AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,76

sur 734 notes
L'écriture a cette magie ! Partant de 26 signes, elle peut faire apparaitre des personnages, des paysages, des mondes.
John Irving avait cette capacité de donner naissance à des êtres faits d'encre et de papier.
Dans ce roman, c'est le parcours de William, Will, Willy Abbott que nous allons suivre.
Né d'un père disparu et d'une mère égarée, grandissant dans tout ce qu'on ne lui dit pas sur son père, William va tenter de trouver, d'accepter et de faire accepter son identité sexuelle.
Irving construit son récit autour de deux pôles principaux.
Tout d'abord, le club de théâtre local dans lequel on retrouve presque toute la famille de William : le grand père Harry, spécialiste des rôles féminins, sa mère, souffleuse, sa tante et son beau-père, acteurs.
C'est également autour du club de lutte du collège (thème déjà évoqué dans « Un mariage poids moyen ») que graviteront plusieurs personnages.
On croisera au long du récit toutes les variantes de la relation physique à l'autre et à soi même : homos hommes et femmes, hétéros, transsexuels….
Sur la forme, rien de bien neuf, on retrouve dans ce roman ce qu'Irving a déjà fait dans « le monde selon Garp » ou « L'oeuvre de Dieu, la part du diable ». Il fait naitre et évoluer sur la durée un personnage qui se prend des coups à droite et à gauche, obligé de louvoyer entre les contraintes de cette vie, guidé par ces tuteurs choisis ou imposés.
L'originalité de forme tient dans l'intégration des pièces de théâtre, Sheakspeare et Ibsen, dont les répétitions sont prétextes à illustration de la vie de William (Abbott, pas Sheakspeare).
Sur le fond, il y a beaucoup plus à dire. C'est le roman le plus personnel d'Irving. Difficile de de ne pas voir en William un avatar de John Irving. On imagine très bien ce qu'a pu être la vie d'un ado à la sexualité différente dans l'Amérique des années 60.
Loin de faire du prosélytisme, Irving se contente de montrer, sans manichéisme, sans volonté de vouloir faire entrer la différence dans une nouvelle normalité, mais en appelant à accepter la différence, à laisser vivre chacun en accord avec ses désirs.
Hétéro et homos sont renvoyés dos à dos dans leur intolérance face à la bisexualité du narrateur.
J'ai trouvé que John Irving abordait avec beaucoup d'intelligence la notion d'identité en nous rappelant que l'identité sexuelle n'est qu'une partie de notre identité.
Avec moins de finesse, Irving évoque également l'idée de transmission de l'identité. Un grand père hétéro qui aimait se travestir sur scène et dans son intimité, un père de hasard, absent, homosexuel et travesti de scène : l'identité sexuelle est-elle inné ou acquise ? Je n'ai pas l'impression que l'auteur cherche à apporter une réponse mais plutôt à soulever en nous ces questions.
La dernière partie du livre m'a moins emballé. Même si elle est très bien écrite, je n'ai pas bien compris ce que le récit des années SIDA amenait au récit.
Déçu également par la partie de fin concernant le père de William. Elle semble avoir été posée la pour ajouter quelques pages. Soit trop, soit pas assez sur cette partie du récit.
Au final, une assez bonne lecture et un personnage central que l'on quitte à regret.
Commenter  J’apprécie          52
Lu dans la version américaine . Titre original : In One Person.

