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Critiques de Agnès Maupré (185)
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Tristan & Yseult

♫Malheur est advenu

Adieu chants légers

Quand se meurt de désir

L'amant oublié

Adieu joie de fontaine

Tout m'est incertain

Ainsi à ceux qui aiment

Seul souffrir convient

Tout me porte à aimer

Tel est mon destin♫

Jean-Louis Murat - album "Tristan"- 2008 -

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Version sauvage de l'amour

Au temps des troubadours

Tragédie centrée sur l'adultère

Tradition et Nouveauté, ici ce Trouvère

Ne rien vous dévoiler du secret

Une hardiesse du style et du trait



Egayer quelques instants

Yseult atTristant

Prononcez le nom de l'Aimé

c'est déjà l'avant-goût d'un Baiser...



Filles folles ou pas très sages

réinventent par le texte et l'image

Une Adaptation érotico-sentimentale

Une légende dorée, quête d'un Nouveau Graal....





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Le Journal d'Aurore, tome 1 : Jamais conten..

"Jeune fille, seule comme un rat, affligée d'un physique monstrueux et d'une famille ennuyeuse, certainement athée, probablement lesbienne, cherche jeune homme pour l'aimer à la folie."





Voilà l'annonce qu'aimerait envoyer Aurore, ado de 13 ans. Elle est si seule, si misérable, si malheureuse...





Pourquoi elle s'ennuie en classe, c'est parce qu'elle est surdouée ( on l'explique à la télé... , c'est pas de l'intox!)

- Maman, je suis surdouée, faut m'inscrire à une école spécialisée.

- J'ai pas la patience!

- Laisse ta mère tranquille.

Répondent les parents.





Vous connaissez les ados!

Hier, il y a un an, il y a un siècle, votre enfant venait vous faire un câlin...

Aujourd'hui, elle déteste la terre entière, ses boutons d'acné, les garçons tous c...

Un garçon sans la cédille, c'est un "gars con!"





Alors, Aurore refuse d'embrasser ses parents, le soir du 31 décembre et râle quand toute la famille lui fait des bisous...





C'est drôle et ironique! Pour Aurore, pas de lever de soleil, (jamais) tant qu'elle aura des boutons!

- J'suis trop moche, et personne ne m'aime!





"Je ne suis pas bien dans ma tête, maman

J'ai perdu le goût de la fête, maman

Regarde comme ta fille est faite, maman

J'trouve pas d'sens à ma quête, maman."

Louane.
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Au bonheur des dames (BD)

Après avoir passé d’excellents moments de lecture du roman D’Emile Zola, l’histoire étant fraîche dans ma mémoire, j’ai ressenti l’envie de lire la bande dessinée. Toute heureuse de retrouver Denise, j’ai vite déchanté face à ces personnages aux physiques ingrats, résultat de dessins hideux qui déforment les visages, font des poches sous les yeux, et transforment certains personnages en caricature vivante. Je me suis demandé pourquoi l’oncle Baudu est représenté avec ce nez rouge qui lui donne un faciès d’alcoolique, ce qui n’est pas le cas dans le roman.



J’ai tout de même poursuivi, je n’allais pas m’arrêter aux dessins, et j’ai pu constater que certains dialogues, s’ils sont bien fidèles au texte, ne sont pas attribués aux bons personnages : au tout début, Octave Mouret explique comment il compte mettre la femme au centre de son commerce, il l’explique à Bourdoncle, le deuxième dans la hiérarchie du personnel, or dans le roman, c’est au baron Hartmann qu’il s’adresse, mais admettons que pour le besoin de la bande dessinée, on change l’interlocuteur, c’est sans doute possible pour certaines scènes, toutefois la déclaration de jalousie d’Henriette, maîtresse de Mouret n’a aucune raison d’être en plein commerce, au milieu des clientes, cette scène est maladroitement introduite dans la bande dessinée, il s'agit en fait d'un événement majeur dans le roman. c’est vraiment dommage !



J’aurai également envie de commenter la promenade en campagne de Denise et son amie Pauline. Dans la bande dessinée, c’est juste une belle promenade, dans le roman, elles décident de partir parce qu’une journée de congé est prévue pour les employées et Denise n’y est pas invitée, une scène qui permettait de juger de l’ambiance de ce milieu de travail.



Le dernier point que je ne peux m’empêcher de commenter, c’est la soi-disant initiative de l'oncle Baudu qui s’amuse à faire varier le prix de la soie, histoire d’entrer en concurrence avec le grand magasin, mais ce n’est pas lui qui prend cette initiative dans le roman, mais un autre personnage qui a été renvoyé du bonheur des dames et qui n’apparaît pas dans la bande dessinée. Cette surenchère destinée à mettre en évidence la toute-puissante du grand magasin apparaît bien "édulcorée" et sans effet sur le lecteur. On admettra que quelques scènes varient mais dans le cas présent, c’est trop, peut-être n’aurais-je pas dû m’attendre à un récit fidèle à l’œuvre de l’écrivain.



