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Critiques de Derib (359)
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Yakari, Tome 33 : Le marais de la peur

Nous sommes en 2007, trente-troisième épisode, déjà, et justement trente-troisième fois où l'on remet l'ouvrage sur le métier, avec comme un sentiment qu'on a un peu fait le tour de la question.



Alors bien sûr, il est très fidèle à lui-même ce Yakari, pas moins bon, pas au-dessus, exact et à l'heure comme un coucou suisse, mais on voit clairement que les auteurs se sont arrachés les cheveux (déjà qu'ils n'en avaient plus beaucoup !) pour essayer de faire un peu de nouveau sous le soleil, alors, quitte à faire une petite entorse au vraisemblable, on va dire que les bisons passent dans le coin d'un marécage et que la faune typique des Everglades s'est réfugiée précisément dans ce marais-là...



Bon, c'est un peu tiré par les crins, à ce compte-là, Yakari pourrait bien rendre visite au condor un de ces jours, voire même au tigre du Bengale, pourquoi pas ?



Hormis donc, cette très légère invraisemblance, nous suivons notre petit Sioux qui murmure aux oreilles des chevaux (Petit-Tonnerre pour ne pas le citer) et de toutes les bestioles du monde vivant dans une affaire de rapts inquiétants.



Les animaux de tous poils (et de toutes plumes) accourent chercher les bons offices de Yakari pour l'avertir que certains des leurs disparaissent dans ce mystérieux marécage. Yakari parviendra-t-il à découvrir le secret de l'énigme et à remettre de l'ordre dans le marais ? (N'est pas André Malraux qui veut...)



SI ce n'est cet exercice d'équilibriste pour faire toucher au petit indien des grandes plaines un milieu où manifestement il n'a pas à mettre les mocassins, je trouve que l'album est, une nouvelle fois, puissamment documenté et très accessible pour les enfants fraîchement lecteurs.



Le recours aux animaux, assez systématique, est un autre élément qui plaide en faveur de Yakari auprès des enfants assez jeunes (avant huit ans). Donc, un tome très correct qui plaira aux enfants qui ne sont jamais aussi chicaniers que le vilaine Nastasia dont l'avis ne signifie décidément pas grand-chose.
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Yakari, tome 8 : Yakari au pays des loups

Yakari Au Pays Des Loups est le huitième tome de la série, dont le dessin fut réalisé de juin 1981 à avril 1982. C'est un album tout à fait dans la lignée assez constante de Yakari.



On y explore cette fois-ci l'univers des loups (sans grande surprise d'après le titre et la couverture). Mais le fer de lance de l'ouvrage n'est pourtant pas Yakari lui-même mais plutôt l'étrange relation qui existe entre un chasseur du clan nommé Loup-Tourmenté et un loup boiteux surnommé Trois-Pattes.



Qu'est-ce qui a bien pu se passer entre ses deux-là pour que Loup-Tourmenté traque avec autant d'acharnement ce loup boiteux depuis des années ? Yakari saura-t-il, grâce à son don de communiquer avec les animaux, jouer le rôle de médiateur pacifique entre le clan des loups et le chasseur frénétique ? Ça c'est ce que je m'autorise à ne pas vous révéler.



Sachez seulement que c'est un album très graphique, avec plutôt moins de texte et de dialogues qu'à l'accoutumée, parfois sur presque une double page il y a une absence de phylactère, ce qui satisfait énormément les enfants fraîchement lecteurs qui ont ainsi l'impression de lire vite une grande BD sans effort.



Somme toute, un Yakari dans la lignée, sans trait de génie particulier, sans déplaisir non plus, idéal pour les 6-8 ans. Mais ce n'est que mon avis et il peut toujours y avoir un loup dedans alors, soyez sur vos gardes car il ne signifie peut-être pas grand-chose...
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Yakari, tome 29 : Le Réveil du Géant

J'ai souvent exprimé ici sur Babelio le fait que beaucoup d'ouvrages soi-disant pour enfants sont en réalité mal adaptés ou peu accessibles à l'âge où l'on les fréquente généralement. J'ai souvent fustigé les seconds degrés et les références inaccessibles aux enfants et qui ne semblent là que pour le plaisir des adultes.



