Stupeur et Tremblements

Stupeur et Tremblements était mon bouquin de Nothomb favori. La relecture de cette autofiction ne le fait pas baisser dans mon palmarès.

L'histoire m'a bien plus touchée que la première fois que je l'ai lu. Peut-être parce que depuis j'ai été confrontée au monde du travail et à une série de supérieurs hiérarchiques infects. Moi aussi, un jour, j'ai vu Hiroshima et Nagasaki dans les yeux d'une de mes supérieures hiérarchiques, sans comprendre le motif d'une telle colère. Je ne peux que comprendre le désarroi d'Amélie face à la rage de Fubuki. Par contre, jamais je ne pourrais accepter avec une telle résignation sa situation : j'en ferais une dépression nerveuse.

Certains passages sont drôles tant la situation est absurde. Pourtant il n'y a pas de quoi rire car, même si Amélie Nothomb pousse le trait, le mépris et l'humiliation sont monnaie courante dans le monde du travail. Ici c'est drôle parce que Nothomb a un style fantasque et percutant qui permet d'avaler cette pilule amère.

Enfin ce que j'ai le plus aimé dans ce livre, c'est que pour une fois, l'auteur ne se montre pas cynique. Il y a une ironie naturelle au regard de la situation mais on ne décèle pas une once de misanthropie.
Comme quoi on peut écrire un bon livre, émouvant, juste et drôle sans en vouloir à la terre entière.

A force de voir ce livre comme le plus populaire sur Babelio", je me suis dit que je devais l'acheter. Vendredi soir en sortant du travail, j'ai craqué et je me suis arrêté dans une librairie.

J'ai adoré, je l'ai dévoré dans la soirée. le ton est léger, mais l'ironie grinçante et on ne sait jamais si on doit rire ou pleurer dans mésaventures d'Amelie au Japon.

Du coup, samedi, j'ai été acheté 2 autres Nothomb, l'hygiène de l'assassin et le métaphysique des tubes que je vais lire ce mois-ci.

Les premières fois où j'ai entendu parlé d'Amélie Nothomb et où j'ai commencé à apercevoir ses livres dans les rayons de grandes enseignes, je ne l'ai pas aimé.
Je ne l'aimais pas à cause de ses titres qui ne m'interpellaient aucunement et de ses couvertures que je trouvais, à l'époque, nulles.
Puis, l'année dernière, alors que j'étais dans une maison perdue dans un pays lointain, j'aperçu ce livre sur la table de mon salon (bien entendu il appartenait à une connaissance).
N'ayant rien à faire, j'ai donc décidé de dépasser mes aprioris pour découvrir cette auteure... Et quelle surprise! J'ai tout simplement adoré... Cet humour, ce cynisme, cette description unique des éléments... Ce style!
A la suite de ça, j'ai alors entrepris de découvrir l'univers d'Amélie Nothomb en passant par Ni d'Eve ni d'Adam, Hygiène de l'Assassin, Acide Sulfurique, Journal d'une Hirondelle et j'en passe...

Jamais je n'ai été déçu par un de ses romans!

Le seul reproche que je peux lui adresser toutefois est une certaine redondance dans son style d'écriture. Une redondance qui peut finir par lasser... Cependant, si on laisse passer assez de temps entre deux livres, on peut alors dépasser ce problème de redondance.
Je la recommande vivement! Pleine d'esprit et très créative, elle possède un réel talent qui mérite d'être reconnu.

C'est le premier livre d'Amelie Nothomb que je lis. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre comme style d'écriture et je dois dire qu'il m'a plutôt plu. C'est facile à lire et très accessible.

Pour ce qui est de l'histoire, je l'ai trouvé intéressante. On pourrait même croire que cela est une fiction. En effet, tout ce qui va lui arriver dans cette entreprise au Japon semble exagérer tellement c'est déroutant. J'ai pu découvrir à quel point nos sociétés étaient différentes. J'ai pu en apprendre plus sur une culture que je connais très peu, et ce, de façon divertissante.
Cependant, cette expérience qui n'a pas dû être facile à vivre, pousse un peu Amelie Nothomb à décrire le Japon de manière presque exclusivement péjorative.

J'ai donc trouvé que ce livre était divertissant et enrichissant, à condition de prendre un peu de recul.

Tombé sur le film par hasard, je m'étais bidonné solide et avais donc bien hâte de lire le livre. Comme c'est souvent le cas, j'ai trouvé ce dernier supérieur. Les déboires d'Amélie-san et sa lente descente professionnelle, narrés avec une dose éléphantesque d'autodérision m'ont encore amusé à l'extrême. Mais au-delà de ces pitreries, ce roman pose un regard sulfurique sur l'autoritarisme en milieu de travail et sur certains aspects moins flatteurs de la culture nipponne. Tout cela sans réelle rupture de ton, ce qui fait que ce court texte se lit en quelques heures à peine et constitue un vrai régal.