Par ailleurs, nul besoin des scènes quasi pornographiques entre Mouret et Henriette qui n’ont aucune esthétique et qui n’ajoutent que vulgarité à ce roman grandiose et qui n'existent pas dans le roman.



Je suis vraiment déçue de cette lecture, peut-être ne l’aurais-je pas ressenti de la même façon si j’avais attendu plus longtemps pour lire cette bande dessinée.
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Au bonheur des dames (BD)

Mais quelle déception ! J'en grincerais presque des dents, drôle de façon de démarrer la nouvelle année. Et pourtant... s'il y a un bien un roman dont j'attends avec impatience et depuis des années l'adaptation graphique, c'est bien "Au bonheur des dames" d'Emile Zola. Découvert au collège grâce à un extraordinaire professeur passionné, M. Courtaud - rendons hommage aux profs qui ont compté pour nous, à l'heure où ils peuvent si cruellement perdre la tête - ce roman trône depuis mon adolescence sur la plus haute marche de mon podium littéraire personnel. Lu et relu une dizaine de fois en vingt ans, il représente pour moi la quintessence du souffle romanesque : descriptions à couper de souffle, personnages bien campés et aux relations complexes sous des dehors de simplicité, roman de moeurs, roman sociétal, roman social, roman d'amour, roman de la modernité, roman historique. Bref, je n'en jette pas plus, j'attends toujours avec impatience qu'un réalisateur s'empare de ce chef-d'oeuvre pour en faire un long-métrage digne de ce nom.



Dans cette attente, ce sont les métrages de tissu que je m'attendais à voir déployés avec faste à travers ce roman graphique. Hélas, mon enthousiasme a tourné court à la vue des dessins tout simplement affreux. Autant le dire franchement, je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout adhéré au trait d'Agnès Maupré. S'il y a bien un roman qui méritait un dessin soigné et esthétique, quitte à tomber dans un trait classique et académique, c'est "Au bonheur des dames". En effet, on ne peut guère trouver de roman plus visuel que celui-ci, ode à la parure, long poème dans lequel s'exposent non seulement toutes les sortes de tissus possibles et imaginables mais encore la relation proprement charnelle de la Femme avec la mode, et ce que son vêtement représente socialement à une époque où elle n'a pas la possibilité de s'exprimer autrement.



Sous ses dehors de classique du XIXème siècle, "Au bonheur des dames" est un roman extrêmement moderne et terriblement érotique, dans l'acception noble et littéraire du terme. A chaque page, on ressent la volupté des sens exacerbés par l'envie, le désir et le besoin de posséder, de dominer, de séduire et d'aimer. le génie naturaliste de Zola a permis à un homme, Octave Mouret, d'ériger son empire commercial sur la femme, par la femme, pour la femme, puis d'être enferré dans le propre piège qu'il a tendu à ses clientes, ses "victimes", par l'épanouissement de sentiments puissants pour la plus humble des femmes, Denise, petite vendeuse aux confections. Les décors emphatiques de son magasin, Au Bonheur des dames, la magnificence des costumes d'époque et l'atmosphère du Paris du Second Empire méritaient vraiment mieux, graphiquement parlant.



Déçue par le dessin, que me restait-il ? Découvrir le contenu narratif. Agnès Maupré reste plutôt fidèle au roman dans son déroulement mais là encore, elle m'a désagréablement surprise, notamment en passant purement et simplement à côté de la scène centrale du roman, pourtant l'une des plus belles scènes de jalousie de la littérature. Cette scène privée réunissant dans l'intimité trouble d'une chambre d'amants le trio amoureux constitué de Mouret, de Henriette Desforges, sa maîtresse, et de Denise, la femme qu'il aime sans pouvoir le révéler, Agnès Maupré en a tout simplement fait la crise de nerfs d'une femme capricieuse en pleine foire commerciale, dans un espace public et effervescent. Sans parler de l'absence remarquée du vendeur Hutin, un personnage capital du chemin initiatique de Denise. Ce manque de compréhension profonde de l'oeuvre a achevé de me désappointer et c'est sans aucun entrain que je suis allée au bout de ma lecture.



J'attendais donc depuis longtemps cette adaptation, d'où mon niveau d'exigence élevé. Je constate avec regret qu'il me faudra encore attendre sans doute plusieurs années avant de trouver le Graal. J'ajoute que ma déception est d'autant plus cuisante que j'ai découvert la même semaine l'excellente adaptation de "Pot-Bouille" - le roman qui précède "Au bonheur des dames" dans la série des Rougon-Macquart - par Cédric Simon et Eric Stalner.