Eh bien permettez-moi aujourd'hui de faire l'éloge d'une série et de ses auteurs, justement pour avoir su toujours rester droits dans leurs mocassins, sans jamais dévier du but qu'ils s'étaient fixés, à savoir faire une bande dessinée pour enfants, réellement faite pour eux. Et si les adultes s'ennuient un petit peu en la lisant, ce n'est pas grave du tout, ils ont des tas de BD faites pour eux.



Le cœur de cible de Yakari me semble les 6-9 ans. J'applaudis le souci d'un vocabulaire accessible sans être simpliste, le souci d'un scénario simple où les enfants peuvent naviguer seuls sans le soutien indispensable d'un adulte, le souci d'écrire gros dans les phylactères, essentiel pour les enfants qui viennent d'apprendre à lire, le souci d'apporter toujours un peu d'information documentaire sur la vie des nord Amérindiens ou les milieux sur lesquels ils évoluent ou encore la faune sauvage locale, bref, toutes ces prises en considération de la réalité de l'enfant lecteur et qui en font un lecteur autonome à part entière.



Donc, contre vents et marées, contre les tendances successives et les appels du pied tapageurs de la mode, Yakari a su rester constant et fidèle à lui-même et c'est très bien. Les enfants d'aujourd'hui le découvrent et le lisent avec exactement les mêmes yeux qu'il y a quarante ans — eh oui ! quarante ans les p'tits gars, ça ne nous rajeunit pas ! — c'est la définition même d'un classique : indémodable car hors mode.



Dans ce tome, pas le meilleur, pas le moins bon, on retrouve Yakari aux prises avec les rigueurs de l'hiver en plein cœur du Yellowstone. C'est donc l'occasion pour les auteurs suisses de nous emmener vers des paysages qu'ils connaissent bien — les montagnes et la neige —, à cette nuance près qu'il y a des filons d'obsidienne dans la roche et qu'à différents endroits, la croûte terrestre est suffisamment mince pour faire bouillonner des sources hydrothermales et même, — même —, faire jaillir de temps en temps un gigantesque geyser. Vous aurez compris que c'est lui le géant dont il est question dans le titre.



Yakari et Arc-En-Ciel, pour une fois, ont abandonné leur monture fétiche, Petit-Tonnerre, et s'en vont découvrir le territoire mythique de Yellowstone à dos de wapiti, grâce au pouvoir de Yakari à s'exprimer avec toute bête vivant auprès des indiens.



En somme, un bon album, idéal pour les enfants fraîchement lecteurs. Mais bien évidemment, ce que j'exprime ici n'a aucune valeur de vérité générale, ce n'est que mon avis, c'est-à-dire, bien peu de chose.
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Yakari, tome 19 : La barrière de feu

Autre ouvrage de "ma" médiathèque destiné au pilon de par son usure à force d'avoir été trop plus, je ne pouvais pas me résoudre à le jeter avant de l'avoir lu moi aussi (j'aime trop les livres pour cela).



Dans cet épisode de Yakari (ce qui est bien avec cette série, c'est qu'il 'y a pas de suite et que les tomes, comprenant chacun une histoire complète) peuvent très bien se lire indépendamment les uns des autres); le clan de Yakari est victime d'un vol de chevaux. Pour sa tribu, c'est une catastrophe et tous sont bien décidés à se lancer sur la trace des malfaiteurs et à récupérer leurs biens les plus précieux. Malgré l'interdiction formulée par son père qu considère cette mission réservée aux guerriers, Yakari, à qui la disparition de son fidèle poney Petit-Tonnerre, décide de partir à sa recherche, persuadée, en tant que petit indien perspicace et très intelligent, que celui-ci s'est enfui et contrairement aux autres, n'a pas été enlevé. Sur sa route, il croisera d'étranges animaux, avec qui il peut communiquer grâce au don qui lui a été alloué, qui l'aideront et le guideront dans sa quête.

Un ouvrage où notre jeune lecteur en apprend plus sur cette fameuse "eau noire", dixit le pétrole ou encore le "baume des Sénécas" comme il était d'abord connu en Amérique du Nord.



Une bande-dessinée toujours aussi haute en couleurs, très bien travaillé du point de vue graphique...bref, un vrai régal pour les enfants mais pas seulement ! A découvrir et à faire découvrir !
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Yakari, Tome 4 : Yakari et Nanabozo

J'ai beaucoup de jeunes lecteurs qui sont fans des aventures de Yakari dans la médiathèque pour laquelle je travaille et n'en ayant jamais lu un tome (ou alors il y a très longtemps parce que les noms des personnages m'étaient vaguement familiers), je me suis dit qu'il n'était jamais trop tard...au contraire !



