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sur 2068 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Souvenir: “ n.m. Survivance, dans la mémoire, d'une sensation, d'une impression, d'une idée, d'un événement passés.” Dict.Larousse

Objet, odeur, endroit, musique, son, goût, personne, qui nous rappelle, qui nous fait revivre des événements … Patrick, jeune homme ne sachant trop quoi faire de sa vie,
vient de perdre son grand-père. Il se remémore les moments passés avec lui. Sa grand-mère, vivant seule maintenant, se fait placer, sans être totalement d'accord, dans une résidence de personnes âgées. Elle compte péniblement le temps qui lui reste à vivre … jusqu'à ce que …..

Un roman tout en délicatesse, comme Foenkinos sait si bien le faire, qui nous fait réfléchir sur le temps qui a été, le temps qui reste et surtout, de ce qu'on en fait. C'est à travers le narrateur que nous suivons le déroulement de l'histoire, entrecoupé d'un souvenir raconté par un personnage croisé dans sa vie. Roman court et beau !
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Fulgurance ! C'est le premier mot qui me soit venu au sortir de la lecture de ce livre. Les expressions utilisées par David Foenkinos sont toujours extrémement justes, comme une évidence pour moi.
Moi qui comme beaucoup de lecteurs adore souligner les passages que je trouve beaux à la lecture là tout était à souligner ......rien à jeter!
Même si les thèmes abordées peuvent paraitre ordinaires voire à la mode en ce moment (la vieillesse notamment ) le génie de cet écrivain est de les transformer en quelque chose de neuf, de précieux et de sublime.
Ce livre est plein de fulgurances et mérite largement le Goncourt. .
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La lecture des "Souvenirs" est ma première rencontre avec David Foenkinos; une rencontre merveilleuse, pleine de tendresse et de poésie.

L'auteur nous raconte, l'histoire d'un jeune homme légèrement perdu dans la vie, qui a choisi de devenir veilleur de nuit pour pouvoir se consacrer à l'écriture d'un roman. Et ce jeune écrivain potentiel va nous livrer les souvenirs marquants de sa vie.

Je m'attendais à un roman triste, mais en fait il n'en est rien. J'ai beaucoup aimé ce roman.

David Foenkinos a ce talent particulier qui lui permet de dédramatiser les situations les plus tristes, en nous les présentant avec ce regard tout particulier, plein d'humour, de tendresse et de poésie qu'il porte sur la vie et les gens qu'ils rencontrent.

Il nous livre ses souvenirs, mais parmi toutes les situations qui vont se succéder, il va nous parler aussi de nos propres souvenirs, car parmi toutes ces péripéties, il y en a au moins une que l'on a affronté.

Son écriture est précise, délicate et nous permet de réfléchir sur ces drames de la vie et peut-être même (ce fût mon cas) d'alléger certains remords accumulés, ces non-dits, ces absences que l'on regrette.

Avec une grande pudeur et beaucoup de respect, David Foenkinos redonne toute leur dignité aux personnes âgées : la vieillesse et/ou la dépendance ne signifie pas l'abandon des sentiments.

Il nous parle également ,avec humour et une grande justesse, des rapports entre parents et enfants.

Il nous livre une galerie de personnages très attachants qui souvent, comme le personnage principal, sont dépassés par les événements qu'ils ont à affronter.

Ce roman est profondément humain mais sans être mélodramatique.

Je ne peux que conseiller de le lire, pour moi cela a été une expérience très enrichissante.
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Les souvenirs/David Foenkinos
Je n'avais encore jamais lu Foenkinos. C'est en suivant le conseil d'un ami que j'ai choisi « Les souvenirs ».
J'ai eu assez de plaisir à lire ce livre qui raconte avec tact et mesure, humour et sensibilité, simplicité et délicatesse des vies, des souvenirs, des rencontres et des séparations. le talent de conteur facile de Foenkinos est manifeste : en quelques mots il sait évoquer une situation, une image, tel un peintre d'aquarelle qui en quelques tons pastel ici plutôt sépia donne vie à la toile. La nostalgie, les regrets et une certaine désespérance, apparaissent tour à tour au fil du récit.
Ce qui est remarquable, c'est qu'à chaque chapitre, on a l'impression d'être concerné : on entre dans une famille qu'on a l'impression d'avoir toujours connue ; le narrateur nous touche, ses phrases font mouche.
La « romance de la vie qui n'est pas un long fleuve tranquille » (on a déjà entendu cela quelque part !), les espérances de la jeunesse, les désillusions et les problèmes existentiels de la maturité, la sagesse et la résignation de la vieillesse sont décrites parfois avec un peu de nonchalance et trop de facilité, mais toujours avec une certaine justesse.
J'ai aimé le clin d'oeil fait à Romain Gary : « Au delà de la limite, le ticket pour Guignol était toujours valable. »
J'ai bien aimé le chapitre 5 lorsque le narrateur rend visite à sa grand-mère.
Je n'ai pas du tout aimé : « Et j'arrivais au milieu de nulle part, dans le sens où je n'avais ici aucun repère. » C'est vraiment une phrase pour ne rien dire. On dirait du Marc Lévy !
J'ai assez aimé l'humour, certes facile : « Il y avait une horloge assez imposante qui marquait chaque seconde avec la certitude arrogante de travailler pour une entreprise éternelle : le temps. »
J'ai bien aimé : « L'Éducation Nationale est tout autant une machine à former la jeunesse qu'à créer des dépressions chez les enseignants. »
J'ai bien aimé la citation de van Gogh : « Ayez plus d'espérance que de souvenirs ; ce qu'il y a eu de sérieux et de béni dans votre vie passée n'est pas perdu ; ne vous en occupez donc plus, vous le retrouverez ailleurs, mais avancez. »
En conclusion, ce roman teinté vraisemblablement d'autobiographie, sans être un chef d'oeuvre, fait passer un bon moment sans nous contraindre à des questionnements métaphysiques.
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Un joli voyage à travers différents souvenirs : ceux du personnage principal, de ses grands-parents, de ses parents, des différents interlocuteurs qu'il rencontre, de personnages célèbres parfois, de celle qui deviendra la mère de son enfant...