Challenge MULTI-DEFIS 2021

Challenge PLUMES FEMININES 2021

Challenge COEUR D'ARTICHAUT 2021
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La vie mystérieuse, insolente et héroïque du Dr J..

Ce récit graphique nous raconte la vie de Margaret Butley qui, au XIXe siècle, s’est, pendant toute sa vie d’adulte, travestie en homme pour pouvoir exercer la médecine. A la fois d’une grande compétence et très sévère envers les incompétents, elle occupa les postes les plus prestigieux de l’administration coloniale britannique. ● Ce récit original est d’une grande richesse, ce qui est à la fois sa force et sa faiblesse. Sa force, car il est très intéressant, mais aussi sa faiblesse car les autrices veulent tant en dire que le propos est très souvent très confus. Il aurait mieux valu retenir moins d’événements mais mieux les traiter. ● Les dessins ne contribuent pas à la clarté, bien au contraire : je les ai trouvés fouillis au niveau tant du trait que des couleurs. Bien souvent, on ne reconnaît pas les personnages d’une case à l’autre ; les transitions sont très souvent confuses ; la chronologie est bouleversée comme cela se fait souvent, mais ici c’est en dépit du bon sens. ● Tout cela perd le lecteur qui n’y comprend rien. En cours de lecture, j’ai dû plusieurs fois me référer à la page Wikipédia pour m’y retrouver. ● Des annexes permettent aussi de reconstituer l’existence de cette femme extraordinaire et méconnue de façon bien plus claire que le récit graphique !
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Les Contes du chat perché, Tome 1

Oui, je sais, j'ai honte mais je n'ai jamais lu "Les Contes du chat perché" de Marcel Aymé étant enfant, aussi je culpabilise un peu moins en me rattrapant avec le premier tome de cette adaptation en bande dessinée que j'ai trouvé à la médiathèque. Malheureusement, il n'y a pas la suite et je sais, de toute manière, même si elle y était, cela ne remplacerait en rien la lecture de l'ouvrage initial mais bon du moins, sais-je au moins de quoi cela parle !



Dans ce premier tome se trouvent réunies deux histoires : "La patte du chat" et "Le canard et la Panthère". Nos jeunes héroïnes, Delphine et Marinette, sont deux sœurs pleines de joie de vivre et c'est justement ce point que leurs parents leur reproche. C'est vrai qu'elles font parfois des bêtises et qu'elles ont sans cesse envie de s'amuser mais de là à les gronder tout le temps, il ne faudrait tout de même pas abuser. Heureusement pour elles , là où elles habitent, à savoir dans une ferme, les animaux parlent et ainsi humains (parents comme enfants) peuvent-ils tous communiquer. Cependant, si les deux fillettes sont très sensibles et très attachées à ces derniers, il serait parfois bon de faire comprendre aux parents que ce n'est pas parce qu'un cheval commence à se faire vieux qu'il faudrait systématiquement l'amener chez le boucher ou alors parce qu'un chat qui a le don de prévoir la pluie en se mettant la patte derrière l'oreille devrait automatiquement finir au fond d'une rivière. Delphine et Marinette, aidées de leurs précieux amis animaux vont tenter de faire comprendre à leurs parents, aussi têtus soient-ils, que chaque animal a sa juste place ici et n'a, ne serait-ce que le droit de vivre !



Un ouvrage dont la lecture m'a laissé songeuse car si j'ai beaucoup aimé le texte (rempli de morale soit dit en passant), il est relativement dur pour des enfants (à mon goût) et de plus, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher avec le graphisme ! A découvrir ou comment réussir à réveiller vos souvenirs d'enfance !
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Au bonheur des dames (BD)

Scénario : Agnès Maupré d'après l'oeuvre d'Emile Zola

Postface de Manuel Charpy

Couleur : Grégory Elbaz



"Au bonheur des dames" est un roman que j'ai lu dans ma jeunesse. Je me rappelais les grandes lignes, mais pas les détails. C'est donc avec plaisir que j'ai replongé dans cet univers.

En sous-titre, on pourrait mettre :

"Le bonheur des uns fait le malheur des autres"

En effet, le premier grand magasin "Au bonheur des dames" provoque la ruine des petits commerçants alentour. Ils ne peuvent pas lutter contre ce mastodonte.

Les femmes s'agglutinent "au paradis des fanfreluches" pour le plus grand bonheur du propriétaire, Monsieur Mouret. Et c'est la ruée lorsqu'un nouvel espace est inauguré.

J'ai trouvé que les dessins représentaient bien ce 19e siècle, dans un univers réservé, bien sûr, aux nantis.

Si vous n'avez pas encore fait connaissance avec Emile Zola, je vous recommande cette bande dessinée. C'est une belle approche de son univers où se côtoie misère et richesse.

