AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Critiques les plus appréciées

D'autres vies que la mienne

D'autres vies que la mienne est une sorte d'Anatomie d'une chute version littéraire avec une façon simple, presque journalistique de raconter des évènements très durs et une capacité à tirer l'essence humaine, psychologique des différents personnages concernés. C'est tout aussi bouleversant mais dans D'autres vies que la mienne, les vies et les morts sont réelles.

C'est un livre qui traite des thèmes de la maladie et de la manière dont un individu peut l'appréhender, qu'il en soit victime ou proche de la victime. Deux familles de victimes sont décrites : ceux pour qui la maladie est intrinsèque voir identitaire et ceux pour qui elle est extérieure, elle tue “juste”.

Il y a un petit côté voyeurisme, “télé-réalité” intellectuelle car les drames sont réels et sont décrits à travers des discussions intimes entre Emmanuel Carrère et les personnages, qui sont : sa femme, sa belle-soeur, les filles, l'ami et le mari de la belle-soeur… On se demande parfois si ça ne va pas un peu trop loin mais Emmanuel Carrère nous rassure ou peut-être légitime sa démarche au fil des aveux et des confidences. Il précise que leur publication est bien consentie et que le dessin des portraits est validée. C'est peut-être ça qui nous tient en haleine tout le long du récit : on sait que c'est réel, que c'est arrivé à des “vrais gens”. On est obligé d'y croire alors même que l'enchaînement des maladies, des souffrances et des morts de si peu de personnages semble invraisemblable. C'est je crois, un message du livre : rien n'est trop injuste pour exister. C'est en cela que l'histoire de Juliette est tragique et profondément injuste, son métier de juge consiste à faire respecter la loi dans un monde libéral ou pourtant, on a le droit de la violer (“Non, ça me va très bien, un monde où on a le droit de violer la loi. Mais je veux aussi, moi juge, avoir le droit de la faire respecter. C'est ça le libéralisme. Non ?"). Sauf que dans son cas précis, dans la maladie il n'y a pas de juge, parfois la vie ne respecte rien. Le seul personnage qui l'incarne peut-être, d'une certaine façon, c'est son ami Etienne lui-même juge. Il a une approche très lucide et honnête de la situation, il ne cherche pas spécialement à dire ce que l'on a envie d'entendre. C'est paradoxalement son meilleur confident, parce qu'avec lui elle peut se confier, “dire des choses à quoi l'autre ne peut rien” et parce qu'appeler Etienne “c'était comme prendre un médicament extraordinairement puissant et efficace, qu'on se garde en réserve quand on aura très mal”.

Le style est introspectif, Emmanuel Carrère opère des va-et-vient entre la description des faits, ce qu'il en pense, ce qu'il pense de ce que pensent les protagonistes et ce que pensent ces personnages du fait même d'écrire un roman sur ce passage de leur vie. On comprend bien que parfois, Emmanuel Carrère parle de lui de façon détournée et c'est finement joué parce qu'il n'en dit jamais trop. Ce qu'il livre aux lecteurs c'est son prisme singulier à travers lequel il analyse la situation. Il est parfois déconcertant car très épuré et neutre malgré l'horreur. Il semble parfois même insensible aux évènements car il intellectualise, ramène régulièrement les sujets à la raison, à des concepts psychiatriques par exemple.

C'est aussi assez déconcertant d'alterner entre drames (maladie et mort) et étude de cas judiciaires. C'est un peu dérangeant même, mais ça rend son propos unique, inédit et crédible. On sent qu'il se préoccupe ou du moins s'intéresse véritablement au métier de juge et à la gymnastique intellectuelle pour ne pas dire magouilles que cela implique. Parfois on a presque l'impression qu'il met le cancer de Juliette sur le même pied d'égalité que ses exploits juridiques. C'est d'ailleurs une illustration, je pense, de la morale l'histoire : “(…) qu'il était possible d'en parler sans que ce soit dérisoire ou déplacé, et que pour être utile il n'était pas nécessaire d'avoir l'air triste”.
Commenter  J’apprécie          00
Le chagrin des origines

