- LIVRE DE PRÉFACE -
Un livre que voulait que je devais lire selon ma professeur de littérature. Car en ce moment à l'université j'étudie la poésie et pour mieux comprendre la poésie, il fallait que je lis ce livre. Elle m'a assez aidée à comprendre les point clés de ce genre comme les métaphore, le thème, la traduction...
Après le cotée autobiographie n'est pas vraiment présente, elle est juste à la fin quand il parle de son expérience en tant que auteurs. Je le déconseillerais à les personne qui s'attende à une autobiographie car ce n'est pas vraiment une pour moi. Pour moi, c'est plutôt un essai sur la poésie.
Carlaine
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Le livre était essentiellement romantique, bien qu’écrit dans un style plutôt dépouillé et rempli de métaphores laconiques. Il célébrait les couchers de soleil, les endroits déserts, les coins de rue peu connus ; il s’aventurait dans des métaphysiques berkeleyiennes et dans l’histoire de ma famille ; il évoquait de premières amours. J’imitais également l’espagnol du dix-septième siècle et je citais la Religio Medici de Sir Thomas Browne dans ma préface. Je crains que ce livre n’ait été un plum-puding – j’en avais un peu trop mis. Et cependant, en me le remémorant, j’ai l’impression de n’avoir jamais dépassé ce livre là.
Dans le deuxième chapitre de sa Symbolic Logic (1892), C.L. Dodgson, dont le nom immortel est Lewis Carroll, écrivit que l'univers est composé de choses qu'on peut ranger par catégories, et que l'une d'entre elles est la catégorie des choses impossibles. Il donna comme exemple de cette catégorie une masse qui pèserait plus d'une tonne et qu'un enfant serait capable de soulever. Si les livres Alice au Pays des merveilles et De l'autre côté du miroir, ces livres qui font notre bonheur, n'existaient pas, nous pourrions dire qu'ils rentrent dans cette catégorie. En effet, est-il concevable qu'une œuvre qui est aussi savoureuse et accueillante que les Mille et Une Nuits soit faite d'un tissu de paradoxes d'ordre logique et métaphysique ?
Tout est élémentaire dans Macbeth, sauf la langue, qui est baroque et d’une complexité poussée à l’extrême. Une telle langue se justifie par la passion, non par la passion technique de Quevedo, de Mallarmé, de Lugones ou du plus grand d’eux tous, James Joyce, mais pas la passion de l’âme humaine. Les métaphores enchevêtrées, les exaltations et les désespoirs du héros suggèrent à Shaw sa célèbre définition de Macbeth : la tragédie de l’homme moderne assassin et client des sorcières.
Les voies de la Providence sont impénétrables. A la fin de 1839, Thomas Carlyle feuilleta les Mille et Une Nuits dans la convenable version d'Edward William Lane ; ces récits lui semblèrent "d'évidents mensonges", mais il approuva les nombreuses et pieuses réflexions qui les ornent. Ses lectures l'amena à méditer sur les tribus pastorales d'Arabie, qui dans leur aveuglement adorèrent des puits et des étoiles jusqu'à ce qu'un homme à barbe rousse vînt les réveiller avec l'étonnante nouvelle qu'il n'y a pas d'autre dieu que Dieu et les lancer dans une guerre qui dure encore et dont les limites géographiques ont été les Pyrénées et le Gange. Que seraient devenus les Arabes si Mahomet n'avait pas existé ? se demanda Carlyle.
En 1841, un pauvre homme de génie, dont l'œuvre écrite est sans doute moins considérable que l'influence qu'elle eut sur les différentes littératures du monde, Edgar Allan Poe, publia à Philadelphie Double crime dans la rue Morgue, le premier roman policier qu'enregistre l'Histoire. Ce récit fixe les lois essentielles du genre : le crime énigmatique et, à première vue, inexplicable ; le détective sédentaire qui déchiffre l'énigme par un effort d'imagination et en faisant appel à la logique, le cas raconté par un ami impersonnel et imprécis du détective. Ce dernier s'appelait Auguste Dupin ; il deviendra, avec le temps, Sherlock Holmes ...
