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EAN : 9782070531547
176 pages
Gallimard (20/11/1991)
3.91/5   22 notes
Résumé :
4° de couverture :
(Edition source : Gallimard / Réunion des musée nationaux, Découvertes, Peinture, N° 131 - 11/1991)


En 1874, Impression, soleil levant déchaîne la critique. Les impressionnistes, ces " malades de la rétine bouleverseront pourtant la peinture. Touche et couleurs sont fragmentées pour traduire les vibrations de la lumière, jusqu'à cette étape ultime, les Nymphéas, qui font de Monet l'un des précurseurs des abstraits. S... >Voir plus
Que lire après Monet : 'Un oeil... mais, bon Dieu, quel oeil !'Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Monet 1840-1926: père de l'Impressionnisme.

En 1872, Eugène Boudin disait de lui:
" Je crois qu'il est appelé à prendre une des premières places dans notre école."

Voici encore un petit Gallimard Découvertes qui offre à la connaissance approfondie et ludique de l'homme et du peintre, dans son époque et dans son Art.

De la Normandie à Paris, des marines aux paysages urbains, des bords de Seine à son havre de paix de Giverny, de la cote méditerranéenne à la Hollande et à Venise, voici un voyage touristique et pictural, accompagné par Sylvie Gache-Patin, conservatrice de musées parisiens.

Beaucoup de reproductions des tableaux, de photographies, d'extraits de correspondances, toute la vie d'un artiste entouré de sa famille et de ses amis.
Ca se lit comme un roman...

"Je travaille avec force et je voudrais tout peindre avant de n'y plus voir du tout"
(extrait de lettre.1922)
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Monet "un oeil... Mais bon Dieu, quel oeil !" , exclamation admirative de Paul Cézanne, fait partie de la collection "Découvertes Gallimard ". Ces petits livres sont une mine de renseignements pour qui veut découvrir un sujet. Celui-ci, trés fourni en photographies d'époques et en tableau de Claude Monet, fourmille d'anecdotes et nous font découvrir le peintre sous tous ses aspects, sa jeunesse, sa vie vouée à la peinture mais aussi le patriarche bon vivant, retranché dans son domaine de Giverny où est née la peinture moderne.
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Les livres sur Monet se ramassent à la pelle, mais j'ai beaucoup apprécié celui-ci. Il s'agit d'une biographie que l'auteur a su rendre vivante et chaleureuse. Je pense que le choix de la maquette y est pour beaucoup. le texte alterne de manière dynamique avec l'iconographie très abondante : illustrations, dessins, croquis, tableaux, photos, caricatures, documents divers… dont les légendes, datées et richement commentées leur sont directement liées. C'est très bien et astucieusement fait. .L'évolution de sa démarche picturale, les différentes époques de sa vie, les rencontres importantes, coulent comme un roman, c'est un régal.

Après la première partie d'une grande richesse d'informations, qui déroule sa vie, on ressort vraiment avec l'impression de connaître et l'homme et le peintre mais aussi d'avoir voyagé avec lui et on reste imprégné de l'atmosphère de l'époque.

Mais pour faire bon poids, l'ouvrage se poursuit avec une partie « témoignages et documents » où l'on découvre toutes les relations que l'homme entretenait avec tous ceux qui ont jalonné sa vie, au travers de témoignages et échanges de correspondances (Boudin, Daubigny, Bazille, Manet, Cézanne, Berthe Morizot, Pissaro, Sisley, Renoir, Caillebotte, Renoir, Degas, Van Gogh, Kandinsky, Maurice Denis, Maillol, Rodin, Nadar,… mais aussi avec Zola, Duret, Maupassant, Proust, Mallarmé, Mirbeau, Romain Rolland, Sacha Guitry, Clémenceau….la liste est longue et les échanges) où on y apprend quelle était la nature de leur relation mutuelle, les liens profonds qu'il nouait avec certains, et certains échanges sont très émouvants.

Suit encore plein d'excellentes choses, une bien belle partie sur Giverny où on découvre toute la passion pour ne pas dire la jubilation de l'artiste pour les jardins et la nature.

Et puis les Nymphéas …. « C'est inimaginable – des tableaux aussi vastes, aussi démesurés ont été faits devant un petit étang de rien du tout » (Riopelle)