"Pourquoi s'offusquer de quoique ce soit? Rien ne nous appartient. Rien ne nous sera repris. Seules nos illusions nous font croire le contraire. Que possédons-nous réellement sinon ce que nous avons patiemment fait fructifier en nous-mêmes? C'est le seul trésor qui vaille. Tous nos rêves en s'accomplissant ouvrent sur un rêve plus radieux encore qui révèle la splendeur de la vie."
Le chagrin des origines, #LaurenceNobécourt
Éditions Albin Michel
Un récit poignant.
Un miroir aussi...
Et la langue est magnifique.
Commenter  J’apprécie          00
Ce printemps rémanent, tome 1

Une collégienne devenue mangaka se retrouve projetée dans le passé, au moment où elle rencontre un de ses camarades, ayant lui aussi pour aspiration d’être mangaka. Elle va découvrir qu’elle n’est pas la seule à voyager dans le temps. Le schéma va se répéter et en s’entraidant ils vont devoir trouver la solution à ces voyages temporels infinis.
Une histoire de voyage temporel, d’amitié, d’amour, mais aussi de conflits. C’est une histoire très bien ficelée et qui nous tient en haleine à chaque fin de tome.
Commenter  J’apprécie          00
Un lit dans l'océan

Ce livre est avant tout une invitation au voyage.
Entre Orient et Occident, entre terre et mer, entre mère et fils, enfance et (...) vieillesse, entre rêve et réel...

Il m'a surprise, saisie, désarçonnée, sans pour autant me lâcher.

𝘜𝘯 𝘭𝘪𝘵 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭'𝘰𝘤𝘦́𝘢𝘯, c'est une curieuse traversée au cours de laquelle le lecteur respire le monde et la vie par petites touches. Des touches colorées et rapides qui créent une oeuvre indéfinissable, insaisissable, quasi impressionniste.
Mais entre les vagues, derrière la brume, se disent les silences, s'expriment et s'expansent la vie et l'amour entre deux êtres qui pourtant semblait perdu à jamais.
En dépit de l'Alzheimer de la mère, le fils recrée le lien en retournant dans les profondeurs.
Une mère qui pousse un fils à une exploration olfactive, gustative et sonore, et l'embarque avec elle pour faire le plus beau des voyages, celui qui emmène vers l'autre et vers soi-même...
Commenter  J’apprécie          00
Tout le bleu du ciel

Ce roman m'a touchée en plein coeur.
Il foisonne de personnages qui resplendissent d'humanité. Il décrit un voyage de sentiments d'une extrême justesse.
Alors même si il fait plus de 800 pages et je me suis doutée du dénouement – resplendissant par ailleurs – je ne peux qu'aimer ce livre qui a provoqué en moi des dizaines d'émotions. Je suis triste d'avoir quitté Émile et Joanne, et toutes leurs rencontres. Je suis triste de les quitter, car l'autrice m'a permis de les aimer par sa plume.

Je ne vous étonnerait pas si, après ces mots, je vous annonce que ce roman a été un véritable coup de coeur ❤️
Commenter  J’apprécie          00
Maille à maille

Coup de coeur pour cette petite/grande maison d'édition, pour cette collection, ces petits livres bijoux qui occupent une grande place sur les rayons de la bibliothèque...
Celui-ci, poignant.
Glaçant et bouleversant.
Parce que l'ombre et la lumière y créent cet espace troublant où notre humanité se révèle dans toute sa profondeur et sa complexité. À cet endroit où le paradoxe et la contradiction se mettent en scène sans se dire, sans s'expliquer, sans se justifier, et ne se jugent pas, sauf devant un tribunal...
S'habiller chaque jour d'un tricot lavé à chaud, très chaud, devenu trop petit. Si petit. Si serré. Ne plus pouvoir respirer. Et tenter de tricoter sa vie, maille à maille, et de se reconstruire, en détricotant, faille à faille. Pour trouver un nouveau souffle.
L'écriture de Simone Righetti est fluide et efficace. Elle offre un regard, un champ des possibles là où l'impensable et l'impossible réparation semblent être la seule voie imaginable...
Commenter  J’apprécie          00
Gentlemen's jewels, tome 3 : Ruby

