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sur 1494 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Qu'une conjonction de circonstances puisse être à l'origine d'un chef-d'oeuvre, c'est ce que l'on peut vérifier dans la genèse de la nouvelle de Thomas Mann intitulée La Mort à Venise.
Faisant un séjour dans la lagune en mai 1911, Mann suivait dans la presse germanophone les nouvelles du terrible voyage que faisait le compositeur Gustav Mahler qui, revenu de New York avec une santé qui se dégradait de jour en jour, avait droit à un bulletin quasi quotidien dans les journaux tandis qu'il regagnait Vienne où il allait rendre son dernier soupir.
Immédiatement, c'est à un autre compositeur que pensa Thomas Mann, et il fit là l'association avec Richard Wagner qui avait justement fini ses jours à Venise en 1883.
Le père des Buddenbrook aurait pu donc s'inspirer de ces épisodes pour écrire un livre mettant en vedette un musicien (et cela conduira d'ailleurs plus tard Luchino Visconti à faire le raccourci en choisissant de camper justement le portrait d'un musicien dans son adaptation à l'écran de Mort à Venise avec des traits biographiques inspirés de la vie de Gustav Mahler et une illustration sonore puisée non dans les créations de Wagner mais dans celles de Mahler, ce qui familiarisa le public avec le très bel adagietto de la Cinquième Symphonie). Thomas Mann fit un autre choix, et pensant à lui-même, il créa le personnage de Gustav von Aschenbach, écrivain munichois - ce qu'il était justement - mais parvenu à la cinquantaine - alors que l'auteur n'en avait encore que trente-cinq puisque né le 6 juin 1875.
Qu'il eût confié plus tard à Visconti - ce devait être en 1951 ou 1952 - que tout ce qu'il devait mettre dans lLa Mort à Venise (Der Tod in Venedig) avait ses racines dans des épisodes réellement vécus par lui, voilà ce qui faisait de cette nouvelle un écrit largement autobiographique.
On est donc immédiatement amené à évoquer ce qui fait le coeur du récit, la rencontre muette mais extasiée du jeune éphèbe polonais Tadzio, sous le charme duquel tomba immédiatement von Aschenbach, attirance physique qui faisait éclater dans la vie bien assise d'un écrivain reconnu l'explosion d'un face-à-face de l'artiste avec la beauté incarnée, révélation qui dépassait les plus grands frissons esthétiques et renvoyait au concept de beauté dionisyaque en opposition avec l'apollinien et son sens de l'ordre maîtrisé tel qu'il fut traité par Nietzsche dans sa production philosophique. On a donc là tous les ingrédients qui vont donner naissance à cette magnifique nouvelle où ne manque plus, sous la crainte éprouvée par Aschenbach pour l'objet de son adoration en pleine éclosion d'une épidémie de choléra à Venise, que le surgissement du thème de la mort, central dans cette oeuvre. En voulant protéger le beau jeune homme qui le fascine au point qu'il s'en oublie lui-même, Aschenbach s'est finalement fragilisé et c'est lui qui va mourir au sommet de son art tandis que Tadzio vient d'un geste de la main de lui désigner du doigt l'astre Phoébus dans sa lente course céleste.
La Mort à Venise veut faire un noeud entre vie et mort, puissance créatrice et décadence, et elle est comme un résumé de tout ce qu'a produit Thomas Mann et de tout ce qu'il écrira encore par la suite. Il aura fallu un an à Mann pour achever son travail, terminé en juillet 1912, prouvant avec force que , comme novelliste, il n'avait pas moins de talent et de sens du beau que le romancier et que l'essayiste remarquable qu'il fut aussi.
Est-ce un signe que la germanité ne peut se réaliser sans référence à l'influence solaire de la Méditerranée, de l'Italie et de la Grèce ? À la lourdeur allemande, Mann fut, à la suite de Goethe, des poètes romantiques et des philosophes, quelqu'un qui voulait donner à sa création une inspiration venue de plus loin et d'ailleurs, mais il y a quand même loin, dans la description du personnage de Tadzio, de l'image que l'on se fait des corps parfaits sculptés par les Grecs avec la simple beauté slave de ce garçon dont la grâce a sans doute été transcendée par la secrète flamme que Mann dut peut-être éprouver dans sa vie pour quelqu'un ; et ce ne sont pas les allusions à l'amour tardif qu'une jeune femme aurait inspiré à un Goethe vieillissant qui pourront masquer chez Mann cette tentation longtemps dissimulée dans son existence personnelle, ce que révéleront beaucoup plus tard des pages de son Journal tenues secrètes jusqu'à sa mort.
Ce n'est pas l'aspect qui m'attire le plus dans son oeuvre.
D'ailleurs, je me demande si ce n'est pas cette révélation "posthume" qui a fait pâlir un peu son étoile, tant il voulut pendant des décennies passer pour un modèle de bon père de famille et si ce n'est pas cela qui lui valut de perdre la place qu'il occupait en tête des écrivains de langue allemande, dans le coeur du lectorat au profit, semble-t-il de Stefan Zweig, à moins que tout ne s'explique finalement que par un phénomène de "mode".
Mann n'appréciait que modérément Zweig, et il suffit de lire sa correspondance pour s'en rendre compte. Pressentait-il avec un peu de jalousie que ce dernier le détrônerait à un moment ou à un autre ? Je ne crois pas toutefois que cela durera éternellement. Et je pense même que, passé un moment, on redonnera sa pleine importance à Thomas Mann, à moins bien sûr qu'il ne soit placé lui aussi dans le nombre des auteurs que l'on range parmi les anciens et qu'on ne lit plus que par curiosité, ce que je ne lui souhaite pas.

