Citations de Kochka (184)
Et, en le regardant, je me demande quel adulte il deviendra, car Pierre lui parle le français, mais Hayat lui parle l'arabe...
Et Pierre lui a fait un sapin surmonté d'une étoile, alors que parfois, l'air de rien comme une fine pâtissière, Hayat sapoudre sur lui quelques versets du Coran...
Et je me dis que son ciel sera bizarrement peuplé, mais qu'il sera sûrement très beau car il aura deux fois plus d'anges...
Tu as cru que je laisserais Martin se débrouiller tout seul ! Mais, en écoutant l'histoire de ce jeune homme, j'ai compris combien c'était beau de ne pas trahir un ami.
cette bougie ici permet, quand c'est nécessaire, de faire des voeux importants. (...) Et voilà le miroir de poche où Maman se regarde le soir, quand elle entend rentrer Papa.
Zélie gambade et elle rit, quand un dinosaure surgit!
Gloups attrape la toute petite fille et la dépose dans un nid. Puis il croque le dinosaure avec deux ou trois radis!
[...] - Pourquoi ne te lances-tu pas dans l'écriture d'un policier ? Les gens adorent les policiers ! C'est dans le vent, c'est un genre qui marche bien !
- Un policier, hoquette maman, je n'ai jamais rien compris aux policiers. Tu te rends compte, les Agatha Christie, j'ai jamais pu les finir... Les intrigues, les indices, ça me dépasse complètement. Même au Cluedo, j'ai jamais su y jouer...
Il parle d'un autiste il est beau et pour l'instant j'adore!!!
Alors, en route fiston! écrit Jacques Morhange. Nous voilà partis tous les deux, vaille que vaille mais ensemble, vers le plus grand matin du monde.
Enfin un jour, ils ont entendu parler du Refuge des enfants-oiseaux. On leur a dit que c'est un endroit caché où les différences ont le droit d'exister. (p.31)
Raiponce chantait toute la journée pour habiller sa solitude.
Quand il est recouvert, l'enfant dit:
- Laissez-moi seul.
Et tous s'en vont, sauf la pluie qui les entoure: le dattier, la tombe et l'enfant.
Semeio pose ses mains sur le tronc de l'arbre.
- Remplace-moi, dit-il. Reste avec lui, je t'en supplie... Tiens-le avec tes racines, il m'a toujours accompagné.
Il se revoit enfant, courant pieds nus vers sa mère. Elle l'appelait Perle de lune: Poehina...
Emma
En général, à cette heure-là, c'était papa. Mais pas cette fois.
Alors, ouvrant le carnet, il prit une grande inspiration - il fallait qu'il installe dans sa voix toute la puissance du vent du large - et sous le regard ébahi des enfants, il commença à raconter :
Il était une fois un vieil homme, tout seul dans son bateau, qui pêchait au milieu du Gulf Stream. En quatre-vingt-quatre-jours, il n'avait pas pris un poisson....
Ne travaillez plus pour les notes ou pour être félicités. Travaillez pour vous-mêmes, pour le plaisir d'être fiers quand vous vous regardez.
[...] Les autistes vivent dans leur monde et ne communiquent pas. Ils sont enfermés dans leur tête. Leurs cerveaux sont des forteresses sans porte ni fenêtre. Donc leur intelligence est en cage et si bien enfermée qu'on n'en a pas idée et on les croit idiots.Mais c'est complètement faux. En fait, ils sont un peu des Martiens avec une intelligence immense à laquelle on n'a pas accès. [...]
Je n'ai encore jamais lu de livre en français, et, d'après M. Frank, commencer par Victor Hugo, c'est franchement vraiment très très "classe". C'est omme si, alors que je n'avais jamais visité de maison, j'entrais d'un coup dans une cathédrale!
« La vie, c’est mystérieux, on peut pas décider de tout«
Un, deux a toi de jouer !
[Liban, années 70]
- Pourquoi les garçons et les filles n'ont-ils pas la même vie au moins quand ils sont petits ? [...]
- En gros, m'a-t-elle expliqué, l'enfance sert à préparer la vie future, et la vie d'un homme est plus difficile que celle d'une femme. Car, adulte, c'est l'homme qui devra travailler pour nourrir sa famille. Alors, petit, on doit le laisser tranquille. Il doit pouvoir beaucoup s'amuser. Il doit apprendre à se battre ! Il faut qu'il se sente un roi ! La femme quant à elle est là pour l'honorer et le servir. Car, plus tard, c'est lui qui prendra soin d'elle ; elle lui sera redevable. Alors, dès petite, elle doit s'entraîner à cette tâche...
(p. 48)
En plus de savoir décrypter la nature, il voulait que Jessy lise.
Car les livres aussi sont des pays dont les chemins sont des phrases.