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Sylvie Le Bon de Beauvoir (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070407262
304 pages
Gallimard (12/03/1999)
4.05/5   103 notes
Résumé :
De 1947 à 1964, Simone de Beauvoir écrivit à Nelson Algren des centaines de lettres d'amour.
Au sortir du confinement dû à la guerre, cet "amour transatlantique" l'entraîne dans une aventure aussi risquée que les vols Paris-New York de ce temps-là. C'est pour elle, à la fois, la découverte enthousiaste de l'Amérique, jusque-là mythique, et l'irruption dans sa vie d'une brûlante passion. Nelson ne sachant pas le français, elle lui écrit en anglais.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
« J'aimerais bien revenir à Chicago en avril, vous parler de moi et que vous me parliez de vous. » écrit Simone de Beauvoir à Nelson Algren le 23 février 1947, à la suite de leur première rencontre « fortuite ». Simone de Beauvoir est alors de passage à New-York pour des conférences. Elle souhaite profiter de son séjour pour avancer sur futur livre L'Amérique au jour le jour. Sur les conseils de Mary G., une ancienne amante d'Algren, Simone obtient un numéro pour le contacter. Ce dernier refuse à deux reprises, puis excédé par l'insistance de Simone, accepte de la rencontrer et de lui servir de guide dans les bas-fonds de Chicago. Il est en effet le mieux placé pour le faire, lui, le « né-natif » de Chicago.

Cette rencontre aboutira à une longue conversation épistolaire, entrecoupée par quelques séjours en Amérique et en Europe. Très dense dans les années 47 à 51, elle s'étiolera peu à peu jusqu'en 1964. Dans ce recueil, seules les lettres de Simone de Beauvoir sont présentes et traduites de l'anglais par sa fille adoptive, Sylvie le Bon de Beauvoir, les États-Unis s'étant opposés à la publication des lettres d'Algren.

Ce recueil « à une voix » n'a pourtant rien d'ennuyeux : on y découvre des lettres d'amour, de souvenirs partagés, de complicité, de recommandations culturelles ou de discussion politiques. À aucun moment les lettres de Nelson ne m'ont manqué. Cela s'explique tout simplement : tenir une correspondance entre deux continents n'est pas chose aisée en 1947 : les lettres s'égarent, traînent ou disparaissent. Il apparaîtra essentiel à Simone de rappeler chaque question, chaque remarque précédente avant de répondre ou de s'expliquer. C'est alors très facile de suivre le déroulement des événements. Lorsque ça l'est moins, Sylvie le Bon de Beauvoir explique brièvement ce qu'il est nécessaire de savoir, mais à une juste mesure : c'est le témoin discret de cet amour transatlantique.

Ces lettres sont un fabuleux complément à La Force des Choses, troisième partie des mémoires couvrant en partie cette période. Elle vit les mêmes événements, c'est évident, mais les analyse à chaud. On y retrouve une femme, et non simplement une écrivaine. Et lorsque comme moi, on s'intéresse autant à l'humain qu'à son oeuvre, c'est un véritable plaisir de s'introduire dans son intimité (c'est un peu la position du voyeur, il faut bien l'avouer !).

Ainsi, l'explosion charnelle qu'elle ressent est plus claire dans ses lettres. Toute sa vie sentimentale également. Tenue de s'expliquer sur le type de relations qu'elle entretient avec Sartre, il paraît évident qu'elle scinde sa vie en deux blocs radicalement opposés mais complémentaires à son bonheur. le premier, Sartre, qu'elle ne cessera jamais d'aimer, représente la communion intellectuelle de deux êtres. le second, Algren, représente une redécouverte du plaisir sensuel, du manque, de la dépendance. A plusieurs reprises, d'ailleurs, elle se confie sur cette dépendance qui l'impressionne. Qui aurait pu croire, dit-elle, qu'à plus de quarante ans, on pouvait revivre ainsi ?

Elle est également un peu plus franche sur sa vie personnelle, sur le type de relations qu'elle entretenait avec les étudiantes d'autrefois (et qui l'ont conduite à quitter l'éducation nationale). Ainsi, elle parle de Nathalie Sorokine, exilée aux États-Unis, de son amie russe (Olga) et de la femme juive (Bianca Lamblin) sans toujours les nommer clairement. Les liens qui l'unissent à sa famille (Bost, Olga, Sartre) sont plus transparents.

