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Critiques de Kochka (358)
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Frères d'exil

La famille de Nani doit quitter son île qui s'enfonce dans la mer, en laissant son grand-père Enoha et sa grand-mère Moo car ils sont trop vieux pour le voyage. Mais Enoha laisse en héritage à sa petite fille des lettres pour tous les moments forts de sa vie.

Un très beau livre sur l'exil et l'accueil fait aux réfugiés en Europe. Le texte est juste, sans mièvrerie et montre simplement et concrètement le départ de son pays, la traversée et l'arrivée en terre inconnue.

A faire lire à tous nos élèves !
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Frères d'exil

La nature est toute-puissante. Belle et généreuse, elle peut devenir soudainement féroce et rebelle. L'homme, petit point dans l'immensité, est incapable de contrer sa force. Et pourtant, il est souvent responsable de son emportement. Le réchauffement climatique de la planète vient principalement de l'activité humaine – émission de gaz à effet de serre –. Les conséquences sont désastreuses. La petite Nani, huit ans, et sa famille vont y être confrontés.

Leur île merveilleuse, celle qui les a élevés, nourris, soutenus est en train de fondre, de s'enliser peu à peu dans la mer. Une tempête fait rage : des trombes d'eau déferlent, les montagnes alentours s'effondrent, les rivières quittent leur lit. Il faut fuir pour survivre. Tout quitter et aborder une nouvelle terre. Abandonner ses racines et porter en soi la mémoire de cet attachement.

Enoha, le grand-père de Nani est vieux et ne marche plus depuis longtemps. Sa femme et lui demeureront sur l'île qui les a vu naître mais il encourage vivement sa famille à s'en aller. Il va confier à sa petite-fille une pierre arrachée à sa maison – qu'elle posera près de son nouveau foyer – , un oiseau en bois – qui voyagera avec elle, toujours et partout – et un petit sac de lettres écrites de sa main, des mots qui l'accompagneront sur le chemin de sa vie, des pensées universelles et fraternelles, des réflexions intimes, des bouts de sa propre histoire, autant de petits cailloux semés pour elle. Emplis d'humanité, de tendresse et d'espérance.

Après un bref adieu à leur île, la traversée commence, longue et mélancolique pour Nani et ses parents. Avec bonheur, Nani va renconter un garçon de son âge, Semeio. Seul, sans famille, Nani et les siens l'accueillent à bras ouverts. Ensemble, les deux enfants lisent les lettres d'Enoha...

Avec sensibilité et poésie, kochka déroule ses mots jusqu'à nous. Des mots-empreinte, des mots-mémoire, des mots-témoignage. Avec finesse et douceur, Tom Haugomat dépeint magnifiquement l'émotion ressentie avec seulement trois couleurs.

Parcours de l'exilé. Périple entravé. Cheminement intérieur. Passage et apprentissage. Amour d'un grand-père. Un voyage vers la fraternité.
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Frères d'exil

L’île de Nani est en train de disparaître suite à de fortes pluies provoquées par le réchauffement climatique.



Elle est obligée de fuir avec ses parents, de quitter sa maison, sa terre et ses grands-parents trop âgés et handicapés pour partir.



A l’heure du départ, précipité par les événements, que faut-il prendre ? Enoha confie trois présents à sa petite fille…



Une très belle histoire pleine de tristesse mais aussi d’espoir. Le début est particulièrement magnifique avec les différentes voix qui se croisent et l’alternance de lettres, sous fond bleu, avec le récit.



L’auteur nous pousse à ressentir le mélange d’acceptation, de fatalisme et la nécessité d’avancer et de prendre le chemin de l’exil.



L’île est celle que chacun peut porter en soi. Sans nom, elle est universelle. Dès lors les exilés qui sont campés sont nos alter ego, nos frères.



Nous allons suivre le voyage et les étapes vers l’ailleurs avec notamment la question du deuil et de la langue. Mais la force de l’histoire est de transmettre toujours un message positif à travers les mots du grand-père qui représentent la sagesse et l’intemporalité des épreuves.



Les illustrations de Tom Haugomat représentent des images sereines avec des personnages souvent de dos et dont on ne perçoit pas les traits de visage, car ils sont devenus un peu nous-mêmes.



Une belle réussite !
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Au clair de la Louna

la Symphonie de la vie d'un enfant autiste sonne, pour la plupart d'entre nous, comme une musique discordante...