Alors, imaginez-vous ça : Emilia, elle a tout laissé tomber y'a six piges. East Harlem, la famille, et surtout Ángel Reyes, son ex. Mais voilà que ce mec Ángel sort de taule et déboule à Pittsburgh. Mais hé, l'attraction est toujours là, et ils se rendent compte que se détester trop fort, ça peut finir par se kiffer grave.
Alors là, les gars, ce truc c'est du velours, de la sensualité en barre, et carrément addictif. Et Adelita Renaudin et David Tartar, je connaissais pas avant, mais ils sont juste parfaits pour faire vibrer Ruby et Angel. Et vous avez remarqué les p'tites phrases en espagnol qu'ils balancent ? Ça sent tellement le feu que ça pourrait faire cramer vos enceintes ! 🔥😍
Ajoutez à ça la playlist ! 🎶 Imaginez-vous : des rythmes entraînants qui vous emmènent directement dans les rues animées de l'East Harlem, des sons qui vous transportent dans l'ambiance sensuelle et hispanique de l'histoire. C'est comme si chaque chanson avait été choisie spécialement pour vous faire vibrer au rythme de Ruby et Ángel. On a des airs qui vous donnent envie de danser la batchata sous les étoiles, et d'autres qui vous mettent dans l'ambiance parfaite pour les moments torrides entre nos deux protagonistes. Franchement, cette playlist, c'est la cerise sur le gâteau de cette expérience audio ! 🍒🎵
Ángel, c'est pas le cliché du portoricain basique, avec ses tatouages et tout le bling-bling. ça fait du bien de voir un truc différent, vous voyez ce que je veux dire ? Perso, j'kiffe grave !
Ah, et retrouver les potes du club, pour partager un moment tellement important, vous savez ? Mais chuuuut, pas de spoilers, les copains !
Par contre, faut qu'on parle de ces petits soucis de montage. Y'a des répétitions de phrases (plus de 20) qui te cassent un peu le rythme surtout quand ça tombe sur des trucs hyper poétiques. Mais bon, ça tue pas non plus, c'est juste dommage.
Et puis, j'ai trop aimé les clins d'œil culturels et les nouveaux personnages, comme cette voisine à la fois relou et attachiante. C'est le genre de détail qui donne du piquant à l'histoire, vous voyez ?
Allez les amis, si vous voulez un truc doux, sensuel, et un brin explosif, "Ruby, Gentlemen's Jewels 3" c'est le son qu'il vous faut ! 🎶

Venez en discuter avec nous dans le groupe fb : Les papotes livresque(s) de l'audio : https://www.facebook.com/groups/925211265149422/
https://instagram.com/lespapoteslivresquedelaudio?igshid=OGQ5ZDc2ODk2ZA==


Lien : https://www.facebook.com/148..
Commenter  J’apprécie          00
Sidérations

Dans la veine de L'Arbre Monde.
Promesses tenues haut la main pour ce roman commencé il y a une brassée de jours...
Impossible d'en ressortir indemne.
Sidérant serait trop facile.
Bouleversant, tout simplement.
Poétique évidemment.
Urgemment subversif. Urticant.
Lumineux.
Multi-dimensionnel.
Profondément humain, sensible et intelligent.
Notre rapport au monde, au vivant et à l'enfance questionné à chaque page.
Et pour finir, une relation père-fils intensément émouvante, et une magnifique histoire d'amour entre un homme et une femme...
Incontournable pour les amoureux de la nature et des mots.
Commenter  J’apprécie          00
Fauves

Une histoire pleine de rebondissements.
Une intrigue mêlant suspens et histoire de l'art.
Des personnages intéressants et attachants on a envie de les retrouver dans d'autres enquêtes.

