AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ange (562)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Geste des Chevaliers Dragons, tome 2 : A..

Après un premier tome décevant, je me suis lancée dans La Geste des chevaliers Dragons tome 2 intitulé Akanah avec l'espoir qu'Ange, le scénariste avait peut-être trouvé la grâce?

Le ciel peut attendre...

Si le scénario est un peu plus abouti, cette fois ce sont les choix chromatiques de deux autres "poulains" Philippe Briones et Stephane Paitreau dessinateur et scénariste de leur état qui m'ont laissée sur le carreau!

Oserais-je écrire que ces rouges et ces ocres me sont restés sur la rétine: après exposition, je ressens une impression d'enfermement proche de la claustrophobie!

Quand je repense à l'album de Chalumeau le dragon que j'ai lu tant de fois à mes filles, c'était tout de même autre chose! Bref, il manque une petite étincelle de créativité et de talent pour m'emballer.

Vais-je tenter le diable en me lançant dans le tome 3: "That is the question!"
Commenter  J’apprécie          273
La Geste des Chevaliers Dragons, tome 1 : Jaïna

Parfois des dragons apparaissent et leurs présences déforment la réalité, cela s'appelle : le veill. Les seules qui puissent s'en approcher ce sont les vierges. Dara a été dépêchée par l'ordre, mais sans nouvelles depuis des lunes, Jaïna et son écuyère Ellys, partent à sa recherche. Avant de pouvoir combattre le dragon, beaucoup vont se mettre en travers de leur chemin. A commencer par les vicieux de tout bord que fera bien sauter les belles sur leurs genoux, faut dire qu'elles ont pas mal d'arguments à faire valoir. Il y a aussi quelques bêtes maléfiques dans de sombres forêts qui les dévoreraient bien tout cru.

Mais ce ne sont pas les seuls dangers, bien d'autres les guettent …

C'est une histoire toute simple pour aborder ce tome numéro un avec deux magnifiques double-pages. L'une représente une magnifique cité, l'autre le gigantesque dragon, nos deux héroïnes paraissant minuscules aux premiers plans.

Malgré un scénario peu épais, les auteurs m'ont très vite embarqué dans cette quête. Pourtant les dessins même s'ils sont sympas ne sont pas au top, heureusement la mise en page donne de la vigueur et du rythme à l'ensemble. Alors est-ce dû à la tenue minimaliste dont sont vêtues nos deux guerrières ? Pas que. Il y a un je-ne-sais quoi qui m'attire à retourner chercher le deux.

Commenter  J’apprécie          260
Toutes les vies de Benjamin

Quand, pendant une visite au centre de recherche sur des univers parallèles, deux filles de sa classe de CM2 se moquent de Benjamin (garçon maladroit et bègue), ce dernier part se réfugier dans un local pourvu d'un grand fauteuil en son centre et entouré de panneaux de contrôle.

Estimant que sa jeune vie est un ratage, Benjamin s'installe dans le siège et se coiffe d'un casque... pile au moment où une des filles, prise de remords, vient le prévenir qu'il faut évacuer le centre à cause d'un incendie.

Trop tard...



Benjamin, relié à une machine par le casque, part coup sur coup dans différents mondes parallèles.

Chaque fois qu'un paramètre varie, il se trouve pendant plusieurs semaines, voir des années, dans d'autres vies lui appartenant mais dont aucune ne lui convient réellement...

En réalité, quelques minutes seulement sont passées entre l'instant où il a mis le casque et son "réveil" ... ou plutôt de son éveil (!)... quand Benjamin réalisé que sa vie actuelle n'est pas si déplaisante, que selon les "variables" les gens et les choses peuvent changer et qu'on dispose de toute une vie pour le découvrir.



Et oui, c'est bien un tout petit roman SF-jeunesse qui s'adresse avec finesse aux 8-11 ans dans un style d'écriture simple et qui explique que la vie peut s'ouvrir sur des perspectives inopinées ou... espérées.
Commenter  J’apprécie          260
La cicatrice du souvenir - Intégrale

Ah ça, on sent que le scénariste ANGE (alias ANne et GErard Guéro) sont aux manettes : entrée en matière stylée, ambiance orientalisante, partis pris résolument dark, sororité guerrière… Mais on sent bien rapidement que le personnage principal est chelou… Du coup on a une histoire très sombre qui fait un peu simplifiée voire édulcorée, mais peut-être faut-il imputer cette impression aux graphismes ?





Tome 1 : Les Évadés de Kanash





Tome 2 : Le Cristal de Baïn





Tome 3 : Le Livre d’Erkor







Je n’étais déjà pas fan des dessins de Christian Paty dans le tome 5 de La Geste des chevaliers dragons. Son style comics fait de gros plans pour éviter d’avoir à détailler les arrières plans, voire d’avoir à réaliser des arrière-plans, est loin de combler mes attentes en matière de BD. Je ne suis pas hostile au style comics, mais avec tous ses gros plans il vaut mieux éviter les erreurs d’anatomie et de proportion… Et là Amida semblent changer de visage 1 planche sur 2, et son nez parfois démesuré et ses lèvres botoxées dissymétriques ont piqués mes yeux. De la même manière, les créatures surnaturelles ne dégagent pas grand chose quand elles ressemblent à quelque chose. Alors si on ajoute un encrage lourd et des couleurs fades, les choses ne s’arrangent guère…



Ce n’est pas réussi, mais cela a surtout mal vieilli. Ce n’est pas vraiment mauvais, mais la BD fantasy propose des résultats autrement plus plaisants et plus aboutis que celui-ci.
Commenter  J’apprécie          260
La Cicatrice du souvenir, tome 1 : Les Evad..

