Autant j'avais adoré
La caverne des idées (lu bien avant mon blog mais Leil et Stéphie l'ont lu il y a peu), autant ce très court roman de Somoza me laisse perplexe. Il m'a fallu un temps infini pour lire cette centaine de page pendant lesquelles je suis tout le temps restée à l'extérieur de l'histoire…
Le personnage de Don Baltasar, « le fou du cimetière », comme se plaisent à l'appeler les villageois de Roquedal, est pourtant extrêmement attachant. Dix ans après les faits, il nous livre la chronique de deux drames qui se jouèrent dans la province andalouse, en soulignant son récit des détails qu'il avait alors pu remarquer. Ces détails se nichent dans les observations les plus farfelues et les plus étonnantes : les toiles d'araignées, la lune et les nuages, les bruits environnants, la lumière, ou encore de vieilles photographies. Don Baltasar voit des choses qui demeurent obscures pour les autres. Et pour lui, ces morts qui semblent apparemment sans lien, trouvent en réalité leur origine dans le même mal (qui prend l'apparence d'une créature pour le moins surprenante…)
Le côté un peu déjanté de cette enquête n'a pas été sans me rappeler une certaine
Fred Vargas (dont je n'aime pas particulièrement la prose…) et c'est sans doute ce qui m'a freinée dans ma lecture. J'ai peiné pour aller jusqu'au bout et le dénouement m'a laissée tout autant dubitative que la conduite de l'enquête.
Une déception donc pour moi. Bien que court, je déconseille à ceux qui ne connaîtraient pas encore Somoza de commencer par ce livre. L'histoire ne rend pas hommage au talent que l'auteur à mis en oeuvre pour nous bâtir une intrigue aussi fouillée et intelligente dans
La caverne des idées.
Quand même ce Somoza… Il a des idées bien étranges dans la tête. le moins que l'on puisse dire, c'est que ce livre,
le détail, est atypique.
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