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sur 734 notes
Je ne sais pas si j'aime ce roman pour ce qu'il est, ou parce que le plaisir de retrouver John et ses thèmes a été intense. Tout de suite, le lecteur ou auditeur pour ma part, est en terrain connu : beau-père aimé, père absent, mère antipathique, lutteurs, il y a même un petit clin d'oeil aux ours à la fin. John y va à fond, ce roman me semble en bien des points un condensé de ses autres romans: on y retrouve une mère au comportement sexuel inapproprié (pas celle de Billy) ou Vienne qui sert de décor à un moment de la vie de Billy. John lui-même voit en Billy la facette assumée du narrateur de Une prière pour Owen Meany. Pour moi, ce roman est un festival, de romans d'abord: on sent très bien l'amour que l'auteur, à travers son narrateur, porte aux Grandes Espérances, à La chambre de Giovanni ( quel hasard, ce roman fut conseillé à mes élèves par notre assistante américaine cette année) ou à Emma Bovary. C'est aussi un festival des façons dont John aborde le sexe dans ses autres romans. Puritains s'abstenir, l'auteur égratigne l'Amérique pudibonde et pour la choquer, il y va à fond et si les mots p*n*s et v*g*n vous choquent, passez votre chemin; je n'ai pas compté les récurrences fort nombreuses de ces deux mots. Mais je trouve qu'il le fait avec brio, et qu'il aborde avec tendresse et beauté les années 80, décennie maudite pour les homosexuels. Ah oui, j'avais oublié de préciser que l'homosexualité ou plutôt la bisexualité est un thème majeur du roman, peut-être parce que pour moi, ce n'est pas seulement ça, et que, si l'auteur dit que nos orientations sexuelles ne nous définissent pas, je pense que l'orientation sexuelle de ce roman ne le définit pas non plus. Ce roman est bien plus que ça: ode au théâtre et particulièrement à Shakespeare mais aussi à ceux qui transmettent l'amour de la littérature, c'est pour moi un bijou d'humour, de tendresse, de provocation et de tolérance. On sent le roman empreint de nostalgie d'un homme qui a vu mourir beaucoup de proches. La façon dont les mères ou conjoints gèrent leurs deuils est souvent dramatique et symbolise sans doute le fait que chaque mort autour de nous nous tue un peu.
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J'ai lu avec beaucoup de plaisir ce roman touffu et dense. Irving raconte une partie de sa vie. Celle où il se cherchait dans sa sexualité, commençait à s'intéresser au théâtre, à Shakespeare. Sans pathos, il parle de ce cancer qui a décimé une grande partie de ses amis : le sida. Il nous plonge dans des récits de vie avec humour, amour et empathie. Il ne juge pas ses personnages, il les laisse vivre leurs douleurs, leurs peurs, leurs manières d'appréhender la vieillesse, la vie et la mort. Il termine son roman en reprenant une réflexion d'un de ses personnages : il ne veut pas qu'on lui colle une étiquette. Il a bien raison, l'homme est un infini, il est pluriel.
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le sujet du livre est autour de l'identité sexuel du narrateur. le sujet est abordé avec beaucoup de délicatesse mais sans hésiter à appeler « un chat un chat », l'auteur veut dénoncer le puritanisme américain.
Dans ce livre, le narrateur a soixante-dix ans lorsqu'il revient sur sa vie. Bill Abbott est né dans les années 40, élevé par sa mère et son beau-père, son père biologique est absent. Il vit à First Sister une petite ville rurale du Vermont, sa famille assez originale participe à la troupe de théâtre amateur de la ville. Bill nous raconte ses premiers émois amoureux, il est troublé par ses béguins contre nature pour son beau-père, pour Kittredge, un camarade de classe, et pour son attirance pour Miss Frost la bibliothécaire qui lui fait découvrir la littérature dont Dickens qui donnera sens à sa future vocation d'écrivain... Je n'en dirai pas tellement plus sur l'intrigue mais le ton passe de l'humour à la gravité, l'auteur évoque la littérature et le théâtre avec Shakespeare, Dickens, Flaubert... mais également les années 80 et l'arrivée du sida et ses ravages...
J'ai vraiment passé un excellent moment en écoutant ce nouveau livre de John Irving, dont le livre-audio paraît en même que le livre papier. Je ne connais pas encore bien l'oeuvre de cet auteur américain mais plus je le lis et plus il me plaît.
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Le narrateur, dans la dernière ligne droite de sa vie, nous raconte son existence peu ordinaire en raison de sa bisexualité. Il revient longuement sur son enfance, marquée par l'absence de son père et le manque d'amour de sa mère, qui n'a jamais accepté sa particularité. Nous côtoyons les différents membres de la famille, dont le passe-temps favori est la participation à une troupe de théâtre amateur. Dans le cercle familial, deux personnes comprennent et soutiennent Billy : son grand-père maternel (qui aime se travestir et jouer des rôles de femme) et son beau-père, dont il est secrètement amoureux.