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Au bonheur des dames (BD)

« Vous savez…Le temps sont durs pour les petits commerçants. Les clients ne jurent plus que par les grands magasins…vous-même tout à l’heure…en extase devant cette sale maison ! Je vous ai bien vus, allez ! Mais ça ne durer pas. Ce n’est qu’une mode »



Ce roman graphique reprend le célèbre roman d’Emile Zola « Au bonheur des dames » et qui nous raconte la naissance des grands magasins dans le Paris de Napoléon III que le baron Haussmann est en train de transformer.

A travers l’histoire de Denise, cette humble et naïve provinciale débarquée dans la capitale, nous découvrons une ville en effervescence, avide de nouveautés. Cette agitation extrême ce « toujours plus » est incarné par le personnage d’Octave Mouret, jeune arriviste ambitieux et visionnaire qui ne jure que par la publicité dans son magasin qu’il ne cesse d’agrandir et attire sa clientèle grâce aux étalages aguichants de marchandises toujours renouvelées Sa vie sentimentale est à l’envi de sa vie professionnelle, faite de bruits, de fureur et d’hypocrisie.

Plus que l’histoire fleur bleue entre Octave Mouret et Denise, j’ai aimé le récit d’une époque où la femme est peu considérée en dehors du mariage. Le sort des demoiselles des magasins n’est pas très enviable, elles sont liées à leur patron tyrannique qui peut les renvoyer comme il veut. De plus, elles ne peuvent se marier ni avoir des enfants, ceci pour satisfaire une clientèle féminine aisée et despotique. Pour accentuer la différence, les demoiselles ainsi que les commis, sont vêtues de noir afin de ne pas faire d’ombre aux étoffes chatoyantes, robes, dentelles, rubans colorés qui remplissent les rayons. Il faut attiser la convoitise des acheteuses, les rendre dépendantes au point que certaines dames de la bonne société vont se transformer en voleuses à l’étalage. Selon leur naissance, les femmes de cette époque n’avaient pas beaucoup de choix : soit elles étaient épouses et mères, soit gourgandines ou petites employées qui, pour joindre les deux bouts, devaient avoir un protecteur.

On découvre là les débuts d’une société de consommation qui ne s’arrêtera plus jusqu’à connaitre les excès que l’on connait.

Les mœurs de l’époque et leur évolution à travers les changements de la société sont très bien restituées.

Autant que je me souvienne, on retrouve dans cette BD les éléments du roman de Zola, mais le roman graphique s’aborde avec plus de facilité que celui de Zola mais ne remplace en rien ce chef-d’œuvre de l’écrivain du naturalisme.

Les dessins sont très colorés mais je n’ai pas été séduite par leur graphisme que j’aurais souhaité plus élégant et plus fouillé pour mieux correspondre à l’époque XIXe.



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Au bonheur des dames (BD)

Oh, que les dessins sont vilains !

Les traits sont à peine esquissés et les couleurs sont criardes, ce qui m’a gâché la relecture de ce célèbre roman d’Emile Zola, adapté ici en bandes dessinées.

Le « Bonheur des dames » est un magasin comme on n’en avait encore jamais vu à l’époque, une boutique géante qui va éclipser toutes les autres et changer notre façon de consommer.

On y trouve de tout, en quantité et à des prix abordables et ce nouveau temple du commerce va faire le bonheur des femmes et la ruine de leurs maris.

Dans son roman l’auteur met l’accent sur les conditions de vie de l’époque et sur les conditions de travail des employés. Ici, ce point est abordé succinctement, on a l’impression que la bande dessinée se concentre surtout sur la bluette sentimentale entre la toute jeune vendeuse, Denise et le directeur du magasin, Octave Mouret et j’ai trouvé ça dommage.

L’aspect social du roman est totalement mis de côté pour nous montrer cette jeune femme digne mais pauvre qui voudrait bien se laisser embrasser, mais ne peut pas, qui a envie de s’offrir, mais il ne faut pas, qui refuse les avances répétées de son patron jusqu’à ce que celui-ci cède et fasse d’elle une honnête femme... que de clichés !
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Au bonheur des dames (BD)

A la bibliothèque j'ai emprunté l'adaptation en bande dessinée du célèbre roman Au bonheur des dames d'Emile Zola.

Venue de sa lointaine Normandie, Denise arrive à Paris avec ses deux frères sans un sou en poche...

D’abord aidée par l’oncle Baudu, un commerçant méfiant, elle va franchir la porte du Bonheur des Dames, un immense magasin de nouveautés qui fait se déplacer tout ce que Paris compte d’élégantes…

Engagée comme vendeuse, Denise découvre autour d’elle les rivalités avec les autres vendeuses, devenant vite la victime d’un système aliénant où il faut sans cesse se battre pour vendre et où les amitiés sont rares.