Ah ça, on sent que le scénariste ANGE (alias ANne et GErard Guéro) sont aux manettes : entrée en matière stylée, ambiance orientalisante, partis pris résolument dark, sororité guerrière… Mais on sent aussi dès la première page qui le personnage principal est chelou… Du coup on a une histoire très sombre qui fait un peu simplifiée voire édulcorée, mais peut-être faut-il imputer cette impression aux graphismes ?



L’histoire avance un peu facilement et un peu rapidement mais reste de bonne facture : dans le bagne de Kanash le prince déchu Erkor, Amida la guerrière et Sylvan l’apprenti moine-magicien font cause commune pour survivre et s’échapper. Le noble entraîne ses deux compagnons d’infortune dans sa quête de vengeance. Le groupe réussit leur évasion, récupère le magot de leur leader qui engage des troupes mercenaires pour réaliser sa révolution, puis part en quête du cristal d’appel qui pourrait neutraliser la protection divine dont bénéficie la capitale Lyunes. Et à chaque étape de leur voyage, ils sont traqués par des démons assassins…



Je n’étais déjà pas fan des dessins de Christian Paty dans le tome 5 de La Geste des chevaliers dragons. Son style comics fait de gros plans pour éviter d’avoir à détailler les arrières plans, voire d’avoir à réaliser des arrière-plans, est loin de combler mes attentes en matière de BD. Je ne suis pas hostile au style comics, mais avec tous ses gros plans il vaut mieux éviter les erreurs d’anatomie et de proportion… Et là Amida semblent changer de visage 1 planche sur 2, et son nez parfois démesuré et ses lèvres botoxées dissymétriques ont piqués mes yeux. De la même manière, les créatures surnaturelles ne dégagent pas grand chose quand elles ressemblent à quelque chose. Alors si on ajoute un encrage lourd et des couleurs fades, les choses ne s’arrangent guère…



Ce n’est pas réussi, mais cela a surtout mal vieilli. Ce n’est pas vraiment mauvais, mais la BD fantasy propose des résultats autrement plus plaisants et plus aboutis que celui-ci.
Commenter  J’apprécie          262
La geste des Chevaliers dragons - Intégrale, ..

Le scénariste bicéphale ANGE (alias ANne et GErard Guéro), associé à un dessinateur différent à chaque tome, passe toute la mythologie du dragon à la moulinette :

- avec une inversion des situations, la vierge sacrificielle victime des dragons devenant une vierge guerrière pourfendeuse de dragon

- avec la constitution d’un ordre militaire consacré à la disparition des dragons, au centre de toutes les tractations politiques mais aussi au centre de tous les secrets (les amateurs de manga feront la comparaison avec le "Claymore" de Norihiro Yagi)

- avec l’introduction d’éléments résolument horrifiques, puisque l’aura draconique déforme la réalité (le Veill, auquel seules les guerrières vierges sont immunisées), faisant muter minéraux, végétaux et animaux, et transformant les êtres humains en monstres affublés de diverses tares physiques ou psychologiques…



Cette 2e intégrale qui regroupe les tomes 5 à 8 de La Geste des chevaliers dragons est assez équilibrée avec :



Tome 5 : "Les Jardins du palais"

Un tome distrayant et sympathique mais pas plus.

http://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-Dragons-tome-5--Les-jardi/64844/critiques/639435



Tome 6 : "Par-delà les montagnes"

Une histoire émouvante où une guerrière défend une tribu pacifique contre les volontés inquisitrices et génocidaires des siennes… quitte à combattre sa sœur d’armes pour défendre ses convictions humanistes !

http://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-Dragons-tome-6--Par-dela-/64842



Tome 7 : "Revoir le soleil"

De bien belles intentions, presque concrétisées…

http://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-Dragons-tome-7--Revoir-le/64846/critiques/642823



Tome 8 : "Le Chœur des ténèbres"

De bien hautes ambitions, presque ratées…

http://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-Dragons-tome-8--Le-choeur/168627/critiques/644133





Bref, amies et amis babéliotes je vous renvoie à mes précédentes critiques. ^^



Sur l’intégrale elle-même, qualifiée de petit format alors qu’elle présente presque les dimensions du format standard de la BD franco-belge old school, il s’agit d’un objet réussi sur lequel il n’a pas grand chose à redire sinon qu’il a été imprimé en Chine… Comme s’il n’existait pas en Europe d’imprimeur qui aurait pu effectuer le même travail ! Quand tout le monde sera payé 200 euros par mois, qui restera-t-il pour acheter des BD à 15 euros ???
Commenter  J’apprécie          262
La Geste des Chevaliers Dragons, tome 18 : ..

Les tomes 17 et 18 intitulés "Amarelle" et "Arsalam" forment un diptyque lui-même intitulé "La Guerre des Sardes", et force est de constater que "La Geste des Chevaliers Dragons" est à son apogée que tout les tomes suivants en seront impactés ! Tout rappelle l'Europe du Ve siècle partagée entre empire romain déclinant mais toujours persuadé d'être le phare de la civilisation et réfugiés/envahisseurs barbares en quête d'un havre de paix, de sécurité et de prospérité, et si un camp se cherche un Aétius l'autre camp se cherche un Attila ! On croirait dans le Jeu de Rôle "Bloodlust", qui incarnait la dark fantasy heavy metal à la française (JdR d'ailleurs crée par ANGE et illustré par Alberto Varanda, les auteurs du premier tome de la saga ^^). du coup je ne comprends pas toutes ces scènes graphiquement inspirées du cape et épée en dentelle incarnation lui de l'Europe Moderne (et c'est loin d'être la première fois que cela me pique les yeux hein !) : les Japonais font la même erreurs en mélangeant allègrement les époques dans leur fantasy, mais eux ont des excuses que les auteurs occidentaux n'ont pas... Sinon j'avais adoré les graphismes de Vax et tous ses beaux/belles gosses androgynes dans le tome 15 : ici il retrouve son compère Stéphane Paîtreau, donc il va de soi qu'ici on peut tout autant se régaler les yeux !





