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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette BD est une plongée en haute mer ! A travers 8 nouvelles et 7 doubles pages Riff Reb's nous emmène au coeur de la littérature maritime et même au-delà.
Chaque nouvelle est réalisée d'après un texte littéraire dans lequel on est immergé grâce au dessin, au style, aux couleurs, aux tons des textes. La littérature et la bande dessinée sont très bien réunies ici.
Les doubles pages viennent offrir une pause entre chaque nouvelle : une belle planche en noir et blanc accompagnée d'un extrait d'ouvrage.
Moi qui cherchais une bibliographie sur le thème de la mer et des marins, je suis gâtée avec ces belles mises en bouche.
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Je suis un grand admirateur du dessin de riff Rebs, passionné de mer et d'histoires de vieux loups. Il choisit ici d'illustrer 8 nouvelles :
- Les chevaux marin de William hope Hodgeson
- La Chiourme - le grand sud de Pierre Mac orlan
- Malgorn le baleinier d'Emile Conrroyer
- Un sourire de Joseph Conrad
- le naufrage de R.L. Stevenson
- Les travailleurs de la mer de Victor Hugo
- le sphinx des glaces de Jules Vernes
Convenons que ces récites sont très noirs et côtoient la mort dans des circonstances assez douloureuses. C'est pour cela que j'ai préféré "un sourire", romantique, énigmatique.
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Après avoir inauguré cette collection Noctambule avec l'adaptation de « À bord de l'Étoile Matutine » de Pierre Mac Orlan et avoir propose une seconde passerelle entre les romans et la bande dessinée en s'attaquant au « Loup des mers » de Jack London, Riff Reb's (« le bal de la sueur », « Glam et Comet », « Myrtil Fauvette ») clôt sa trilogie maritime avec « Hommes à la mer ».

Au lieu de s'attaquer à un nouveau roman, l'auteur varie cette fois les sources en choisissant d'adapter huit nouvelles, qu'il entrecoupe intelligemment de doubles pages qui illustrent des extraits d'autres oeuvres littéraires. Si Joseph Conrad Un Sourire de la fortune ») est à nouveau de la partie, l'auteur se frotte également aux textes de William Hope Hodgson (« Les Chevaux marins » et « le Dernier voyage de Shamraken »), Pierre Mac Orlan (« La Chiourme » et « Le Grand Sud »), Edgar Allan Poe Une descente dans le Maelström »), Marcel Schwob (« Les Trois gabelous ») et Robert Louis Stevenson (« le Naufrage »). Les sept doubles pages illustrant des extraits de textes de Victor Hugo Les Travailleurs de la mer »), Homère (« L'Odyssée »), Jules Verne le Sphinx des glaces »), Eugène Sue Kernok le pirate »), Émile Condroyer (« Malgorn le baleinier »), Traven (« le Vaisseau des morts ») ou encore Jack London (« Un typhon ») proposent des interludes de toute beauté, qui permettent de reprendre son souffle entre chaque récit.

« Il y a trois sortes d'hommes : les vivants, les morts et ceux qui vont sur la mer. »

Si la mer est à nouveau omniprésente, le fait de s'attaquer à des histoires plus courtes ne permet pas à l'auteur de donner autant d'épaisseur à ses personnages et certaines histoires sont inévitablement moins intéressantes que les autres. J'ai particulièrement apprécié « Les chevaux marins », qui narre le destin tragique d'un enfant fasciné par les chevaux marins et par les histoires de son grand-père plongeur, ainsi que « Une descente dans le maelström » qui raconte les déboires de deux frères happés par un tourbillon. J'ai également beaucoup aimé la superbe conclusion de « le Grand sud », qui se déroule dans un décor totalement différent et relate la dernière marche d'un équipage dont le navire à échoué sur la banquise. le ton plus léger et le côté plus philosophique des derniers échanges entre un second et son capitaine à bord d'une embarcation condamnée à couler dans « le Naufrage » m'a également beaucoup plu.