Un peu noir et gore mais c'est ce qui rend le récit encore plus intriguant.
Des personnages jetés dans des fosses à animaux et dévorés, des tableaux volés, des personnages blessés, un enquêteur à l'affût..
Voilà le bon mélange pour une histoire réussie

Un page turner
Commenter  J’apprécie          00
S'évader de A à Z

🗺🏕S'évader de A à Z🏕🗺Laura Amorosi.
Les éditions du Panthéon

Service Presse
Avrils 2024.

Collection Contes et Nouvelles

208 pages 📜

Je remercie Laura Amorosi et la maison d'édition pour la confiance accordée quant à ce service presse.

Recueil de nouvelles toutes aussi divertissantes, touchantes pour changer et sortir du quotidien, appréhender la vie différemment, relativiser et rendre l'habituel agréable.

Recueil alphabétique de 26 nouvelles, autant que de lettres de l'alphabet, chacune ayant un titre commençant par la lettre en question. Par exemple, O : "Oublie le".

Laura Amorosi écrit dans des univers très variés, sollicitant divers sentiments chez le lecteur, l'envie de voyager ou de s'évader depuis son coin tranquille de lecture.
Imaginaire, rée,l terre à terre, historique, familial, tous autant d'univers d'écriture et de réflexion.
De même, diversité dans ses personnages afin que chaque personnalité puisse s'y retrouver. Il y en a pour tout le monde, ainsi que du rire, de la tristesse, de la joie, de l'espoir, de la réflexion. C'est excellemment complet et plaisant.

On peut dire que cela est très prometteur pour notre jeune écrivaine de 20 ans, de beaux moments de vie contés, imaginés et mis sur le papier pour le plaisir du lecteur.

Note 4,5/5
Bonus : 26 nouvelles, 26 façons de s'évader toutes aussi originales.
Commenter  J’apprécie          00
Pietra viva

𝘗𝘪𝘦𝘵𝘳𝘢 𝘷𝘪𝘷𝘢. 𝘗𝘪𝘦𝘳𝘳𝘦 𝘷𝘪𝘷𝘢𝘯𝘵𝘦… Un tout petit roman qui se lit d’une traite, et qui fait l’effet d’une caresse, geste tendre, intime, vif mais délicat, éphémère et pourtant rémanent…
Léonor de Récondo pose ses mots comme le sculpteur de son histoire se sert de son couteau : à coups prompts, précis, sûrs, et sans dévier d’un pouce de l’image qu’il a construite dans son imagination fébrile, sans fioritures, 𝘦𝘯 𝘰̂𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘢𝘳𝘵𝘪𝘧𝘪𝘤𝘦…
Elle écrit comme lui la beauté, fait surgir de la matière l’âme complexe et mystérieuse.
Celle du lecteur, elle l’emporte avec elle au-delà des larmes, au-dessus des cimes, et au cœur même de la blancheur du marbre, là où palpite la veine, là où tous les possibles se rejoignent et où la Vie surgit.
Un roman, une tranche de vie autour de Michelangelo, en 1505, qui se lit un peu comme un conte initiatique.
C’est beau, et c’est planant.
Commenter  J’apprécie          00
Saga Erainn, tome 3 : Le cercle de charme