Qu'ils soient heureux ou non, ces souvenirs font d'eux, de nous, ce que nous sommes, ils nous forgent, nous rappellent ceux que l'on a aimés, ceux que l'on aime, ils nous fragilisent ou nous renforcent mais ils font partie de nos vies.

Une belle histoire avec des passages très tristes parfois mais aussi très doux souvent.
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Dès les premières pages, j'ai été séduite par l'écriture fluide et sensible de David Foenkinos. Il arrive à aborder des sujets délicats avec humour et simplicité, avec cette capacité rare à nous renvoyer à nos propres sentiments ou comportements. Car, qui ne s'est jamais senti désemparé en visitant un parent âgé dans une maison de retraite, ne sachant quoi lui dire ni quoi faire pour occuper le temps ?

Les souvenirs questionne les relations familiales et intergénérationnelles, avec des personnages maladroits qui ont du mal à exprimer leurs sentiments et qui s'interrogent sur la définition du bonheur. Comment l'atteindre ? La réponse est peut-être dans la prise de conscience du caractère éphémère de la vie et de la nécessité de profiter de chaque moment… C'est ce que fait la grand-mère du narrateur en choisissant de fuguer de sa maison de retraite pour revivre ses souvenirs d'enfance.

Le roman est ponctué de souvenirs de personnes inconnues ou célèbres (Fitzgerald, Gainsbourg, Kawabata, Nietzsche, Van Gogh…) comme autant de petites parenthèses.

Une lecture qui m'a donné envie de découvrir ses autres romans, à commencer par La délicatesse qui est dans ma PAL.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Le narrateur, aspirant romancier, travaille comme veilleur de nuit dans un hôtel en attendant l'inspiration. L'inspiration ne venant pas il se souvient de son enfance et de ses après-midi avec son grand-père qui l'emmenait voir Guignol. La mort de ce grand-père le marquera car il n'aura pas eu le temps de lui dire qu'il l'aimait.


Un jour le narrateur reçoit un appel téléphonique, sa grand-mère a disparu? Mise en maison de retraite peu de temps avant par ses enfants, la vieille dame n 'a jamais accepté la situation et a décidé de fuguer et de retrouver les images de son enfance à Etretat et notamment son école qu'elle avait du quitter précipitamment car suite à la crise économique de 1929, son père avait du abandonner sa quincaillerie pour se faire marchand itinérant.


le narrateur va se mettre à la recherche de sa grand-mère et l'aider à vivre un dernière journée de rêve, journée qui fera connaître l'amour à notre aspirant romancier.


Les souvenirs, un roman traitant de la mort, de la séparation mais aussi de la vie et de l'amour, des souvenirs qui font ce que nous sommes. Un roman qui se lit d'une traite tant le style de l'auteur est fluide.
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Le personnage principal du dernier livre de David Foenkinos raconte le décès de son grand-père et ses conséquences. Contre son gré sa grand-mère est placée en maison de retraite mais vit tellement mal cette nouvelle situation qu'elle fuit l'établissement. le narrateur part à sa recherche, découvre les souvenirs des personnes qu'il croise et remonte le cours du passé tout en construisant son avenir.

L'auteur propose une histoire que l'on peut croire de pure fiction ou peut être d'un récit à penchant autobiographique… Avec une écriture singulière et touchante, on est pris dans cette aventure qui peut arriver à tous : ne pas toujours réussir à dire au gens qu'on les aime. le lecteur plonge dans ce livre nostalgique, émouvant et écrit tout en finesse. Un beau livre.
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Je ne m'attendais pas à ça. Dès les premières lignes, je me suis dit : « ça va être long ».
Mais j'ai un problème, j'ai horreur d'arrêter un livre avant la fin, même si ça ne me plait pas. Alors j'ai continué.
Petit à petit, au fil des pages, j'ai appris à aimer ce jeune garçon, depuis son plus jeune âge jusqu'à très loin dans son chemin de vie. J'ai appris à m'y attacher, à le comprendre et à m'identifier à lui dans sa quête de souvenirs, dans son envie de famille, dans son incompréhension.
Un livre qui nous pousse à réfléchir sur notre condition individuelle et à mettre dans toutes les mains, sans nul doute.
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J'avais déjà lu "Je vais mieux", roman plus récent de cet auteur. Je pense désormais faire une place de choix à Foelkinos dans ma bibliothèque, tout près de Anna Gavalda. Car c'est presque du Gavalda que j'ai trouvé dans cette plume légère et habile. J'aime le regard que l'auteur pose sur la vie, sans jamais se laisser abattre. J'aime l'amour qu'il porte à ses grands-parents qui me fait tant penser au mien. J'aime ses farces, ses surprises, toutes ces petites choses qui rendent la vie plus simple à vivre. J'attends maintenant avec impatience de pouvoir me plonger dans l'adaptation cinématographique qui vient d'en être faite avec Michel Blanc, Annie Cordy, Mathieu Spinosi et Chantal Lauby. Si c'est aussi réussi qu'a pu l'être l'adaptation d"Ensemble c'est tout", alors je serai comblée…


Lien : http://lecritdurocher.over-b..
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Les souvenirs (David Foenkinos)

Comment le grand-père du narrateur s’est-il cassé deux côtes et fracturé le crâne ?

Il est tombé dans la douche.
Il est tombé dans les escaliers.

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