Côté politique, c'est fort plaisant de lire ses réactions très vives sur l'Algérie, la guerre de Corée, le communisme en France et en Europe, la chasse aux Sorcières menée par les États-Unis et surtout cette prison bilatérale dans laquelle s'enferme l'Europe : ce devoir de choisir entre le capitalisme ou le communisme. Jusqu'à la dernière lettre, elle ne cessera de s'opposer à cette vision manichéenne, elle, surtout, à qui on a reproché de trop juger en « bien » ou « mal » !

Ses nombreux voyages, ses lectures américaines, françaises, européennes, russes, ses analyses cinématographiques sont en outre une pépite pour qui veut se replonger dans le XXème siècle. Une envie de revoir Chaplin, d'écouter Vian, de contempler les tableaux de van Gogh, d'en lire la correspondance, de découvrir les romans érotiques de Violette Leduc (la femme laide) ou ceux de Genet, de lire Algren (évidemment !), Richard Wright, Faulkner, Genet, d'assister à une représentation d'une pièce de Sartre, et même de (re)découvrir ceux qu'elle honnit tant : Camus, Mauriac…

Ces lettres sont celles d'une femme amoureuse, peinant à définir parfois les limites de cette relation étrange mais si intense. Ce sont celles d'une femme qui se nourrit de discussions politiques, philosophiques, mais également celles d'une femme friande de la vie des autres , parfois sensible mais aussi peu délicate dans ses jugements. Lire ses lettres, c'est parfois avoir l'impression d'écouter ses confidences.

Je prolongerai cette « plongée intime » par la lecture du roman d'Irène Frain Beauvoir in love et celle de la correspondance entre Beauvoir et Sartre, l'idée étant d'avoir une vision la plus totale possible de la personne et de ceux qui l'ont entourée.

Lien : https://litteralfr.webnode.f..
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Sartre et Simone de Beauvoir couple mythique ! Je savais qu'il y avait eu beaucoup de coups de canif dans le contrat mais j'ignorais qu'il y avait eu un tel amour dans sa vie pour quelqu'un d'autre que Sartre.


J'ai donc découvert que cette femme avait vécu une relation passionnée pendant plus de 15 ans avec Nelson Algren (Romancier américain, mort dans la misère et l'indifférence totale au point que personne n'a réclamé son cadavre. Son intérêt pour la face sombre de la société américaine lui aurait valu de la part du FBI un dossier de 500 pages bien qu'aucun élément précis n'atteste du caractère subversif de ses écrits.

En France, il avait été introduit dans le milieu existentialiste par Simone de Beauvoir rencontrée vers 1947).

Les lettres de Simone de Beauvoir (plus de 300) ont été publiées par Sylvie le Bon de Beauvoir mais elle n'a pas eu l'autorisation de traduire et de publier celles de Nelson Algren.


Les lettres sont passionnantes pour plusieurs raisons :

D'abord elles nous font entrer dans l'intimité, dans l'esprit, les espoirs, les angoisses d'une femme qui nous semble en général très forte, très libre.

Or on découvre une femme déchirée entre sa fidélité à un homme qu'elle admire, Sartre, et un homme qu'elle aime et qu'elle appelle « mon crocodile adoré » mais surtout « mon mari », Nelson. En effet, malgré son amour, elle n'acceptera jamais d'abandonner Sartre disant qu'il a besoin d'elle : en 1948 elle écrit « Mais ce que vous devez savoir aussi prétentieux que cela puisse paraître de ma part, c'est à quel point Sartre a besoin de moi. Extérieurement il est très isolé, intérieurement très tourmenté, très troublé, et je suis sa seule véritable amie, la seule qui le comprenne vraiment, l'aide vraiment, travaille avec lui, lui apporte paix et équilibre. Depuis presque vingt ans il a tout fait pour moi, il m'a aidée à vivre, à me trouver moi-même ; il a sacrifié dans mon intérêt des tas de choses. A présent, depuis quatre ou cinq ans, est venu le moment où je suis en mesure de lui rendre la réciproque de ce qu'il a fait pour moi, où a mon tour je peux l'aider, lui qui m'a tellement aidée. Jamais je ne pourrais l'abandonner. le quitter pendant des périodes plus ou moins longues, oui, mais pas engager ma vie entière avec quelqu'un d'autre. Vous devez comprendre, Nelson… »

En1951 dans une de ses lettres elle réexplique à Nelson « Depuis le tout premier jour je me suis sentie coupable envers vous parce que je pouvais si peu vous donner, alors que j'avais pour vous tant d'amour. Je sais que vous m'avez crue, que vous avez compris mes explications. (..) Je ne veux pas plaider à nouveau ce point : je ne pouvais pas abandonner Sartre, l'écriture, la France. »


Ensuite comme ces lettres s'adressent (et moi c'est ce qui m'intéresse le plus) à un Américain qui ignore tout de la France et des « grands noms » français, elle va brosser des portraits (souvent savoureux) des auteurs, acteurs de l'époque … Ainsi elle décrit Boris Vian, Colette, Gide, Genet etc…

De Colette, elle dit qu'elle « est en France le seul grand écrivain femme (…) » et résume sa vie et son oeuvre avec beaucoup de tendresse.