Là où elles étaient subtiles dans les précédents opus, elles débordent dans celui-là. C’est indéniablement ce que j’ai préféré ! Cela a apporté cette poésie qui guide les doigts de notre talentueuse Thalie. Un enchantement pur et simple !
Liam est un homme brisé qui peine à recoller les morceaux de son cœur si fissuré qu’il se contente de se colmater et de survivre. Loin des émotions et de l’amour. Il cherche à se protéger de la douleur, celle du passé et celle qui peut survenir. Loargann, qui vit dans une simplicité extrême aux côtés de sa famille, déborde de joie et d’amour. Ce contraste est beau et complémentaire. Les personnages évoluent et encore une fois, on vit pour eux et on comprend. Bien plus que de la compassion, l’écriture magique de Thalie titille et anime notre empathie. Un maelström d’émotions nous embarque et ce tourbillon apporte ce vertige que j’aime tant lorsque je lis. L’histoire vit et palpite au rythme de nos cœurs et de ceux des personnages

Et les jumeaux ! Je l’avais déjà dit dans l’autre chronique mais ce que je les aime ! Leur humour, leur provocation mais aussi leur amour et leur besoin de protéger… pffff ! Je suis devenue une vraie girouette avec la fratrie Erainn ! Vivement ce tome 4 !!

En attendant, je quitte cette famille qui irradie de lumière et de beauté. Thalie, tes livres sont un message d’espoir, d’amour et de bienveillance. Merci pour cette douceur qui te caractérise tant.
Commenter  J’apprécie          00
Le serpent majuscule

Roman de jeunesse de #PierreLemaître, dernier du genre dans sa carrière d'écrivain (?🤞), écrit en 1985 et resté dans un tiroir durant de longues années (édité en 2021).
"L'action du livre se déroule en 1985, heureux temps des cabines téléphoniques et des cartes routières, où l'auteur n'avait pas à craindre que son histoire soit rendue impossible par le téléphone portable, le GPS, les réseaux sociaux, les caméras de surveillance, la reconnaissance vocale, l'ADN, les fichiers numériques centralisés, etc." - page 10 de l'avant-propos.

Magistral, cynique, caustique et réjouissant.
Bref, 🖤 N O I R 🖤

L'improbable, extravagante et atypique héroïne nous entraîne dans des errances inconfortables mais délicieusement diaboliques, et jubilatoires car teintées d'humour et d'immoralité. 😈
Totalement original et distrayant.

Tarantino n'est pas très loin...
Commenter  J’apprécie          00
Une paillette dans l'iris

Un roman jeunesse qui parle de la mort d'un enfant et d'un frère et comment vivre avec cette absence.
Suzy raconte comment elle va affrontée la mort de son grand frère.
On la suit tout au long de son cheminement de ce deuil.
Elle nous raconte les journées et les mois qui passent et aussi sa maman qu'elle ne voit presque plus car elle est au lit, effondrée par cette perte.
Un très joli roman plein de tendresse, de douceur, de bons mots, de jolies images qui font de ce drame (le deuil d'un enfant et d'un frère), une jolie histoire tendre.
A toutes les paillettes dans le ciel qui veille sur nous!
Lien : https://www.instagram.com/ma..
Commenter  J’apprécie          00
Les Petits Signes extérieurs du bonheur

J’ai beaucoup aimé « Les petits signes extérieurs du bonheur » ce roman m’a téléportée dans les lieux, le décor et l’esprit si particuliers de la belle ville de Bordeaux. Le portrait de JB, pervers et manipulateur dans l’air du temps, est tracé avec justesse au fil des énigmes successives habilement menées. Une écriture fluide et simple, des émotions, du suspens, un cocktail qui procure de délicieuses heures de lecture.
Commenter  J’apprécie          00
Il est N, tome 11 : Nihil ex Nihilo

Février 2022 . Il est N # 11

Auteure Cendrine Bertani

Thomas est journaliste et enquête sur N. Il voudrait bien le faire réagir alors que le covid 22 sévit et que les labos pharmaceutiques se font un fric dingue.

Pour trouver les textes courts #Il est N, c'est simple, il suffit d'aller sur le site SKA édition numérique

Bonnes lectures !
Lien : http://romans-policiers-des-..
Commenter  J’apprécie          00
Moi, quand je me réincarne en Slime - Trinité -..