Si au niveau du scénario, ce troisième volet est légèrement moins bon, au niveau de l'ambiance, ces récits qui mêlent noirceur et poésie sont par contre à nouveau une très belle réussite. Une atmosphère sombre parfaitement rendue par une bichromie aux tons variables suivant les chapitres, qui renforce l'ambiance coin du feu de l'album. D'un trait appuyé, Riff Reb's livre des personnages particulièrement charismatiques, aux visages marqués par un environnement souvent hostile. Un travail remarquable, minutieux, riche en détails et terriblement immersif qui démontre une nouvelle fois tout le talent de Riff Reb's.

Que vous ayez le pied marin ou non, cette trilogie s'avère incontournable !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Dans cette BD l'auteur réinterprète graphiquement des oeuvres d'auteurs classiques pour la plupart connus ou et d'autres qui le sont un peu moins ayant pour toile de fond la mer et ses dangers. Les histoires en elles-mêmes ne sont que survolées, l'auteur se servant parfois que de quelques lignes seulement pour exprimer sa vision du texte.

Si le lecteur n'a pas le temps de s'immerger dans les récits des auteurs, c'est ici le but recherché. En effet plutôt que d'illustrer dans son intégralité une nouvelle ou un roman, Riff Reb's a recherché à faire ressentir des émotions, à créer une atmosphère en utilisant les passages les plus poignants du récit. L'auteur parvient habilement à faire ressortir de ses images les côtés tragiques, angoissants de ces situations.

A travers ces huit nouvelles, entrecoupées d'illustrations d'extraits d'autres oeuvres littéraires, l'auteur nous transporte au gré des vagues vers des horizons lointains ou pas. Des récits qui s'enchaînent de fort belle manière. Dès les premières pages l'auteur nous plonge dans une certaine noirceur, qu'elle soit cruelle, violente ou oppressante. Si les marins, dans leur milieu naturel font preuve de cruauté, de dureté lorsqu'ils accostent ils font également preuve de sensibilité, ce qui donne aux récits de la variété. Au drame succède la poésie, l'onirisme, au fantastique une pointe d'humour.

Ce qui fait la richesse de cet album c'est le trait semi-réaliste du dessinateur qui donnent beaucoup de profondeur et d'émotions aux récits. En effet Riff Reb's, par sa palette bichromique, dont les couleurs alternent d'une nouvelle à l'autre, ou encore ces doubles pages monochromes, parvient encore à renforcer l'atmosphère déjà sombre des récits. Une atmosphère encore amplifiée par les mises en scène formidable et la richesse du trait. La variation des plans et la fluidité de l'ensemble sont toujours au rendez-vous.