Le Dragon de l'Apocalypse répand la ruine et la désolation sur les steppes de l'Est, et les dirigeantes de l'Ordre des Chevaliers Dragons comptent bien sur cela pour mettre fin à la guerre contre les Sardes au lieu de respecter les règles fondamentales de leur sororité... Les barbares sardes envoient des milliers et des milliers de guerriers affronter la Bête Immonde en pure perte, et c'est foutu pour foutu qu'ils décident de remplacer quel qu'en soit le prix leurs terres ancestrales désormais définitivement maudites par celles de l'Empire ! Tandis que les alliés de l'Empire tout aussi touchés que les Sardes par l'influence néfaste du Dragon de l'Apocalypse se demandent s'ils n'ont pas misé sur le mauvais camp (et donc s'il n'est pas trop tard pour changer de camp), l'Empire doit affronter non plus une armée mais un peuple tout entier... Les frontières rompent de toutes parts, alors que le front d'Arsalam lui tient encore envers et malgré tout grâce à l'acharnement d'Amarelle et de ses compagnonnes d'armes : le siège de la capitale Messara commence, on n'est pas loin de la fin du monde...

Pour mettre fin à cette folie autodestructrice il va falloir réaliser des choix difficiles et pour trouver l'impossible solution des têtes doivent tomber... Qui va mettre la sienne sur le billot ? Amarelle, Fara, Louis, Hun-Amr, Fils de Rouge, Hersana, Rhianna ou Charmont ??? Quelles qu'elles soient, l'univers des Chevaliers Dragons ne sera plus jamais le même !!!
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
Commenter  J’apprécie          250
La Geste des Chevaliers Dragons, tome 1 : Jaïna

La geste des chevaliers dragons est un bel album d'heroïc fantasy!

Attirée par de belles planches aux dessins bien lėchés et aux couleurs rutilantes, je referme l'album avec un avis mi-figue mi-raisin.

Le scénario de facture classique met en scène deux donzelles bien pourvues sous tous rapports, style Barbarella des temps moyenâgeux, vierges pulpeuses chargées de débarrasser le monde de l'affreux dragon tapis dans les entrailles de la terre.

Où nous attendons la toute fin de l'album pour qu'enfin l'affrontement contre l'affreuse bêbête ait lieu! Cette Geste n'est pas désagréable mais manque de piment, la platitude du scénario n'est pas à la hauteur de la beauté bluffante des décors. Quant au côté appétissant des héroïnes je ne me prononcerai pas, après tout c'est de bonne guerre pour attirer le chaland. N'oublions pas que les lecteurs de Bd sont pour la grande majorité des Messieurs! Et puis avouons qu'il n'est pas déplaisant de voir des filles qui en ont dans le buffet au diable les varices et le sexisme rétrograde!

Pour conclure, un album un peu inégal comme une belle pomme juteuse qui manquerait de saveur! Je vais de ce pas voir de quoi il retourne dans le deuxième opus avant de jeter la bd avec l'eau du bain!
Commenter  J’apprécie          252
Le Collège invisible, Tome 1 : Cancrus Supremus

Encore une histoire qui surfe sur la mode Harry Potter, avec un collège pour sorciers caché derrière un placard à balais dans un lycée normal, et où un monde d’elfes, de trolls et de lutins vit en parallèle du notre. Le graphisme est influencé par les mangas, avec des traits un peu anguleux et raides, une colorisation qui n’est juste qu’un coloriage. Cette série n’est pas d’une grande originalité, elle est dans l’air du temps, à la limite du plagiat d’idées, mais les personnages sont assez attachants, l’action bien rythmée. C’est plutôt bien fait, bien construit, et malgré son aspect formaté, stéréotypé et académique, ça se laisse lire avec un certain plaisir. Est-ce que je lirai la suite ? Oui, si l’occasion se présente, mais je ne courrai pas après.
Commenter  J’apprécie          240
La Geste des Chevaliers dragons, tome 17 : ..

Les tomes 17 et 18 intitulés "Amarelle" et "Arsalam" forment un diptyque lui-même intitulé "La Guerre des Sardes", et force est de constater que "La Geste des Chevaliers Dragons" est à son apogée que tout les tomes suivants en seront impactés ! Tout rappelle l'Europe du Ve siècle partagée entre empire romain déclinant mais toujours persuadé d'être le phare de la civilisation et réfugiés/envahisseurs barbares en quête d'un havre de paix, de sécurité et de prospérité, et si un camp se cherche un Aétius l'autre camp se cherche un Attila ! On croirait dans le Jeu de Rôle "Bloodlust", qui incarnait la dark fantasy heavy metal à la française (JdR d'ailleurs crée par ANGE et illustré par Alberto Varanda, les auteurs du premier tome de la saga ^^). du coup je ne comprends pas toutes ces scènes graphiquement inspirées du cape et épée en dentelle incarnation lui de l'Europe Moderne (et c'est loin d'être la première fois que cela me pique les yeux hein !) : les Japonais font la même erreurs en mélangeant allègrement les époques dans leur fantasy, mais eux ont des excuses que les auteurs occidentaux n'ont pas... Sinon j'avais adoré les graphismes de Vax et tous ses beaux/belles gosses androgynes dans le tome 15 : ici il retrouve son compère Stéphane Paîtreau, donc il va de soi qu'ici on peut tout autant se régaler les yeux !





