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Faye tome 2 sur 3

Rémi Cassaigne (Traducteur)
EAN : 9782330138516
320 pages
Actes Sud (04/11/2020)
3.3/5   716 notes
Résumé :
Faye mène la belle vie à l'étranger. Sa société Revenge est plus florissante que jamais et son ex-mari infidèle se trouve derrière les barreaux. Mais au moment où elle pense que tout est rentré dans l'ordre, sa petite bulle de bonheur est de nouveau menacée. Revenge est sur le point de s'implanter aux États-Unis lorsqu'elle découvre que de nombreuses actions sont vendues dans son dos, mettant en péril l'existence même de l'entreprise. Contrainte de retourner à Stock... >Voir plus
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3,3

sur 716 notes
Bon là non, vraiment je suis déçue.
Tout d'abord la presse annonce le 2eme volet du dyptique de Camilla Lackberg. Je me dit "ok, ça devait être une trilogie il me semble bien, mais bon elle peut changer d'avis" et donc j'attaque le 1er du "dyptique" qui m'a déjà laissé sur ma faim, puis le 2eme et à la fin on s'aperçoit qu'il y aura surement un troisième volet, enfin c'est ce qui me semble, pas vous?
Et puis celui là est pire que le premier je crois. J'ai eu l'impression que ce livre était sponsorisé par les marques de luxe, un vrai placement de produit sans les images, bonjour la liste, que ce soit les fringues, les bijoux ou l'ameublement.
Ensuite le coté "50 nuances de grey" merci bien, si je ne lis pas ce genre de littérature c'est bien que ça me soule, alors retrouver ce genre de description très détaillée (c'est tout juste si t'entend pas les bruits de succion ) des scènes de sexe je suis pas là pour ça, et malheureusement ça se répète trop souvent.
Et puis décidément cette Faye est vraiment gonflante, c'est pire encore que dans le premier tome.
Je ne sais pas si je lirai la suite si y'en a une, je crois que j'attendrai de lire vos avis ici avant de me lancer ;-) parce que oui ça pourrait être encore pire.
Je suis déçue, j'aime beaucoup cette auteure j'ai dévoré ces autres livres, j'en ai fait de la pub auprès de gens qui cherchaient "un bon moment avec un bon bouquin", je me suis même demandé si c'était bien elle qui avait écrit ces livres lol
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Et bien voilà, c'est réglé.
Adieu Mme Lackberg.
Je ne détestais pas lire un de ses livres de temps en temps, mais là, franchement, c'est celui de trop.
Faye est une femme d'affaire sans pitié.
Son mari est en prison.
Je n'ai même pas envie d'en raconter plus.
Je ne sais pas si les marques de luxe sponsorisent ce livre, mais Cartier, Dior, Vuitton.........sont cités toutes les dix pages.
C'est écoeurant de luxe.
Des scènes de sexe même pas bien écrites se multiplient.
Faye m'a été extrêmement antipathique. Je n'ai jamais pu la plaindre.
C'est bourré de clichés.
Tous les hommes sont des salauds
…........
Ah, elle a accumulé les situations bateaux.
Je me demande bien pourquoi j'ai été jusqu'au bout.
Vu comment ça se termine, une suite est attendue, mais je ne la lirai pas.
J'attendrai que quelqu'un me résume, eu toutefois je me souviens de cette histoire pendable.
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Est-ce que vous savez si Camilla Läckberg a des problèmes d'argent ? La toiture à changer ? Une facture de fioul particulièrement élevée ? Non mais parce que, pour expliquer l'existence de ce triste bouquin, je ne vois pas trop d'autres raisons.
J'avais laissé Faye, l'héroïne de la Cage dorée au somment de sa gloire : Jack son abominable macho de mari était parti pour croupir en prison de longues années, sa société de cosmétiques reposant sur la revanche des femmes valait des milliards et elle coulait des jours heureux en Italie. Une copine m'ayant prêté la suite, je l'ai réservée à un premier janvier pluvieux. Sous un plaid avec un thé fumant, que demandez de plus ?