Mais la jeune femme va faire la connaissance d’Octave Mouret, le directeur du Bonheur des Dames, un homme de conquête qui ne songe qu’à l’expansion de son magasin, à défaut de trouver l’amour.

À moins que la rencontre avec Denise ne vienne bouleverser ses croyances ?

Au bonheur des dames est un ouvrage lu il y a fort longtemps, dont je ne me souvenais guère, uniquement dans les grandes lignes.

J'étais ravie de le trouver en version bande dessinée car je ne suis pas une grande adepte des classiques et encore moins des relectures trente ans après.

J'ai aimé retrouver les textes, fidèles au roman. L'esprit de Zola est bien là.

Par contre, j'ai tout de suite compris que j'allais avoir un problème avec cette adaptation : les illustrations ! J'aurais aimé un joli visuel, de belles couleurs, un magasin riche de tout ça.

Problème, il faut bien l'avouer.. les dessins sont moches ! Non mais sérieux, je n'exagère pas, c'est affreux !

Les traits des personnages sont très anguleux, cela manque de rondeurs. Cela ne rend vraiment pas hommage à l'ouvrage original !

La colorisation, elle aussi, laisse à désirer. C'est terne, cela manque de peps.

Comment peut t'on faire ça à un tel roman ? Quel dommage !

Heureusement que je l'ai emprunté, cela m'aurait ennuyé de l'acheter au prix fort.

Je suis vraiment déçue, c'est pour cela que je ne note que 2.5 étoiles.
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La vie mystérieuse, insolente et héroïque du Dr J..

Une B.D. passionnante qui retrace une partie de la vie du docteur James Barry, femme médecin militaire se cachant sous une identité d'homme.

Nous l'accompagnons dans ses combats pour améliorer les normes sanitaires dans les colonies et pour améliorer la pratique médicale (elle y apporte humanité, écoute, compétences). En parallèle nous découvrons progressivement et à rebours son parcours depuis ses 13 ans, pourquoi et comment elle a changé d'identité.

Cette double intrigue insuffle de l'intéret supplémentaire pour suivre ce parcours hors du commun.

Unique bémol: je n'aime pas le graphisme peu clair et les couleurs "mal étalées" selon moi, qui ne me permettent pas de distinguer les différents personnages les uns des autres.

Les visages des personnages principaux auraient gagné à plus de précision pour etre davantage expressifs. Ils demeurent trop neutres à mon gout.

Cela reste une très bonne B.D. qui remet en lumière un destin de femme extraordinaire.
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La vie mystérieuse, insolente et héroïque du Dr J..

Le docteur James Barry est un médecin britannique, exerçant aux colonies. Il est un excellent praticien. Il a des idées très progressistes sur la chirurgie, sur l'hygiène, sur la psychiatrie. Il est extrêmement intransigeant avec les établissements qu'il contrôle. de fait, il est connu pour son caractère de cochon.

Sauf que le docteur James Barry n'existe pas.

Sous son uniforme boutonné jusqu'au cou en toutes circonstances, se cache un corps féminin : celui de Margaret Bulkley. Car en ce début de 19ème siècle, comme le dit Stendhal, "D'après le système actuel de l'éducation des jeunes filles, tous les génies qui naissent femmes sont perdus pour le bonheur du public."

Alors, pour que ne se perde pas son authentique génie, Margaret, aidée par de riches protecteurs, va dissimuler toute sa vie son identité féminine, et accomplir une brillante carrière.

Cet album s'inspire d'épisodes réels de la vie du faux Dr Barry, et imagine le reste de façon convaincante. Les dessins d'Agnès Maupré, colorés, dynamiques, accompagnent parfaitement le récit.

Le petit bémol, c'est la narration faite de flashbacks qui m'a plutôt perdue et ne m'a pas convaincue. Étant donné qu'on connait dès le début le secret du docteur, une narration chronologique, posant les personnages de façon plus linéaire aurait été tout aussi efficace à mon humble avis.
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Tristan & Yseult

Je n’ai pas du tout aimé cette adaptation de la légende de Tristan et Yseult.