La lutte est acharnée entre les forces de l'empire et celle des barbares sardes, et plus acharnée encore est la lutte qui les oppose à Arsalam... Dans le camp de l'Empire nous suivons le destin d'Amarelle (voir tome 11) qui plongé au coeur de la folie de la guerre se pose de plus en plus de questions sur le passé de son ordre d'adoption, et dans le camp des Sardes nous suivons le destin de Louis (voir tome 10) qui plongé au coeur de la folie de la guerre se pose de plus en plus de questions sur l'avenir de son peuple d'adoption... le tout est raconté par le Duc Charmont qui par amour de sa souveraine fait la navette entre les différents factions dans l'espoir de lui offrir une impossible solution…

Dans le grand nord c'est l'hécatombe, dans le grand sud c'est la boucherie : Rhinna, Matriarche de Messara et jumelle de l'impératrice Hersana, propose une plan à celle qu'elle à a mise à la tête de l'Ordre des Chevaliers Dragon (voir tome 11), à savoir utiliser les dragons comme Armes de Destruction Massive... L'Ordre ne se mêle pas de politique, mais ne fait plus que cela, l'Ordre doit tuer les dragons et pas les humains, mais ne suit plus depuis trop longtemps ses propres lois... Sur le front, pour Amarelle la victoire et la survie passent par le mort de Louis, étoile montante du camp des barbares, pour Louis la victoire et la survie passent par la mort d'Amarelle, étoile montante du camp de l'Empire, mais quand ils se croisent sur le triple pont qui séparent leurs armées le plus grand dragon jamais vu déclenche un séisme sans précédent : l'espace d'un instant tous les avenirs possibles s'entrecroisent et ils voient chacun dans les yeux de l'autre le cimetière des futurs (remember "Lancelot ou le Chevalier de la charrette" de Chrétien de Troyes !)... L'ennemi n'est pas le combattant en face de vous, c'est les crevards bien planqués qui derrière vous donnent des ordres qui ne servent que leurs petits intérêts bien calculés pour lesquels vous devez tous crever : To Be Continued !!!
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
Commenter  J’apprécie          242
La cicatrice du souvenir, tome 2 : Le crist..

Ah ça, on sent que le scénariste ANGE (alias ANne et GErard Guéro) sont aux manettes : entrée en matière stylée, ambiance orientalisante, partis pris résolument dark, sororité guerrière… Mais on sent bien rapidement que le personnage principal est chelou… Du coup on a une histoire très sombre qui fait un peu simplifiée voire édulcorée, mais peut-être faut-il imputer cette impression aux graphismes ?



Après passé l’épreuve initiatique qui lui a octroyé le cristal d’appel, les créatures surnaturelles ne cessent de mettre en garde Sylvan contre les événements à venir… Erkor mène sa campagne contre Lyunes et on nous offre des scènes d’action et/ou de batailles diverses et variées mais sans véritable souffle épique. On approfondit on peu le dramatis personnae avec les chefs mercenaires et les maîtres sorciers engagés par Erkor qui devant la résistance inattendue de ses adversaires change son fusil d’épaule. Plusieurs scènes ne sont là que pour nous dévoiler lentement mais sûrement que c’est un pervers narcissique, un véritable sociopathe voire carrément un gros psychopathe… Mais comme c’était annoncé depuis le tout début, perso je n’ai pas été surpris du tout quand il trahi tout le monde pour s’emparer seul du pouvoir ultime. A noter les bateaux volants, véritables marottes des auteurs puisqu’on les retrouve à plusieurs reprises dans "La Geste des chevaliers dragons"… ^^



Je n’étais déjà pas fan des dessins de Christian Paty dans le tome 5 de "La Geste des chevaliers dragons". Son style comics fait de gros plans pour éviter d’avoir à détailler les arrières plans, voire d’avoir à réaliser des arrière-plans, est loin de combler mes attentes en matière de BD. Je ne suis pas hostile au style comics, mais avec tous ses gros plans il vaut mieux éviter les erreurs d’anatomie et de proportion… Et là Amida semblent changer de visage 1 planche sur 2, et son nez parfois démesuré et ses lèvres botoxées dissymétriques ont piqués mes yeux. De la même manière, les créatures surnaturelles ne dégagent pas grand chose quand elles ressemblent à quelque chose. Alors si on ajoute un encrage lourd et des couleurs fades, les choses ne s’arrangent guère…



Ce n’est pas réussi, mais cela a surtout mal vieilli. Ce n’est pas vraiment mauvais, mais la BD fantasy propose des résultats autrement plus plaisants et plus aboutis que celui-ci.
Commenter  J’apprécie          240
La Geste des Chevaliers Dragons, tome 3 : L..

La saga des vierges guerrières tueuses de dragons continue avec ce tome 3 intitulé "Le Pays de non-vie" et consacré au thème de la famille.





Un tome consacré à la famille donc avec :

- le clan de chasseur de Veill Vargas, tyrannisé par Melkarin, un pater familias hanté par un lourd secret qui lui pourrit la vie (il s’agit de chercheurs de trésors qui récoltent les minéraux transmutés par l’aura draconique : arrivés trop tôt ils succombent au dragon et à son veill, arrivés trop tard ils doivent se contenter des miettes !)

