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Pierre Demarty (Traducteur)Pierre-Yves Pétillon (Préfacier, etc.)
EAN : 9782246740711
346 pages
Grasset (08/04/2009)
3.74/5   95 notes
Résumé :
Redécouverte en 2007 grâce à L'Année de la pensée magique, Joan Didion fut d'abord et avant tout l'une des plus fines chroniqueuses de l'Amérique désaxée des années 60 et 70. Les onze textes ici réunis (restés à ce jour inédits en France et parés d'une aura quasi mythique aux Etats-Unis) nous entraînent dans une plongée en immersion au coeur du quartier hippie de San Francisco en 1967 ; à la rencontre de John Wayne, des Doors ou des Black Panthers ; dans les colline... >Voir plus
Que lire après L'Amérique, 1965-1990 : ChroniquesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ce recueil rassemble des reportages de la journaliste Joan Didion, sur l'Amérique désaxée des années 60 et 70.
Avec Joan, nous plongeons au coeur des mythes américains: elle rencontre les Doors, Janis Joplin, ou bien Huey Newton des Black Panthers. Interviewe des mineurs fugueurs constamment sous acide, explore le quartier hippie d'Aight- Ashbury, décortique les faits divers.. Jusqu'au moment où il est question du 9 août 1969, lorsque l'on découvre dans Cielo Drive, à Los Angeles, le cadavre éventré de Sharon Tate. Ce jour-là, tout le monde sut que les sixties étaient finies..
En août 1968, Joan Didion a été sacrée par le Los Angeles Time "Femme de l'année. le même été, elle a une dépression nerveuse.
Le recueil commence avec le rapport psychiatrique fait par une clinique de Santa Monica sur son état mental. Elle a "craqué" mais comme avec Fitzgerald dans Crack-up.. Son paysage intérieur ne fait que refléter le climat de l'époque..
Un ouvrage totalement prenant! Je ne connaissais pas du tout cette journaliste. C'est le livre qui m'a trouvé et j'ai été ensorcelé par Joan tout au long de cette lecture!
Elle m'a fait voyager dans cette Amérique qui semble sans cesse hésiter entre ordre et chaos, cette Amérique qui me fascine depuis si longtemps.
La couverture est une photo de Time Life. Joan Didion, à bord d'une belle voiture, accoudée à la portière, cigarette à la main, semblant nous attendre..
Vous êtes prêts pour un Road trip?
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En une série de dix chroniques nous faisant parcourir avec elle les États-Unis, des années 1960 aux années 1990, de la Californie à New York, Joan Didion nous propose la vision qu'elle se fait de son pays, vision qui va évoluer au fil de ses propres expériences, journalistiques, personnelles...

Vision que j'ai trouvé tout d'abord assez réactionnaire avec les années 1960, présentées comme une certaine forme de décadence qui ne pouvait qu'aboutir à l'affaire Charles Manson, beaucoup plus progressiste à partir des années 1980, alors que la journaliste va suivre divers procès et faits divers, notamment pour mieux comprendre New York, et pourquoi elle a choisi de quitter cette ville pour retourner en Californie.

Vision que j'ai, dans tous les cas, trouvé trop subjective pour ce type de sujets, et qui ne renvoie pas à ce que j'attends alors : plus de faits, moins de considérations personnelles - même si cet aspect subjectif tend à disparaître dans les dernières chroniques publiées, celles que j'ai préférées -. Paradoxalement, c'est ce que j'avais apprécié dans Pour tout vous dire.

Après une première rencontre réussie, voici une deuxième lecture moins concluante de la journaliste. Il me reste à découvrir la romancière pour trancher : j'ai toujours Mauvais joueurs qui m'attend, depuis très longtemps, dans ma PAL.
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En 3 mots... Sincérité, intelligence, bloc-notes
Impressions de lecture… J'aime beaucoup Joan Didion, que j'ai découverte avec Maria avec et sans rien. le présent ouvrage réunit sept textes écrits entre 1965 et 1990. Comme le titre du recueil l'indique, l'auteur nous entraîne sur le territoire des États-Unis d'Amérique. Les textes sont tirés de trois livres différents : Slouching Towards Bethlehem (1968), The White Album (1979) et After Henry (1992). On y trouve pêle-mêle les souvenirs de jeunesse de l'auteur (notamment ses années d'université), un reportage sur les adolescents fugueurs drogués dans les années 1960, des affaires célèbres (comme l'affaire Radin, l'assassinat de Ramon Navarro, ancien acteur de cinéma muet, le procès Miller ou l'histoire de Patricia Campbell Hearst), des agressions, des viols et une démystification de Central Park. On y croise des célébrités d'horizons différents : John Wayne le dernier cow-boy du cinéma américain, les Doors en plein enregistrement, Huey Newton cofondateur du Black Panther Party. On traverse des endroits : San francisco, Honolulu, New York, Hollywood, la rue, la prison, les tribunaux, les avions et la maison de Joan Didion. Bref, nous voyageons. Un voyage avec son lot de paysages, de rencontres, de rumeurs, de faits divers et l'auteur a même pensé à nous fournir la liste de ce qu'elle emporte dans son sac de voyage (p.107).