Le graphisme qui m’avait attiré sur la couverture ne se retrouve pas vraiment à l’intérieur, certaines planche sont soignées, offrent une part de magie, mais l’ensemble est plutôt décevant, un graphisme pas toujours élégant, des couleurs acides et pâlottes, pas de lumière, pas d’harmonie, et des effets dynamiques grossiers, comme la poignée de main qui fait des étincelles (non !). Le fond m’a aussi franchement déçu, la magie n’opère pas, on ne ressent pas l’univers des légendes, ce peut être un choix, mais on tombe parfois dans un vaudeville vulgaire, entendre Tristan dire “Je suis le dernier des enfoirés”, ou Bringien traiter ses amis de “bande de nouilles”, ça me gêne. Et c’est valable pour l’ensemble des dialogues. Yseult est totalement insupportable, une pimbêche moderne. Tout cela souligne une volonté de moderniser, mais cela détruit complètement le côté romantique de cette légende, ainsi que le côté historique, et le fantastique ne semble plus qu’un prétexte, qu’une facilité scénaristique pour un vaudeville grossier, ce n’est pas quelques pleines pages plus soignées qui parviennent à sauver la mise.

Bref, cette adaptation, je la trouve plutôt ratée.
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Milady de Winter, Tome 1

L'idée de départ me semblait plutôt bonne : aborder le personnage de Milady du point de vue de l'intéressée, plutôt que de celle de d'Artagnan ou d'Athos, dont on apprend, dans Les trois mousquetaires, qu'il s'est conduit avec elle comme le pire des psychopathes. Car le moins qu'on puisse dire, c'est que Dumas ne rend guère justice à cette femme d'exception. Le récit d'Agnès Maupré débute donc au moment où Athos et Milady se séparent, c’est-à-dire au moment précis où elle se retrouve pendue à un arbre par les bons soins de son mari.



On pouvait donc s'attendre à une plongée plus ou moins cauchemardesque dans la vie et la psyché d'une femme que la vie n'a pas épargnée. Malheureusement, l'approche psychologique du personnage est réduit à quia. Si sa rencontre avec Winter se solde par un drame qui trouve son origine dans le traumatisme consécutif à son mariage avec Athos, cet épisode, pourtant central dans l'avenir de Milady, n'est guère qu'esquissé. Pire, Agnès Maupré a commis une énorme bourde : Milady refuse que son nouveau mari, Winter, la voie nue - et pour cause, puisque son dernier époux, Athos, l'a pendue après après avoir découvert une fleur de lys, marque d'infamie, sur son bras. Or, lorsque Winter entre dans sa chambre et la découvre , lui faisant face, entièrement déshabillée et les bras nus bien en évidence, la fleur de lys en question devrait sauter aux yeux du mari et du lecteur. Or Agnès Maupré a tout simplement oublié de la dessiner... C'est un peu gros.



Pas de lecture psychologique du personnage, donc - à tel point qu'on comprend mal pourquoi la vengeance qu'elle médite à propos d'Athos disparaît complètement de ses préoccupations. Quant à ses talents d'espionne, apparemment exceptionnels, on se demande un peu d'où elle les tient. Le rythme n'y est pas non plus, l'histoire s'étiole et se révèle assez ennuyeuse. Pire, Agnès Maupré méconnaît les codes de la bande dessinée. Aucune maîtrise du processus de narration: le récit est tout d'abord censé tenir du point de vue de Milady, mais très vite, on change de point de vue, sans comprendre à quel type de narration on a affaire : plusieurs narrateurs ? Visiblement, non. Narrateur omniscient ? Non plus, étant donné que c'est Milady la narratrice de départ. Bref, ça part dans tous les sens et ça sent le manque de connaissance du medium. Le pire étant une des premières pages, où l'auteur cherche à casser l'habituelle mise en page de la planche : on voit Milady essayer de s'extirper de la corde qui l'étrangle et retomber, dans le dessin suivant, sur un arbre. On pense donc en toute logique qu'elle s'est libérée. En fait, il s'agit toujours du même arbre, où elle est toujours accrochée... (pas facile à expliquer, le mieux est de voir la planche !) La tentative d'Agnès Maupré de donner dans l'original se solde donc par un manque de lisibilité totale de la planche pour le lecteur. Ben oui, tout le monde ne possède pas les dons de Fred ou de Winsor McCay...



Bref, un scénario assez peu fourni, un personnage principal tout aussi peu fouillé, un manque de maîtrise des codes de la BD, un grossier oubli dans une scène capitale, toutes choses auxquelles on peut ajouter un dessin assez girly, peu original (mais pas désagréable) qui n'apporte rien à l'ensemble : ça sent le bâclé, tout ça.
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Milady de Winter - Intégrale

Une bibliothèque est un lieu magique dans lequel je suis certaine que mon porte-monnaie ne me fera pas la gueule! Au contraire de la librairie, je peux me permettre de m’y rendre pour un livre et en ressortir avec dix sans problème! C’est ainsi que l’intégrale de Milady de Winter m’a fait de l’œil et m’a inconsciemment dit : « Prend-moi! Prend-moi! Prend-moi ». Faible comme je suis, forcément j’ai cédé!