Il en va de même pour Michka, quand à presque douze ans, elle se réjouit de rencontrer, pour la première fois, sa cousine Louna, du même âge qu'elle et autiste. Or ce rendez-vous en famille tourne à la catastrophe et effrayée, Michka essaie d'oublier Louna, sans toutefois y parvenir réellement...

Deux ans plus tard, elle est obligée de passer les vacances de février chez sa grand-mère Lalie...Louna sera là aussi ! Cette grand-mère qui, à cause de la proximité du centre où est hébergée Louna, accueille régulièrement sa petite-fille autiste, va raconter à Michka son vécu avec Louna, mais également partager ses souvenirs, empreints d'amour, concernant cet enfant si différent...

Michka, plus mûre maintenant, va ensuite tout tenter pour entrer dans l'univers si éloigné de sa cousine.



Dans un langage imagé, doucement, pas à pas, on assiste à l'effeuillage des sentiments de Lalie et surtout de Michka ; peur, incompréhension, tristesse, déceptions...mais aussi ces toutes petites "victoires" qui retentissent comme des grandes dans les rares moments où Louna est capable de manifester qu'elle a "entendu" l'amour qu'on lui porte...

Michka comprend alors que "quand on est face à quelqu'un de différent, il vaut mieux le laisser venir..."
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Frères d'exil

Enoha est le grand-père de Nani. Il écrit pour accompagner le départ de sa petite-fille qui doit quitter leur île natale. Enoha est triste, il ne verra plus sa petite fille qui s’apprête à vivre un long voyage, comme tant d’autres enfants de l’île. Enoha est en colère car vu son âge et le fait qu’il est grabataire, il ne peut ni les aider ni les accompagner. Alors Enoha écrit à sa petite-fille, elle a 8 ans.



Enoha écrit des lettres, des lettres courtes, des lettres très longues… des lettres pour que Nani ne ressente pas le vide de son absence, des lettres pour l’aider et l’accompagner dans le périple qui l’attend, pour qu’elle se rappelle de lui, pour qu’elle se rappelle de Moo (sa grand-mère) ou encore de l’île sur laquelle elle est née et elle a grandi.



Puis c’est le départ. Un départ précipité car l’île disparaît. A cause du réchauffement climatique, le niveau de l’eau monte rapidement. La situation est critique et il n’y aura bientôt plus que des terres inondées dans la région. Des terres noyées, incapables de nourrir les hommes, dangereuses.



Alors Nani fuit. Elle suit ses parents. Vers où ? Ils n’ont pas la réponse. Leur route croise celle de Semeio. Il a le même âge que Nani et il vient de voir mourir son grand-père. L’aïeul était le dernier membre de sa famille. Face à sa détresse, à sa tristesse, les parents de Nani décident de l’adopter.







Lorsque Kochka s’empare du sujet de l’exil, elle l’attrape avec pudeur. Elle raconte une histoire que l’on entend tous les jours : celle de l’exode de milliers d’hommes qui quittent leur pays natal car leur vie est en jeu.



Dans ce roman jeunesse, point de guerre, point de tortures (si ce n’est celle de l’arrachement à ses racines), point de dictature, mais un scénario catastrophe provoqué par le réchauffement climatique. Le postulat de départ n’est malheureusement pas de la fiction… dans quelques années à peine, des milliers d’hommes et de femmes seront dans ce cas de figure, contraints de quitter leurs terres car elles sont devenues trop arides, menacées par les inondations… Le processus est déjà enclenché.



Parce que son île se fait lentement engloutir par la mer, la famille de Nani choisit le moment de son départ. Ce n’est pas un choix aussi raisonné qu’ils l’auraient souhaité, car l’heure tourne et l’eau monte. Kochka nous fait sentir l’urgence de la situation mais c’est avec douceur qu’elle raconte ensuite l’histoire de cette petite fille qui doit quitter sa vie pour aller à la rencontre d’une autre vie, inquiétante, différente… inconnue. Le périple raconté permet au jeune lecteur de comprendre que la peur de l’autre vaut aussi bien pour celui qui voit arriver des étrangers sur son sol que pour celui qui arrive sur un territoire peuplé d’étrangers. Il comprendra aussi que la perte définitive d’un membre de sa famille n’est pas une fatalité ; qu’il faut accepter la douleur, qu’il faut prendre le temps de faire son deuil mais qu’ensuite, vient toujours le temps de la reconstruction. Il faut l’accepter et accepter de se laisser prendre dans le tourbillon de la vie.