Un ensemble qui malgré la brièveté des récits n'en reste pas moins intéressant de par la variété des histoires sélectionnées. Un ouvrage qui vous transporte, vous submerge mais qui en aucun cas vous laissera indifférent.
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Moins puissant que les autres volumes de la trilogie, il n'en reste pas moins un ouvrage de très grande qualité où le graphisme échevelé et gothique de Riff Reb's nous transporte au bord du gouffre.
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La mer a toujours attiré et fasciné les hommes. Longtemps lieu obligé pour se déplacer à travers le monde, lieu de travail, lieu de loisir, lieu de légendes, la mer est belle mais elle est aussi effrayante et dangereuse. Pour le jeune Nebby, c'est le lieu de vie des chevaux marins et il a la chance que son grand-père scaphandrier lui en ait ramené un, pour les bagnards de la chiourme qui attendent la visite d'un personnage important sur leur navire, la mer est surtout celle qui prend, pour l'équipage du Simon-Dale, coincé sur la banquise du pôle Sud, c'est le froid et le désespoir des eaux gelées, …
Ce dernier tome de la trilogie sur la mer de Riff Reb's lorgne à nouveau du côté des textes classiques en les adaptant mais cette fois, l'auteur a préféré les histoires courtes ou bien les simples extraits. Dans cet album, on découvre huit textes, tous très variés mais avec un thème commun, la mer, et un fort penchant pour le drame, l'humour noir et les tragédies. Les adaptations couleur des nouvelles alternent avec des extraits de textes qui se contentent alors d'une simple illustration noir et blanc qui s'étale sur presque une double page (un quart de cette double page est pris par l'extrait lui-même). Bien sûr, j'ai préféré les histoires complètes car on découvre mieux les relations des hommes avec la mer et la lecture est plus facile (certains extraits ont le style typique de l'époque à laquelle ils ont été écrits et ont donc assez vieilli, ce qu'on ne retrouve pas des adaptations complètes). J'aime aussi beaucoup le dessin couleur de Riff Reb's qui joue sur les ambiances monochromes, comme dans les deux premiers tomes de sa trilogie. Mais ses illustrations noir et blanc sont aussi superbes … mais j'aurais préféré les voir bénéficier d'une vraie double page car la jonction de la reliure ne coupe pas le dessin de façon symétrique et que le petit bout de l'illustration qui partage la page avec le texte n'est pas mis en valeur. On retrouve des classiques, comme l'Odyssée d'Homère ou Les travailleurs de la mer de Victor Hugo mais aussi des textes moins connus de Jack London, Jules Verne, Edgar Allan Poe, Pierre Mac Orlan, Robert Louis Steveson ou William Hope Hodgson (et j'en oublie). Tous ont pour point commun des fins marquantes, parfois ironiques, souvent grinçantes. J'ai particulièrement aimé l'adaptation de la nouvelle de Stevenson qui m'a bien fait rire par son absurdité terriblement anglaise. Les dessins sont bien reconnaissables et je les ai trouvés très réussis. le trait de l'auteur colle à merveille à cette ambiance de marins et d'océan. Comme cet album regroupe un assez grand nombre d'histoires, je trouve qu'on n'a pas toujours le temps de s'attacher aux personnages et c'est pour ça que c'est l'album de la trilogie qui m'a le moins plu mais j'ai quand même apprécié cette lecture aux embruns salés et aux histoires sombres.
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Riffs Reb's a frappé fort avec ses adaptations littéraires maritimes « A bord de l'étoile matutine » et « le loup des mers ». le voilà qui referme ce triptyque avec « Hommes à la mer ». Ce n'est pas un roman qui est cette fois adapté, mais huit nouvelles. On y voit passer Edgar Allan Poe, Robert Louis Stevenson, Jack London, Pierre Mac Orlan… le tout est publié chez Soleil, dans la collection Noctambule pour plus de 100 pages.

Le fait de choisir des nouvelles d'auteurs différents est à la fois un défaut et une qualité. Ainsi, les styles sont très différents, aussi bien au niveau littéraire (que l'on retrouve dans les narrations) que dans les sujets (même si la mer reste évidemment le dénominateur commun). du coup, le lecteur est un peu remué entre nouvelles fantastiques, d'humour noir ou tragiques. Même chose pour les ambiances qui nous font passer du Pôle Sud aux Caraïbes en passant par les côtes norvégiennes.

Cette diversité permet au lecteur de profiter de différentes facettes du récit de la mer. Ainsi, certaines nouvelles font la part belle aux dialogues et au vocabulaire des marins. D'autres ne sont faits que d'une narration accompagnant les dessins de l'auteur. Ainsi, immanquablement, le lecteur sera transporté par certains passages et beaucoup plus indifférent à d'autres. Ce manque de cohérence (et non de qualité) est dommageable.

Au-delà de ces réserves, on retrouve tout le talent de l'auteur. Graphiquement, c'est splendide. Impossible de rester indifférent devant ces planches où les éléments se déchaînent. Riff Reb's excelle aussi bien dans les décors de côtes déchirés, dans la représentation de la mer en tant que tel que dans les gueules de ses marins. C'est une véritable claque visuelle qui nous est proposé avec un auteur en pleine possession de ses moyens. Les ouvrages de ce triptyque sont parmi les plus impressionnants que j'ai pu lire.

En plus du trait, c'est l'ambiance qui est formidable. Colorisant les cases en monochrome (plus rarement en bichromie), Riffs Reb's renforce l'atmosphère. Chaque nouvelle possède ainsi sa couleur (comme chaque chapitre possédait sa couleur précédemment). Mais le trait derrière est riche et la mise en scène formidable. Riff Reb's est bien au-delà de la simple illustration, la variation des plans et la fluidité de l'ensemble sont toujours au rendez-vous.

« Hommes à la mer » conclue donc ce triptyque marin de haute volée. Moins percutant puisque basé sur plusieurs nouvelles, il n'en reste pas moins intéressant de par la variété des histoires proposées. Si vous avez succombé au charme et à la puissance des histoires maritimes de Riff Reb's, il n'y a pas à hésiter.