De Gide, elle dit qu'il est « le plus vieil écrivain français vivant, je pense (il a eu le prix Nobel, vous savez, pour avoir écrit sa vie durant qu'il était bien d'être pédé) (…) ». A sa mort elle écrit : « le vieux Gide est mort (…) Deux catholiques [le] haïssaient : le romancier Mauriac et le poète Claudel. La petite « cassoulet » a fait une excellente plaisanterie : le lendemain de la mort de Gide elle a télégraphié à Mauriac : ENFER N'EXISTE PAS. POUVEZ VOUS MARRER. PREVENEZ CLAUDEL. Signé : André GIDE. Mauriac a piqué une colère rouge (il ignore l'identité de l'expéditeur) »

Elle évoque Boris Vian : « Sartre et Queneau se sont attristés sur Vian, qui leur a donné le manuscrit de son prochain livre pour avoir leur avis. Or ils pensent que c'est très mauvais et ne savent comment lui dire, sans le désespérer (…) »

Elle parle de ses livres, de ceux de Nelson ou de Sartre. Des difficultés rencontrées lorsqu'ils veulent monter les pièces de Sartre (Mains Sales etc…) car les acteurs, metteurs en scène, se
disputent, etc… (C'est très cocasse)
Elle lui parle du prix Goncourt, des hauts lieux de la bohème parisienne, le café de Flore, les Deux Magots où on se rencontre, on travaille, on refait le monde. Les caves où l'on écoute de la musique
et où l'on boit beaucoup…. Mais aussi les problèmes d'argent, de logement ou d'approvisionnement au sortir de la guerre. Enfin, elle évoque ses nombreux voyages, la politique, le colonialisme, l'avortement, tous les problèmes de la France, de l'Amérique aussi, car elle sera en but aux tracasseries
administratives pour aller le voir du fait du maccartisme…..

