Stupeur et Tremblements

Amusant certes (et le ton du roman est vraimentr très drole)
Bien écrit
Ce lit bien mais c'est très très court.

Mais donne une vision excessive et caricaturale du Japon.

Il vaut mieux lire : "The blue eyed salary man" (la carrière d'un aventurier qui pose ses valises dans une grosse société très Japonaise)
C'est un livre lui bien plus subtil
Lien : http://www.amazon.com/Blue-E..

Ce roman autobiographique m'a beaucoup appris sur les coutumes japonaises et sur l'ambiance au travail, et je dois dire que si ce pays me fait rêver, le travail à la nippone ne me plairait guère, même si Amélie Nothomb relève les situations ubuesques d'une pointe d'humour et de wasabi. Amélie-San ne connaissant pas les les us et coutumes de la vie japonaise en entreprise, elle prend des initiatives qui s'avèrent toujours fâcheuses et fatales pour elle et, de fil en aiguille, passe de comptable, un emploi pour lequel elle n'a d'ailleurs aucun goût à dame-pipi du 44è étage de Yumimoto.

L'ensemble forme un récit doux-amer et si certaines pages sont effectivement un peu faciles et agaçantes, la majorité du roman est bien écrit.
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..

Embauchée par la firme japonaise Yumimoto, elle va découvrir l'implacable rigeur de l'autoritée Japonaise .
D'erreurs en maladresses , de maladresses en boulettes elle va s'abîmer dans une sprale "de postes", de celui de comptable pour arriver a celui de madame pipi....
Ici c'est mon premier Amélie Nothomb , j'apprécie son sens de l'auto-dérision, son humour décapant et sa façon bien a elle de jouer avec les mots.

"Stupeur et tremblements" est mon premier Amélie Nothomb. Ce roman autobiographique m'a été offert par un fan de cette autrice. J'avoue que la quatrième de couverture ne m'a pas emballée. J'ai néanmoins tenté l'expérience.
Sur le fond, cette satire du monde du travail japonais tirée du vécu de A. Nothomb ne me laisse pas un souvenir impérissable. Si je ne me suis pas ennuyée, pour autant, je n'ai absolument pas été emportée par cette courte histoire somme toute bien écrite.
La plume de A. Nothomb est, en effet, rafraichissante et décalée, à l'image de l'autrice. Cette femme a indéniablement le sens de la formule et du rythme. L'écriture est à la fois simple et sophistiquée tout comme elle. L'humour est grinçant, parfois noir. La légèreté du verbe contrebalance intelligemment la dureté du récit.
Pas fan des autobiographies de façon générale, pour ne pas rester sur un avis mitigé, je renouvellerai donc l'expérience d'un A. Nothomb avec une quatrième de couverture qui me correspond mieux.

J'avais lu "Soif" d'Amélie Nothomb et je n'avais pas vraiment accroché, beaucoup de personnes m'avaient alors conseillé de lire "Stupeur et tremblements". Et j'ai bien fait de les écouter car j'ai eu plus de plaisir à lire celui-ci. le style d'écriture est toujours aussi fluide et agréable, ça se lit très vite - je l'ai en un après-midi - peut-être trop vite... L'histoire est assez intéressante, elle décrit -entre autres- les écarts entre notre culture et la culture nipponne. L'histoire se passe en 1990, il y a 30 ans donc... Les choses ont-elles beaucoup changées depuis? Je me le demande.
Maintenant, pour être tout à fait honnête, je ne peux pas non plus dire que j'ai adoré, apprécié oui, c'est certain, mais pas plus... Je pense que je vais m'arrêter à celui-ci.

Comme j'ai pu l'expliquer par ailleurs, chez Amélie Nothomb, il y a un effet millénaire. Les romans écrits jusqu'en 2000 ne manquent pas d'intérêt, ceux sortis par la suite jonchent le chemin d'une lente descente vers les abîmes de la littérature... Soyez heureux, Stupeur et Tremblements date de 1999 !