Ici, nous découvrons notre jeune héros, Yakari, un petit indien qui rencontre le totem (l'animal fétiche) de sa meilleure amie, Arc-en-Ciel. Etant inquiet parce que cette dernière n'est pas au rendez-vous (près du rocher de l'ours), Yakari apprend de Nanabozo (le totem de son amie), un lapin qui peut à sa guise changer de taille et qui surtout, possède des pouvoirs magiques, que celle-ci, grâce à des mocassins spéciaux sensés vous emmener là ou vous le souhaiter, a du céder à l'impatience et se rendre au pays des ours polaires qu'elle rêvait de rencontrer.



Une nouvelle aventure pour Yakari et cet animal fabuleux qui vont se lancer dans cette quête afin de retrouver la trace d'Arc-en-Ciel...



Un graphisme très ien travaillé pour un jeune public (mais pas que d'ailleurs) et un scénario simple mais accrocheur. Je comprends dorénavant pourquoi les aventures de ce petit indien hors du commun passionne mon jeune public (mais encore une fois, pas que...) ! A découvrir et à faire découvrir !
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Buddy Longway, tome 7 : L'hiver des chevaux

Respire, tu lis un Buddy.



Fable animalière touchante, l'hiver des chevaux nous balade en plein hiver, tiens, comme dans le titre, à la poursuite d'un canasson sottement égaré par l'ami Buddy.

Contraint et forcé de rester à demeure avec Kathleen, la p'tite dernière, alors que Chinook et Jérémie sont partis au chevet de son beau-père, nos deux aventuriers vont avoir fort à faire avec un troupeau de chevals sauvages et un mexicain revanchard.



Derib touche sa bille en paysages.

Derib touche sa bille en personnages.

Derib touche sa bille en animages. Juste pour la richesse de la rime.

Bref, le trait du gars ne connait pas de faiblesse notoire.

Ce qui le différencie du pékin moyen, c'est qu'en plus de séduire graphiquement, il possède un rare talent de conteur. Presque trop pour un seul homme me direz-vous. Possible.

Le fait est que lire un Derib, c'est l'assurance de voyager loin et pour pas cher.



Excellent, comme d'hab'.
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Buddy Longway, tome 2 : L'ennemi

Chinook et Buddy se sont trouvés, ils ne se quitteront plus. Prochaine étape alors qu'ils gambadent côte à côte en se mangeant des yeux, trouver le coin idéal destiné à accueillir le T12, 100 % bois naturel issu de forêts équitables, que monsieur aura construit de ses petites mimines expertes. L'endroit rêvé finalement déniché, il ne faudra pas longtemps à nos deux tourtereaux pour se rendre compte que les apparences sont parfois trompeuses. Il semblerait qu'un mystérieux ami qui ne leur veut pas que du bien se soit mis en tête de les y déloger par tous les moyens.



Buddy Longway est une série intemporelle que je relis régulièrement, avec toujours autant de plaisir, histoire de changer d'horizon le temps d'un court récit. Focalisant sur l'humain évoluant au sein d'une nature indomptée, les planches se dévorent autant pour l'intrigue que pour le dépaysement occasionné. Les personnages attachants que sont Buddy et Chinook auront ici fort à faire pour faire mordre la poussière à un ennemi aussi énigmatique que dangereux. Une fois de plus, la magie a opéré. J'ai parcouru l'Ouest sauvage aux côtés de ce blondinet à la volonté de fer qui, l'on s'en doute, s'en sortira finalement sans trop de bobos. Derib ne s'embarrasse jamais de scénarios alambiqués, c'est pourquoi il est d'une efficacité redoutable pour peu que l'on affectionne le genre.

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Buddy Longway, tome 5 : Le Secret

Pas de bol Buddy, une jambe dans le plâtre et l'assurance de passer ses journées sur un banc à contempler l'environnement sauvage qui ceint sa délicate maison de bois. Non, y a pas de petit pont, Yves, n'insiste pas.

C'est donc sur Jérémie, le fier rejeton, que va se focaliser cet épisode.

Un tout jeune bambin qui va faire montre d'empathie et de roublardise en portant secours à White Crow, étrange étranger pourchassé par deux Black Feet belliqueux.



