Un homme à distance

Ce petit livre m'a embarqué à la vitesse de la lumière dans une année de correspondances épistolaires entre une jeune femme libraire à Fécamp et un américain de passage en France. Elle est très lucide sur le jeu de son interlocuteur, et prend le rôle du dominant dans cette relation virtuelle, contrastant ainsi avec sa vie passée.
Heureusement qu'une année ne passe pas aussi vite que la lecture de ces pages. Quoique parfois...

N'ayant plus de nouveau livre à lire en ce moment, je me rabats sur ceux qui peuplent mes étagères. J'ai retrouvé celui-ci que j'avais déjà lu mais dont je ne conservais aucun souvenir.

Ce roman épistolaire se lit très vite. On y fait la connaissance de Kay, une jeune libraire qui correspond avec un homme inconnu qui lui commande des livres. au fil des lettres, leurs échanges vont se faire de plus en plus intimes.

Je ne me souvenais pas du tout de ce livre que j'avais lu il y a quelques années mais je crois que je ne m'en souviendrai pas davantage d'ici quelques temps. non qu'il m'ait déplu : j'ai bien aimé suivre l'évolution de la relation des personnages et surtout, j'ai apprécié les nombreuses références littéraires, l'amour des livres qui transparaît à travers leurs lettres. Cependant, je n'ai rien trouvé d'extraordinaire à ce livre et la fin était plus que prévisible. J'ai passé malgré tout un bon moment de lecture mais c'est décidément le genre de livre qui ne me laissera pas un grand souvenir...
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Mais que voilà un bon petit livre! Au départ, le roman par lettres n'est pas ce que j'apprécie le plus, mais je me suis tout de suite laissée prendre au jeu. le mélange d'histoires et de titres ou de citations d'autres livres m'a enchanté. Je vais d'ailleurs m'empresser de noter ceux que je n'ai pas encore lus. Cette libraire, on y croit. Moins peut-être à cet américain qui ne se montre pas et commande ses livres à distance. Pourtant le plaisir de la lecture partagée vous gagne, vous envahit. On voudrait avoir tous les autres livres et les découvrir ou redécouvrir en même temps que les personnages.
Bref, je suis enchantée et vais le relire tout doucement pour mieux savourer cette très belle écriture. C'est pour moi le meilleur roman de Katherine Pancol.
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Un vrai coup de coeur ! Pour plusieurs raisons :

D'abord ce point commun avec Katherine Pancol : une enfance vécue à Casablanca.
Et puis, une vie commune à Fécamp, la Bénédictine, la côte de la Vierge, et surtout le quai Guy de Maupassant, où j'ai habité, à quelques encablures de cette librairie dans laquelle se situe le roman !
Et enfin, une histoire d'amour personnelle et torturée, qui ressemble par certains côtés à cette correspondance épistolaire entre Kay et Jonathan...

Pour toutes ces raisons ce livre m'a touché, mais aussi pour les livres cités, l'histoire de Jean Lorrain, le style de la romancière, et la fin qui, contre toute attente, est loin des clichés que je craignais.

Un roman qui pourrait être autobiographique, et qui m'a donné l'envie de découvrir les autres livres de Katherine Pancol.

Un petit roman épistolaire, qui se laisse lire aisément.
J'ai beaucoup apprécié toutes les références littéraires (Emily Dickinson en particulier) et cela m'a même donné des idées/envies de prochaines lectures :-)
L'un de mes doux rêves étant d'ouvrir une librairie, je me suis plu à découvrir la vie de Kay, cette libraire qui vit au-dessus de son magasin, sans télé, internet si même radio… Un peu trop recluse selon moi, cette façon de vivre semble lui fermer un peu l'esprit.
J'ai tout de suite trouvé Jonathan antipathique, condescendant et trop mielleux. Je le trouvais « trop poli pour être honnête » et je ne m'étais pas trompée en lisant la suite de leur correspondance. « Moi j'ai plein d'argent » « votre petite vie de libraire » « le monde ne s'arrête pas à Fécamp »
L'histoire est toutefois un peu trop tragique, trop de malheurs et de morts en si peu de pages. Je pensais trouver un petit roman léger, une description de la Normandie presque bucolique mais j'ai terminé ma lecture un peu mélancolique.
C'est le premier livre que je lis de cette autrice, j'aime ses couvertures colorées et ses titres décalés. Je lirai bientôt d'autres petits romans qu'elle a écrit avant de m'attaquer à ses sagas !

Je suis devenue assez "fan" des romans épistolaires ... J'avais dégusté "Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" et j'ai beaucoup aimé aussi "petites recettes de bonheur pour les temps difficiles". Dans un autre style, version "nouvelles technologies", j'avais dévoré "quand souffle le vent du Nord".
Et j'aime aussi beaucoup les histoires qui parlent des gens qui aiment les livres ...
Ayant lu la trilogie des crocodiles, des écureuils et des tortues, je m'attendais à autre chose ... Un peu déçue tout de même.