François Sarindar
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Si le héros de la Mort à Venise est parti en vacances, ce n'est pas le cas pour le lecteur. Ce dernier doit affronter un texte exigent, très dense, très profond et compliqué par son style et ses idées.

Thomas Mann (lui le grand écrivain célèbre et admiré) nous présente un exemple du combat entre Dionysos et Apollon où un auteur qui s'est acharné d'un travail "spartiate" pour se faire un chemin dans la gloire littéraire avec des oeuvres majeures, sent un besoin cuisant d'interrompre cette vie et de voyager. "Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage" comme l'a bien dit Du Bellay. le héros va faire ce voyage à Venise, pour y découvrir la beauté et non comme Rimbaud, il la trouvera délicieuse. Un séjour à arrière-plan mythologique et artistique. Cet écrivain est subjugué par un chérubin qu'il poursuit partout au risque de succombé à cette épidémie qui ravage Venise:
"Tel l'enfant, par un fleuve attiré pas à pas,
S'y mire, s'y lave et s'y noie." (V. Hugo)

C'est un très beau texte (bien écrit, avec un style mythologiquement ficelé et ciselé) sur l'écriture et son exigence parfois étouffante, la peur de vieillir, l'amour interdit, le sacrifice pour l'amour (qui m'a fait penser à cette idée singulière qu'aimer est plus important, plus beau qu'être aimé) et la mort.

Voici pour finir, ce que dit Mann lui-même sur son livre :
"L'histoire est essentiellement une histoire de mort, mort considérée comme une force de séduction et d'immortalité, une histoire sur le désir de la mort. Cependant le problème qui m'intéressait surtout était celui de l'ambiguïté de l'artiste, la tragédie de la maîtrise de son Art. La passion comme désordre et dégradation était le vrai sujet de ma fiction.