- la famille de la chevalière Mara, dont la sœur à choisie la vie civile et la vie de couple à la grande aventure

Une chevalière Mara travaillée par des désirs maternels inassouvis qui d’ailleurs va finir par trouver ce qu’elle recherche…

- la famille du bourgmestre devant la maison duquel se rencontre Mara et Eleanor

Le clan Vargas et la chevalière Mara ne cessent de se croiser, les uns dans leur quête d’un bon filon, l’autre dans ses investigations, pour finalement se retrouver dans l’antre du dragon au milieu de nulle part…

L’aura de démence que génère le Veill est ici très bien retranscrite, car dans une ambiance de plus en plus pesante scénaristiquement et graphiquement on glisse tout naturellement des querelles familiales à la folie meurtrière sur fond de slasher et de mutations humaines diverses et variées…



On aborde également à plusieurs reprises sans vraiment creuser (peut-être que cela sera sans un prochain tome ?) les conséquences des invasions draconiques qui génèrent des flots de refugiés voire de véritables mouvements migratoires de masse avec ici des survivants du Veill confrontés à la famine générée par l’action des sœurs de la vengeance (qui dans cet univers médiéval fantastique jouent le rôle d’Armes de Destruction Massive).





Le récit démarre et se conclut par l’exécution d’un dragon : les dragons sont ici nettement plus réussis que celui de Philippe Briones dans le tome 2 puisque qu’ils ont un côté Godzilla pas déplaisant du tout. Le combat final est cool, dynamique et épique, mais il ne fait que 3 pages… C’est presque dommage d’avoir aussi bien senti le truc et ne pas avoir été plus loin dans cette voie.

Peu de chose à redire aux dessins agréables car travaillés de Sylvain Guinebaud. Quelques charadesign interchangeables ou quelques visages surexpressifs mais absolument rien qui ne vienne gâcher la mise en scène. Ici Stéphane Paîtreau peut donner la mesure de son art avec une des couleurs sombres ou lumineuses en fonction de l’ambiance ou du propos, mais je gage que des yeux plus exercés que les miens pourront trouver à redire à tel ou tel point de la colorisation par ordinateur.

On se permet même une private joke sur la tenue de Mara, plus habillée que ses consœurs des tomes 1 & 2… ^^





J’adore la manière dont ANGE construit son univers par petite touche, car il ici le dernier mot de tome est « Eleanor ». La petite fille dont on a suivi le parcours dans cet épisode va ainsi devenir la camarade espiègle d’Akanath dans le tome 2 (d’ailleurs leurs divergences d’opinion malgré la similitude de leur caractère s’explique ici : Akanath n’a jamais vu de chevalière en action contre un dragon, Eleanor si, et c’est ce qui la guide !)

Si j’avoue avoir davantage apprécié la deuxième lecture que ma première, il reste encore un je ne sais quoi sur le fond ou sur la forme qui m’a empêche d’être totalement convaincu et de lâcher les étoiles. Si ce n’est que partie remise (et cela ne sera pas dans les tomes 4 & 5), il s’agit ici d’un tome plutôt réussi.





Cette série est capable du bon comme du moins bon, du meilleur comme du pire, donc ce tome-ci ne reflète pas la valeur d’ensemble de "La Geste des chevaliers dragons".
Commenter  J’apprécie          240
La Geste des Chevaliers Dragons, tome 1 : Jaïna

La saga des vierges guerrières tueuses de dragons commence avec ce tome 1 intitulé "Jaïna".





Le scénariste bicéphale ANGE passe toute la mythologie du dragon à la moulinette :

- avec une inversion des situations, la vierge sacrificielle victime des dragons devenant une vierge guerrière pourfendeuse de dragon

- avec la constitution d’un ordre militaire consacré à la disparition des dragons, que nous découvrirons au fil des épisodes, et qui va se révéler au centre de toutes les tractations politiques mais aussi dépositaire de nombreux secrets (les amateurs de manga feront la comparaison avec le "Claymore" de Norihiro Yagi)

- avec l’introduction d’éléments résolument horrifiques, puisque l’aura draconique déforme la réalité (le Veill, auquel seules les guerrières vierges sont immunisées), faisant muter minéraux, végétaux et animaux, et transformant les êtres humains en monstres affublés de diverses tares physiques ou psychologiques…





ANGE et Varanda concoctent un récit simple mais efficace qui nous présente un univers dark fantasy de bon aloi.

La chevalière Jaïna et son écuyère Ellys sont engagés par les dirigeants d’une Cité-Etat qui veulent se débarrasser du dragon qui les menace, sauf que ces derniers ont un peu trop joué aux apprentis sorciers en tardant à se manifester (selon l’idée que plus longtemps le dragon sévit, plus de métaux et de minéraux rares il y aura à récolté après sa mort… Ah l’appât du gain est vraiment le père de tous les vices !). La résolue Jaïna cherche a savoir ce qui est advenue de sa sœur Dara précédemment envoyée occire le dragon, tandis que la jeune Ellys se demande si elle sera à la hauteur de la tâche…



Le récit est divisé en 3 parties :

- la traversée des campagnes largement plus infectée/infestées que prévu par diverses horreurs mutantes comprenant garous, stryges, vampires ainsi que quelques saloperies empruntant aux xénomorphes de HR Giger…

Mine de rien on est un peu beaucoup dans un bon vieux survival horror et c’est tant mieux !

- le « répit » du fort du prince Jahn d’Epsard, assiégé chaque nuit par les créatures corrompues du Veill, où les auteurs installent une ambiance délétère voire étouffante, où tout le monde semble au bord de la crise de nerf…

- la confrontation finale avec l’infâme dragon et l’horrible révélation qui la précède







J’ai beaucoup apprécié la synergie entre les dessins de Varanda et les couleurs de Delphine Rieu (je n’ai pas eu l’occasion de voir la prime édition colorisée par Jung). Outre cette splendide double page initiale, dans la plus grande tradition de l’heroic fantasy, on arrive bien à rendre palpable l’immatérielle aura de corruption du Veill avec une ambiance lourde et pesante malgré des planches lumineuses et colorées.