En dehors de la famille, deux autres personnes marqueront de façon indélébile l'enfance et l'adolescence de Billy. Il s'agit de la Bibliothécaire Miss Frost, le grand amour de sa vie, bien que leur relation amoureuse ait été très brève et plutôt "particulière" et un de ses camarades d'école, l'arrogant Kittredge, pour lequel il éprouvait un mélange d'attirance et de répulsion.

Une autre période de sa vie marquera fortement le narrateur. Il s'agit des "années sida". Billy verra mourir tour à tour tous ses amis, échappant miraculeusement à l'épidémie. La partie du livre évoquant ces années-là est absolument poignante. Billy est abattu mais tient le coup grâce à l'amitié d'Hélène, sa grande amie d'enfance et sa confidente de toujours.

"A moi seul bien des personnages" ne fait pas partie de ces romans "vite lu, vite oublié". C'est un texte qui oblige à ouvrir les yeux sur nos différences en matière d'identité sexuelle. Certaines scènes sont assez crues mais aucune ne m'a choquée. Sans doute parce que l'humour fait toujours surface à chaque fois qu'une scène scabreuse se profile. Certainement aussi parce que Billy est quelqu'un de foncièrement bon, qui s'efforce d'être honnête avec lui-même comme avec son entourage.

Dans ce livre, on passe par toutes sortes de sensations et d'émotions : on rit, on pleure, on s'étonne, on s'offusque... C'est une très belle aventure livresque que nous propose John Irving et je ne peux que vous conseiller de la vivre à votre tour...