Un vieux monsieur – William Abbott (Billy) a environ 70 ans lorsqu'il se retourne sur son passé – raconte comment il a vécu sa bisexualité depuis sa prime adolescence jusqu' au moment de la narration, 2011.
Le roman commence par un défi que le personnage-narrateur se lance : il deviendra écrivain et couchera avec la bibliothécaire, Miss Frost. Il vit dans une petite ville du Vermont (décor cher aux romans de John Irving) First Sister avec sa mère qui a un nouveau compagnon – professeur à l'académie de Favorite River dont il tombe amoureux. Dès lors son destin va être marqué par la lecture (compulsive de Dickens et des fameuses « Grandes Espérances ») et le théâtre par les pièces – et notamment de Shakespeare - que son beau-père met en scène avec la troupe locale. Donc petit-à-petit, au fur et à mesure de ses expériences sexuelles, le narrateur se définit comme « bi ».
Bien sûr ce choix ne va pas sans heurter la sensibilité de son entourage, notamment sa mère et sa tante alors que son grand-père Harry, qui s'habille en femme pour des rôles au théâtre est plus tolérant. Car l'homosexualité est considérée comme une maladie dans l'Amérique des années 50. Il suffit, pour s'en convaincre de lire les témoignages de Lou Reed qui a subi des électrochocs pour se « guérir ».
Billy consulte donc les spécialistes locaux : le Dr Harlow, vieille birbe intolérante que ne conçoit le « droit chemin » que dans l'hétérosexualité et la mère de sa meilleure amie, sorte d'orthophoniste-psychologue, Martha Hadley car Billy a des problèmes pour prononcer certains mots comme « pénis ». le personnage construit sa personnalité à travers la lecture (De Grandes Espérances, Tom Jones, Madame Bovary, et un roman de James Baldwin, Giovanni's Room (la chambre de Giovanni) où l'auteur aborde l'homosexualité. Il se construit aussi à travers les pièces de Shakespeare que monte son beau-père où il se reconnaît dans tel ou tel personnage et où il voit son grand-père grimé en femme. Mise en abyme du travail d'écrivain (problème de langage au départ, influence d'autres écrivains, recherche du père…) le titre français explique bien ce qu'est Billy alors que l'anglais reste dans le non-dit, le fameux « understatement ».
Les rebuffades que Billy va rencontrer seront bien sûr du côté « conservateur » mais aussi chez les femmes et les gays. En se situant comme « bi », le personnage n'est finalement accepté nulle part. Les gays aimeraient qu'il soit totalement de leur côté, les femmes veulent « construire quelque chose » qu'il n'est pas prêt à assumer.

"On this bitter-cold night in New York, in February of 1978, when I was almost thirty-six, I had already decided that my bisexuality meant I would be categorized as more unreliable than usual by straight women, while at the same time (and for the same reasons) I would never be entirely trusted by gay men."(Dans le froid mordant de ce soir de février 1978, lorsque j'avais trente-six ans, j'avais déjà une petite idée de ce que signifiait qu'être bisexuel, je serais considéré parmi les moins fiables par les femmes hétéro, alors qu'en même temps (et pour les mêmes raisons) je n'aurais pas tout-à-fait la confiance des homos.)

Jusqu'aux années 80 où apparaît le SIDA, Billy aura encore moults problèmes de conscience- et le narrateur montrera bien qu'il vivra sa vie de « bi » contre vents et marées – puisqu'il se reproche, en voyant tous ses meilleurs amis et amants sombrer dans la maladie et mourir, de ne pas être infecté :

‘I wasn't afraid of dying; I was afraid of feeling guilty, forever, because I wasn't dying.'
(Je n'avais pas peur de mourir ; j'avais peur de me sentir coupable à jamais puisque je ne mourais pas !)