Véritable roman autobiographique, Stupeur et tremblements est, comme vous avez pu le découvrir dans le pitch qui raconte presque tout (comme d'habitude, chez Nothomb, on est très loin d'un roman fleuve !), est le récit d'un choc des cultures.

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..

Depuis le temps que je passe en librairie devant les livres d'Amélie Nothomb, je me suis enfin décidé à en lire un. Après avoir hésité avec l'Hygiène de l'Assassin, je prends donc Stupeur et Tremblements (surement à cause de la couverture).

L'avantage de ce livre, c'est qu'il n'est pas très long à lire et ainsi je ne prenais pas trop de risque. Premier constat, je trouve l'écriture de Nothomb facile à lire et assez agréable. Certaines phrases sont d'une grande autodérision. J'ai aussi bien aimé le ton de bonne humeur du livre avec le personnage d'Amélie qui voit sa vie professionnelle sombrer dans les abimes mais qui lutte pour ne pas perdre la face en démissionnant, grand déshonneur pour des japonais. Je trouve que l'histoire est correcte car elle reste logique de bout en bout sans partir dans des choses improbables comme il est souvent le cas avec des auteurs contemporains à succès.

N'étant pas un connaisseur de la mentalité nippone, je suis incapable de juger si les personnages du livre ne sont pas trop caricaturaux mais je les imagine bien comme ça. En tout cas, leur sens du devoir et le code de l'honneur qui caractérisent le peuple japonais sont bien présent tout le long du livre.

J'ai bien aimé ce livre et je pense que je lirai d'autres oeuvres de l'auteur, mais à petites doses.

C'était, m'avait-on dit, "LE" roman à lire d'Amélie Nothomb. J'ai trouvé qu'il se lisait vite, facilement, mais surtout sans profondeur.

Je n'ai hélas toujours pas trouvé ce qu'il était sensé avoir de "stupéfiant".

Amelie Nothomb sait rédiger, mais le style ne laisse pas pantois.

La confrontation des cultures et ses incidences comportementales est prise comme cadre à la trame. Les péripéties qui en résultent ne m'ont ni affligées, ni fait rire. Je suis restée sur un mode "lecturogramme" plat.

Si la briéveté du texte ne m'avait permi de le lire en une soirée, il est fort possible que je l'eus refermé, pour ne plus l'ouvrir.

1er livre d'Amélie Nothomb que je lis ( comment, quinquagénaire, ai-je pu résister si longtemps aux buzz autour d'elle ? Parce que j'ai lu autre chose et que je me méfie des buzz !). Par contre, comme beaucoup de monde, je l'ai vue et entendue parler d'elle, de sa vie d'écrivain et, un peu, de sa vie tout court. Et je l'ai trouvée plutôt sympathique, emplie de respect et de gentillesse pour ses lecteurs et pas seulement eux. Alors je suis allé découvrir et je n'ai pas pu m'empêcher de chercher à comprendre, au-delà de cette histoire plutôt bien écrite compte tenu du sujet (d'où mon nombre d'étoiles moyen), assez terrifiante de cruauté au travail, chercher à comprendre pourquoi elle nous l'écrivait ainsi, avec beaucoup d'humour et, me semble-t-il de sincérité, pourquoi un tel sujet, qui n'est peut-être pas loin de la vérité de son expérience ?
Par exemple pourquoi cette fascination pour la baie vitrée surplombant au 44è étage et l'envie récurrente, le désir incessant, le "rêve" répété de s'y défenestrer ? Pourquoi cette attirance vers celle qui l'humilie sans vergogne ?
Je suis étonné de ne quasiment pas trouver de lecture similaire à la mienne dans les quelques dizaines d'avis sur Babelio - mais je me lance quand même - peut-être parce que ce qu'elle a dévoilé de sa vie est récent ?
Je l'ai entendue dire, avec pudeur, ce qui lui est arrivé à 12 ans, l'anorexie qui a suivi, au point de presque mourir vers 15 ans il me semble, je l'ai entendue dire qu'elle écrit (n'est-ce pas une sorte de boulimie ?) 4 romans par an, n'en présente qu'1 (..) à l'éditeur et cache soigneusement les 3 autres, aussi ce bref paragraphe isolé, presque détaché du reste, en bas d'une page droite que le lecteur s'apprête presque déjà à tourner, entrainé par le rythme soutenu de ce livre allègre et vif, sans chapitre , ces quelques lignes page 139, résonnent alors différemment - en dehors de ce roman-ci - et je pense qu'elle écrit cela en ayant (comment ne l'aurait-t-elle pas ?!) aussi autre chose à l'esprit que juste la logique de cette histoire dans cette entreprise japonaise : " Toute existence connaît son jour de traumatisme primal, qui divise cette vie en un avant et un après et dont le souvenir même furtif suffit à figer dans une terreur irrationnelle, animale et inguérissable".
Guérir non, vivre avec, autant que possible. A mon (humble) avis de non-spécialiste, pas besoin d'être grand clerc pour comprendre qu'un des moyens pour survivre est de parler de CELA, d'écrire CELA en racontant d'autres histoires, parallèles, celles de pas-tout-à-fait-la-même-pas-tout-à-fait-une-autre.
Je n'ai pas lu d'autres livres d'elle. Peut-être le ferai-je - celui-ci est plutôt "bien" écrit je trouve - mais je trouve la personne d'Amélie Nothomb attachante et même émouvante et ce livre-ci, au-delà de ses qualités propres, a un hors-texte assez bouleversant. Si je ne dis pas ici ce qu'elle a révélé publiquement, c'est par respect pour elle et peut-être aussi par pudeur, "pudeur et discrétion".