Mais j’avoue que cette deuxième lecture a été moins ravissante que la première, car j’ai découvert quelques facilités, limitations ou précipitations dans le scénario d’ANGE, et quelques maladresses dans les dessins de Varanda (comme sur le charadesigen d’Ellys qui évolue trop rapidement de la force à la fragilité, ou de manière plus générale, les personnages féminins qui se ressemblent un peu trop et subissent la malédiction boobesque qui les oblige à voyager et combattre assez largement dénudées… ^^)

Mais il faut replacer les choses dans leur contexte : cette saga démarre chez Vents d’Ouest en 1998 et on est au tout début du revival fantasy en France, les éditions Soleil venant de tourner une page du genre avec sa série phare "Lanfeust de Troy". ANGE se démarquait en nous offrant une fantasy adulte, sombre et sérieuse, presque dark et horrifique, mais qui va malheureusement quelque peu se trahir de mon point de vue en empruntant justement aux séries à la Lanfeust… (ce qui s’explique peut-être justement par la reprise en 2003 de la série par l’éditeur créateur des lanfeusteries qui a voulu tenter l’expérience américaine avec le dessinateur Philippe Briones).





Pas de souci donc, il s’agit d’un bon début pour une saga qui va bientôt atteindre les 20 tomes… Mais cette série est capable du bon comme du moins bon, du meilleur comme du pire, donc ce tome-ci ne reflète pas la valeur d’ensemble de "La Geste des chevaliers dragons".
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
Commenter  J’apprécie          240
Légende, tome 9 : Renouveau

J'espérais tant de cet album ! La couverture magnifique me laissait présager un réel retour des loups dans le scénario mais malheureusement, on ne les voit que trop peu !

La guerre a fini mais elle a laissé des terres dévastées, des réserves diminuées, des rancœurs tenaces...

Un album qui se laisse lire mais j'en attendais tellement que je suis fatalement déçue ! Pire.. Une lassitude s'installe.

Espérons que le dernier tome achèvera cette série en beauté !
Commenter  J’apprécie          230
Enemy, tome 2 : Les autres

La suite du jour où on n'avait pas forcément tout compris. Les autres, ce sont les gentils extraterrestres qui vivent à 100 m des premiers depuis des années mais qui ne le savent pas. c'est ballot.

Ils sont ennemis de fait puisqu'ils n'ont pas les mêmes couleurs (plus chatoyantes pour les E.T) mais on sent que cela embête l'auteur qui va tenter de nous rabibocher tout ce joli monde dans une grande séance de thérapie comportementale.

Mais alors me direz-vous, qui sont les méchants? Une intelligence artificielle? Les parents des gentils jeunots pleins de tolérance?

Pourquoi pas?
Commenter  J’apprécie          230
La Geste des Chevaliers dragons, tome 19 : ..

Dans ce tome 19 intitulé "L'Antidote" et placé sous le signe de l'éthique, on retrouve les chevalières Akanah et Eleanor du tome 2 toujours sous la surveillance de la vétérane Orin ici renommé Orys, survivante de la Bataille de Brisken avec son amie de petite taille armée d'une hache à double tranchant... Et les deux chevalières sont sont toujours aussi pestes voire garces, et leurs bagarres, beuveries et frivolités diverses et variées leur vaut une sanction de la part de leur supérieure hiérarchique !

Les voilà donc partie pour un voyage d'un an vers l'Orient lointain pour accompagner et protéger une cargaison de produits médicinaux à haute valeur ajoutée qui suscite bien des appétits... On retrouve tous les trucs et astuces bien usités en fantasy et encore plus usités en western avec, avec un convoi convoité qui doit échapper à ses poursuivants certes, mais d'abord et avant tout à ses ennemis tant intérieurs qu'extérieurs ! Mais tout n'est qu'épreuves morales organisés par Orin/Orys : loyauté de l'une envers l'autre, loyauté envers l'Ordre auquel elles doivent obéir, loyauté envers la population qu'elles ont juré de protéger et servir...



Avec ce album « dragon free », on est assez proche du tome 2 placé sous le signe du choix... Mais celui-ci a été réalisé avec un ton plus léger auquel correspond ici assez bien les graphismes de Patrick Boutin. Sauf que je n'accroche pas à ses dessins qui dans un style plutôt comics font la part belle à des femmes très ophidiennes car toutes en courbes et en douceurs, à des hommes un peu simiesques car tous en angles et en muscles, et des personnages plus au moins cartoonesques... C'est comme cela, on ne peut pas tout aimer car je n'y ai pas trouvé mon compte niveau décors et paysages, et puis les goûts et les couleurs hein ^^



PS : mine de rien grosse révélation, car on en apprend plus sur les travaux d'Hassan le savant trahi du tome 14 qui a continué ses travaux sur l'origine des dragons... Il y a bien un lien entre les kaijûs corrupteurs, les chemins de pierres rouges établis par les tribus primitives et les trajets des vaisseaux volants : on voit donc se dessiner une trame géomantique...
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
Commenter  J’apprécie          230
La Geste des Chevaliers Dragons, tome 12 : ..

La saga des vierges guerrières tueuses de dragons continue avec ce tome 12 intitulé "Ellys" et consacré au thème de la culpabilité.