INTRODUCTION :
« Le siècle qui commence trouve une Argentine confiante en l'avenir. le positivisme à la mode met une foi illimitée dans les avancées du progrès et de la science, et la croissance de la jeune république autorise une vision optimiste du destin national. La classe dirigeante a bâti son programme sur la base d'une instruction publique et gratuite pour tous, destinée à réaliser l'intégration culturelle de la deuxième génération d'une masse énorme et hétérogène d'immigrants à peine débarqués d'Europe. Cette Argentine, qui est à l'époque une toute jeune nation - sa guerre contre les Indiens n'est terminée que depuis vingt ans -, dépend économiquement de l'Angleterre, est fascinée par la culture française et admire autant l'opéra italien que la technologie allemande. Ce qui ne l'empêchera pas de tâtonner à la recherche de sa propre identité, à la faveur d'un sentiment nationaliste exacerbé dès 1910 […].
L'avant-garde poétique porte le sceau du modernisme, largement diffusé à Buenos Aires par Rubén Darío qui […] marquera d'une empreinte durable la vie culturelle du pays. […] La quête de la modernité inscrite dans le nouveau courant anime déjà ce pays avide de rallier un monde qui ne jure que par Le Louvre, la Sorbonne et Montparnasse. […].
[…]
La seconde décennie du siècle […] marque un tournant décisif dans la réalité argentine. […] Hipólito Yrigoyen accède au pouvoir. Avec lui surgit une nouvelle classe sociale, issue de l'immigration et amenée, pour un temps, à prendre la place de la vieille oligarchie qui a dirigé le pays depuis les premiers jours de l'indépendance. […]
Cette modernité, qui relie les poètes argentins à l'avant-garde européenne, se concrétise avec le retour au pays de Jorge Luis Borges, en 1921. […]
Dans un article polémique paru dans la revue Nosotros (XII, 1921), Borges explique : « Schématiquement, l'ultraïsme aujourd'hui se résume aux principes suivants : 1°) Réduction de la lyrique à son élément fondamental : la métaphore. 2°) Suppression des transitions, des liaisons et des adjectifs inutiles. 3°) Abolition des motifs ornementaux, du confessionnalisme, de la circonstanciation, de l'endoctrinement et d'une recherche d'obscurité. 4°) Synthèse de deux ou plusieurs images en une seule, de façon à en élargir le pouvoir de suggestion. » […]
[…] les jeunes poètes des années 20 se reconnaissent au besoin qu'ils éprouvent de revendiquer une appartenance et de se trouver des racines. […]
Il faut attendre une dizaine d'années encore pour que, dans le calme de l'époque, de jeunes créateurs, avec l'enthousiasme de leurs vingt ans, apportent un élan nouveau et de nouvelles valeurs poétiques. Prenant leurs distances par rapport à l'actualité, ils remettent à l'honneur le paysage et l'abstraction, ainsi qu'un ton empreint de nostalgie et de mélancolie. […]
Les années 60 correspondent en Argentine à une période d'apogée culturel. le secteur du livre est en plein essor ; de nouvelles maisons d'édition voient le jour et, conséquence du boom de la littérature sud-américaine, la demande d'auteurs autochtones augmente, ce qui facilite l'émergence de noms nouveaux. […]
La génération des années 70, à l'inverse, est marquée au coin de la violence. Plus se multiplient les groupes de combat qui luttent pour l'instauration d'un régime de gauche, plus la riposte des dictatures militaires successives donne lieu à une répression sanglante et sans discrimination qui impose au pays un régime de terreur, torture à l'appui, avec pour résultat quelque trente mille disparus. […] » (Horacio Salas.)
CHAPITRES :
0:00 - Titre
0:06 - Alejandra Pizarnik
2:30 - Santiago Kovadloff
3:26 - Daniel Freidemberg
4:52 - Jorge Boccanera
5:51 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE :
Horacio Salas, Poésie argentine du XXe siècle, traduction de Nicole Priollaud, Genève, Patiño, 1996.
IMAGES D'ILLUSTRATION :
Alejandra Pizarnik : https://universoabierto.org/2021/09/27/alejandra-pizarnik/
Santiago Kovadloff : https://www.lagaceta.com.ar/nota/936394/actualidad/santiago-kovadloff-argentina-pais-donde-fragmentacion-ha-perdurado-desde-siempre.html
Daniel Freidemberg : https://sites.google.com/site/10preguntaspara1poeta
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