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c'est un livre à ne pas mettre entre toutes les mains : bien pensant s'abstenir.
Sinon c'est un ouvrage fabuleux et jouissif.
Mériterai beaucoup plus que 5 étoiles.
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Après quelques romans guère emballants, c'est malgré tout avec envie que je me suis plongé dans le dernier roman de John Irving "A moi seul bien des personnages". Il faut dire que les éditions du Seuil avait mis le paquet côté promotion : venue de l'écrivain au moment des manifs contre le mariage pour tous, longs entretiens dans toutes les bonnes émissions radios ou télés ( bon d'accord, à la télé, plus court), articles de presse élogieux sur le thème du grand retour du grand écrivain tant aimé autrefois. Bref, accord total pour dire que c'était là son meilleur livre depuis longtemps et, qui plus est, autour d'un thème à la mode qu'il effleurait seulement dans ses ouvrages précédents mais qu'ici il abordait frontalement : la bisexualité.
Les presque 500 pages de l'ouvrage, mélange astucieux de sexe, de références théâtrales et de clins d'oeil à ses livres précédents, ont procuré au lecteur que je suis un plaisir évident. John Irving, l'âge aidant, se lâche totalement tout en retrouvant ce qui faisait son charme à ses début, cette puissance romanesque et fantasque incroyable mais ici nimbée d' un ton plus crépusculaire, donnant un petit côté testamentaire ou liquidation avant fermeture à ce roman.
Difficile de résumer cette histoire qui se déroule en grande partie dans les années 1959/1963. Billy, (un peu, beaucoup John Irving ? ) est un jeune homme en cours de formation bien sur mais se posant beaucoup de questions sur sa sexualité. Aussi bien attiré par les femmes que par les hommes, il n'arrive pas à trancher tant qu'il n'a pas vraiment essayé les deux... et essayer n'est pas simple dans une Amérique puritaine. Pourtant entouré d'une galerie de personnages assez atypiques de profs ou de bûcherons, tous passionnés de théâtre et renfermant des secrets bien souvent sexuels, son parcours ne sera pas toujours facile. Ce sont ses amours non consommées puis assumées qui seront le fil conducteur du livre. Description minutieuse et talentueuse de cet âge indécis et balbutiant, ce lent parcours vers une sexualité épanouie est vraiment réussi, mélange de finesse psychologique, esprit d'ouverture et de romanesque flamboyant. L'initiation du jeune Billy est un régal d'humour et de tolérance. Entouré de parents, voisins et amis franchement grâtinés, John Irving, grâce à un savoir-faire retrouvé, arrive à faire passer le plus incroyable. Il nous donne à penser que cette petite ville du Vermont est le reflet de n'importe quelle bourgade, comme si mon bourg natal de Soustons (5000 habitants dans les Landes) renfermait un lot assez important de travestis, transexuels et autres personnages aux fantaisies diverses et variées. Pour s'en apercevoir, il suffit de lever un tout petit peu un coin du voile pudique que revêt le monde, pour mettre à jour une sexualité bien moins binaire que les apparences veulent bien le laisser croire.
Ce postulat romanesque et bien mené est réjouissant, mais le dernier livre de monsieur Irving possède d'autres strates un tout petit peu moins grand public, donnant à cet ouvrage son statut d'oeuvre plus complexe qu'il n'y paraît.
La suite sur le blog
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On ne devrait jamais être déçu par les auteurs qu'on aime. Ou alors, la déception devrait être de celle que m'a faite Roth en annonçant qu'il arrêtait d'écrire, mais pas de celle que vient de me causer John Irving. Pourtant, pour qu'Irving me déçoive, il en faut beaucoup. Je l'ai défendu bec et ongles, malgré certains romans légèrement moins bons et je m'apprêtais réellement à lire un super roman que j'adorerais. J'ai même lâché tout ce que j'avais en cours de lecture quand je l'ai reçu, pour pouvoir me jeter dessus avec gourmandise. Et j'ai mis plus d'une semaine à lire lire, finalement.

Une semaine ? Franchement ? Oui, une semaine. C'est dire si je me suis fait ch… ennuyée, dirons-nous. Mais comme un rat mort abandonné dans un égout. Dès le début j'ai senti que ça ne me plairait pas. D'abord parce que c'était à la première personne du singulier, chose dont je n'avais pas l'habitude chez Irving et que j'apprécie généralement assez peu. J'aime les narrateurs omniscients, sûrs d'eux et qui racontent des choses, pas les jeunes hommes fragiles qui se répètent et se répètent.
Je n'ai aucun souci avec le fait qu'il ne sache pas où il aille. Je n'ai aucun souci avec ses questionnements de genre et de sexualité. Mais il est mou, et ça, ça m'embête. Ça m'agace. Ça m'énerve, même. Je n'aime pas les héros infoutus de prendre une décision et qui chouinent sur eux-mêmes pendant tout un roman.
Quant à la fin, je n'en parlerai même pas tellement elle m'a rendue folle. Ou pas folle. Juste… non, juste j'ai refermé le bouquin, soupiré et je suis passée à autre chose en essayant de ne pas penser à ce gâchis.
Reste plus qu'à voir s'il y en aura un suivant ou si la source s'est tarie. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que je serai bien moins impatiente.
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Ce n'est pas un excellent Irving et je ne comprends pas les critiques très élogieuses que j'ai pu en lire. Certes, Irving est un admirable conteur mais j'ai trouvé le premier tiers passablement brouillon. Pour découvrir Irving, je recommande plutôt son précédent livre, Dernière nuit à Twisted River, mais un Irving moyen est toujours largement supérieur à bien des romans (ici ou là).

