusement, là aussi, je n'ai pas réussi à saisir tout ce qu'ils avaient à nous dire. Les figures présentées sont nombreuses et on sent qu'elles ont du relief ; mais on ne passe pas assez de temps avec chacune (il y a énormément d'ellipses narratives) pour apprendre à les connaître et à s'attacher à elles. Résultat : j'ai survolé les aventures de chacune, à distance, sans jamais m'impliquer ou prendre part aux scènes décrites.
Pourtant, là encore, il y avait un beau potentiel, notamment dans le personnage d'Alix (la “Maudite”) qui incarne une femme de caractère dans un monde très masculin. Dans ces royaumes lointains, les tensions et conflits liés au pouvoir et aux différentes religions sont nombreux et, évidemment, ce sont des hommes qui régentent tout ça. La princesse Alix, fille de, femme de, se retrouve veuve et donc, normalement, soumise au bon vouloir de son père et des règles patriarcales. Or, la jeune femme est prête à tout pour régner en son nom propre, pour gagner et surtout conserver sa liberté. Elle fait preuve de combativité, d'inventivité mais aussi de cruauté et d'un grand sens de la manipulation. C'est, de ce fait, une héroïne assez moderne mais, il faut bien l'avouer, assez peu aimable (un peu à la Cerseï de GoT).
Les autres personnages ne manquent pas mais, comme je vous le disais, ils sont si nombreux qu'il est difficile non seulement de les différencier mais en plus, de ressentir de l'empathie pour eux. Tout est beaucoup trop court et rapide.

L'aspect fantasy est quant à lui, assez léger mais ce n'est pas désagréable car s'intègre ainsi très bien aux éléments très historiques du texte. On pourrait presque imaginer que ce merveilleux, cette malédiction, pourrait être une explication aux faits historiques avérés. C'est assez “amusant” de l'envisager car cela fonctionne bien.
Par contre, effectivement, si vous souhaitiez avant tout lire de la fantasy, vous risquez d'être un peu déçu car vous n'en aurez pas pour votre argent. Djinn, malgré son titre, est avant tout une saga historique très documentée.

Malgré ces bémols et cette lecture mitigée, j'ai retrouvé avec plaisir la plume de Jean-Louis Fetjaine, imagée et précise. Même si les personnages ont manqué de consistance pour que je m'attache à eux, j'ai tout de même réussi à imaginer les scènes, les unes succédant aux autres. C'est plutôt un liant émotionnel entre chaque action et chaque figure qui a manqué à mon expérience de lecture.

Pour la première fois, Jean-Louis Fetjaine n'a pas réussi à me convaincre car je n'ai pas su entrer dans son histoire et m'attacher à ses personnages. C'est dommage mais ça arrive parfois. Je me console avec ses anciens ouvrages que j'aime toujours autant (même à la relecture), et jetterai tout de même un oeil à la suite de cette série historique à l'occasion.
Lien : https://bazardelalitterature..
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critiques presse (2)
LeFigaro
09 mai 2017
Un excellent roman de fantasy historique.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Elbakin.net
02 mai 2017
Jean-Louis Fetjaine, avec un style direct, nous livre un roman sans temps mort et dépaysant avec des personnages attachants.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il n'y a rien ici. Que des pierres et des arbres secs et tordus. Est-ce pour ça que tu es venu ? Bien sur que non. Tous, vous êtes là parce que Dieu vous a appelés, même si bien peu d'entre vous en ont vraiment conscience. Vous êtes là parce qu'une guerre se déroule, en ce moment même, sur cette terre. Non pas la guerre des hommes, qui n'en est qu'un écho lointain, mais celle que les créatures du Malin se livrent depuis l'aube des temps pour submerger toute forme de vie terrestre.
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« L’homme aime la lumière du jour, la multitude des villes, la chaleur, le bruit, le parfum, la compagne des femmes. Les djinns sont des êtres de la nuit, du froid, des solitudes désertes. L’homme se nourrit de viande, le djinn se contente des os. Mais ils sont comme nous, mon ami, livres et responsables de leurs actes devant le Miséricordieux. »
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Renaud était déjà reparti, mais il revint sur ses pas en souriant, pour la première fois sans doute depuis qu’il avait quitté Jabala. Il souleva un coin du drap qui recouvrait l’enfant et glissa un doigt sur sa joue. Qu’importe ce qu’il avait dit à Alix. L’enfant vivrait.
– Martin, dit-il. Que tous l’appellent Martin Mazoir…
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« La plus puissante armée de la région avait échoué à les déloger de leurs montagnes, mais où était la victoire, quand on restait maître d’une terre brûlée ? »
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Jean-Louis Fetjaine vous présente son ouvrage "La science-fiction pour les nuls" aux éditions First.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2346174/jean-louis-fetjaine-la-science-fiction-pour-les-nuls
Note de musique : © mollat
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