Extrait :
Autant le dire directement, il n’y a qu’un seul grand événement qui fait tout le tome. Pour autant, ça ne veut pas dire qu’il ne se passe pas grand-chose, bien au contraire. Notre trio de protagoniste va pouvoir mettre en pratique tout ce qu’elles ont appris, afin de tenter de protéger de jeunes monstres. Cela ne sera pas de tout repos pour elles, surtout qu’elles doivent éviter de tuer, comme le souhaite Limule.

Limule prône le pacifisme envers les autres espèces, même si leurs intentions ne sont pas toujours bonnes. Cela peut paraître être une bonne idée, mais il y aura toujours des conflits quel que soit l’espèce ou ses raisons. Visiblement, certains groupes d’humains voient toujours les monstres d’un mauvais œil, cela c’est sans doute aggravé en apprenant qu’ils avaient une ville et que celle-ci était prospère. Leur excuse ici, est qu’ils n’ont aucun problème à tuer des monstres, puisque ce sont des monstres… voilà. Manque de bol pour eux, ce n’est pas parce que l’on prône le pacifisme, qu’on le reste face à une attaque de grande ampleur, qui menace la vie de ses concitoyens, jeunes comme vieux. Je ne sais pas trop où se situe l’intrigue par rapport à la série principale, mais selon moi, Limule doit déjà être connu pour être puissant, il faut donc être sacrément idiot pour s’en prendre à sa ville. Surtout qu’il a sûrement déjà certaines des alliances présentés dans l’anime, donc s’en prendre à sa ville, c’est aussi titiller un peu les autres.

Phos, Stella et Nemu vont tout faire pour protéger leurs petits camarades, tout en évitant de tuer. Manque de bol, les humains ont plus d’un tour (lâche) dans leur sac. Le combat finira par se terminer, et visiblement toute la ville a été attaquée, d’où l’arrivée tardive de secours pour le groupe de Phos. Certains combats devaient être impressionnants, puisque même des grands combattants sont à terre. Je ne pense pas qu’ils aient passé l’arme à gauche, mais ils semblent tout de même bien mal en point. Des civils ont également été blessés, voire tués. La dernière scène montre Limule qui arrive avec d’autres membres toujours en forme, pas besoin de voir leur regard pour sentir leur colère. S’il y a bien une personne qui ne faut pas énerver, c’est une personne qui est pacifique et cherche à éviter le conflit. Parce que très souvent, quand elle perd le fil à cause de la colère, c’est bien pire et effrayant qu’une personne qui s’énerve facilement. Pour le coup, je n’aimerais pas être à la place de celui qui a osé les attaquer… j’ai hâte de le voir se faire remettre en place bien comme il faut.

[...]
Lien : https://sunread26.wordpress...
Commenter  J’apprécie          00
Grossir le Ciel