William Abbott, écrivain vieillissant, raconte sa vie sentimentale qui commence au collège où il est pris d'un « béguin » pour son jeune beau-père puis tombe sous le charme de la bibliothécaire locale, Miss Frost. Bien des non-dits sur son père, sur Miss Frost, entourent William. Ces années de collège sont aussi marquées par l'ascendant de Kittredge, un de ces condisciples, sur Abbott et son amie Elaine.

La première expérience avec Miss Frost permet à Abbott d'assumer une sexualité différente, bisexuel avec un grande préférence pour les travestis. Abbott traverse les années sida à New York, perd de nombreux amis et finit par s'installer dans sa ville natale du Vermont où il devient prof de lettres.

Donc voilà le grand thème, l'homosexualité ! Cela doit faire frémir les bourgeois wasp et bien pensants mais je ne pense pas qu'ils lisent Irving. L'Oeuvre de Dieu, la part du Diable est beaucoup plus corrosif et je ne suis pas du tout convaincu par son personnage. le narrateur pourrait ressembler à Irving, né en 44, habite dans le Vermont, amateur de lutte mais je trouve qu'il en a fait une caricature, qu'il essaye de le rattraper en montrant qu'il n'est pas complètement gay puisqu'il aime aussi les femmes. Ce livre véhicule beaucoup de clichés, par exemple pourquoi faut-il que les 2 garçons homos aient des problèmes d'élocution ? Par moment je me demande si Irving n'est pas d'accord avec le protagoniste qui insulte le narrateur et lui lance : « Vous êtes bisexuel, c'est bien ça ? vous trouvez que c'est normal, que c'est naturel ? que ça mérite de la sympathie ? vous n'êtes qu'un golfeur ambidextre. »

Je pense que sur le même thème Maupin et ses Chroniques de San Francisco sont beaucoup plus réussies, plus drôles et déjantées. Accordons toutefois à Irving le mérite de ne pas juger, de faire un plaidoyer pour la tolérance et cela pourrait se résumer dans cette phrase : « Mon jeune ami, je vous prierai de ne pas me coller d'étiquette. Ne me fourrez pas dans une catégorie avant même de me connaître. »

Le théâtre est un autre thème qui traverse le livre et qui m'a beaucoup plus séduit, même s'il est mineur. En racontant les pièces montées par la troupe locale, Irving m'a donné envie de mieux connaître Ibsen et Shakespeare.

Ce livre m'a déçu, les 200 premières pages sont confuses, j'ai détesté ce terme de « béguin » qui vient à tout bout de champ mais les personnages sont vivants et marquants ; j'adore particulièrement le grand-père, bûcheron spécialiste des rôles féminins.