La narration prend quelques respirations lorsque, interrompant le récit des différentes étapes de l’exil, il laisse la place aux lettres que le grand-père de Nani lui a écrites avant qu’elle ne parte. Des pages bleues marquent ces respirations. Loin d’être moralisatrices, elles témoignent finalement et durablement de tout l’amour que ce grand-père destinait à sa petite-fille. Elle marque aussi la sérénité et la sagesse, calme l’emportement et l’angoisse que les épreuves du voyage peuvent générer.



Un message de tolérance. Une invitation à tendre la main à celui qui est en difficulté. Une requête : celle de regarder au-delà des apparences.
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Avec tout mon amour

Telma est une maman formidable qui élève seule ses quatre enfants. La petite dernière a trois ans et l'aîné, adolescent, est autiste : « Beny, c'est le plus grand, mais il est différent des autres. C'est celui qu'il faut raisonner, celui dont le coeur déborde et qu'il faut toujours contenir. Beny, c'est la tendresse puissance dix mille ; c'est le ciel qui embrasse la terre ! Mais c'est aussi les cyclones, la foudre et la tempête ! »

Voilà plus de deux ans que le père de cette petite tribu a disparu. Fugue ? Décès ? Pas de nouvelles. Drôle de surprise pour Telma lorsqu'il resurgit après tant de temps et demande à revoir ses enfants. Oui, il est parti comme un voleur et sa femme a ramé pour se remettre debout et maintenir tout le monde à flot. Oui, il va falloir lui faire une nouvelle place, apprendre à vivre différemment, retrouver un équilibre, et ça ne sera pas facile. Mais non, ce type n'est pas un salaud. Vous verrez...



Histoire d'une femme devenue mère, exclusivement mère : « [...] à la naissance de Beny, devant l'ampleur des problèmes, elle a démissionné de son poste d'avocate, puis s'est recroquevillée autour de son ourson pour le protéger du monde. Du coup, à force de les entourer, lui et les trois suivants, elle ne sait plus vivre sans eux et ne connaît plus personne. »

Histoire d'amour maternel, fusionnel, animal. On est presque gêné, lecteur, d'être témoin des étreintes de cette femme et de son grand fils, quand elle l'enveloppe de son corps pour le rassurer lorsqu'il perd pied, lorsque la détresse ou la colère le submergent : « Elle s'arrondit autour de lui comme une arche, et tranquillement, doucement, elle se met à lui chanter des chansons en lui caressant le front. »

Histoire d'une maman ourse qui sort griffes et crocs quand on veut l'éloigner de ses petits. Mais suffisamment sage pour admettre qu'il est temps de couper le cordon pour les laisser grandir - Beny plus encore que les autres. Parce que l'amour ne suffit pas, parce que le mieux est l'ennemi du bien, comme on dit...

Histoire d'un enfant autiste qui s'amarre comme il peut au monde, accrochant des petits élastiques partout : « [ils] sont importants dans la vie de Beny. Ils symbolisent les traits d'union tremblotants qui relient les choses et les gens. »



Superbe texte généreux, viscéral. Kochka écrit avec son coeur et avec son corps une histoire qui ressemble beaucoup à la sienne.
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Le feu de la toute petite lanterne

Une très belle aventure pleine de fantaisie, de courage et de belles leçons de vie.



Un très beau conte.
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Frères d'exil

La famille de Nani doit quitter son île qui s'enfonce dans la mer à cause d'une tempête, en laissant son grand-père Enoha et sa grand-mère Moo car ils sont trop vieux pour le voyage. Mais Enoha laisse en héritage à sa petite fille des lettres pour tous les moments forts de sa vie. Durant son voyage, la fillette rencontre un petit garçon seul, Semeio, auquel son destin sera lié. Le texte est juste, sans mièvrerie et montre simplement et concrètement le départ de son pays, la traversée et l'arrivée en terre inconnue.