Et puis la fin de la lumière pour cet oeil… et quel oeil sapristi !
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Fidèle à sa réputation, cette collection nous offre à nouveau une excellente biographie de ce peintre à l'honneur cette année avec une superbe exposition à Paris.
Avec à la fois suffisamment de détails et d'anecdotes, mais pas trop, Sylvie Patin nous relate la vie du peintre en sans oublier de bien remettre dans leur contexte les oeuvres et les évènements de l'époque.
Le texte et les illustrations sont dosée de manière à ce que le lecteur ne soit ni étouffé par les détails biographiques, ni noyé dans les illustrations et reproductions. Il ne perd jamais le fil de sa lecture tout en étant transporté visuellement dans les divers endroits où Monet a posé son chevalet pour nous donner des toiles dont, personnellement je ne lasse jamais.
Ce livre est à lire après avoir vu, si, possible l'exposition ; aucune reproduction, d'aussi bonne qualité soit elle, ne remplace un tableau devant soi, dont on peut percevoir les couleurs, les détails, le coup de pinceau, mais surtout l'émotion qu'il dégage.
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C'est après avoir visité la maison et le jardin de Monet à Giverny que j'ai acquis ce document. La collection des découvertes Gallimard sont des ouvrages idéaux pour approfondir un sujet. Celui-ci ne fait pas exception, il est magnifiquement illustré avec des reproductions de peintures et des photos d'époque, les textes nous font entrer dans le monde de Monet et de son entourage (Manet, Boudin, Cézanne), nous racontent sa vie, ses déboires au début de sa carrière, le salon des refusés, la fin de sa vie et la cécité qui va changer sa façon de peindre. Une vie de génie qui ne fut pas toujours compris de ses contemporains.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
En mai 1864, Bazille et Monet séjournent en Normandie : Rouen, Honfleur - ils fréquentent l'auberge Saint-Siméon - et Sainte-Adresse. Après le départ de Bazille, Monet reste à Honfleur, d'où il lui écrit son enthousiasme le 15 juillet : "Ici, mon cher, c'est adorable, et je découvre tous les jours des choses toujours plus belles. C'est à en devenir fou, tellement j'ai envie de tout faire. Je me propose des choses épatantes."
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Mon cher Zola,
Vous avez eu l’obligeance de l’envoyer L’œuvre. Je vous en suis très reconnaissant. J’ai toujours un grand plaisir à lire vos livres et celui-ci m’intéressait doublement, puisqu’il soulève les questions d’art pour lesquelles nous combattons depuis si longtemps. Je viens de le lire et je reste troublé, inquiet, je vous l’avoue.
Vous avez pris soin, avec intention, que pas un seul de vos personnages ne ressemble à l’un de nous, mais malgré cela j’ai peur que dans la presse et le public, nos ennemis ne prononcent les noms de Manet ou tout au moins les nôtres pour en faire des ratés, ce qui n’est pas dans votre esprit, je ne veux pas le croire.
Excusez-moi de vous dire cela. Ce n’est pas une critique, j’ai lu L’œuvre avec un très grand plaisir, retrouvant des souvenirs à chaque page. Vous savez du reste mon admiration fanatique pour votre talent. Non, mais je lutte depuis un assez long temps et j’ai les craintes qu’au moment d’arriver les ennemis ne se servent de votre livre pour nous assommer.

Monet à Zola, Giverny 5 avril 1886
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L’an dernier, j’ai souvent suivi Claude Monet à la recherche d’impressions. Ce n’était plus un peintre, en vérité, mais un chasseur. Il allait, suivi d’enfants qui portaient ses toiles, cinq ou six toiles représentant le même sujet à des heures diverses et avec des effets différents. Il les prenait et les quittait tour à tour, suivant les changements du ciel. Et le peintre, en face du sujet, attendait, guettait, le soleil et les ombres, cueillait en quelques coups de pinceau le rayon qui tombe ou le nuage qui passe, et, dédaigneux du faux et du convenu, les posait sur sa toile avec rapidité. Je l’ai vu saisir ainsi une tombée étincelante de lumière sur la falaise blanche, et la fixer à une coulée de tons jaunes qui rendaient étrangement surprenant l’effet de cet insaisissable et aveuglant éblouissement. Une autre fois, il prit à pleines mains une averse abattue sur la mer et la jeta sur sa toile. Et c’était bien de la pluie qu’il avait peinte ainsi, rien que de la pluie voilant les vagues, les roches et le ciel à peine distincts sous ce déluge.

Maupassant, « La vie d’un paysagiste (Etretat, septembre 1886) »
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En 1874, "Impression, soleil levant" déchaîne la critique. Les impressionnistes, "ces malades de la rétine" bouleverseront pourtant la peinture. Touches et couleurs sont fragmentées pour traduire les vibrations de la lumière
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"Quelle terrible chose que la vie de fin".
Cet aveu fait à Geffroy le 7 février 1899, alors que viennent de mourir Sisley, Suzanne Hoschedé-Butler (La femme à l'ombrelle), Monet la renouvelle à plusieurs reprises dans ses lettres en voyant successivement disparaître tous ceux qui ont accompagné sa longue existence. (p. 126)
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Videos de Sylvie Patin (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sylvie Patin
Sylvie Patin: Monet, Durand Ruel et Clémenceau.
>Histoire, géographie, sciences auxiliaires de l'histoire>Biographie générale et généalogie>Biographie: artistes et sportifs (789)
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