Victor Erofeev se prend pour
Louis-Ferdinand Céline. Il partage avec lui le goût pour les points d'exclamation, le phrasé-parlé, les vieux jurons bien salaces et, malheureusement, cerise sur le gâteau, un antisémitisme et une misogynie galopants. Hélas, le souffle de l'auteur de "
Mort à crédit" n'y est pas et la traduction peine à rendre vie à ce cadavre exquis de l'ère Brejnev. Peut-être faut-il être russe pour goûter à cette salade, qui m'est décidément restée sur l'estomac. Trop de mayonnaise, sans doute...