Une soudaine envie de respirer le grand air, ouvrez un Buddy Longway.

Derib n'a pas d'équivalent lorsqu'il s'agit de mixer culture indienne et grands espaces.

La trame n'est pas bien épaisse mais peu me chaut, le principal étant de s'ébaubir encore et toujours sur ces magnifiques planches vantant les bienfaits salvateurs de Paris extra-muros.

Une réflexion intelligente sur la différence et les us et coutumes de nos amis Black Feet à qui l'on pardonne volontiers un tempérament un brin excessif.

C'est tout bon, encore...
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Buddy Longway, tome 3 : Trois hommes sont p..

Tout d'abord, énorme coup de galurin à la quatrième de couv' qui dévoile les 2/3 de l'intrigue.

Ami du suspense, bonsoir !



Nonobstant ce léger goût de foutage de gueule en bouche, ce 3e opus tient, une nouvelle fois, toutes ses promesses.



Sorti en 76, même mois que le plan Durafour, y a pas de hasard, cet album fait toujours la part belle à l'humain vivant en pleine symbiose avec une nature aussi luxuriante et sauvage que la chevelure d'un Giscard maltraitant rageusement son énorme engin au festival des joyeux drilles accordéonistes de Brie-Comte-Robert de 76, y a pas de hasard.



La famille s'agrandit. Les emmerdes tout autant.

Mais connaissant la propension de notre héros à se tirer des situations les plus désespérées, gageons que ces mésaventures continuent de ravir petits et grands.
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Yakari, Tome 32 : Les Griffes de l'Ours

Même si ma fille lit maintenant toute seule ses Yakari, c'est un plaisir de lire avec elle les aventures du petit indien ! Dans ce tome, on n'a pas l'originalité des premiers tomes mais on rigole bien avec Oreille tombante, le tamia, Grand Aigle et même l'ours (même s'il fait un peu peur !).

On fait même un peu de géologie pour comprendre les formations rocheuses, apprendre les constellations d'étoiles ou quelques habitudes d'animaux... Faire la grosse voix de l'ours ou l'aïgue du tamia est toujours bien apprécié par ma fille !
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Buddy Longway, tome 8 : L'eau de feu

Un verre d'eau de feu, ça va.

Trois verres d'eau de feu, bonjour les deux gars, qui étaient trois, pour être honnête.



Un slogan hautement incitatif qui fit largement ses preuves l'espace de...trois secondes et qui aurait certainement convaincu certains Black Feet de ne jamais tremper leurs délicates babines dans une eau de feu décérébrante.



Un p'tit Buddy, une fois n'est pas coutume.

Je ne vais pas m'étendre sur l'incroyable rendu graphique, le découpage énergique et l'affection que je porte tout particulièrement à cette série depuis pas mal d'années maintenant. Depuis l'époque de mes toutes premières culottes courtes pattes d'eph' côtelées, pour être précis et pour combler d'aise les fashion victim à tout crin.



Ce qui m'a surpris, c'est le scénario ici dévoilé pour traiter d'un problème qui fit des ravages dans la communauté indienne, l'alcoolisme généreusement pourvu par l'homme blanc qu'était déjà pas le dernier sur le plan de la déconne pourvoyeuse de rente facile.

Une source à laquelle se sont généreusement abreuvés Tête-de-Loup, fils de Cheval-Qui-Bouge, quand même, et quelques-uns de ses condisciples, occasionnant alors moult désordres dans la région.

Et on commence à le connaître, notre Buddy, faut pas lui chier dans ses bottes en daim trop longtemps !



Un sujet grave torché à la vitesse d'un aigle royal au galop et c'est avec une certaine frustration que l'on referme ce huitième opus, regrettant que le talent de conteur de Derib n'ait pas été à la hauteur de ses magnifiques planches naturelles.



A bientôt l'ami...
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Yakari, Tome 31 : Yakari et les Appaloosas

Lire Yakari c'est découvrir le mode de vie des indiens et apprendre maintes petites choses sur les animaux. Il ya toujours une aventure. Petit Tonnerre a la langue bien pendue et fait des réflexions pleines de justesse et d'humour. C'est pourquoi même si je ne le collectionne pas, je le retrouve toujours avec plaisir chez une amie fan de bandes dessinées et de mangas.
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Buddy Longway, tome 1 : Chinook

Il y a des auteurs , comme ça , l'air de rien , qui vous ramènent à une période bénie de votre vie . Celle de l'insouciance où chaque mercredi , vous reveniez de la bibli les bras et le sac à dos blindés de BD ! Habitant à l'époque à 24,78 m du paradis , l'effort se révélait supportable , difficile , mais supportable...