Dans une forêt, une jeune femme nue se réveille subitement, pendue. Avec grande difficulté, elle parvient à se décrocher puis retrouve un peu plus loin ses vêtements. Entre la vie et la mort, elle se rend dans sa demeure en invectivant un nom, celui de son mari. Celui-là même l’a pendu en découvrant la marque d’infamie sur son bras gauche, la fameuse fleur de lys. Cette jeune femme n’est autre que Milady qui décide alors de fomenter sa vengeance…



Agnès Dupré a fait le pari de dépoussiérer le roman d’Alexandre Dumas, Les trois Mousquetaires et je dois dire que de ce point de vue, elle a plutôt réussi. Prendre le partie d’une des méchantes les plus manipulatrices et redoutables de la littérature française est plutôt audacieux. Milady est au centre de l’intrigue et nous livre un portrait plus contrasté que dans le roman (elle est victime en même temps que bourreau), ce qui est très appréciable.



En revanche, j’ai beaucoup lu que la bande dessinée était féministe mais je ne suis pas vraiment d’accord. En effet, les personnages masculins sont ridiculisés : D’Artagnan apparaît comme un bêta addict au sexe, Athos est misogyne à outrance et le Comte de Buckingham, un violeur. Quant à Milady, elle se sort des situations difficiles en usant de ses charmes vénéneux. Les autres personnages féminins ne sont pas vraiment mis en valeur également : pour exemple, Anne d’Autriche apparaît comme une nymphomane égoïste qui se moque éperdument de la disparition de sa servante, Constance Bonacieux.



A de nombreuses reprises, j’ai eu le sentiment que la bande dessinée relevait davantage de la parodie qu’une relecture du fameux roman. En cause? Des dessins caricaturaux et un côté libertin trop prononcé. Dommage…
Lien : https://labibliothequedaelin..
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La vie mystérieuse, insolente et héroïque du Dr J..

Ce n'est pas la première fois que je lis une histoire d'une femme qui se fait passer pour un homme afin de s'engager dans l'armée et prouver sa bravoure. On va remplacer Mulan de l'empire chinois par le Dr James Barry dans l'empire britannique. C'est le même procédé.



Certes, le Dr James Barry est médecin militaire et doit soigner de graves maladies dans les colonies d'Afrique du Sud puis de l'île Maurice. Visiblement, il a une liaison avec le gouverneur qui est le seul à connaître son secret.

A la fin de l'ouvrage, il y aura tout un dossier historique qui confirme les faits et va même plus loin dans le détail de ce qui se passera après cette épisode de vie dans les colonies.



Je m'aperçois que l'auteure Isabelle Bauthian passe d'un genre à l'autre avec une extrême efficacité. Peu d'auteurs possèdent une telle qualité. Certes, il faut savoir sortir de sa zone de confort.



Pour en revenir à cette œuvre, on va avoir à faire à une surdouée en médecine qui trouve le reste du monde assez incompétent. Ce médecin va surtout contribuer à l'amélioration des conditions de vie des plus pauvres.



Un mot sur le dessin fin et élégant où nous retrouvons l'auteure du chevalier d'Eon dont l'aventure intrigante et romanesque m'avait fort captivé.



Au final, j'ai bien aimé ce beau portrait tiré de faits réels très équilibré et plein de ressources. Cela prouve qu'une femme peut être bien plus compétente qu'un homme même dans la médecine ou l'armée et qu'il ne faut pas leur interdire l'accès à ces métiers. Notre société a bien évolué depuis mais il reste encore du chemin à parcourir pour d'autres sociétés moins encline sur la place de la femme.
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Le Journal d'Aurore, tome 1 : Jamais conten..

Une BD reprenant les livres de Marie Desplechin "le journal d'Aurore", mis en dessin par Agnès Maupré. La lecture nous replonge dans nos années ado et où l'on pense que toute la misère du monde est sur nos épaules.

Une bonne BD qui peut se lire à tout âge avec pas mal d'humour.
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Au bonheur des dames (BD)

« Au bonheur des dames » c’est un grand magasin et « temple » de la consommation que découvrent les parisiens de l’époque de Napoléon III. La mutation industrielle du XIXe siècle est passée par là et l’on découvre dorénavant les produits manufacturés ainsi que les promotions commerciales. Tout ceci est bien rendu dans cette BD qui reprend les personnages du roman de Zola. Le lecteur suit ainsi Denise, jeune provinciale débarquée à Paris avec ses deux jeunes frères. Elle va mesurer toute la différence entre les boutiquiers comme son oncle Baudu et le fonctionnement d’un grand magasin comme « Au bonheur des dames » où elle va rentrer comme « demoiselle » c’est-à-dire simple vendeuse habillée sobrement de noir et à la disposition de la clientèle exigeante et capricieuse. Ce temple est dirigé par Octave Mouret, jeune ambitieux qui veut encore plus et qui ne cesse d’agrandir son affaire au détriment des boutiques voisines. Il a toutes les femmes à ses pieds sauf celle qu’il aime, et qui entend garder ses distances.