J'ai apprécié ce livre, car c'est une très belle histoire pleine de tristesse mais aussi d'espoir. J'ai bien aimé le personnage Nani, car, elle n'a que huit ans et elle arrive à survivre aux catastrophes naturelles. J'ai bien aimé, aussi le personnage Semeio car, j'ai adoré la manière dont il a aidé Nani dans ce cauchemar. Pour finir, j'ai apprécié la manière dont l'auteur nous montre les lettres d'Enoha en les faisant lire aux deux enfants. Akirakse

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Il y a une petite fille qui s'appelle Nani et son grand-père qui s'appelle Enoha. L'île qu'ils habitent va couler, du coup ils doivent partir. Enoha, le grand-père de Nani a eu un accident pendant sa jeunesse Depuis ce jour-là,il n'arrive pas à bouger ses jambes. Enoha ne pouvait pas quitter l'île et la grande-mère non plus. Elle voulait rester avec lui.Quand Nani allait partir, Enoha lui a donné des objet pour qu'elle se souvienne d'eux. Ces objets étaient des feuilles un oiseau et un caillou. Quand Nani est partie, elle a fait un grand voyage, dans la pluie jusqu'à un endroit où sont beaucoup de gens comme eux qui ont quitté leur village. Tout le monde attendait un bateau pour aller dans une ville.Tout a coup, ils ont entendu un bruit.Ils ont vu des gens reuni autour d'un petit garçon du même age que la fille : il avait onze ans, à côté de lui un homme mort à terre.L'enfant pleurait, les gens ont dit que c'était son grand-père.Il n'avait pas d'autre famille.La famille de Nani décida d'adopter le petit enfant, Semeio, pour qu'il fasse partie de leur famille.Maintenant le bateau était annoncé, ils sont montés à bord. Semeio et Nani sont vite devenus amis.Pendant le trajet, ils lisaient les feuilles que le grande-père de Nani lui avait données.Tout les soirs ils lisaient une lettre et cela continua jusqu'à l'arrivée.Quand le bateau s'arrêta, ils connaissaient pas l'endroit.Dabord ils étaient réfugiés dans une école. Des années passent. Nani grandit.Elle avait une pierre que son grande-père lui avait donnée. Maintenant ils habitaient dans une maison. Le grande-père avait donné la pierre pour qu'elle la place su le toit de sa maison parce que quand son grande-père était plus jeune lui aussi avait placé une pierre au dessous de la maison et son fils aussi, le père de Nani. Ala fin,ils vivent bien et tranquilles.

Critique : Je pense qu'au début c'était triste mais vers la fin ça augmente la morale parce qu'on se souvient des objets qu'avait donnés le grande-père de Nani. Par ex:le caillou qu il avait donné pour que Nani le place dans sa future maison, cela donne une continuité dans la présence du grand-père auprès de sa petite fille. J'ai bien aimé l'histoire de cette livre. Yuzay

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Frère d'exil est un très beau livre, qui a un coté assez poétique dans sa manière d’être écrit et dans son interprétation, néanmoins je trouve personnellement, qu’il manque d'un peu d'action, mais il reste tout de même intrigant et on s’attache très rapidement aux personnages . On commence l’histoire tout d’abord par des lettres écrites pour Nani de la part de son grand-père Enoha, par la suite on découvre que Nani est une petite fille âgée de huit ans qui vit sur une île polynésienne avec son grand-père Enhoa sa grand-mère ainsi qu’avec sa mère Youmi et son père Janek, mais il se trouve que cette île est sur le point d’être engloutie par l’eau donc Nani et ses parents vont quitter l’ile pour aller sur le continent mais sans sa grand-mère et son grand-père, car celui-ci est handicapé. Nani et ses parents vont partir. On va ainsi suivre les péripéties de cette famille dans son objectif de quitter cette Ile. Nous vivons un compte à rebours avec eux. G.P.

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C'est l'histoire d'une fille nommée Nani qui habitait sur une île qui se trouve en plein milieu d'un ouragan. Au bout d'un moment la petite fille et ses parents se retrouvent sur le port de l'île avec tout les habitants. Mais son île est sur le point de couler. A un moment ,un paquebot arrive et dans la précipitation,un grand-père est mort bousculé, maintenant son petit fils est tout seul, le grand-père fut enterré au pied d'un dattier, les parents de Nani proposent d'adopter l'enfant nommé Semeio. Ensemble Nani et Semeio vont vivre une grande aventure en traversant la mer et voyagent dans un pays inconnu.

J'ai bien aimé ce livre, parce que j'ai retrouvé dans ce livre des émotions : amour, tristesse et peur. Il y avait aussi une très grande aventure. C'est ce que j'attendais de ce livre. Il y avait aussi de la tragédie ce qui rajoute de l'émotion et du suspense. Yodaga8

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Ce roman raconte l'histoire de Nani, une jeune fille étant obligée de quitter son île natale suite à des problèmes liés aux conditions climatiques. Elle est donc dans l'obligation de quitter ses grands-parents dont son grand-père Enoha qui lui confie des lettres retraçant les moments marquants de sa vie afin que la petite fille n'oublie pas d'où elle vient. Durant son voyage, elle va faire la rencontre de Semeio, un petit garçon de son âge qui a perdu son grand-père, les parents de Nani décidèrent de l'adopter.