Derib , de son vrai nom Claude de Ribaupierre , était de ceux-là .

Qu'est-ce que j'ai adoré traquer le renard argenté et le bison – rien de perso - aux côtés de Buddy , ouais , entre potes , on s'appelait par nos prénoms . Parcourir ces grands espaces verdoyants avides de liberté et de rencontres qui vous laissaient à des degrés divers une marque indélébile et vous forgeaient en temps qu'humain .



Buddy naquit en 1972 dans le journal Tintin pour s'émanciper au travers d'une franchise dès 1974 . Fauché dans la fleur de l'âge , il disparaîtra en 2011 , nous léguant une vingtaine d'aventures incontournables dans le genre .

Narrant la vie d'une famille de trappeurs dans le Midwest sauvage du 19e siècle , cette série humaniste est un hymne à la tolérance un brin écolo avant l'heure .



Chinook est fondateur . Il évoque la rencontre . Celle , délicate , de deux mondes antagonistes qui vont se trouver pour ne plus se quitter .

Le trait est encore imprécis et le récit contemplatif mais tous deux prendront une réelle épaisseur au fil des albums .

A noter l'originalité de ce cycle qui verra ses héros prendre de l'âge avec le lecteur pour disparaître bien avant lui , fort heureusement .



Avec ses faux airs de Jeremiah Johnson , Buddy m'aura marqué dans ma prime jeunesse et j'aime encore à reprendre les rênes pour chevaucher à ses côtés...
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Buddy Longway, tome 16 : Le dernier rendez-..

Encore un épisode très dense et riche, comme le précédent, mais ici, on quitte la lutte, la guerre, pour un retour sur le passé ancien de Buddy Longway, on va en effet revenir sur la vie de son père, lui aussi vivant parmi les indiens. Un bel épisode touchant, avec quelques scènes de navigation en mer, assez rares chez Dérib, et là aussi, son talent de graphiste fait des merveilles.
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Buddy Longway, tome 6 : L'Orignal

Y en a qui chassent le Dahu, d'autres l'orignal.

Buddy Longway, beaucoup plus pragmatique, opta, en son temps, pour la seconde option, parce que c'est pas la moitié d'un con, le gars. Et puis tout le monde sait que le Dahu, ben on le trouve rarement en ces contrées par trop inhospitalières, m'enfin !

Il narre donc à sa petite dernière, Kathleen, justement interloquée par la présence de ces bois imposants trônant fièrement sur la façade de leur nouveau chalet d'environ 95,16 m², loi Carrez, cette chasse légendaire qu'il fit en compagnie du fiston, Jérémie. Une traque chargée d'excitation et de danger où frontière entre proie et prédateurs s'évanouit complètement.



Lorsque j'ai envie de m'aérer la tête, deux solutions, la fenêtre ou un bon Buddy.

Etant fragile des bronches, je tape dans la facilité et l'assurance d'un excellent moment avec ce bon vieux héros de mon enfance.

Toujours aussi à l'aise pour nous en foutre plein la vue avec ses paysages grandioses, Derib se la joue Spielberg en nous offrant ses Dents de la Mer à lui, les Bois de la Plaine !

Ne jamais faire chier un orignal sur son territoire durant la période des amours.

Buddy et Jérémie vont l'apprendre à leur dépens.

Tout comme ils vont découvrir, non pas le caractère facétieux de ce bougon cervidé mais bien son instinct de tueur rancunier et opiniâtre.

Derib développe habilement un climat anxiogène et fait monter la sauce jusqu'au final somme toute logique.



Très bon moment, comme d'hab...
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Jo

J'ai trente ans. Bientôt trente-et-un. J'ai grandi à une époque où la trithérapie n'existait pas encore. Où on nous informait et nous prévenait plutôt deux fois qu'une, à propos du SIDA.



Du coup, cette bande-dessinée, je l'ai lue en sixième primaire (pour les français: notre sixième année du cycle primaire, qui correspond à l'année de nos 11 ans. Je pense qu'il s'agit de la première année de vos secondaires). Oui, c'est sans doute un peu tôt. Mais si je vous dis que notre institutrice nous a fait visiter un camp de concentration la même année, vous comprendrez qu'elle considérait qu'il n'est jamais trop tôt pour s'informer à propos des choses graves... et que j'ai passé une sixième primaire éprouvante pour mon hypersensibilité!



