Ça doit bien faire 15 ans que j'ai trouvé ce vieux livre dans la bibliothèque de la famille et déjà j'étais épaté.
C'est une autre histoire d'une IA qui dirige la société de façon autoritaire, pour le "bien" des humains. Mais ce qui rend ce livre original et attachant, c'est que ce roman se place du point de vue de l'ordinateur. On a donc un protagoniste quasi omniscient, qui fait le mal tout en étant bien intentionné.
J'en ai gardé un bon souvenir, même si la lecture des autres commentaires me signale que j'en garderais probablement une autre impression si je le découvrais aujourd'hui.
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Rare, les bouquins de science-fiction auxquels je n'adhère pas. Celui-ci fait parti de la maigre liste. Pas réussi à rentrer dans cette histoire ou un Grand ordinateur gouverne les hommes.
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Une machine qui pense comme un humain ? Ouais bof, surtout quand c'est aussi mal écrit que ca.
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- Mon oncle pense que l'ordinateur est le don de Dieu à l'humanité.
Il s'agit en ce moment d'une phase d'adaptation pour le peuple américain. Il s'adapte au problème très sérieux de ne pas avoir à travailler du tout. Ainsi, comme tout est devenu brusquement facile, il en veut à l'individu qui a reçu davantage que lui dans le partage de biens. Vous voyez là-dedans une catastrophe. Je n'y vois que l'infini et l'éternité de la nature humaine. (J'ai lu - p.57)
Pour l'amour de Dieu, Pierce, il faut que vous vous mettiez à envisager de lutter contre le crime. Pour le moment, utilisez l'ordinateur. Il connait parfaitement le profil de chaque assassin, il peut encore être programmé pour empêcher un acte de violence avant qu'il soit commis. (J'ai lu - p.85-86)
Il résulte de ce drainage moral que nous sommes devenus une nation d'assassins, de criminels, de voyous, de violeurs, de prostitués, une société immorale, lubrique, paresseuse, animée par l'esprit de jouissance et non de création. (J'ai lu - p.54-55)
L'ordinateur a rendu tout le monde riche et oisif. Et ces imbéciles ne savent pas quoi faire. Alors ils sont là, dehors, à réclamer toujours plus. (J'ai lu - p.90)
Frédéric Beigbeder vous dit pourquoi il aime Le monde des non-A de A.E. Van Vogt et San-Antonio de Frédéric Dard