Ce que je voulais raconter à l'origine n'avait rien d'homosexuel ; c'était l'histoire du dernier amour de Goethe à soixante dix ans, pour Ulrike von Levetzow, une jeune fille de Marienbad : une histoire méchante, belle, grotesque, dérangeante qui est devenue La Mort à Venise. À cela s'est ajoutée l'expérience de ce voyage lyrique et personnel qui m'a décidé à pousser les choses à l'extrême en introduisant le thème de l'amour interdit. le fait érotique est ici une aventure anti-bourgeoise, à la fois sensuelle et spirituelle."
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« Monsieur peut maintenant tomber amoureux sans crainte. »

Un livre enivrant. Un souffle émane de l'écriture de Thomas Mann que je n'imaginais pas aussi fort. C'est une écriture pleine de sens et magnifique. Comment résister à une telle prose ? Je me suis enroulée dans ses mots, accrochée à certaines phrases, les relisant jusqu'à épuiser toutes les saveurs qu'elles contenaient, ou du moins celles que j'ai pu savourer avec mes sentiments, connaissances et qui peuvent être bien en-dessous de ce que d'autres peuvent goûter. J'en suis pleinement consciente car l'analyse de ce texte est multiple. Pour autant je n'ai eu aucune empathie pour d'Aschenbach, si fier de sa particule.

« le poète n'est pas capable de durable élévation, il n'est capable que d'effusions »

Ce personnage est effrayant. Je n'aime pas son tempérament, alors qu'il est intelligent. Comment voir si loin les choses de la vie et rejeter celles qui ne sont tout simplement plus belles selon ses critères ? Ce vieux contemplateur déteste la vieillesse, juge et critique des vieux « beaux » et se pâme devant cette pureté juvénile. En outre, il a un côté fort désagréable, comme une sorte de jalousie de ce qu'il n'a plus (et n'a peut-être jamais eu) au point d'avoir un petit sentiment de réjouissance en constatant que ce bel éphèbe est fragile, peut-être même malade. Est-ce ainsi que doit finir un homme intelligent ? Dans la contemplation, l'envie et l'aigreur ?

« nous autres poètes, nous ne pouvons suivre le chemin de la beauté sans qu'Eros se joigne à nous et prenne la direction ; encore que nous puissions être des héros à notre façon, et des gens de guerre disciplinés, nous sommes comme les femmes, car la passion est pour nous édification, et notre aspiration doit demeurer amour... tel est notre plaisir et telle est notre honte. »

Non je n'ai vraiment pas apprécié ce voyageur mais j'ai adoré l'écriture de Mann. La description de Venise avec ses petites ruelles et passerelles d'où se dégagent des odeurs rances, sa touffeur qui essouffle et colle les âmes aux pavés. Mais aussi les embruns lorsque l'embarcation vous promène dans ses canaux et délivre une autre vision de la ville. Et puis il y a les méditations d'Aschenbach. Des mots qui touchent ceux qui les lisent. Je ne pense pas que l'on puisse rester indifférent car Mann va loin dans la psychologie humaine, il sonde, il nuance, il étonne et nous questionne. J'ai donc suivi ce petit pull marin au liseré rouge comme un fil conducteur, naviguant de découvertes en découvertes sur les mots de Mann qui avaient le goût de la subtilité, du perspicace et du délicat. Mann évoque d'une manière somptueuse la source du Verbe chez le romancier. Il y a toute une explication très fine et intéressante sur le travail de la création littéraire, qui m'amène à penser à « Arrête avec tes mensonges » dans lequel Philippe Besson livre des informations sur ses précédents livres.

« le spectacle de si complexes destins amène à se demander s'il a jamais existé d'autres héroïsme que celui de la faiblesse, ou si en tout cas ce type de héros n'est pas proprement celui de notre époque ? »
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Quand ai-je lu pour la première fois "La Mort à Venise" et quel auteur me l'a fait lire ?...
Je n'en suis plus très sûre, je me rappelle une mention d'Henry Miller parmi les oeuvres les plus chères au coeur d'une de ses amies, dans l'un de ses livres... Mais je l'avais déjà lu (et j'éprouvais alors le plaisir particulier de "ceux qui savent", des initiés...)
Je ne sais plus.
Cette fois, je pensais continuellement au film de Visconti (que je ne connaissais pas encore en découvrant le texte).
Revisitant l'oeuvre exquise de Thomas Mann, le film gagne encore en profondeur à mes yeux (si cela est possible..) tant Visconti "imagine" la nouvelle, la réalise au sens littéral..

