Citations de Kris (185)
Alors en avant, compañeros ! Allons éclater la nuit de l'autre côté !
Qu'est-ce que vous y connaissez, vous, en chevelure, avec votre crâne de lune ?!
- Vous êtes satisfaits ? Vous avez été bien coiffés ?
- Très bien, excellent.
- Eh bien, avant que vous partiez, je dois vous dire que tous les gens qui sont ici sont des juifs.
"L'autre nom du purgatoire : The yards, quartier des abattoirs.
Ici bat le cœur de la ville aux larges épaules...
Ici se tiennent les bouchers du monde.
Ici ploient sous la camisole les manutentionnaires d'un rêve assommoir.
Pataugeant dans la fange d'une farandole immonde...
Abattant, découpant, équarrissant, conditionnant...
Ici, rien ne se perd, pas même la sueur ou les cris.
Quarante mille hommes, femmes et enfants, vingt-cinq millions de bêtes par an...
Deux troupeaux qu'on ne distinguent guère, dont seuls les gardiens diffèrent.
Station cul-de-sac, terminus de la nation.
The yards, quartier des multitudes abattues et de la corruption."
Etrange poème, n'est-ce pas?
Levez votre joli minois au-dessus de votre pré carré, ma "Reine".
Quand la révolution s'arrête aux frontières, c'est qu'elle est déjà morte avant d'avoir commencé!
"Il faisait un temps à noyer Poséidon...,
Et pourtant des hommes étaient là dehors, vers de terre des temps modernes, pauvres mannequins d'une guerre estivale partie en dentelles et qui, l'hiver venu, se découvrait en haillons."
Un reportage ? Je ne savais pas que tu écrivais !
Pourquoi tu veux écrire ? C'est ringard ! Ça sera que des photos ! Le monde, c'est pas des mots, c'est des images !
Ici ou ailleurs, partout où on se lave d'avoir été soldat. Tous les endroits sont bons à prendre, où l'on peut se déshabiller de la guerre.
Je n'ai pas cherché à comprendre. J'ai juste voulu témoigner, raconter les enfants de Belfast qui n'existaient pas, leurs jeux de guerre avec des petits soldats qui, défaut d'être en plomb, leur en balançaient du vrai à la gueule. Pour un drapeau hissé bien haut, pour une pierre jetée comme on se se débarrasse d'une rage, parce qu'ils habitaient là et pas ailleurs, parce qu'ils étaient l'enfant d'un tel plutôt que celui d'un autre.
- ... Nous nous apprenions mutuellement des mots et des chanson en gaélique, en français, en breton.
-Le fou rire est une langue universelle.
Au prochain arrêt, je te sors de ta caisse et je te brise en morceaux jusqu'à ce que je puisse te renvoyer à ta femme dans un oeuf Kinder, c'est compris?
- Aha. La guerre est terrible. C’est la faute aux juifs.
- Vous croyez ?
- J’en suis sûr.
- Et voilà !
- C’est terminé pour vous aussi.
- Très bien. Merci.
- Vous êtes satisfaits ? Vous avez été bien coiffés ?
- Très bien. Excellent.
- Eh bien, avant que vous ne partiez, je dois vous dire que tous les gens qui sont ici sont des juifs.
- … Je voulais parler des juifs riches.
Les nazis ne m'ont pas encore pris ma vie mais ils me volent mon enfance.
L'homme qui aime l'argent ne voit plus que lui-même. Pour lui il n'y a plus ni colline, ni chevaux, ni fleurs.
Dis soldat...Tu ne crois pas qu'on nous a bourré le crâne avec "la haine des races" ?
A la première lueur de peur dans le regard de l'adversaire, on est déjà en route pour la victoire. (p.4)
Attention, mes enfants, c'est à nous pour l'homme russe! Et on fait honneur aux orchestres français, s'il vous plaît!
On aimerait tant qu'une mort soit à l'image d'une vie, d'un engagement, d'une oeuvre exceptionnelle.
Mais avec le recul, peut-on s'empêcher de penser comme le philosophe Alain : belle sa mort ? C'était bête comme notre première manière de combattre.
S'ils se relevaient tous, ils ne tiendraient pas debout.
Pour NOUS la soumission ! Et pour EUX le plaisir !
Et bien on va leur dire ce qu'on en pense, NOUS ! Nous sommes des FEMMES. Des PERSONNES ! ET DES FEMMES ENTIÈRES !