Quatrième de couverture :
« Ceci est l'histoire de Kay Bartholdi. Un jour, Kay est entrée dans mon restaurant. Elle a posé une grosse liasse de lettres sur la table. Elle m'a dit : Tu en fais ce que tu veux, je ne veux plus les garder. » Ainsi commence ce roman par lettres comme on en écrivait au XVIIIe siècle. Il raconte la liaison épistolaire de Kay Bartholdi, libraire à Fécamp, et d'un inconnu qui lui écrit pour commander des livres. Au fil des lettres, le ton devient moins officiel, plus inquisiteur, plus tendre aussi. Kay et Jonathan parlent de leurs lectures, certes, mais entament un vrai dialogue amoureux. Ils se font des scènes, ils se font des confidences, ils se tendent des pièges, s'engagent dans une relation que Kay, hantée par le souvenir d'une déchirure ancienne, s'efforce de repousser.
Mais qui pourrait prédire vers quelle révélation l'emmène ce nouveau lien noué à travers des livres dont chacun des correspondants se sert comme de masques pour cacher ses vrais sentiments ? Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es et comment tu aimes... semble dire ce nouveau roman de Katherine Pancol.

J'ai eu un peu de mal pour "entrer" dans cette correspondance qui ne me semblait pas naturelle. Néanmoins je garde de cette lecture un sentiment positif (même si elle ne me restera pas en mémoire je pense !) ... J'ai aimé le renvoi vers d'autres lectures, le style fluide et rapide des lettres, le suspens qui se met peu à peu en place ...
Un petit livre qui se lit ... et puis c'est tout !

quel jolie romance...
à travers des courriers....
à travers des mensonges.....
à travers des amours perdus.....
à travers les livres......

j'ai flotté à chaque page...
j'ai entendu le bruit des vagues...
j'ai trouvé ce livre magique...

Un homme à distance de Katherine Pancol raconte la relation épistolaire entre Claire Bartholdi, jeune libraire à Fécamp et un inconnu voyageur qui lui demande lui faire parvenir des lectures au fil de ses voyages sur les cotes françaises. Au fur et à mesure des lettres, ils deviennent plus intimes, jusqu'à la révélation d'un terrible secret, souvenir d'une vieille blessure que chacun semble vouloir repousser.

Comment ne pas succomber encore une fois à un livre qui parle si bien des livres? C'est donc avec un plaisir sans nom que j'ai abordé cette lecture.
En outre, j'ai beaucoup apprécié qu'il fasse écho à nombre d'ouvrage que j'ai adoré: Les déferlantes, 84 Charing Cross Road, Quand souffle le vent du Nord, le club des amateurs d'épluchures de patates...
Enfin, l'écriture de Katherine Pancol s'adapte parfaitement bien à la liberté de ton que l'on peut attendre d'un tel échange.

En bref, Un homme à distance est un petit bout de livre que je conseille vivement car pendant quelques heures, impossible de s'en détacher!

Il était là sur l'étagère de mon libraire. Je suis passée quatre fois devant. Il me faisait de l'oeil avec sa couverture bleue, ces lettres échangées avec une libraire passionnée. Alors j'ai craqué. Confortablement installé dans le train, presque silencieux, j'ouvre mon livre et me plonge dans l'histoire, dans l'échange entre le libraire et ce mystérieux Jonathan Shields.

Les échanges entre les deux protagonistes sur les livres qu'ils aiment donnent une épaisseur, un aspect véridique. D'ailleurs, je n'ai qu'une envie : lire les livres qui sont cités dans le roman. C'est dire que j'ai été convaincue des échanges. Mais voilà, tout va bien, on s'enflamme et je veux savoir ce qui va se passer. Et là le drame. Quoi. Ils se connaissent. Toute la curiosité, l'envie d'un happy end qui était monté en moi comme un coup de chaud, redescend aussitôt. C'est quoi cette fin? Je ne me l'explique pas. On me vend du rêve pour me donner du drame. Je dis non. Que connait-on de l'amour à 16 ans quand on aime un homme plus vieux que soit de 10 ans au moins? Cela doit-il rester une référence pour la vie entière? Parfois il faut faire le choix d'avancer et de panser ces blessures.

Bref, une lecture décevante malgré une écriture lisible, très accessible à tous et des références de livres qui ont l'air intéressant. Je pense qu'il ne faut pas que je reste sur cette lecture concernant Katherine Pancol. La certitude est que le roman ne va pas rester dans ma bibliothèque, il ne le mérite pas du tout.
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Kay est libraire à Fecamps et elle entretient une correspondance avec Jonathan auquel elle vend des livres. Peu à peu, ils vont se livrer l'un à l'autre et des sentiments amoureux vont naitre.
Un roman épistolaire tout en finesse derrière des allures légères. Agréable à lire.