Et puis il y a le personnage de Kittredge, extrêmement complexe puisqu'il représente l'archétype du lutteur macho, le grand frère protecteur, le jeune adulte cynique. Kittredge, en tant que protagoniste, je l'avoue, m'agaçait – et là John Irving parvient à nous le rendre bien antipathique à tel point qu'on ne comprend pas l'attirance de Billy pour ce beauf. L'évolution du personnage qu'en propose l'auteur est un tour de force romanesque, notamment par les côtés obscurs qu'il révèle.
Quant au style du roman lui-même, là aussi on assiste à une évolution du langage qui passe par exemple de « transsexuel » à « transgenre » de nos jours en même temps qu'une évolution de la société, Billy se retrouvant de l'autre côté de la barrière puisque c'est lui qui initie les autres non seulement à l'écriture mais aussi à devenir une personne. Là encore, plus rares sont les conservatismes mais aussi plus violents. On a l'impression tout au long du roman de lire à la fois un journal intime pris dans l'histoire des Etats-Unis représentés par la province.
Un roman assez long mais d'une longueur justifiée pour faire tout aboutir. Un bon livre, à mon sens est celui dont la fin est réussie. Et c'est le cas.
Commenter  J’apprécie          50
Parce qu'elle nous avait manqué, on adore la magie romanesque retrouvée enfin par Maître Irving. Je crois avoir lu tous ses romans et nouvelles. Celui-ci a une place particulière, manifeste LGBT vibrant mais subtil bien avant l'heure. Hymne à Shakespeare et à la diversité sexuel Superbe galerie de portraits inoubliables. Belle, très belle histoire.
Commenter  J’apprécie          50
J'avais apprécié l'atmosphère baroque et burlesque du « monde selon Garp » ou encore «une prière pour Owen » qui permettait d'aborder avec un humour corrosif des sujets brulant d'actualité, mais là la magie n'opère plus et j'ai l'impression de me retrouver piégée dans une émission de téléréalité. Je ne pense pas que je finirais ce livre – j'en suis à la p 174 – malgré tout l'intérêt que je porte à la cause des homosexuels et consorts… les références à Ibsen et Sheakspeare ne sauve rien, l'écriture est bien trop brouillonne : un flop…
Commenter  J’apprécie          54
Le titre de ce roman donne le ton: "A moi seul bien des personnages" est un vers de la pièce shakespearienne "Richard III".
William Abbot, bisexuel, devenu un vieil homme, raconte sa vie, notamment sentimentale, quelle fut sa quête afin de comprendre, à travers son parcours, ses amitiés, ses amours, quelle personne il est. Tout comme l'auteur, William est né en 1942, il est romancier, il n'a pas connu son père biologique et il a pris le nom de son beau-père. Mais là s'arrêtent les similitudes, enfin à ma connaissance. de toute façon, ce n'est pas le propos du livre...
Irving y aborde un thème qui lui est cher: celui de l'exclusion, notamment sexuelle, de la solitude à laquelle on peut être confronté lorsqu'on ne rentre pas dans le moule forgé par une société puritaine et hypocrite. Une grande partie de l'histoire se déroule dans un village perdu au fin fond du Vermont, où les apparences, les convenances rythment la vie de ses habitants.