J'ai vu le film il y a quelques années, je viens de finir l'ouvrage éponyme.
Bien qu'ayant préféré cet ouvrage à "Hygiène de l'assassin", je reste assez dubitative quant à la profondeur du travail d'Amélie Nothomb.


Que de narcissisme et d'égocentrisme. Comment peut-on passer autant de temps et consacrer autant d'énergie à ne parler que de soi? A chaque fois que je lis du Nothomb, je ne peux m'empêcher de penser que la narration, le concept et les idées ne décollent jamais vraiment. Cela reste plat, et dans le fond sans grande envergure. Peut-être parce que l'auteur se contente au final de décrire et d'étudier que ce qui touche à sa petite personne et gravite autour d'elle. Elle ne dépasse jamais ce stade.


L'histoire en soi est amusante et prenante, du moins au début. Cela s'apparente à une immersion au cœur de la fourmilière du "Pays du soleil levant". Tout semble différent, étranger, et signe d'altérité. L'héroïne apparaît tout de suite comme la pièce rapportée d'un univers très règlementé, hiérarchisé et contrôlé. Que fait-elle là? L'incongruité de sa présence dans le monde de l'entreprise nippon est à l'image du choc des cultures que cette rencontre engendre. C'est bizarre, incompréhensible, et tels seront les rapports d'Amélie avec ses collègues et supérieurs hiérarchiques : bizarres et incompréhensibles.


Puis très vite, comme j'ai pu le remarquer dans "Hygiène de l'assassin", la narration s'essouffle un peu. On commence à tourner en rond et à s'enliser dans cette routine du monde de l'entreprise sans en voir le bout. Ok, les japonais lui en ont fait baver, en lui rappelant à chaque instant leur supériorité intellectuelle et pratique... et? le monde du travail japonais est aliénant et hermétique à tout étranger voulant y faire son trou.... et?


Je n'ai pas trop apprécié les "pétages de plomb" de l'héroïne, en plein délire dans cette cage de verre aseptisée que représente l'immeuble Yumimoto en plein coeur de Tokyo. C'est excentrique mais ce passage manque selon moi de finesse et s'éternise sur des pages et des pages.


Je pense que l'on a compris le message du choc des cultures et sans doute aussi la dénonciation (plus ou moins assumée) d'Amélie Nothomb du suprématisme nippon teinté d'un racisme non refoulé envers les occidentaux. On pourrait y déceler le message suivant : ce n'est pas parce que l'on montre la meilleure volonté et le plus profond désir d'intégration, que l'on sera bien accueilli pour autant. L'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs. A méditer...