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« Ne me fourrez pas dans une catégorie avant même de me connaître ! » Décidément, John Irving ne cesse de me ravir et de me redonner foi en l'humanité. Si À moi seul bien des personnages est bien plus récent que le Monde selon Garp, ce roman est tout aussi étonnant et bien parti pour être régulièrement relu et prêté. Son narrateur, William Francis Dean Abbott dit Billy, nous parle de ses erreurs d'aiguillage, de ses béguins plus ou moins avouables, et de son adolescence dans une petite ville du Vermont puis de sa vie adulte. Classique non ? Tout à fait, sauf que Billy aime les femmes (celles avec un vagin et celles avec un pénis) et les hommes, sans modération et sans monogamie. Sauf que Billy est né en 1942 (tiens comme l'auteur) des amours éphémères de sa mère et d'un homme bien plus jeune qu'elle qui prendra le large quand il fut surpris à embrasser « une autre personne ». Et que dans sa famille d'acteurs de théâtre amateurs, si les frontières du genre sont floues depuis au moins deux générations avant sa naissance, les non-dits et les jugements de valeur des « femmes Winthrop » règnent en maître. de son adolescence à l'aube de ses soixante-dix ans, Billy nous raconte ses amours et ses amitiés, et la façon dont le fait de grandir dans une petite ville puis dans un internat de garçon lui donnera pour toujours une farouche « intolérance à l'intolérance ». Il y raconte également l'évolution des différentes communautés qui ne sont pas encore LGBTQ(IA) tout au long d'une bonne partie du XXe siècle : de la période où cela se vivait plus ou moins caché dans la Nouvelle-Angleterre puritaine aux premiers États légalisant le mariage homosexuel en passant par la frénésie des années 60 et 70 vite suivies par l'apparition du SIDA et l'horreur des premiers morts de cette maladie. Notamment le personnage magnifique de Miss Frost, bibliothécaire trans de la ville après avoir été dans les années capitaine de l'équipe de lutte du pensionnat de garçons, est l'un des parcours les plus intéressants du livre. Comme souvent chez John Irving, même les antagonistes sont traités avec humanité et compassion. Si Billy, le protagoniste (et par extension l'auteur), ne s'embarrasse pas des termes corrects du XXIe siècle, car ceux-ci n'existaient pas à l'époque des faits ; le récit fait preuve d'un respect et d'un amour égal pour l'ensemble des personnages, même s'il les plonge souvent dans des situations grotesques ou cocasses (le coup de foudre suite à la lecture de Madame Bovary dans les toilettes d'un bateau de guerre en pleine tempête est épique). Que vous soyez homo, bi, hétéro ou rien de tout cela, cis ou trans, faites vous du bien et lisez ce livre. Vous en ressortirez apaisé, le sourire aux lèvres.


Lien : https://www.outrelivres.fr/a..
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Samedi matin, 7h30. Je me lance. En fait, je l'ai commencé il y a quelques jours et j'ai environ 60 pages de lues, mais je sais pas… toutes ces mises en scène théâtrale, c'est un peu barbant. Tous ces noms d'auteurs qui me sont inconnus et tous ces mots dont je dois chercher la signification. La lecture n'est pas très fluide, disons.

Donc, 7h30, café, beau soleil, je reprends où j'étais rendue.


16h30! Oh merde! On est invité chez des amis et on doit y être pour 17h30. Et j'suis encore en pyj! Mais… mon livre?! Je l'ai presque terminé! Je n'ai pas vu le temps passer. J'ai lu pratiquement toute la journée. Et c'est bon, vraiment très bon! Bref, impossible de le mettre de côté. Et si je textais mon amie pour lui dire qu'on sera légèrement en retard? Bonne idée ;-)

- Salut! Léger retard plus que probable. Petit imprévu sur notre horaire (ouais, j'embarque mon chum dans mon histoire. L'est au courant de rien, lui!)
Elle me répond de ne pas stresser. (C'est par-fait!)

On peut dire que la vie de William Abbott, dit Bill ou Billy, a été une tragédie. Bill et ses anges terribles! Né à une époque où la diversité sexuelle n'est pas très bien vue et où être différent est perçu comme un mal guérissable, dans une famille pleine de secrets inavouables.

Rendu à 70 ans, Bill nous raconte ce qu'a été sa vie, sa quête d'identité ou plutôt devrais-je dire la revendication de son identité. Nous plongeons au coeur de son monde : l'homosexualité, la transexualité, la bisexualité. À travers les décennies, on découvre l'évolution de la libération sexuelle et l'acceptation de celle-ci.

Émouvant, drôle, tragique, triste, songé, ce roman nous fait ressentir une multitude d'émotions. J'ai beaucoup aimé! Seule petite déception : la rencontre William/Franny. Et j'aurais vraiment aimé revoir Kittredge.
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