Ils partirent donc tous ensemble à la recherche d'une terre habitable.

J'ai apprécié ce livre car il montre bien la difficulté de quitter sa terre natale et des membres de sa famille.

On sent aussi l'amour que le grand-père porte à sa petite fille à travers ses lettres. Victor

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Enoha est le grand-père de Nani. Il a écrit une lettre de départ pour sa petite-fille qui quitte leur île d’origine. Enoha est triste, parce qu’il ne verra plus Nani qui part faire pour un long voyage. Il ne peut pas la suivre car il est trop vieux. Donc Enoha écrit une lettre pour sa petite-fille pour qu’elle se rappelle de lui pour toujours. Moo est la grand-mère de Nani qui est encore sur l’île, mais à cause du réchauffement climatique, il meurt. Nani sur la route de son voyage croise un garçon qui se nomme Semeio, ils ont le même âge et tous les deux leur grand parent sont morts. Semeio était le dernier de sa famille donc les parents de Nani décident de l’adopter.

Frère d’Exil est un très beau livre. Pour moi, ce livre manque un peu d’action, mais ça reste un livre très attachant. Même si ce livre est un peu triste au début, la fin est très joyeuse.

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Ici l’histoire d’une petite fille qui se nomme Nani. Elle a que huit ans quand une violente tempête s’abat sur son île natale. Elle va rencontrer de nombreux périples et dangers durant la fuite de l’île. Tous ces dangers auraientt pu enlever la vie de toute sa famille. Sa mère et son père vont adopter un garçon qui a vu son grand père mourir pendant le premier embarquement. Il se nomme Semeio il avait le même âge que Nani quand cette catastrophe a commencé. Il vont embarquer pour la France pour se refaire une nouvel vie.

Ce livre a un pouvoir exceptionnel quand on commence à lire on ne peut plus s’arrêter. C’est comme si on était aspiré dans l’histoire on a envie de connaître la fin est de ne pas s’arrêter avant. Livre exceptionnel je conseille de le lire j’ai adoré. M.D.
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L'enfant qui caressait les cheveux

Lucie vient d'emménager dans un nouvel immeuble. Plutôt hardie pour ses douze ans, elle prend la résolution d'entrer en contact avec tous ses voisins. Elle s'arrête aux premiers qu'elle rencontre ; Matthieu, sa mère, et leur "fée" russe deviennent sa seconde famille.

Lucie découvre l'univers de Matthieu, petit garçon autiste de quatre ans : ses rituels à heure fixe, sa façon de cramponner les objets et de se coincer entre la table et la chaise quand il est assis "pour se sentir tenu", son besoin de caresser les cheveux des autres "pour avoir moins peur". Matthieu dont "les yeux voient d'autres choses, et des choses si différentes qu'il n'y a pas de mots pour les dire", Matthieu "qui s'enfonce dans ses cercles et dans ses cris", Matthieu et "ses colères, comme des tourbillons où il se noie". Lucie entend bien "le sauver de la noyade", ou au moins accompagner patiemment ses retours sur la rive autant de fois qu'il le faudra et qu'elle le pourra.



Joli témoignage sur l'autisme, qui ouvre des réflexions plus larges sur la communication : quid de la compréhension mutuelle lorsqu'on n'a pas les mêmes codes (ou qu'une partie) ?

La façon dont Lucie parvient à approcher Matthieu montre le pouvoir de certains animaux (un chien, en l'occurrence), intermédiaires précieux lorsque les mots font défaut. L'occasion de méditer sur la mise en veille regrettable de certaines facultés sensorielles chez les humains.

Les liens que le grand-père africain et la vieille femme russe parviennent à établir avec l'enfant autiste montrent également qu'il est bon de s'inspirer d'autres cultures pour renouer avec des langages universels oubliés ou négligés, comme la musique, la danse.



Ce roman est à la fois simple et émouvant. Simple et facile à lire parce que Kochka est douée pour écrire des romans jeunesse. Poignant parce que Kochka, elle-même maman d'un garçon autiste, a les mots justes pour décrire les comportements et les angoisses de l'enfant, le désarroi de ses proches lorsque leur bonne volonté, leur patience et leur douceur ne suffisent pas.