le profil de Tadzio, son découpage sur un horizon absent, la bouffonnerie lugubre des masques et l'atmosphère... si particulière que la qualifier de mélancolique et mortifère n'est pas assez pour en dire la singulière beauté.
Thomas Mann fait une oeuvre classique (polie, soutenue, distinguée et précise) à l'âme baroque (trouble et mouvementée, dérangeante..)

Peut-être parvient-il à trouver l'équilibre rêvé par son personnage de poète ? Celui qui n'est pas altéré par l'exigence de l'idéal esthétique (de la beauté), de l'impression que procure la beauté...mais mystérieusement guidé par elle, parvient encore à émerger du tumulte des sens pour en proposer une définition.
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C'est la fin d'un monde. Celui du romantisme. Aschenbach sait qu'il va mourir. Il est cerné par la mort, par la pourriture. Son monde s'écroule. Les canaux de Venise exhalent leur odeurs fétides et funèbres. Il lui est impossible de partir, préférant rester jusqu'à la fin. Poursuivant les chimères de la beauté, de la jeunesse. Il s'abandonne à cette beauté inaccessible. Il a tout compris.
Ce livre est un petit chef-d'oeuvre.
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Voilà un texte qui me faisait peur et dans lequel je suis heureuse d'avoir pu pénétrer avec délices, avec concentration aussi car il est vrai que la bête est austère ne s'offre pas facilement, avec effroi également tant il est implacablement démontré dans cette nouvelle que se confronter à la pure beauté, « la seule idée qui se puisse contempler », amène fatalement à l'idée de la mort.

Avant d'ouvrir le livre, j'avais de « La mort à Venise » l'impression récente sur la rétine et dans l'oreille d'un photomontage du film de Visconti sur fond de la cinquième symphonie de Mahler; ces images, centrées sur l'artiste Gustav von Aschenbach au vieillissement morbide poursuivant du regard la beauté douloureuse de l'éphèbe Tadzio sur une plage de Venise, sont (plus que le film d'après ce que j'en ai entendu dire) parfaitement synchrones tant avec le synopsis de la nouvelle qu'avec les émotions moites et lourdes que la plume pesamment ciselée de Thomas Mann fait ressentir ; elles m'ont aidée à entrer plus avant dans les profondeurs de ce texte, de la moiteur fétide de Venise au basculement du vieil homme de l'intégrité rigoriste vers la folie de l'amour, jusqu'à la splendide et sépulcrale scène finale.

Une lecture bouleversante et une médiation sur la mort à ne pas lire un jour de déprime…
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Quelle nouvelle que ce texte !... Beau, sublime, où Thomas Mann a l'art de faire naître l'enchantement de quelques mots !...
L'extrême élégance, la profondeur, l'intelligence, la réflexion sur l'art qui me rappelle "Le Portrait de Dorian Gray" et surtout, surtout, surtout, l'amour, l'amour de toute beauté qui est tout le texte.
C'est un amour sublime, une affection parfaite, qu'en quelques mots, si peu mais si bien choisis, Thomas Mann nous décrit.
Peu de mots, mais si beaux… Une affection toute simple, mais déchirante, si bien décrite… Jusqu'à la fin, où brille, maîtresse, la tragédie.
Magnifique !...
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Gustav Aschenbach (Gustav comme Gustav Mahler qu'admirait Thomas Mann) écrivain écouté, annobli lors de son cinquantième anniversaire, ressent l'envie irrépressible, fougueuse, imaginative de voyager.