Eh bien peut-être quelque chose de plus substantiel et de moins systématique. Cette pauvre Faye par exemple, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même. de sympathique winneuse qui retrouve la niak après avoir été humiliée pendant des années par un mâle dominant, elle en est ici réduite à quelques actions des plus sommaires. C'est bien simple, soit elle boit, soit elle mange, soit elle baise. Et sinon ? Elle s'inquiète pour sa fille et bout de colère contre le salopard qui en veut à sa société. C'est tout. Les autres personnages, comme ils sont secondaires sont à l'avenant mais en pire. Quelques traits rapides et rien pour étoffer. Mais l'intrigue alors ? Elle vaut la peine ? Pas davantage à mon sens. Revenge est attaquée. Enfin, il y a quelqu'un qui rachète discrètement toutes ses actions. Ce qui est parfaitement légal. Et ne constitue donc pas vraiment une intrigue policière. Mais comme on n'aura que ça à se mettre sous la dent, on va faire avec. Bon, ça ne fait pas beaucoup d'action ceci dit. Pas de course poursuite, pas de fusillade. Juste des scènes de bureau où Faye et ses copines se demandent qui est derrière tout ça. Evidemment, si elles commençaient à enquêter, elles trouveraient tout de suite. Mais il fallait bien 300 pages alors elles ne font rien, continuent à boire et à baiser. Ca fait quelques scènes de sexe distrayantes, on aura pas tout perdu mais bon… Heureusement, Jack s'évade de prison. Ca fait un peu de rififi et la tension remonte de quelques degrés. Hélas ce pauvre Jack aussi a pris cher : il n'est plus que rage et monstruosité. C'est impressionnant mais ça n'aide pas beaucoup à ramifier l'intrigue. Il n'est même pour rien dans les rachats d'actions, c'est dire ! Quant à la vraisemblance, on s'assoira dessus tranquillement. Notre héroïne aura finalement zigouillé plus de bonshommes que ne compte une équipe de basket mais elle ne sera jamais inquiétée. Autant de crimes parfaits, ça laisse songeur. Mais que fait la police ? Les preuves, les pistes, les indices ? Peuh, c'est pour les faibles. Non, la haine des hommes, des femmes badasses et revanchardes, c'est ça le pied ! Mouais.
Alors, était-il objectivement nécessaire de faire une suite ? Hormis du point de vue des factures susmentionnées ? Pitié, la prochaine fois, Camilla, appelle-nous, on se cotisera et ça nous évitera un navet de cette trempe.
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C'est la suite de "La cage dorée" et donc la poursuite des aventures de Faye, femme d'affaire à la tête de Revenge. Elle s'est installée en Italie avec sa mère et sa fille Julienne, supposée morte, tuée par son père que Faye a fait mettre en prison pour meurtre. Cependant, Faye revient assez souvent en Suède pour gérer son entreprise. Dans ce 2ème volet, Revenge est malmenée, victime d'une OPA ; petit à petit les actionnaires vendent leurs parts. Une fois le problème identifié, Faye réunit une équipe féminine resserrée pour tenter de contrer l'offensive. Côté vie privée, elle rencontre David dont elle tombe amoureuse, peut-être un peu vite, mais bon ... le coeur a ses raisons que la raison ignore..., ce qui aura certaines répercutions par ailleurs...

Roman féministe dans la veine de "Me too", les femmes s'unissent pour faire payer les hommes et le moins que l'on puisse dire est que la note s'avère particulièrement salée pour beaucoup. Quelques chapitres viennent relater sa vie passée permettant de mieux comprendre le présent. L'héroïne est prête à tout, même au pire, pour se venger des multiples trahisons des hommes et protéger ceux qu'elle aime. C'est une sorte de justicière, de wonder woman, qui fait le ménage autour d'elle sans scrupules. Quelques scènes de sexe débridées sûrement écrites pour mettre en avant la liberté sexuelle des femmes viennent pimenter le quotidien. C'était soi-disant un diptyque mais la fin laisse présager une suite.

Ce n'est pas le roman de l'année mais il se lit facilement et rapidement et m'a fait passer un bon moment malgré ses faiblesses, notamment un côté un peu "too much", parfois très prévisible, mais cette fois-ci j'ai été bonne cliente.
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Aujourd'hui, je vais vous parler du dernier roma de Camilla Lackberg, et ce serait un euphémisme de vous dire qu'il ne m'a pas convaincu. On pourrait croire que le personnage est la girlboss, une Paltrow, une Sézalory, une nasty gal, bref une nouvelle égérie d'une succes story autoentreprenariale, mais même pas. Non, Faye, dans ses tailleurs Proenza Schouler, dégage une petite odeur de naphtaline très années 90, que ce soit dans son attitude avec les autres femmes (qui ressemble aux timides percées féministes de Sex and the city ou Desperate Housewives, discussion sexuelle autour d'un cosmopolitain, et mâchouillage de branche de lunettes concerné parce qu'il faut faire sérieux quand on est à la tête d'une entreprise) ou avec les hommes (qui sont au choix des objets sexuels ou des salauds, ce qui est assez consternant à certains moment tellement les personnages sont clichés et mal écrits, mention spéciale au chauve bedonnant qui veut offrir un verre dans son bateau à la jeune femme que Faye sauve sur son cheval blanc, pardon sur son bateau blanc, non sans avoir rabaissé le pauvre raffiot mou du Harvey Weinstein en herbe). le livre s'ouvre sur une scène que je qualifierais de comique, en mode encastrage de légo, et qui, en tout cas, n'a pas eu l'effet escompté sur moi, lectrice ménagère de moins de cinquante ans en manque de sensation forte. le sexe, pourquoi pas, mais un minimum d'ambiance, là c'est une des scènes les plus risibles que j'ai eu à lire. Paye ton immersion, il manque que le plombier qui passe et rejoint notre petit trouple. Où est le trouble, la sensualité, bref, l'imprécision qui donne de la personnalité et du corps à la scène ? On ne fait appel à aucun de nos sens, c'est vraiment comme si on se trouvait dans la tête d'un ado/ d'une ado en montée d'hormone. On a cette désagréable impression que c'est juste pour remplir un cahier des charges, scène de cul, ok, scène de sororité, ok, scène de violence, ok. Bref, sous des airs de roman libéré, le féminisme se craquelle comme le vernis de Faye, car il sent l'opportunisme à plein nez. Concernant l'écriture, je ne sais si c'est un problème de traduction, ou si Camilla Lackberg se repose sur ses lauriers, mais c'est assez mauvais. Répétitions, lexique pauvre, manque de rythme et de fluidité, c'est désagréable à lire. Si je dois conclure sur une note plus positive, je dois tout de même noter que les analepses ne sont pas si pires comme dirait nos amis québécois. Elles se laissent lire sans mal, et on saute presque les pages pour les retrouver.