Après 3 tomes riches en intrigues et/ou en foreshadowing, ANGE revient à une histoire simple mais très touchante pour ne pas dire très émouvante. Nous retrouvons Ellys, écuyère de Jaïna (voir tome 1), qui chassée de l’Ordre d’Ishtar a refait sa vie comme aventurière avant d’épouser le Duc Louis… Elle affronte les attaques mesquines voire ridicules de sa belle famille avec le soutien inconditionnel de sa servante et conditionnel de son époux, qui hésite à la répudier en l’absence d’héritier et qui suppute en elle un sombre secret… Car Ellys ne s’est jamais pardonné la mort de Jaïna...



Parallèlement nous suivons un autre personnage rongé par la culpabilité : Laïla des tribus des fils de N’aria dite Riad (voir tome 6), mécontente de son mariage avec Mourk, un vieillard de 28 ans (sic), a voué aux gémonies sa tribu avant qu’un dragon n’en anéantisse tous les membres à l’exception d’elle-même…



Comme personne ne croit en la présence d’un dragon avant qu’il ne soit trop tard (remember l’histoire du garçon qui criait au loup), les locaux vont devoir affronter la Bête par leurs propres moyens. Ainsi, tandis que le Duc Louis affronte les créatures du veill, Ellys et son fidèle Hendj forment un commando de vierges guerrières pour affronter la menace draconique : des 25 novices, il ne reste que 6 élues, et des 6 élues, il ne restera que 3 rescapées…





Dans ce tome Ellys partage plusieurs points communs avec les héroïnes howardiennes (Agnès de Chastillon, Sonya, Bêlit…), et il y a un agréable côté "Le Maître de Guerre" (Clint Eastwood) voire "La Stratégie Ender" (Orson Scott Card) dans la formation d’un groupe de combattantes promise à une ordalie qui peut leur apporter la mort ou la gloire, mais le format du one-shot ne permet pas de développer tout cela… C’est frustrant !

Si on chipote, on trouvera aussi quelques trucs à redire :





Niveau graphismes, les dessins de Brice Cossu mêlent agréablement influences franco-belge et influences comics. Stéphane Paitreau et Eiko Takayama sont pour bien mettre en couleurs son travail. Une pierre blanche ? La manière dont on croise la confession/rédemption de Laïla et celle d’Ellys : c’était vraiment très réussi ! Un point noir ? L’illustration de couverture d’Alberto Varanda étonnamment peu inspiré sur le coup…





Cette série est donc capable du très bon comme du moins bon, donc ce tome-ci celui-ci ne reflète sans doute pas la valeur d’ensemble de "La Geste des chevaliers dragons".
Commenter  J’apprécie          230
La Geste des Chevaliers Dragons, tome 9 : A..

La saga des vierges guerrières tueuses de dragons continue avec ce tome 9 intitulé "Aveugles" et consacré au thème de la trahison.





Tout commence immédiatement avec trois guerrières ligotées dans un lieu inconnu, qui tente de se libérer de leurs liens avant que les créatures du Veill qui se trouvent derrière une cloison de bois ne les mettent en pièces. Mathide de l’Ordre de Narak, Loÿs de l’Ordre de Messara et Oris de l’Ordre d’Ishtar (voir tomes 2 et 4) sont trois personnes qui ne se connaissent pas et qui doivent faire cause commune pour s’échapper et démasquer leurs mystérieux ravisseurs…

Cela ne vous rappelle rien ? Si, tous les codes du survival-horror post "Saw". Les amateurs de récits horrifiques apprécieront. ^^

Nous suivons ensuite le prêtre Hassan, un spécialiste des dragons qui tente de percer leurs mystères et ceux du Veill, et qui recherche un allié pour financer ses recherches, et la comtesse Albyne (dont la cousine chevalière Snejada sévit dans le tome 5) qui cherche un allié dans pour faire avancer les cause des femmes, à commencer par la sienne…

Nous suivons enfin la chevalière Alia, rescapée du drame de Brisken (voire tome 4), qui supervise la reconstruction de l’ordre de Messara sous les ordres d’une nouvelle matriarche qui est cynique là ou l’ancienne était idéaliste.



Aveugles sont tous les personnages : Mathilde, Löys et Oris ne savent pas qui les séquestre, Hassan ne sait pas qui l’a trahi, Albyne ne sait pas qui l’a dénoncée, Alia ne sait pas qui est derrière les attaques contre les chevalières dragons. Evidemment ANGE se fait un plaisir de semer les fausses pistes pour mieux nous perdre et mieux nous surprendre par la suite... ^^

Certains sont aveuglés par leurs intérêts personnel comme l’ambition, le profit ou un désir de revanche ma placé voire malsain, d’autres sont aveuglés par leurs idéaux, comme la préservation de leur ordre ou la soif de connaissances… C’est donc fatalement la désillusion et le désenchantement qui les attendent tous, et qui tous deux vont et qui se rejoindre dans les ténèbres du désespoir.





ANGE a toujours aimé jouer avec les procédés narratifs : ici c’est la comptine récitée par l’apprentie Mara (voire tome 3) qui sert à la fois de flashforward, de fil directeur et de conclusion morale pour les 3 POV’s du récit.

"Il était une fois un vieil homme tout seul, habillé de noir et de démons, il était le seul à voir clair... Il était un homme amoureux et son amour lui avait crevé les yeux...rendant son intelligence aveugle sans qu'il ait mal et sans qu'il le sache... Il était des princesses enfermées, closes dans une prison de pierre, et elles avaient beau lever les yeux, les rochers aveuglaient leurs paupières... Il y a ceux que jamais rien n'arrêtera, ceux qui recommencent encore, ceux qui recommenceront toujours et ceux qui dansent en riant..."