La couverture – une photo de Time Life – est parlante. On y voit Joan Didion à bord d'une belle voiture, accoudée à la portière, cigarette à la main, semblant nous attendre. Montons avec elle pour sillonner quelques coins de l'Amérique. le livre pourrait presque être un road trip, il contient en tous cas quelques confidences qu'on peut se faire dans l'habitacle, après avoir roulé des heures et fumé cigarette sur cigarette, comme les fragments de son rapport psychiatrique (p.81-82) que l'auteur nous livre tel quel, sans fards. le charme de Joan opère et il est à parier qu'avant la fin de la traversée vous serez tombé amoureux. Ce qui est frappant chez Didion c'est sa sincérité. Une sincérité qu'elle met au service de son écriture, quand elle parle d'elle bien sûr - et c'est déjà admirable - , mais aussi quand elle raconte les autres. Elle ne juge pas, elle observe, elle énonce avec un souci de justesse. Ce sont bien les textes et le regard d'une journaliste, et quand je dis cela je pense à ce que le journalisme fait de meilleur (et qui est rare), à ce qu'il devrait être. À noter une réflexion diablement intéressante sur la façon de parler des victimes de viol dans la presse américaine et de ce que cela induit, p.217-218. Joan Didion traite ses sujets avec recul, intelligence et sans se montrer dupe. Sa plume est concise, efficace, elle frappe juste. Pierre-Yves Petillon en parle très bien – et écrit très bien - ; à lire absolument : son excellente préface.

Revenons à Joan, ses souvenirs de l'université de Berkeley dans les années 50 me parlent particulièrement et me rappellent mes propres études de lettres pourtant suivies en France dans les années 2000. le texte « Adieu à tout ça » (à partir de la p.283) m'a bouleversée, tant je m'y suis reconnue, tant je l'ai trouvé merveilleusement écrit, tant elle a bien dit les choses. Elle y raconte son départ de New-York, ville dans laquelle elle est arrivée à 20 ans, qu'elle quitte à l'approche de la trentaine, quand elle se marie, et dans laquelle elle a toujours vécue sans s'y sentir vraiment chez elle, mais comme une « exilé[e] temporaire », « Quelqu'un qui vit en permanence avec des horaires d'avions dans son tiroir, vit selon un calendrier légèrement différent » (p.289). New-York, ville de sa jeunesse et de toutes ses incroyables possibilités, avant que n'arrivent les désillusions et les prises de conscience. « L'Album blanc » (à partir de la p.80) est une véritable compilation américaine, tandis que les premières pages de « Quelques rêveurs du rêve d'or » (à partir de la p.129) offrent une description admirable et prenante de la Californie. Rien qu'à la lecture on pourrait presque sentir « le souffle sec et brûlant du Santa Ana », l'odeur des incendies, les cris des couples au bord du divorce, les caravanes sous le soleil, l'écorce poussiéreuse des eucalyptus, le murmure fantomatique des coyotes.

Joan Didion entretient les images que nous pouvons avoir de l'Amérique. Un territoire sur lequel je n'ai jamais posé le pied, mais que j'ai découvert et imaginé à travers mes auteurs préférés. Ces images littéraires sont puissantes, elles laissent une empreinte peut-être plus profonde encore que les voyages qu'on fait pour de vrai, elles se mêlent à la réalité jusqu'à en reformer certains contours. Je cite Joan Didion : « Un lieu appartient pour toujours à celui qui se l'approprie avec le plus d'acharnement, s'en souvient de la manière la plus obsessionnel, l'arrache à lui-même, le façonne, l'exprime, l'aime si radicalement qu'il le remodèle à sa propre image » (p.341). C'est à un de ces « voyages sentimentaux » (selon le titre d'un des textes), que Joan Didion vous invite. Et visiter l'Amérique avec une guide pareille, pour une vingtaine d'euros, c'est une affaire.

Lien : http://quelscaracteres.eklab..
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En ouvrant le le livre de Joan Didion, vous allez entrer en contact avec une époque et un pays disparus, celui des USA des années 1960 et 1970. C'est un voyage quasi-lunaire que nous offre la journaliste américaine, originaire de Californie. En quelques lignes, elle dessine les contours d'une Amérique, pourtant superpuissance mondiale qui fait face à l'URSS, et qui ne cesse de voir se développer en son sein ce que l'on pourrait appeler des contre-cultures.