Le roman de John Irving est un plaidoyer pour la tolérance, qui mêle habilement humour, tendresse, mélancolie, et férocité crue, notamment dans tout le passage du livre dans lequel il décrit les terribles ravages que subissent les premiers malades du SIDA, dans les années 80, aux Etats-Unis, lorsque que ce fléau était encore un grand inconnu, terrifiant et traumatisant.
Il aborde également la complexe question de l'identité sexuelle qui, pour certains d'entre nous, peut être douloureuse, un vrai calvaire lorsqu'on ne bénéficie ni de l'appui de ses amis, ni de celle de ses proches, calvaire qui peut se terminer tragiquement.
Lien : https://legereimaginarepereg..
Commenter  J’apprécie          50
Je ne m'attendais pas à ça, j'adore cet auteur et j'ai très vite été déçu par les débuts de ce roman, je dois dire qu'il m'a même rebuter mais au fil de la lecture je me suis prise d'affection pour ses personnages ambiguës et attachants comme tous les personnages d'Irving, hauts en couleurs, pleins de doutes et de surprises, vraiment j'ai persisté et j'ai bien fait car ce fut jouissif.
Commenter  J’apprécie          52
Je ne m'ennuie jamais en lisant John Irviing, je crois qu'il restera mon auteur préféré. le sujet traité dans ce roman est multiple et se déroule au fil de la vie de Billy à la recherche de son identité sexuelle. Tout est abordé, concernant la sexualité, l'hétéro, l'homosexualité, la bi-sexualité, la transexualité,le sida maladie dont beaucoup d'amis de Billy vont décéder.
Ce que je trouve extraordinaire c'est que l'on vit dans un monde ou tout cela existe et tout est sur un plan d'égalité chez Irving. On est homosexuel, c'est comme ça et pas autrement et personne n'est montré du doigt par Irving. Simplement savoir être tolérant. le personnage du grand-père de Billy m'a frappée parce qu'en fait au début on se demande à quoi il peut bien ressembler, en jouant toujours des rôles féminins dans les pièces de Shakespeare, on est mal à l'aise et au fil du livre, Irving a ce don de nous faire oublier que le Grand-père est un homme et il devient tout à fait normal qu'il interprète des rôles féminins ! Ce livre est excellent ! J'ai du reste relu dernièrement "Le monde selon Garp", certains personnages de femmes sont truculents et magnifiques et tellement attachants - vous prenez Roberta dans Garp et Miss Frost dans "A moi seul ...." c'est jubilatoire !
Commenter  J’apprécie          50
Ah, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu John Irving, lui dont j'ai dévoré tous les livres quand j'étais ado et qui m'a donné l'amour des gros pavés bien denses, des romans fleuves dans lesquels résonnent les tambours d'une époque de la grande épopée américaine. On y retrouve tous les gimmicks de l'auteur : une myriade de personnages, le Vermont, Vienne, la lutte, les transsexuelles, les amours interdits, l'absence du père, les secrets familiaux, et même quelques ours... Comme souvent, j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans. le foisonnement de personnages et de digressions dès les premières pages nous force à nous accrocher. Mais dès que le rythme de croisière et atteint, plus moyen de le lâcher.
L'histoire ? Six décennies de la vie d'un homme qui, à l'adolescence, découvre des attirances sexuelles qui le perturbent. Il a le béguin pour des hommes, des femmes, et tout ce qui se trouve entre les deux, à une époque et dans une Amérique rurale dans laquelle il vaut mieux marcher droit, sous peine de devoir recourir au duck-under, l'unique prise de lutte que le narrateur aura réussi à maitriser et dont il lui faudra attendre la soixante pour trouver l'occasion de se servir. Cette identité sexuelle mouvante est le fil rouge du roman. de la découverte honteuse de soi à l'hécatombe du SIDA, de l'évolution des moeurs à l'émergence des mouvements LGBTQ+, il nous embarque dans la grande symphonie de l'histoire sociale américaine.
Comme toujours chez Irving, c'est touffu. Il n'hésite jamais à s'offrir la liberté d'une digression, d'une parenthèse, d'un saut dans l'espace et le temps. Il nous plonge dans son amour des lettres, en particulier Shakespeare. Ses chapitres sont longs et denses. En finir un est toujours un peu une victoire. le résultat heureux d'un effort presque physique. Et pourtant, on en redemande. Et on referme la dernière page avec le sentiment que ses personnages font désormais partie de notre intimité. Ceux que j'ai découvert à mon adolescence continuent à me suivre. C'est ça aussi, la vraie magie d'un écrivain.
Commenter  J’apprécie          40
J'avais adoré les premiers opus de John Irving (Le monde selon Garp jusqu'à mariage poids moyen qui m'avait déçu déjà)
Avec ce livre, j'ai retrouvé un peu le côté iconoclaste de l'auteur, mais la société a évolué et les récits d'Irving sont de moins en moins décalés. Je reste fan de ses descriptions de l'Amérique profonde, de sa capacité à caractériser les personnages par leur côté tordu.
Le livre reste prenant et nous tient jusqu'au bout, mais je suis resté sur ma faim
Commenter  J’apprécie          40
Je retrouve dans ce magnifique roman le John Irving de "L'oeuvre de dieu, la part du diable". Tous les ingrédients y sont présents : l'absence du père, la Nouvelle Angleterre, la lutte - comme sport bien sûr - la ville de Vienne et cette fois-ci les ours se cachent dans un bar pour homosexuels (je devrais dire LGBTQ après la lecture de ce livre).

Aux dires d'Irving lui-même, c'est un roman sur "la difficulté d'être tolérant, réellement tolérant, à l'égard de toutes les identités sexuelles". (vidéo). Ce roman nous prouve que l'auteur y réussit et amène son lecteur à le devenir.

