Quel bonheur de retrouver
Björn Larsson dans
La sagesse de la mer : du cap de la Colère au Bout du monde!
La lecture de ses réflexions et enseignements personnels m'ont remémoré instantanément
le cercle celtique, un de ses romans que j'avais beaucoup apprécié et inspiré par ses propres expériences.
Ici,
Björn Larsson nous communique sa
passion pour la voile, son besoin d'évasion à bord de l'un de ses voiliers fétiches, le Rustica, symbole de sa liberté.
« Pour moi, un bateau, ce n'était – et ce n'est toujours – rien de moins qu'un instrument de liberté. »
Même si je n'ai aucune notion de navigation et
pas davantage le pied marin, il continue à me faire rêver … et naviguer dans les eaux de ce que l'on appelle The Celtic Fringe: l'Ecosse, l'Irlande, le pays de Galles, la Bretagne et la Galice.
Et puis il n'a de cesse de nous citer
Voyages sans but de
Harry Martinson, son bréviaire, son inséparable compagnon de voyages :
« C'est pourquoi ce devrait être une évidence pou tous, comme ce l'était pour
Harry Martinson, que :
le droit fondamental de l'être humain doit être de voyager. »
A bord, il n'est jamais seul, Elle, sa femme est de la partie ainsi que souvent un ami proche, Torben, un féru de
Beckett. Malgré tout, il regrette que trop souvent sur un bateau les amitiés nouées soient des amitiés fugitives.
Il nous transmet ainsi son goût du vagabondage maritime et même si je n'ai aucun rafiot il a su me faire partager son envie perpétuelle de larguer les amarres à travers une philosophie de vie.
« Au fond, ce livre reflète donc sans doute une tentative parmi beaucoup d'autres de vivre en se débarrassant des problèmes de la vie. Elle repose sur un voilier du nom de Rustica et sur l'amour des Celtes ainsi que des eaux et des terres celtiques. Bien entendu, il est loin d'être évident que ce mode de vie puisse convenir à tous. Mais, ci cela peut donner à certains le désir de faire l'essai d'autres voies, ce ne sera pour me déplaire. Si cela peut donner à certains le désir de prendre des libertés avec la vie, ce ne sera
pas pour me déplaire. Et si, en plus, cela peut en inciter à découvrir
Harry Martinson, je serais comblé. »
Un moment agréable en très bonne
compagnie.
A découvrir après la lecture du Cercle celtique pour mieux l'apprécier.
Je n'ai
pas évoqué volontairement toutes les ficelles pratiques et anecdotes techniques qui raviront les navigateurs débutants comme confirmés.