--- à partir de 12 ans
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Le voyage de Fatimzahra

A l'ocasion de la naissance de son neveu, Fatimzahra quitte son Maroc et découvre le Collège français. C'est un défi qu'elle va relever, encouragée par sa soeur et ses parents.



Mais une fois passé le moment d'euphorie, c'est le découragement. Si l'enseignant de la jeune fille est jeune et souriant, il ne reste pas moins pour elle à dépasser "la barrière de la langue" !



L'intégration se fera par l'échange avec notamment la réalisation par Fatimzahra d'un exposé sur son monde à elle, entre Touareg et Berbère...



Un récit tiré d'une histoire vraie. Il montre que la volonté et le courage, mais aussi les rencontres, peuvent ouvrir les portes d'une nouvelle vie.



Il prône la connaissance de l'autre et de sa culture et montre positivement l'immigration. C'est enfin un moyen de montrer l'école et l'éducation comme un outil de force et d'union...



Un livre qui nous emporte par sa thématique et la force de son héroïne même si on aurait pu souhaiter connaître plus sur le Maroc. Par ailleurs, ce parcours reste souvent exceptionnel car mis à mal par le nombre d'élèves par classe !
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Au clair de la Louna

Micka et Loula. Elles sont cousines, elles ont le même âge. Mais elles ne se connaissent pas. Louna est autiste, enfermée dans son monde, perdue dans cet univers qu'elle ne comprend pas.

Michka n'imaginait pas le handicap de sa cousine. elle qui rêvait de s'en faire une amie découvre peu à peu l'enfermement dans lequel vit Louna et tous les rituels qu'elle s'impose. Au début cela la terrorise.



Un livre qui nous fait découvrir une facette de l'autisme. Beaucoup de compréhension et d'amour autour de Louna dont la souffrance n'est pas toujours comprise mais toujours écoutée. Lalie, la grand-mère des cousines est là pour expliquer, calmer, consoler. Car quelquefois Louna explose dans des colères incontrôlables.

Vu par les yeux d'une jeune adolescente cette histoire nous remue tant la souffrance de Louna est palpable, mais la famille est soudée autour d'elle, même au centre l'attention est constante.

Kochka a écrit au moins trois romans sur ce sujet qu'elle connait bien, un de ses enfants est autiste. Un livre très fort.

Louna petite fille perdue dans un monde qui n'est pas fait pour elle.



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La minute du papillon : Le Vieux Loup de la..

Ce vieux loup plein de remords fait son mea culpa : "J'ai été méchant, j'ai fait peur au petit Chaperon rouge, j'ai croqué la grand-mère, j'ai voulu piéger les biquets...".

Son miroir l'encourage à se racheter une conduite : "Secoue-toi (...). Sors de chez toi ! Va donc apprendre à aimer." Excellente idée ! Pour se faire pardonner, le vieux loup choisit soigneusement des cadeaux pour quelques unes de ses anciennes victimes. Bon, mais après ça, comment s'offre-t-on un festin entre loups ? On passe au régime végétarien ?



Les contes revisités abondent dans la littérature jeunesse. L'exercice est plus ou moins réussi, plus ou moins original. Cet album de Kochka et Pawlak est parfait : coloré, simple, rythmé, plein de bonnes idées et drôle. Le dénouement surprend, amuse, et fait délicieusement frissonner comme un "vrai" conte.



Dès 3-4 ans. A condition de maîtriser son Petit Chaperon Rouge et ses Sept Chevreaux, évidemment !
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Le rossignol et l'empereur de Chine

Une rivalité de deux rossignols le naturel et l'artificiel. Leurs chants, leur souffle et leur énergie sont mis dans une espèce de compétition par l'empereur et les habitants de l'empire. Alors que le naturel doit régénérer ses forces or l'artificiel n'a du tout besoin de rien car il est fabriqué pour ça. Le rossignol naturel sera banni du palais et du royaume....

Mais la mort vient frapper à la porte de l'empereur, tout le monde s'éloigne de lui, le même le rossignol doré, épuisé, s'usant au fur et à mesure ne peut plus changer. Seul le rossignol bannit revient et chasse la mort avec ses chants.

Je ne sais comment en lisant ce conte j'ai vu le personnage du conte Monte-Christo dans ce rossignol banni...