Bref, un livre à l'image de la vie : drôle, triste, émouvant, profond. Avec en plus l'impression que dans les lettres on triche moins que dans l'autobiographie. Si dans Mémoires d'une Jeune Fille rangée on peut avoir parfois l'impression qu'elle se reconstruit un peu, là on la sent plus sincère, plus nue. Même si on ne s'intéresse pasfondamentalement à Simone de Beauvoir ce livre est avant tout
l'histoire d'une femme et d'une époque passionnante !
Marie Anne Perfettini juin 2010
Lien : http://www.musanostra.fr
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Ce livre révèle une Simone de Beauvoir méconnue, loin de l'image de l'intellectuelle des cafés et des salons: une femme passionnée et passionnante, amoureuse, éprise d'absolu, et n'ayant pas peur ni des transgressions, ni des concessions, ni des remises en question: une vraie femme libre.
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Comme il est dommage que de cette magnifique correspondance pleine d émotions nous ne puissions avoir les lettres retour. Nous sommes loin de la femme maîtresse de Sartre toute sa vie qui n eut jamais le courage de l épouser car trop sous l emprise de sa mère qui n acceptait pas Simone ( la possessivité de la mère de Sartre n est pas sans rappeler l univers clos de l enfance de Sartre dans les Mots). Quelle douceur et quel bonheur elle ressent!
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Cette correspondance montre le grand amour qui exista entre Beauvoir et Algren, une relation à distance et donc impossible dans la durée puisque Beauvoir ne voulait pas renoncer à sa vie à Paris ni Algren aux États-Unis. Cette riche correspondance (900 pages) nous montre le Paris de l'après-guerre plein d'américains et où il y a la fête dans toutes les caves de St-Germain. On y croise les personnalités que fréquente Beauvoir: Boris Vian, Giacometti, Violette Leduc, Camus etc. On suit Simone de Beauvoir dans son travail et dans sa vie sociale épanouie ainsi que ses très nombreux voyages. J'ai apprécié ces lettres très agréables à lire et intéressantes, parfois touchantes avec aussi des pointes d'humour et un sens critique acéré.
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critiques presse (1)
Liberation
21 août 2015
Pour Sartre et Beauvoir, l’amour ne se conçoit que libre. Cette liberté, le Castor l’a exercée aux Etats-Unis avec l’écrivain Nelson Algren, dont un souvenir la suivra dans la tombe.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je ne suis pas triste. Assommée, plutôt, très loin de moi-même, incapable de croire vraiment que désormais vous serez si loin, si loin, vous qui étiez si proche. Avant de partir, je veux vous dire deux choses seulement, après je n’en parlerai plus jamais, promis. La première, c’est mon espoir de vous revoir un jour. Je le veux, j’en ai besoin. Cependant, souvenez-vous, je vous en prie, que jamais je ne demanderai à vous voir, pas par fierté, avec vous, je n’en ai pas, vous le savez, mais parce que notre rencontre n’aura de sens que si vous la souhaitez. J’attendrai donc. Quand vous le souhaiterez, dites-le. Je n’en conclurai pas que vous avez recommencé à m’aimer, pas même que vous désiriez coucher avec moi, nous ne serons nullement obligés de rester ensemble longtemps – juste quand et autant que vous en aurez envie. Sachez que moi je désirerai toujours que vous me le demandiez.
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9 février 1949
Chaque année il y a autant d'avortements que de naissances, à peu près un million, mais l'avortement reste formellement interdit. On vient d'arrêter un médecin que je connaissais très bien et à qui j'ai adressé quantité de femmes dans l'embarras, il les a aidées, les pauvres comme les riches.(...). En revanche un père qui battait son jeune fils presque à mort n'a été que légèrement réprimandé par le tribunal, sans même récolter une peine de prison. Une fois l'enfant né apparemment, vous pouvez le tuer si ça vous amuse, et s'il meurt à la guerre, c'est pour ça qu'on l'a fabriqué, mais tant qu'il est dans le ventre de sa mère, c'est un meurtre de tenter quoi que ce soit contre lui.
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S’il vous plaît, Nelson, essayez de sentir, de connaître l’intensité de mon amour. Je souhaite ardemment vous donner quelque chose qui vous rende heureux, qui vous fasse rire. Je vous veux et je veux que vous le sachiez. Que vous sachiez combien merveilleux et beau vous êtes dans mon cœur, et que ça vous fait plaisir. Vous m’avez donné bonheur et amour, jeunesse et vie. Pour vous remercier suffisamment il me faudrait être heureuse, aimante, belle, jeune et vivante pendant dix mille ans. Et tout ce que je peux faire, c’est pleurer dans ma lointaine chambre, mes bras resteront froids, eux qui ont tant besoin de vous communiquer leur chaleur. Ca va être si long avant que je m’abolisse dans vos bras. Personne ne vous a aimé, ni ne vous aimera comme je vous aime, sachez-le. Oh dieu, en voilà du propre ! Oubliez tout si ça vous offense, c’est sûrement la plus belle lettre que je vous aie jamais écrite. Mon cœur souffre ce soir, il souffre, je ne dormirai pas. Après tout, rien dans ces lignes n’est insultant, n’est-ce pas ?

Nelson, Nelson.
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 Je veux tout de la vie, être une femme et aussi un homme, avoir beaucoup d'amis, et aussi la solitude, travailler énormément, écrire de bons livres, et aussi voyager, m'amuser, être égoïste et aussi généreuse… Vous voyez, ce n'est pas facile d'avoir tout ce que je veux. Or quand je n'y parviens pas, ça me rend folle de colère.
Simone de Beauvoir, Lettre à Nelson Algren 3 juillet 1947
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Peut-être l'angoisse provient-elle aussi de mon extrême fatigue, je dors à peine depuis trois nuits à cause des 'Mains sales', jeudi je ne me suis couchée qu'à 5 ou 6h du matin, vendredi on affrontait le moment dangereux : critiques littéraires, journalistes, non sans anxiété. Or ça a été un vrai triomphe, on répète que c'est la meilleure pièce de Sartre, la meilleure montée en France depuis longtemps. Nous jubilions, mais après, il a fallu assister à un grand souper, qui lui n'a pas été une réussite (.. .) Pourquoi faut-il que les gens de théâtre soient malhereusement de la pire espèce ? De vraies élégantes au dos et aux seins nus, couvertes de bijoux, en longues robes du soir de soie à traîne et faux cheveux (.. .) Des richards déplaisants, des snobs, pour la plupart ex-collabos reconvertis à de Gaulle (.. .) Cocteau qui paraissait très vieux, Bérard pleurant d'amour dans sa barbe sale pour son danseur russe chauve éthéromane...
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Vous connaissez Simone de Beauvoir, mais peut-être pas sa soeur Hélène. Pourtant, cette artiste peintre s'est elle aussi engagée pour la cause des femmes.
#feminisme #simonedebeauvoir #cultureprime
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