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EAN : 9782707321091
234 pages
Editions de Minuit (07/01/2010)
3.38/5   20 notes
Résumé :
Le jeune Jérémie Tod ressemble trop à son père. On va le lui faire payer. En pleine rue, on le fait battre par un policier. Un homme, Théo Panol, intervient. Maladroit, il tue le policier. Il est arrêté, jugé et condamné : trente ans de réclusion. Ses amis décident de le faire évader. Les chances de réussite sont à peu près nulles. Ils vont quand même essayer.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un homme va intervenir dans une bagarre et se retrouver en prison. Il s'agit de mon premier livre de Christian Gailly, l'écriture est hachée, de (trop) nombreuses phrases sont coupées et s'arrêtent brutalement, ce style ne m'a pas convaincu. L'histoire est intéressante mais assez banale, la fin est bien trouvée cependant. Il y a quelques moments intéressants et bien trouvés.
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J'abandonne rarement un bouquin avant la fin. Mais cette fois je n'ai pas tenu longtemps tant le style m' a insupporté: les phrases sont coupées en morceaux, comme un discours prononcé par un bègue qui s'arrête après chaque mot pour se reconcentrer sur le suivant. Et dont on cherche parfois le sens, car les bouts de phrases se contredisent souvent.
Les citations en annexe illustreront mieux que mes mots le style très particulier de l'auteur!
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Maurizio avait choisi de ne jouer que des variations. Pour ces gens-là ça lui semblait tout indiqué. Répéter la partie d'une chose, l'infime partie d'une chose tout en variant l'autre partie et inversement, varier l'infime partie d'une chose tout en la répétant dans sa plus grande partie, n'est-ce pas là ce qui occupe le temps, l'esprit, de qui survit, attentif à tout ce qui varie dans ce qui se répète, à tout ce qui se répète dans ce qui varie ?
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Andy : C'est ça, la beauté de la musique. On ne peut pas te l'enlever. Vous n'avez jamais ressenti ça avec la musique ?
Red : Bah, je me débrouillais pas mal à l'harmonica. Mais j'ai plus continué ici. Ici, ça n'a plus aucun sens.
Andy : C'est ici que ça a le plus de sens. On en a besoin pour ne pas oublier.
Red : Oublier.
Andy : Ne pas oublier qu'il y a des endroits dans le monde qui ne sont pas faits de murs de pierre. Qu'il y a quelque chose en nous qu'ils ne peuvent atteindre, qu'ils ne peuvent toucher. Qui est à vous.
Red : Mais de quoi tu parles ?
Andy : L'espoir.
Red : L'espoir. Laisse-moi te dire quelque chose. L'espoir c'est dangereux. L'espoir peut rendre un homme fou. Ça sert à rien en taule. Tu devrais te faire à cette idée.
Tim Robbins, Morgan Freeman, Les Évadés (1994), écrit par Stephen King, Frank Darabont
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Elle reprit le volant et alluma ses phares.
On y voyait encore clair. La nuit n'était pas complètement tombée. Elle avait allumé ses lumières non par souci d'être aperçue mais simplement pour le plaisir de voir les instruments de bord s'éclairer. Ce geste lui procurait une agréable sensation de solitude, la sienne, éclairée de l'intérieur, alors qu'à l'extérieur le reste, tout ce qui n'était pas elle, l'espace, le ciel, allait bientôt sombrer, au sens de s'assombrir mais peut-être aussi dans le sens des naufrages, le crépuscule, l'obscurité.
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Il portait des lunettes tout métal. Une monture comme ça se faisait dans les années quarante. Tout le monde en portait, les présidents, les truands, les écrivains, les spécialistes de sciences humaines, tout le monde. Qui avait lancé la mode, ça, on n'en sait rien, probablement un anonyme qui un jour s'est dit Tiens.
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Saisi d'un incontrôlable tremblement. Il tenta de ramper. Sous le camion n'eut pas le temps de se glisser. Les rafales faisaient des étincelles, une averse de grêle, des lueurs polychromes, irisant le spectre. L'averse le rattrapa, le clouant là, le dos criblé. Comme au cinéma, c'est ça. A ceci près que là, c'était réel. Les coups de feu n'ont pas le même bruit, le sang pas la même couleur, l'expression du visage qui meurt n'est pas du tout la même.
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