Un merveilleux conte!
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Le grand Joseph

Ce "grand Joseph", c'est un grand-père, celui de la narratrice, et sans doute un peu celui de l'auteure, d'origine libanaise et émigrée en France en 1976, elle aussi. Il est grand par la taille, par son courage, sa force et sa volonté, par son calme et sa sagesse. Joumana, du haut de ses neuf ans, l'aime, le respecte, l'admire. Ce monsieur paraît d'autant plus grand et vénérable que sa femme est toujours en mouvement et en colère, franchement pénible pour l'entourage malgré sa bonté et sa générosité.

En 1975, la guerre éclate au Liban, Joumana a treize ans lorsque ses parents décident d'aller vivre en France.



La plupart des romans de Kochka sont inspirés de sa vie (l'autisme, le Liban, l'exil). Elle est douée pour parler de ce qu'elle connaît bien, elle exprime intensément ses émotions et ses "cris qui viennent de l'intérieur", tout en gardant un recul qui donne une portée universelle à ses propos.

On retrouve ici des thèmes qui lui sont chers : la sagesse des anciens, l'importance des différentes cultures - ne pas perdre les traditions familiales pour garder son identité, tout en s'ouvrant à d'autres cultures. On retrouve également dans ses romans l'importance des animaux domestiques pour les enfants, précieux compagnons dont la sensibilité et la réceptivité sont souvent supérieures à celles des adultes, plus 'physiques' en tout cas.

Dans cet ouvrage, Kochka évoque également la façon dont sont élevées les filles au Liban, destinées à devenir épouses (dociles) et mères. Il est question aussi d'exil, de la difficulté de s'intégrer dans un nouveau pays et d'être partagé entre deux cultures avant de parvenir à concilier les deux, a fortiori lorsqu'on quitte son pays à l'adolescence, période où l'on est aussi entre deux âges et où il est si difficile de s'affirmer, de se trouver, entre mimétisme et indépendance.



Joli roman. Mais, comme la plupart des textes pour adolescents de l'auteur, je pense qu'il séduit davantage les adultes que le public auquel il est destiné.
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A l'heure du loup

Quand la nuit arrive, le jour s’enfuit, il a peur du loup. Pour Lili, c’est pareil : à l’heure du loup, quand elle est seule dans son lit, c’est son courage qui s’enfuit. Mais heureusement, Lili a un papa très fort et très intelligent. Pour éviter que Lili soit terrorisée lorsqu’arrive l’heure du loup, il lui construit un nid. C’est bien connu, aucun loup n’a jamais grimpé dans un nid. Du coup, le courage de Lili revient et la petite fille peut tranquillement fermer les yeux.



Une histoire toute simple qui traite des peurs nocturnes avec finesse. L’occasion d’aborder la question en douceur afin de dédramatiser ce moment qui reste angoissant pour nombre d’enfants. Des illustrations naïves et très parlantes, des couleurs pastel qui laissent à distance les teintes trop sombres et un super papa trop fort qui trouve une solution magique au problème... décidément, rien n’est grave à l’heure du loup. Il suffit juste de faire comprendre à ce dernier qu’il n’est pas le bienvenu dans la chambre des petites filles !


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La Maison des mots perdus

KOCHKA. La maison des mots perdus.



Ravi (Soleil, en sanscrit), est un petit garçon de dix ans qui vit à Sainte-Marie-aux-Mines, en Alsace avec ses père et mère. Son père est un célèbre médecin et il est souvent absent, parcourant le monde pour son métier. Asha (espoir, en sanscrit), sa maman ne parle pas français mais elle chante en bengali des berceuses à son fils. Ce dernier va à l’école au village voisin ; il est autonome et prend le car seul. Il a des amis, Paul et Louise, il me semble…. Excusez-moi et pardonnez-moi, je n’ai plus le livre sous les yeux ( il est à Lyon et moi, à Limoges). J’avais rédigé une petite critique et lors de mon retour en Limousin j’ai jeté par erreur ma prose….



Tous les ans, le jour de son anniversaire, son père fait livrer un énorme gâteau. Ce dernier est partagé entre tous les écoliers. Cette année, Ravi est mélancolique. Malgré les recommandations de Mr Daïsuké-Natsuki-Akimaso, véritable guide spirituel de l’enfant, la tristesse s’est emparée de l’enfant.



Et un soir, surprise, à la sortie de l’école son père est présent. Il va lui dévoiler son origine. Ravi va connaître le passé de sa maman, la rencontre de ses parents, l’amour qui les unit. Ce roman initiatique aborde l’adoption, la généalogie de nos ancêtres, la quête de l’identité, l’espoir. A la suite de cette révélation, le foyer va se resserrer un peu plus et le petit garçon va s’épanouir de jour en jour. Sa maman va également bénéficier de la bienveillance des voisins.