Ce roman est une échappée sous un ciel trainant et lourd.
L'atterrissage forcé secoue vraiment, et on termine le voyage hébété.
Mais quel voyage !
Hâte de décoller à nouveau avec Franck Bouysse.
Parce que Bouysse, c'est un style : charnel, organique, précis voire méticuleux, soigné.
"Racé" selon A.Léauthier (𝘔𝘢𝘳𝘪𝘢𝘯𝘯𝘦), et j'ai cherché, mais je n'ai pas trouvé de meilleur qualificatif. C'est exactement cela.
Il crée des atmosphères d'où l'on sort groggy. Car dans ce qu'il provoque, il y a quelque chose de l'ordre de la fascination et de l'hypnose...
Il a sa façon bien à lui de fouiller l'âme humaine et de la labourer pour faire remonter à la surface les débris enterrés.
Son talent est immense pour graver des destins tragiques.
C'est puissant, à la fois beau et terrible, en tout cas magnétique.
Amis esthètes, amoureux des mots, et de l'humain dans ses multiples polarités, il faut lire 𝘕𝘦́ 𝘥'𝘢𝘶𝘤𝘶𝘯𝘦 𝘧𝘦𝘮𝘮𝘦, 𝘉𝘶𝘷𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘥𝘦 𝘷𝘦𝘯𝘵, 𝘎𝘭𝘢𝘪𝘴𝘦 ou encore 𝘭'𝘏𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘱𝘦𝘶𝘱𝘭𝘦́.
"𝘊'𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘥𝘳𝘰̂𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘫𝘰𝘶𝘳𝘯𝘦́𝘦, 𝘶𝘯𝘦 𝘥𝘦 𝘤𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘧𝘰𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘪𝘵𝘵𝘦𝘳 𝘭'𝘦𝘯𝘥𝘳𝘰𝘪𝘵 𝘰𝘶̀ 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘦́𝘵𝘪𝘦𝘻 𝘢𝘴𝘴𝘪𝘴 𝘥𝘦𝘱𝘶𝘪𝘴 𝘵𝘰𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘴𝘢𝘯𝘴 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘥𝘦𝘮𝘢𝘯𝘥𝘦𝘳 𝘷𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘢𝘷𝘪𝘴. 𝘚𝘪 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘪𝘦𝘻 𝘱𝘳𝘪𝘴 𝘭𝘦 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴 𝘥'𝘢𝘵𝘵𝘳𝘢𝘱𝘦𝘳 𝘶𝘯𝘦 𝘤𝘢𝘳𝘵𝘦, 𝘱𝘶𝘪𝘴 𝘥𝘦 𝘵𝘳𝘢𝘤𝘦𝘳 𝘶𝘯𝘦 𝘭𝘪𝘨𝘯𝘦 𝘥𝘳𝘰𝘪𝘵𝘦 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘈𝘭𝘦̀𝘴 𝘦𝘵 𝘔𝘦𝘯𝘥𝘦, 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘴𝘦𝘳𝘪𝘦𝘻 𝘢̀ 𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘴𝘶̂𝘳 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘦́ 𝘱𝘢𝘳 𝘤𝘦 𝘤𝘰𝘪𝘯 𝘱𝘢𝘶𝘮𝘦́ 𝘥𝘦𝘴 𝘊𝘦́𝘷𝘦𝘯𝘯𝘦𝘴. 𝘜𝘯 𝘭𝘪𝘦𝘶-𝘥𝘪𝘵 𝘢𝘱𝘱𝘦𝘭𝘦́ 𝘓𝘦𝘴 𝘋𝘰𝘨𝘦𝘴, 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘥𝘦𝘶𝘹 𝘧𝘦𝘳𝘮𝘦𝘴 𝘦́𝘭𝘰𝘪𝘨𝘯𝘦́𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘲𝘶𝘦𝘭𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘤𝘦𝘯𝘵𝘢𝘪𝘯𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘮𝘦̀𝘵𝘳𝘦𝘴, 𝘥𝘦 𝘨𝘳𝘢𝘯𝘥𝘴 𝘦𝘴𝘱𝘢𝘤𝘦𝘴, 𝘥𝘦𝘴 𝘮𝘰𝘯𝘵𝘢𝘨𝘯𝘦𝘴, 𝘥𝘦𝘴 𝘧𝘰𝘳𝘦̂𝘵𝘴, 𝘲𝘶𝘦𝘭𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘢𝘪𝘳𝘪𝘦𝘴, 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘯𝘦𝘪𝘨𝘦 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘦 𝘥𝘦 𝘭'𝘢𝘯𝘯𝘦́𝘦, 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘳𝘰𝘤𝘩𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘱𝘰𝘴𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵. 𝘐𝘭 𝘺 𝘢𝘷𝘢𝘪𝘵 𝘢𝘶𝘴𝘴𝘪 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘶𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘥𝘪𝘴𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘴𝘢𝘪𝘴𝘰𝘯𝘴, 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘯𝘪𝘮𝘢𝘶𝘹, 𝘦𝘵 𝘱𝘶𝘪𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘩𝘶𝘮𝘢𝘪𝘯𝘴, 𝘲𝘶𝘪 𝘵𝘰𝘶𝘳 𝘢̀ 𝘵𝘰𝘶𝘳 𝘦𝘴𝘱𝘦́𝘳𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘵 𝘥𝘦́𝘴𝘦𝘴𝘱𝘦́𝘳𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵, 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵𝘴 𝘣𝘢𝘵𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘭𝘦 𝘧𝘦𝘳 𝘥𝘦 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘳𝘦̂𝘷𝘦𝘴, 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘢 𝘮𝘦̂𝘮𝘦 𝘳𝘦́𝘷𝘰𝘭𝘵𝘦 𝘦𝘯𝘤𝘩𝘢̂𝘴𝘴𝘦́𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘦𝘶𝘳, 𝘭𝘦𝘴 𝘮𝘦̂𝘮𝘦𝘴 𝘭𝘶𝘵𝘵𝘦𝘴 𝘢̀ 𝘮𝘦𝘯𝘦𝘳, 𝘲𝘶𝘪 𝘧𝘰𝘯𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘷𝘪𝘤𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦𝘴 𝘦́𝘱𝘩𝘦́𝘮𝘦̀𝘳𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘦́𝘧𝘢𝘪𝘵𝘦𝘴 𝘦́𝘵𝘦𝘳𝘯𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴..." - Chapitre 1, page 1. Les toutes premières lignes.
Commenter  J’apprécie          00
Ce qui nous sépare