Mais ce n'est pas un manifeste ni une liste de revendications. Non, c'est un vrai roman, un de ceux qu'on ne lâche pas. Irving nous raconte, à la première personne, l'histoire du jeune Bill qui souffre d'"erreurs d'aiguillages amoureux".

"- Parlons franchement qu'est-ce qui t'intéresse vraiment chez toi, Bill ? me demanda Richard.
- Je ne sais pas pourquoi j'ai des... béguins soudains, inexplicables, lui répondis-je.
-Oh, des béguins... ça ne fait que commencer, dit-il pour m'encourager. Les béguins, c'est très courant, il ne faut pas que ça t'étonne d'en avoir - il faut même en profiter ! ajouta-t-il.
- Parfois, on se trompe de personne, hasardai-je
- Mais il n'y a pas de bon ou de mauvais béguin, Bill, m'assura-t-il. Un béguin, ça ne se contrôle pas, ça vous tombe dessus, voilà tout.
Avec mes treize ans, j'en conclus sans doute qu'un béguin était encore plus désastreux que je ne l'avais imaginé".


Attiré autant par les femmes d'âge mûr que par ses camarades masculins, il se réfugie dans la lecture des romans soigneusement choisis par la bibliothécaire de la ville. C'est grâce à ces romans que Bill découvre qu'il n'est pas le seul à tendre vers l'homosexualité. (Irving fait d'ailleurs une étude et une critique remarquables de "La chambre de Giovanni" de Baldwin). Mais il va lui falloir bien d'autres rencontres pour comprendre et accepter sa bisexualité.

Et comme à son habitude, l'auteur nous offre des personnages forts : la bibliothécaire qui lui demande : "Mon jeune ami, je vous prierai de ne pas me coller d'étiquette. Ne me fourrez pas dans une catégorie avant même de me connaître", le grand-père qui assume chaque année un rôle féminin dans la pièce de théâtre de l'école, le camarade aimé et haï tout à la fois, la grande amie de coeur dont il ne se séparera jamais, la mère aimante mais qui cachera toute sa vie un secret, le beau-père si compréhensif et séduisant, le père biologique qu'il ne rencontre qu'une fois, sans compter les nombreuses liaisons avec des transgenres, des travestis, des hommes ou des femmes homos ou bi comme lui.

"Et quand j'arrivai à Vienne je menais depuis deux ans la vie d'un jeune gay new-yorkais.
Cela ne voulait pas dire que je n'étais pas attiré par les femmes, elles me plaisaient toujours. Mais céder à cette attirance m'aurait semblé régresser au stade où je refoulais mon homosexualité. En outre, à l'époque,mais amis et amants gays pensaient tous que celui qui se proclame bi n'est en réalité qu'un gay qui garde un pied dans le placard".

Après une vie d'écrivain célèbre, après avoir subi la perte de nombreux amis à cause du SIDA, Bill revient dans sa ville, renoue avec la tradition familiale liée au théâtre de l'école où il enseigne désormais. Il ne se contente plus d'écrire, il s'engage dans la lutte pour la reconnaissance des droits des LGBTQ.

"Larry aurait bien ri de me voir soutenir le mariage gay, sachant ce que je pensais du mariage en général. "Mon grand champion de la monogamie", aurait-il dit pour me taquiner. Mais puisque ces jeunes gays et bi veulent se marier, je les soutiens."

Le thème est sérieux mais c'est avec bonne humeur que le sujet est traité. Un tout grand Irving à mettre dans toutes les mains et en urgence !
Lien : http://meslecturesintantanee..
Commenter  J’apprécie          42




Lecteurs (1673) Voir plus



Quiz Voir plus

Complétez ces titres de John Irving

"Liberté pour ...

faire les courses'
les nounours'
les ours'
Florence Cassez'

12 questions
413 lecteurs ont répondu
Thème : John IrvingCréer un quiz sur ce livre

{* *}