Donc, je ne sais pas si je vais persister avec Camilla, j'avais beaucoup aimé les enquêtes de Fjällbacka, mais ses deux derniers livres me paraissent bâclés, et c'est bien dommage.
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Il y avait certains livres dont je ne me serais jamais défait. Les Filles du Dr March. Tess d’Uberville. Lace. La Diable. Kristin Lavransdatter. Les oiseaux se cachent pour mourir. Les Hauts de Hurlevent. La Petite Princesse. Ce n’étaient pas seulement des livres hérités de maman, mais aussi des souvenirs. Souvenirs d’heures où j’avais pu prendre pied dans un autre monde. Fuir le mien. Devenir une autre.
Là où les murs n’étaient pas couverts de rayonnages, j’avais mis des posters de mes écrivains préférés. Les autres filles de ma classe affichaient Take That, Bon Jovi, Blur ou Boyzone, moi Selma Lagerlöf, Sidney Sheldon, Arthur Conan Doyle, Stephen King et Jackie Collins. Ils avaient autrefois été les idoles de maman. Maintenant c’étaient les miennes. Mes héros. Ils me soustrayaient à la réalité et me transportaient ailleurs. Je savais que c’était un peu naze. Mais personne ne venait jamais à la maison, alors quelle importance ?
Je me suis mise au lit en faisant l’impasse sur le brossage de dents. J’entendais Sebastian faire les cent pas dans sa chambre. En bas, papa criait sur maman, elle se taisait, prenait sur elle. Elle allait sans doute promettre de s’améliorer, dans l’espoir que ça suffirait
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Mission accomplie. Tout s’était bien passé. Le puzzle de mensonges et de demi-vérités s’était assemblé pour former l’image d’elle qu’elle voulait donner. Pourtant, il lui manquait la décharge d’adrénaline qu’elle éprouvait d’habitude après un passage à la télévision réussi. Elle n’arrivait pas à se défaire de l’inquiétude qui l’oppressait comme une couverture mouillée. Elle avait commis l’erreur de considérer l’avenir comme allant de soi. Elle était victime du même orgueil qui avait poussé Icare à s’approcher trop près du soleil avec ses ailes de cire. Elle en payait à présent le prix, tandis que la cire fondait et que ses ailes se réduisaient à néant.
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La faiblesse était quelque chose qu’elle avait laissé derrière elle. Avec Jack. Elle lui en avait légué le fardeau, qu’il portait désormais en prison, avec son uniforme mal taillé.
Faye reposa la liasse de documents. Penser à cette trahison la minait. Les noms des femmes qui avaient vendu des parts lui étaient tous connus. Leurs visages défilaient, des femmes à qui elle avait présenté l’idée d’où était né Revenge. Des femmes qu’elle avait convaincues et qui avaient décidé de croire en son projet, de croire en elle. Pourquoi personne ne lui avait rien dit ? Toutes ces histoires de sororité, du vent ? Sauf pour elle ?
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C'est typique des femmes, pensa Faye, toujours se déprécier, être incapables de reconnaître leur propre valeur. On nous élève comme ça. C'est ce que le monde nous a appris. Et le monde est dirigé par les hommes, qui ont tout intérêt à ce que nous ne mesurions pas notre valeur par rapport à eux.
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Le plus souvent, ses interlocuteurs masculins commettaient l’erreur de sous-estimer sa compétence pour la simple raison qu’elle était une femme. Quand ils devaient s’avouer vaincus, il y avait chez eux deux types de réaction. Ceux qui sortaient du rendez-vous bouillants de rage, avec une haine des femmes encore plus profondément ancrée. Et ceux qui aimaient ça ; que son assurance et son habileté excitaient, qui quittaient la réunion avec une bosse dure dans le pantalon et l’invitaient à dîner.
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Tant d'émotions partagés entre les fans et les artistes en ce mois de mai : la fougue de Peter Doherty, la beauté d'Archive, la bienveillance de Guillaume Musso, le charisme de Danièle Thompson, la douceur de Vendredi sur Mer, l'énergie d'Hervé ou encore la bonne humeur de Camilla Läckberg, on aura tout eu, quel bonheur !
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