Une BD dont je n'ai pas compris la fin, qui est très brutale et m'a laissé sur ma faim. Finalement, comme un peu toute cette histoire, ce qui est fort dommage.

À la base, il y avait tous les éléments réunis pour passer un bon moment, pour sensibiliser à la différence, au racisme via le personnage principal qui se retrouve en France pour ses études et fait face à pas mal de préjugés de la part de Français par diverses situations. J'ai trouvé que si son lien avec sa sœur était touchant et avait été développé correctement (même si je pense que de continuer le développement n'aurait pas été une mauvaise idée), j'ai trouvé que le reste restait en surface. On se rend compte que des situations sont injustes, certaines remarques de la part du personnage sont pertinentes, mais cela reste en surface et ne donne pas la sensation que l'on avance dans l'intrigue…

En plus de cela, l'esthétisme n'est pas du tout ce que je préfère. Les aplats de couleurs, les traits qui se veulent modernes, mais finalement grossiers et à mon sens, ne rendent pas justice à l'émotion de certains moments n'ont pas été une agréable surprise. Pour cela, j'ai aimé que cet ouvrage ne soit pas long.

Pour moi, ce n'est donc pas la meilleure lecture que je recommencerai pour sensibiliser autour du racisme…
Commenter  J’apprécie          00
Les Arsène : L'Île du Corbeau

Quand j'ai vu le tome 2, je me suis précipitée dessus pour le lire!
Et j'ai bien fais!
Un tome 2 super réussi avec notre Arsène Lupin et ses jeunes apprentis qui vont rencontrer le célèbre Sherlock Holmes!
De l'aventure, du suspense, des énigmes à résoudre, de l'entraide, de l'amitié....
Bref, un tome 2 tout aussi bien mené que le premier tome et je dis: vivement la suite!
Lien : https://www.instagram.com/ma..
Commenter  J’apprécie          00


Suivez toutes les critiques de la presse Voir plus

Actualitte

3297 critiques

LeFigaro

4034 critiques

LeMonde

5742 critiques

Lhumanite

509 critiques

Liberation

2713 critiques

Bibliobs

2485 critiques

LePoint

1261 critiques

LesEchos

1327 critiques

Lexpress

4144 critiques

Telerama

3478 critiques

LaPresse

2660 critiques

LaLibreBelgique

2152 critiques










{* *}