Ce petit roman jeunesse est à lire par les jeunes enfants 10-12 ans ; Un petit récit plein de poésie, de douceur, de tendresse et d’amour. La création d’une famille aimante revêt diverses formes et, l’adoption de l’enfant par le mariage de son "père" avec Asha, sa mère est une belle preuve d’amour. L’amour qui unit ses trois êtres est merveilleux. Un véritable cadeau de la vie que cette étrange et improbable rencontre entre les « parents » de Ravi. Je recommande la lecture de ce petit joyau aux parents et aux grands-parents avant d’aborder le thème de l’adoption, de la parentalité. De plus la couverture est toute douceur ; les tons pastels affirment cette délicatesse, cette grâce.

(15/03/2023)
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Le chant de Loon

Ce nouveau roman de Kochka est rempli d’humanité, de simplicité et de bonheur. On y découvre Henri Lajoie, un grand observateur de la nature qui en fait des croquis. Il rencontre Loon, autiste, au regard fuyant. Malgré son handicap, Loon a une sensibilité profonde pour la nature et Henri en est fasciné. Leur complicité et relation de confiance est extrêmement touchante. En s’inspirant de son histoire familiale, Kochka propose un roman sur la différence et une approche inclusive basée sur l’importance de l’écoute et incitant chacun à ouvrir son monde.
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Quand j'aurai mon chien...

Rosie va avoir cinq ans. Comme beaucoup d'enfants, elle rêve d'avoir un chien, une petite créature à soi, un copain à aimer, à papouiller, et qui vous rend bien cette affection. Elle se voit déjà s'en occuper, le promener, jouer avec lui. Papa-Maman lui offrent effectivement un chien pour son anniversaire, mais... Cadeau raté, Rosie est furieuse.



Histoire bien écrite, rythmée, agréable à lire, dessins attrayants grâce aux couleurs et aux frimousses du chien et de la petite fille.

L'idée principale me gêne, quand même. Laisser les petits avoir des amis imaginaires, d'accord. Que les adultes les poussent à s'en créer et entretiennent le jeu avec des enfants de plus de cinq ans, voilà qui m'interpelle, par contre. N'est-ce pas une intrusion dans leur imaginaire, une infantilisation, un encouragement à la régression ? Tout ça, pour ces parents-là, pour calmer le jeu et être peinards parce qu'ils ne peuvent pas satisfaire ce voeu de leur fille ?

Je me demande ce qu'en pensent les jeunes lecteurs. Ont-ils eux aussi l'impression qu'on cherche à duper la gamine ?
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Les rois mages

Un conte écrit en quelques lignes, en quelques pages, un conte pour nous dévoiler l'histoire de Melchior et Gaspar, un soir à Berlin en Allemagne.

Un récit de poésie et de magie autour d'une rencontre qui va bouleverser plusieurs personnages de cette histoire.
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Aimy et Rose ou La forêt des trois chemins

Rose et sa fille Aimy vivent isolées dans une cabane au fond des bois, comme toutes les femmes de leur famille depuis que leur arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère se retira du monde lorsqu’elle fut accusée de sorcellerie et condamnée au bûcher. Depuis, de génération en génération, mère et filles vivent « en autarcie dans une maison entourée de bois qui ressemble à un nid ». Mais le jour où Aimy découvre que la plupart des enfants ne vivent pas comme elle, qu’ils vont dans un endroit appelé « École » pour apprendre à lire, écrire, compter et vivre ensemble, sa vision des choses est bouleversée. Et il lui faudra une rencontre avec un livre pour que son existence bascule définitivement…



Je suis tombé sous le charme de ce petit roman plein de douceur et d’humanité. Un texte qui lorgne du coté du conte avec une étonnante légèreté de ton. Un texte qui rappelle s’il en était encore besoin que la littérature peut changer la vie, que « pour être vraiment heureux, on a besoin d’être important pour quelqu’un » ou encore que l’on « ne s’épanouit pas tout seul à l’écart du monde, on a besoin de partager ». Finalement ce texte pour enfants est aussi un clin d’œil aux parents surprotecteurs, une façon de leur dire : laissez donc vos bambins grandir par eux-mêmes et s'ouvrir aux autres, ils vous en seront à jamais reconnaissants.



Eh oui, il y a tout cela et bien plus encore dans ce délicieux petit roman.




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