Après un passage près de la côte d'Istrie, il rejoint la Sérénissime en côtoyant quelques êtres d'une essence particulière tantôt du domaine de l'exacerbation (le vieil homme) tantôt du domaine matérialiste (le gondolier).

L'arrivée à l'hôtel et les ronds de jambe dont il n'est pas dupe : un monde dans le monde, un monde de privilégiés qui s'ignore entre eux.

Petit à petit, Aschenbach se distancie physiquement de ce qui l'entoure tout en observant attentivement l'atmosphère, les êtres, les lieux. Perception des uns et des autres, de lui-même, de l'oeuvre divine.
Il y a LA rencontre.
Un mélange du corps du David de Donatello et des traits à la Botticelli (image personnelle) en la personne du jeune Tadzio, d'une beauté androgyne et d'une pureté dangereuse pour l'homme vieillissant.

Aschenbach, homme de traditions et d'éducation, masque composé par la notoriété, tombe progressivement dans l'abîme de la passion et de la Beauté jusqu'à perdre ce qui le constituait et se découvrir autre.

Il se brûle sans oser, il aime jusqu'à la douleur.
Mélange d'art, de sublime et de désir.

De nombreuses références à certains textes antiques dont « Erotikos » de Plutarque (les explications en bas de page aident à la compréhension) nous éclairent sur les propos développés dans le texte.

Livre à peine refermé que l'on se doit de relire tant les subtilités ne se donnent pas toutes à la première lecture.
Un style qui parle aux sens en décrivant lieux, sons des rues, attentes, regards, poses corporelles, émois intérieurs, délicatesses …
Une vision réaliste de la Venise fascinante et trouble accompagne la lucidité d'Aschenbach lors de ses déambulations.

Une descente au tréfonds de l'amour impossible, l'amour parfait où art et beauté fusionnent étouffant l'artiste et l'homme en recherche infinie, plus loin que le quotidien banal et réducteur.

Un livre dont on sait que (sauf la filature de Tadzio dans Venise) l'auteur s'est inspiré d'un vécu et a osé mettre en mots ce qu'il avait de plus intime en lui.

Un chef d'oeuvre de finesse racontant la démesure du héros.
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J'ai lu Mort à Venise de Thomas Mann après avoir vu le film de Luchino Visconti, du temps où le cinéma italien avait quelque chose à dire et pas qu'un peu, il rayonnait pas moins dans le monde entier, et comme une fée ne vieillit pas, pas plus que Françoise Dorin qui inspira un jour Aznavour avec ce Que c'est triste Venise indémodable .. il n'est pas interdit de penser qu'il faudra le sacrifice de deux générations pour qu'un air nous rappelle à nos devoirs.

En fait, ce qui me fait repenser à la Mort à Venise de Thomas Mann, ce n'est ni le film, ni la chanson, c'est la pandémie du pangolin qui sévit en Chine. Oui il paraîtrait que l'origine du fléau serait le pangolin, cette bête d'allure préhistorique qui se love comme un serpent dont les chinois sont friands, et je me dis gardons-nous de nous moquer de la Chine parce que nous ne sommes pas mieux lotis qu'à Venise du temps du typhus ou de cocomachin maintenant qui sévit en Chine. Il n'est pas improbable que la saleté de Paris ou de Nice ou de Montreuil nous ramène une saloperie pareille. Les paris sont ouverts !.. Alors il y aura bien un auteur pour chanter la chanson ou écrire un film ou un livre qui comblera son manque d'imagination ou de matériau. Merci à Thomas Mann de nous avoir prévenus en tout cas de la plus belle manière qui soit !
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C'est un conte philosophique sur la beauté, écrit dans un style irréprochable par un des meilleurs auteurs de sa génération. Il se lit très vite et laisse penseur. Le lieu et les personnages sont idéalement choisis et tout semble maîtrisé au détail près. le climat qui se dégage de cette oeuvre est remarquable. A l'approche de la beauté parfaite, le sage en perd ses moyens.
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