C’est toute une époque où la condition des femmes et des travailleurs n’était pas facile et que l’on retrouve au fil des pages.

J’ai trouvé intéressant de découvrir une œuvre de Zola à travers un roman graphique.

Agnès Maupré a bien su saisir les caractères des personnages, parfois ambivalents comme Octave Mouret, mais je trouve que le dessin, pourtant coloré, manque de finesse dans les traits.

A noter : les dernières pages documentaires sur la société de l’époque et la vogue des grands magasins. J’y ai appris une foule de choses !

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Au bonheur des dames (BD)

Au risque de me faire incendier, non, je n’ai jamais lu Au bonheur des Dames de Zola… Mais le point positif est que lire cette BD, m’en a donné l’envie, dès que je le trouve, je me l’achèterai pour ainsi enfin lire l’oeuvre originale.



Au bonheur des Dames, c’est donc une romance qui va prendre énormément de temps. Nous rencontrons en premier Denise ainsi que ses frères qui montent à Paris. Dans la capitale, ils vont se rendre chez leur oncle en espérant au départ que Denise puisse y trouver une place de couturière. Cependant, la vie n’est pas facile pour son oncle et sa famille depuis qu’Octave Mouret a installé son magasin dans le coin. Celui-ci a soif de pouvoir, il est toujours en train de chercher une solution pour grandir et grandir encore, et par la même occasion, ruiner les personnes osant s’aventurer chez lui. Ruiner dans le sens où dès que vous y entrer, vous êtes attiré par tellement de choses que vous en ressortez avec la bourses bien légère.



Tout cela au détriment de tout les autres petits commerces, comme l’oncle de Denise qui voit sa boutique complètement désertée et la table de moins en moins garnie. La jeune fille ira donc tenter sa chance chez ce fameux Mouret, mais elle est bien loin de la campagne, les mentalités ne sont pas du tout pareilles, et elle va très vite devenir la cible de toutes les autres vendeuses qui ne feront que se moquer d’elle et l’empêcheront même de faire des ventes. Elle qui n’a pas de salaire fixe, ne peut décidément pas garnir sa table d’un festin, c’est à peine si un pain ne la ruine pas.



Denise a beau être la cible favorite des vendeuses, elle est bien loin de se douter qu’une autre cible se teinte peu à peu sur elle. Pas du tout le même genre de cible, ce serait plutôt celle qui attire sur elle la flèche de ce cher petit ange qu’est Cupidon.



Mouret est un être carrément abjecte, le genre de personne que je ne supporte pas. Pourtant, à force de le côtoyer, de le voir agir, il a su me faire changer d’avis à son sujet. Oh cela a pris du temps je vous l’assure, mais comme Denise, je me suis posée pas mal de questions sur lui. Notamment de savoir si ce cher homme ne voulait pas simplement une conquête de plus, s’il aurait continué de vouloir à tout prix la jeune femme si celle-ci avait céder à ses avances.



Une romance des temps anciens avec malgré tout un air d’intemporalité. La différence sociale aura toujours sa place, que nous soyons en 1800, 1900 ou dans les années 2000, à ce niveau tout n’évolue pas forcément. Une très belle BD, j’ai adoré les dessins et surtout les couleurs festives qui donnent du peps su début à la fin.



A découvrir, que vous ayez ou pas lu l’oeuvre originale de Zola.
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Le Journal d'Aurore, tome 1 : Jamais conten..

J'ai reçu cette bande dessinée dans le cadre de la dernière Masse Critique.

J'avais déjà lu et aimé des romans de Marie Desplechin mais pas le Journal d'Aurore que j'ai donc découvert sous sa version dessinée.

Les images sont très colorées et les pages de ce journal intime illustré sont régulièrement intercalées par une pleine page d'ouverture pour chaque mois, cernée de motifs rappelant un détail dudit mois : des poissons, des rubans, des lévriers, des trolls, des ballons de basket...

Le récit nous plonge dans la vie quotidienne d'une adolescente entourée de ses parents, sa petite soeur peste forte en thème et sa grande soeur fantasque et élégante.

Aurore est également amie avec Samira, camarade de classe, excellente élève mais surtout son amie d'enfance Lola qui habite sur le palier d'en face.

Aurore cherche l'amour, elle ne travaille pas au collège et va redoubler, elle fait la tête et provoque ses parents qui finissent par menacer de la mettre en pension avant de la confier à ses grands-parents.

Et si c'était la meilleure chose qui pouvait lui arriver ?

C'est très drôle et tendre à la fois.

Je remercie Babelio et les éditions Rue de Sèvres pour cette lecture délicieuse !
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