Mais Joan Didion est plus qu'une chroniqueuse de son temps, c'est une véritable sociologue et anthropologue en même temps. A partir de faits divers, de meurtres et de leur impact sur l'opinion publique, elle met en relief les ressorts de la vie sociale aux Etats-Unis. Et fidèle, si l'on peut dire, à l'école de sociologie de Chicago, elle nous fait voir sa Californie natale sous un angle peu ragoutant : celui d'un pays aride, d'un désert des sentiments où la folie guette les hommes.

Son regard, qui dissèque sans compromis, la vie des hommes s'applique ensuite à Big Apple, New-York, sa ville d'adoption. Là, elle nous fait voir une ville monstrueuse où tout n'est que magouilles, petits arrangements, loin de la légende dorée. Son texte sur Central Park et le viol d'un joggeuse en 1989 qui avait alors défrayé la chronique internationale, est un chef d'oeuvre de journalisme.

Vous l'aurez compris, mieux que de savants discours sur l'Amérique de la Guerre froide, il convient de lire Joan Didion et de la faire lire…Qu'on se le dise !
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Ce recueil réunit 11 chroniques écrites par Joan Didion, dans un style qui oscille entre journalisme et autobiographie. Certains critiques du livre rapprochent ce travail du Nouveau journalisme (http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveau_journalisme), courant qu'il m'a été donné de découvrir avec l'Amérique, et qui se caractérise par une approche littéraire du journalisme.

Cette approche littéraire, et parfois autobiographique - comme si Joan Didion se mettait en scène traversant des époques et évenements que l'on associe aujourd'hui à L Histoire - donne toute sa force à ces textes qui reviennent sur des élements représentatifs d'une époque : le "Summer of love", le débat soulevé par l'assassinat d'une joggeuse à Central Park dans les années 90... Loin d'une approche objective, Joan Didion porte son regard sur ces élements, notamment lorsqu'elle se plonge en immersion dans le quartier hippie de San Francisco. Plus fort : elle arrive à raccrocher des anecdotes, des faits divers à cette Histoire en construction, à "sentir" et à nous faire ressentir une époque à partir d'une simple rencontre. Raison pour laquelle ces chroniques n'ont pas perdu en intérêt, plusieurs décennies après leur écriture.
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critiques presse (2)
LeFigaro
05 décembre 2014
Des textes d'une grande acuité dans lesquels cette tenante du nouveau journalisme (avec Tom Wolfe et Norman Mailer) n'a pas hésité à inclure des épisodes de sa vie personnelle. Didion n'a pas sa pareille pour restituer le climat d'une époque.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Telerama
19 février 2014
Joan Didion analyse sans juger, se fait oublier pour mieux voir, distante et attentive à cette Amérique égarée qu'elle ne cesse de parcourir.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
-Ici et ailleurs-

Certains lieux ne semblent exister que parce quelqu'un a écrit sur eux. Le Kilimandjaro appartient à Ernest Hemingway , Oxford, Mississippi, appartient à William Faulkner, et lors d'une semaine caniculaire en juillet à Oxford, j'ai été amenée à passer une après-midi à marcher dans le cimetière à la recherche de sa tombe, une sorte de visite de courtoisie au propriétaire des lieux. Un lieu appartient pour toujours à celui qui se l'approprie avec le plus d'acharnement, s'en souvient de la manière la plus obsessionnelle, l'arrache à lui-même, le façonne, l'exprime, l'aime si radicalement qu'il le remodèle à sa propre image (...) (p. 323)
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Ici et ailleurs