Une fois de plus, j'ai été séduite par le talent d'Amélie Nothomb. Quel art dans la capacité d'expliquer le sordide, l'inexprimable, le révoltant, l'inimaginable avec un humour décapant et une ironie délicieuse. Un vrai dépaysement qui nous révèle quelques us et coutumes des travailleurs du Pays du Soleil Levant.

Amélie vient d'être embauchée dans une grande entreprise japonaise du nom de Yumimoto. Elle va avoir l'opportunité de travailler dans ce pays qui l'attire et la fascine depuis qu'elle l'a quitté à l'âge de 5 ans. Mais tout ne va pas se passer comme prévu, loin s'en faut. La jeune femme a beaucoup de mal à s'adapter aux exigences de ses supérieurs. Elle doit en effet ré-écrire une lettre, faire des photocopies inlassablement car son travail ne correspond jamais aux attentes de sa hiérarchie. Elle pense trouver un soutient en la personne de sa supérieure directe, mademoiselle Fubuki, une alliée mais il n'en est rien. Celle-ci se révèle encore plus autoritaire et rigide que ses collègues masculins. D'échec en échec, de réprimande en réprimande Amélie finit par se retrouver...responsable des toilettes.
J'ai beaucoup aimé ce roman car la lecture est claire, fluide. J'apprécie beaucoup le style d'écriture d'Amélie Nothomb. Son talent pour raconter des épisodes cruels, très durs d'une façon hilarante est étonnant. J'ai beaucoup sourit, malgré la triste déchéance de la jeune femme dans l'entreprise. En effet celle-ci va jusqu'à passer des nuits blanches au bureau ( attention passage culte ! ) pour enfin contenter ses chefs. On voit bien ici la mentalité très différente de la notre ( je me suis souvent demandé où était la limite entre réalité et fiction ). Tout l'intérêt de l'histoire vient du décalage entre Amélie et ses collègues. Elle ne comprend pas les codes du travail dans ce pays, et elle a beau faire tout son possible ce n'est jamais assez. C'est donc à la fois douloureux, mais grâce à la personnalité décapante de l'auteure, très drôle, touchant. le sentiment qui ressort de ce livre est l'absurdité, tant les situations paraissent improbables ( là encore, autobiographie ? fiction ? )
Un très bon roman, décalé et génial ! Efficace,je l'ai lu d'une traite, on est plongé dans un autre univers...

Voila un roman que j'ai dévoré car très attiré par le japon, mais attention gardons toujours en mémoire que c'est un avant tout un ROMAN.
Non tous les japonais ne sont pas comme ça mais n'oublions quel'auteur le sait très bien et son objectif et de nous permettre de nous évader.

Et la dessus je pense que son objectif est atteint au travers d'une héroïne qui déluré qui perd progressivement pied.

Chose amusante c'est par ce contraste de l'image lissé du japon que j'ai eu envie d'en connaitre d'avantage sur ce pays et sur "l'envers" du décor.

Bref un bon moment plein d'humour alimenté par le choc des cultures

Le roman est écrit à la première personne? Ok. le personnage s'appelle Amélie? Bon. Dernière page on lit "En 92, mon premier roman fut publié". Amélie Nothomb aurait-elle vraiment vécu pareille déconvenue professionnelle au Japon?
Preuve alors qu'on peut être ridiculisé dans un domaine et exceller dans un autre: car son écriture, brillante, bijou d'auto-dérision, cultivée mais pas en excès, est excellente! Une citation qui m'a plue: "Ne dites pas trop de mal de vous-même: on vous croirait" (André Maurois)
Preuve aussi du point auquel les différences de culture (belge # japonaise) et de personnalité (Amélie-San et sa maladroite bravoure # Fubuki Mori fière travailleuse aux dents longues) peuvent engendrer des problèmes d'incompréhension; Fubuki ne peut croire aux bonnes intentions d'Amélie.
M'a plue également la critique acerbe du Japon même si on ressent l'affection de l'auteur pour cette culture si différente. La femme, geisha mythique est dépeinte de façon poignante et un peu pathétique "je proclame ma profonde admiration pour toute nippone qui ne s'est pas suicidée". Cette société semble sclérosée le "métro-boulot-dodo" poussée à l'extrême. Est-ce une caricature? Rien ne le laisse supposer, hélàs, et le fait qu' Amélie Nothomb écrire comme si elle-même était l'héroïne ne fait que densifier cette impression de vérité.

1er roman que je lis de cette auteure Amélie Nothomb. Je la connaissais de nom bien évidemment, un peu par la télé et dans une émission radio que je m étais laissée aller à écouter. Il est vrai que jusque là elle me paraissait très spéciale, un peu excentrique. Je n ai donc jamais été attirée par son oeuvre. C'est ma bibliothècaire qui me l a suggérée et je dois dire que cette lecture a été une agréable surprise.
Car oui j ai bien aimé. Elle m'a souvent fait sourire par ses expressions, ses nombreuses métaphores, son style. Et j'ai appris pleins de choses sur la vie nippone, les us et coutumes actuelles dans la vie privée et professionnelle.
Je pense donc continuer à découvrir Amélie-san !