L’histoire est bonne, mais si elle ne peut prendre toute sa dimension dans le format étriqué du one-shot, et c’est bien dommage car chacun des 3 POV’s auraient gagné à être développer, au lieu de parfois s’entrechoquer… Les dessins de Francisco Ruizgé sont agréables car de qualité, et bien mis en couleurs par l’expérimenté Stéphane Paitreau : tous les feux sont au vert pour cette BD fantasy.





Décidément, cette série Dark Fantasy ne dément pas ses références horrifiques, c’est pour ça que je ne comprend vraiment pas pourquoi Soleil a essayé d’en fait un truc comics/manga mainstream en édulcorant à plusieurs reprises, et de manière assez visible, la noirceur du fond par des graphismes kawaitchoupi sur la forme -d’où des Erreurs Terribles de Casting au niveau des dessins).

Cette série est donc capable du bon comme du moins bon (et parfois du meilleur comme du pire…), donc ce tome-ci celui-ci ne reflète sans doute pas la valeur d’ensemble de "La Geste des chevaliers dragons".
Commenter  J’apprécie          230
Légende, tome 10 : Révolutions

N'ayant pas vraiment fait attention aux dates de parution des albums que j'emprunte à la médiathèque, je pensais que ce tome-ci serait le dernier de la série. Je m'en suis vite rendue compte en lisant l'album...ça ne sentait pas du tout l'épilogue attendu !

Nous n'en avons donc pas fini avec Tristan de Halsbourg !

Pour cet opus, le scénario s'est resserré sur l'aventure de Tristan et de son petit protégé Abel, accompagnés par un groupe de loups - pour mon plus grand plaisir- fuyant le pouvoir et désireux tous deux de vivre libres dans les forêts enneigées.

Mais cette liberté chèrement acquise sera de courte durée ! Les voilà bientôt aux prises avec Beklemitch, un seigneur cruel et avide.

En parallèle, car il y a tout de même une histoire en parallèle, nous suivons Frère Aeldred en désaccord avec sa confrérie où règne corruption et luxure.



Cet album m'a un peu réconciliée avec la série. J'attendais tant que les loups jouent un plus grand rôle ! C'est chose faite !

Pour autant, je n'arrive pas à retrouver l'essence même de ce qui faisait la série à ses débuts. Je ne suis pas certaine de la retrouver un jour en raison du changement de scénariste. Ceci dit, j'aime vraiment bien l'atmosphère médiévale de cette BD et j'attendrais la suite patiemment.
Commenter  J’apprécie          220
Sang maudit

A la bibliothèque numérique de Vendée, j'ai emprunté : Sang maudit d'Ange.

Dans une France où la Révolution n’a jamais eu lieu, une épidémie mystérieuse décime la population…

Angie, dix-sept ans, vient d’avoir son bac. Elle s’apprête à fêter sa réussite avec ses amis Clémence et Matt quand sa mère lui rend une visite surprise après plusieurs années d’absence : la duchesse de Noailles a décidé qu’il était temps pour sa fille, Angélique, de faire son entrée à la cour du roi Louis XXIV au château de Versailles.

Malgré son mépris pour la noblesse décadente française, la jeune femme va découvrir avec fascination les sombres intrigues des salons royaux...

Je ne m'attendait pas à ça en lisant Sang maudit car j'ai emprunté ce roman à cause de la couverture, sans regarder le résumé.

Je fus donc surprise en me rendant compte que cela se déroulait à notre époque. Il y a des portables, facebook, toute notre modernité...

Mais, il y a une énorme différence avec notre monde actuel : la révolution n'ayant pas eu lieu en 1789 ; la royauté est toujours en place ! Et un adolescent va être couronné : Louis XXIV.

J'ai trouvé ça surprenant au premier abord, surtout en ignorant ce que j'allais lire.

C'est original ; ma fois plutôt intéressant, et également intrigant.

J'ai toujours été fasciné par la cour, ce qui se déroulait à Versailles, cette période assez particulière où les gens avait une hygiène de vie différente de la notre, des jolies robes avec corsets... et des complots, beaucoup de complots. Cela fait travailler mon imagination :)

Transposer cette ambiance de nos jours est une bonne idée, surprenante.

Malheureusement, je n'ai pas été totalement captivé car... il y a des vampires à la cour ! Et pas que ça.

Le fait de mettre du fantastique est intéressant et apporte une touche de mystère ; toutefois j'ai parfois eu l'impression que les auteurs mettaient tout un tas d'idées différentes pèle mêle et hop à vous de lire tout ça. Résultat par moment ils m'ont perdus.

Autant la cour de nos jours pourquoi pas.

Autant le virus ou certaines intrigues sont assez crédibles.

Autant les vampires furent de trop pour moi ! Et un autre élément vers la fin aussi.

Attention, je n'ai rien contre les histoires de vampires, j'ai adoré lire Twilight quand c'est sorti. Mais là, je trouve que ça vient un peu comme un cheveu sur la soupe, c'est de trop.

Il y a quelques longueurs, l'histoire est un peu grossière par moment.

Par contre, j'ai apprécié les personnages. On retrouve des noms de personnages célèbres, qui ne sont pas ceux d'autrefois évidemment mais leurs descendants. C'est original.

Il y a de bonnes choses dans l'ensemble mais mon avis est vraiment mitigé ; car ma lecture fût parfois longue.

Ma note : 3 étoiles.
Commenter  J’apprécie          220




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Ange Voir plus

Quiz Voir plus

Toutes les vies de Benjamin d'Ange

En quelle année se déroule l'histoire ?

1022
2022
2023
2032

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Toutes les vies de Benjamin de AngeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}