Encore une fois, une pièce dont la famille est le noeud...de vipères, mais la légèreté joyeuse, les ruptures et les chansons chères à
Pierre Notte, le bien nommé, allègent ce qui ,sans elles, serait un sombre mélodrame.
Chez
Pierre Notte, les pères sont absents, morts ou démissionnaires, les soeurs se scarifient en se prenant pour la Callas ou
Céline Dion ( non, pas
Céline Dion, j'exagère toujours!), les frères parlent comme des livres et se conduisent comme des cuistres, et les mères....font penser à la "Mother" de
Louise Bourgeois...mais quelle dramaturgie inventive, pétillante et réglée comme une partition! J'adore vraiment cet auteur...