Lien : http://blogbrother.fr/hommes..
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Une chouette recueil finalement assez varié.

Après les deux premières adaptations nouvelles, j'ai laissé trainer et j'étais peu potivé pour lire la suite. En effet, le ton un peu glauque et le style des dessins ne m'avaient pas convaincue. Finalement, j'ai bien fait de me forcer à lire la suite ! Toutes les autres adaptions de nouvelles m'ont bien plu. Il y a bien sure une touche commune mais les dessins sont relativement variés et les nouvelles viennent d'unievrs franchement différents. Ca reste noir tout du long, comme annoncé mais ça ne joue pas toujours sur les mêmes cordes.

Tout du long j'ai beaucoup apprécié les extraits illustrés : ils sont bien choisis et bien illustrés. J'aime beaucup ce format, l'illustration permet de poser l'ambiance en un coup d'oeil sans autre mise en situation, l'extrait permet de profiter de la beauté du texte puis on retourne observer avec plus d'attention l'illustration. le tout permet de vraiment se plonger dans une amb iance, et très rapidement.

Je ne connaissais aucune des nouvelles et ne peut donc pas les comparer à leurs adaptations.
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Cette bande dessinée est le dernier tome d'un trilogie initiée par Riff Reb's. Les deux premiers tomes étaient une adaptation de deux histoires complètes alors que ce dernier opus est un recueil de nouvelles et de romans adaptés librement.

Tantôt, c'est une illustration accompagné du texte qui permet à l'auteur de de prouver son talent, tantôt, c'est une courte bande dessinée. Les illustrations sont pour la plupart en noir et blanc, ou plutôt en deux couleurs. Ce choix artistique pourrait être rebutant mais en réalité il incite le lecteur à adopter l'ambiance voulu. L'ambiance de la mer, des hommes naviguant, de la dure vie et des fins douces. C'est parfois glauque, parfois presque choquant, mais toujours touchant. L'adaptation est ici très réussie et l'auteur nous mène avec sa barque loin des rivages. le choix scénaristique est bien travaillé. Les marins sont soudés, mais finalement seuls avec eux-mêmes.

Le graphisme est contemporain et expressif. L'auteur donne l'impression d'avoir fait de la publicité, mais c'est plutôt le dessin animé qui l'a vu naître. En effet, et pourquoi ne pas y avoir pensé. Les Mondes Engloutis font partie de son oeuvre, ce qui explique un peu son attrait pour la mer, et ce côté sombre qui en ressort. le choix de deux couleurs est un bon choix, donnant une ambiance, de réminiscences qui surgissent, d'une mémoire éteinte refaisant surface lorsque le conteur s'installe pour nous décrire les derniers jours de ces marins.

Enfin, il faut ajouter que la bande dessinée est généreuse, dépassant largement la centaine de pages, ce qui fait de cet ouvrage une future référence dans cet univers.

Je remercie Babelio et Soleil pour ce partenariat.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Soleil pour cette traversée...

Huit récits librement et magnifiquement adaptés...

De Conrad à Mac Orlan en passant par Poe ou Stevenson, de Lorient à La perle de l'océan en passant par Lofoden ou le Pôle Sud, des profondeurs marines aux galères en passant par le Moskoe-strom, il fallait un marin hors-pair pour nous emmener sur ces mers ô combien puissantes et majestueuses. Construits au fil de l'eau et au gré du vent, ces huit récits nous emmènent vers le large.
Riff Reb's réussit parfaitement à planter le décor dès les premières planches. Même si certaines adaptations sont moins bien réussies que d'autres, ce très bel album révèle l'étendue du travail accompli de l'auteur. Ces huit récits s'enchaînent parfaitement. L'on est plongé dans une certaine noirceur, qu'elle soit cruelle, violente ou oppressante.
Graphiquement, Riff Reb's excelle, jusque dans les moindres détails. le trait semi-réaliste donne de la profondeur et une certaine émotion aux récits. Les couleurs bichromiques, différentes d'une nouvelle à l'autre, offrent une palette d'ambiance maritime incroyable.
Telle une vague, cet album nous transporte, nous chamboule, nous submerge et nous dépose sur le sable, hagard, mais le regard encore tourné vers cette immensité bleue...

Hommes à la mer... des volontaires?
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