Bref. Jo est une jeune-fille issue d'une famille moyenne, voire aisée: bien élevée, surveillée par ses parents... Elle tombe amoureuse d'un garçon, guitariste dans un groupe de rock. Il est plus âgé qu'elle. Elle a déjà fait l'amour, une fois. Lui, plusieurs fois, et, étant ou ayant été en contact avec toutes sortes de gens et de drogues, ils décident de se faire tester avant de passer à l'acte.







Une bande-dessinée à faire lire à vos adolescents, car, à notre époque, nous ne prévenons plus assez. La trithérapie existe et, par manque d'informations, les jeunes croient que le SIDA se guérit. Croient que ça n'arrive qu'aux autres. Croient que ça ne concerne que les pays pauvres, en voie de développement, ou la communauté gay. Bref, à notre époque, nous sommes revenus 30 ans en arrière... sauf que ce n'est plus pardonnable puisqu'aujourd'hui, nous sommes censés savoir.



Je suis professeur de morale dans le secondaire (ne cherchez pas, amis français, ça n'existe pas chez vous. Disons, pour faire très court que je suis prof de philo.) et je compte bien le faire lire à mes élèves cette année. Marre des "Mais, Madame, le SIDA, on est protégés par la pilule, hein!" ou "De toute façon, la capote, ça sert à rien".

Pensez à vos adolescents... et pensez à ceux des autres! Un accident est trop vite arrivé, quand on parle de vies gâchées.



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Buddy Longway, tome 14 : La robe noire

Buddy et le couple de colons hongrois traversent le pays des indiens, affrontant les dangers et vont avoir à résoudre un étrange mystère. On retrouve toujours cette fascination des paysages sauvages de l’ouest américain, les illustrations sont toujours soignées et vivantes, et je me demande même si elles ne continuent pas à s’améliorer, je ne m’en lasse pas. Pour une fois l’aventure s’étale sur deux tomes, cela évite une fin trop abrupte, comme parfois dans certains des épisodes. On y trouve aussi des ingrédients nouveaux, la musique classique va se confronter à la magie indienne pour une belle histoire.
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Yakari, Tome 22 : La Fureur du Ciel

Après mon garçon, c'est ma fille qui se met aux albums de Yakari. Les aventures de ce petit indien lui plaisent beaucoup. Dans ce tome-ci, une tornade passe sur la tribu de Yakari, hommes et animaux ont disparus. On retrouve quelques membres de la tribu mais il demeure des disparus, Oeil-de-Bouillon et le chef... Encore une fois, Yakari peut compter sur ses rêves pour le guider ainsi que sa débrouillardise et la malice de Petit Tonnerre. Pas mal de moments rigolos, surtout avec Oeil-de-Bouillon, mais il manque un peu la fraicheur des premiers tomes.

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Buddy Longway, tome 9 : Premières chasses

Dans cet épisode, on va encore approfondir les liens entre Buddy et sa fille Kathleen, il y a un petit côté fleur bleue pas désagréable dans cette relation, qui apporte à cette série de belles émotions. Et dans cet épisode, Buddy va revenir sur son passé pour revenir sur quelques anecdotes de chasses anciennes. C’est l’occasion de retrouver Buddy Longway jeune, sans sa barbe (avant le confinement !), et de faire l’inventaire des différentes directions qu’a pu prendre la série depuis le début : magie indienne, nature sauvage, héros pas toujours à son avantage… Cet épisode, découpé en plusieurs histoires, est un moment de ponctuation dans la série, plus anecdotique, moins important dans l’ensemble de son développement, il offre cependant un bon moment de lecture.
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Celui qui est né deux fois, tome 1 : Pluie d'..

Derib, auteur de Buddy Longway et de Yakari, se lance ici dans une série ambitieuse qui lui permet de mettre en scène ce qui le passionne. Il s'agit de l'histoire d'un indien d'Amérique nommé Pluie d'Orage, ce tome nous raconte son enfance. C'est teinté de mysticisme, d'ethnologie, c'est un beau récit anthropologique où l'aventure n'est pas absente, avec de belles illustrations détaillées, riches avec en fond, les grand paysages américains.
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