Je veux que vous compreniez exactement à qui vous avez affaire: vous avez affaire à une femme qui depuis quelque temps se sent radicalement étrangère à la plupart des idées qui paraissent intéresser les autres. Vous avez affaire à une femme qui, quelque part en cours de route, a égaré le peu de foi qu'elle a jamais eue dans le contrat social, dans le principe de progrès, dans le grand dessein de l'aventure humaine. (p. 307)
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Il y avait tout et tous ceux dont les Doors avaient besoin pour finir ce troisième album à l'exception d'une seule chose, le quatrième Doors, le chanteur, Jim Morrison, un ancien étudiant d'UCLA âgé de vingt-quatre ans qui portait des pantalons en vinyle noir sans sous-vêtements et qui donnait l'impression de montrer toute l'étendue des possibles au-delà des pactes suicidaires. C'est Morrison qui avait décrit les Doors comme des "politiciens érotiques". C'est Morrison qui avait défini les intérêts du groupe : "tout ce qui a trait à la révolte, au désordre, au chaos, aux gestes qui paraissent dénués de toute signification". C'est Morrison qui s'était fait arrêter à Miami en décembre 1967 pour "obscénité" sur scène. C'est Morrison qui écrivait la plupart des paroles des Doors, dont la particularité était d'exprimer soit une paranoïa ambiguë, soit une insistance tout sauf ambiguë sur l'amour-mort comme trip absolu.
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Hathaway tapota à nouveau le bras de Martin et regarda devant lui. Au bout de la table, quelqu'un parlait d'un homme qui, quelques années auparavant, avait essayé, sans succès, de faire exploser un avion.
"Il est toujours en tôle, dit soudain Hathaway.
- En tôle ?" Martin fut distrait un instant de la question qui le préoccupait, à savoir s'il devait faire repartir ses clubs de golf avec Bob Goodfried ou les laisser à Mack Gray. "Pourquoi il est en tôle si personne est mort ?
- Tentative de meurtre, Dino, dit Hathaway d'une voix douce. C'est un délit.
- Tu veux dire que si un type essayait juste de me tuer, il finirait en tôle ?"
Hathaway enleva le cigare de sa bouche et regarda de l'autre côté de la table. "Si un type essayait de me tuer MOI, c'est pas en tôle qu'il finirait. Qu'est-ce que t'en dis, Duke ?"
Très lentement, le destinataire de la question de Hathaway s'essuya la bouche, repoussa sa chaise et se leva. C'était du vrai de vrai, de l'authentique, c'était le geste qu'on avait déjà vu parachever mille séquences sur 165 frontières de celluloïd et champs de bataille fantasmagoriques, et il allait parachever celle-ci maintenant, dans le réfectoire d'Estudio Churubusco, près de Mexico.
"Ouais, fit John Wayne d'un accent traînant. Je le tuerais."
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Ils discutaient des mérites de tel ou tel boxeur, ils discutaient du prix du J&B en pesos. Ils discutaient des dialogues.
"C'est peut-être un dur, Henry, mais je crois quand même pas qu'il mettrait à la tombola la Bible de sa mère.
- J'aime le détail qui choque, Duke."
Ils échangeaient des blagues de comptoir à n'en plus finir. "Vous savez pourquoi on appelle ça la sauce du souvenir ? demanda Martin en levant son bol de chili.
- Pourquoi ?
- Parce qu'on S'EN SOUVIENT LE LENDEMAIN MATIN.
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Vidéo de Joan Didion
"J'entre ici en perdante. Je sais que les mots ne pourront rien. Je sais qu'ils n'auront aucune action sur mon chagrin, comme le reste de la littérature. Je ne dis pas qu'elle est inutile, je dis qu'elle ne console pas." C'est ainsi que débute Inconsolable, le livre que nous explorons au cours de cet épisode.
À travers un récit porté par une narratrice confrontée à la mort de son père et qui scrute, au quotidien, la douleur, la tristesse, le monde qui n'est plus le même et la vie qui revient malgré tout, son autrice, la philosophe Adèle van Reeth, tente de regarder la mort en face et de mettre des mots sur cette réalité de notre condition d'êtres mortels. C'est un livre qui parle de la perte des êtres chers et qui est en même temps rempli de vie.
Adèle van Reeth nous en parle au fil d'un dialogue, où il est question, entre autres, de la difficulté et de la nécessité d'écrire, de la vie avec la tristesse et d'un chat opiniâtre. Et à l'issue de cette conversation, nos libraires Julien et Marion vous proposent de découvrir quelques livres qui explorent la question du deuil.
Bibliographie :
- Inconsolable, d'Adèle van Reeth (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21563300-inconsolable-adele-van-reeth-gallimard
- La Vie ordinaire, d'Adèle van Reeth (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20047829-la-vie-ordinaire-adele-van-reeth-folio
- le Réel et son double, de Clément Rosset (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/501864-le-reel-et-son-double-essai-sur-l-illusion-e--clement-rosset-folio
- L'Année de la pensée magique, de Joan Didion (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/1177569-l-annee-de-la-pensee-magique-joan-didion-le-livre-de-poche
- Comment j'ai vidé la maison de mes parents, de Lydia Flem (éd. Points) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16192372-comment-j-ai-vide-la-maison-de-mes-parents-une--lydia-flem-points
- Rien n'est su, de Sabine Garrigues (éd. le Tripode) https://www.librairiedialogues.fr/livre/22539851-rien-n-est-su-sabine-garrigues-le-tripode
- Vivre avec nos morts, de Delphine Horvilleur (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21199965-vivre-avec-nos-morts-petit-traite-de-consolati--delphine-horvilleur-le-livre-de-poche
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