Cette pièce de théâtre démarre sur un ton léger (badin ?). Les deux curés sont là pour la touche comique. Les deux héros se frôlent, se heurtent sans comprendre/admettre qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Tout cela pourrait rester très léger. Mais non.
Musset multiplie les phrases magnifiques sur l'amour. Je pourrais multiplier les citations tant ce court texte est empli des phrases les connues (cf voir ci-dessous), les plus belles sur ce sujet !
Mais Musset est-il au fond pessimiste ? D'une comédie légère, il fait évoluer sa pièce en un mode plus dramatique. Fermant d'un coup tout espoir de bonheur à cet amour naissant. A tout amour ?
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C’est pour moi une énième relecture.
Je l’ai lu une ou deux fois pour les cours il y a quelques années mais je n’en gardait pas trop de souvenir, sinon que je n’y avais pas compris grand chose.
A cette relecture, c’est toujours un peu le cas. Je ne comprends malheureusement pas toutes les subtilités que l’auteur a voulu montrer.
C’est un peu dommage, mais il faudrait que j’essaye de trouver un autre livre de cet auteur.
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Une histoire d'amour contrariée par l'orgueil et la crainte d'être désaimé, des dialogues savoureux, une écriture charmante, j'ai beaucoup apprécié cette courte pièce de théâtre.
Ce n'est toutefois pas un coup de coeur car le sujet reste, à mes yeux, assez léger.
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Une petite perle d'Alfred de Musset, à lire comme on lit "On ne badine pas avec l'amour", pièce écrite peu après je crois. Alors dire que la pièce n'a pas vieilli et est toujours d'actualité est une évidence, bien sûr les conditions sociales ne sont plus les mêmes, on ne chante plus de sérénade sous les balcons et il n'y a plus ni valet, ni femmes au couvent, mais les duels amoureux, existent toujours, la difficile condition de la femme, soumise au jugement sociale et sociétal dans une société machiste qui cache ses insuffisances sous des voiles d'hypocrisie est toujours là, les notions d'estime de soi, de plaisir, d'amour et d'amour-propre, de respect des engagements mis à mal par la jalousie qui excite l'envie de s'amuser et de s'émanciper demeurent des thèmes universels qui appartiennent à toutes les époques, tout comme les choix amoureux qui, voulant s'inscrire dans la légèreté de l'être, et s'excuser aussi dans sa naturelle inconstance, peuvent avoir des conséquences parfois désastreuses... On pense à des feuilletons et à des séries télévisées tant ces thèmes sont récurrents dans notre société et pas étonnant que cette pièce ait inspiré Lambert Wilson pour un remake dans les années 90.et plus récemment encore Sébastien Azzopardi (2009), ces thèmes sont toujours d'une brûlante actualité, toute l'originalité consiste à les redécouvrir à une époque que l'on croyait plus classique et plus sage, mais ce serait alors sans compter sur l'esprit des écrivains se réclamant du courant des romantiques, un esprit mante fois visionnaire
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Naples. Marianne, la femme de Claudio, un juge, est convoitée par Coelio.
Il lui chante la sérénade tous les soirs devant sa porte, mais elle ne daigne pas se montrer à lui. Claudio, lui, menace de tuer le prétendant lorsqu'il se présentera de nouveau devant chez lui.
L'amoureux transi demande de l'aide à son ami, Octave, qui se trouve être aussi le cousin de Claudio. Octave va donc tenter de vanter les qualités de son ami auprès de la jeune femme, mais c'est un échec.
Marianne, honnête, en parle illico à son mari, qui croit qu'elle ruse et le trompe.
Entre quiproquos, scènes comiques et déclarations d'amour, cette pièce est agréable à lire et fait passer un bon moment. Marianne, la capricieuse, ne cesse de changer d'avis : compliqué donc de deviner par avance quelles seront ses intentions finales.
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Je ne connaissais que le début du poème Ballade à la lune :
C'était, dans la nuit brune,
sur le clocher jauni,
La lune,
Comme un point sur un i.
Les biographes de Musset parlent d'un jeune homme qui tombe dans l'alcool, la débauche, les désillusions et qui finit par se suicider.
Pourtant, ce que j'ai gardé, moi, de ces poèmes choisis, c'est comme ce poème appris enfant, une écriture légère et sautillante, musicale qui parle d'amours et de femmes fraîches et ravissantes.
Il y a quelque chose du papillon qui volette et butine malgré une mélancolie sous-jacente. Je me suis par moments demandé si Apollinaire était un lecteur de Musset, mais sans doute car on pourrait presque retrouver du Musset dans ses poèmes à lui.
Une découverte agréable donc, mais pas de coups de coeur. Il était temps que je découvre ce poète qui sait si délicatement poser à l'écrit de simples situations.
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Une pièce de théâtre lue pour l’école. Pas mal mais sans plus... Je n’ai pas l’habitude de lire des pièces de théâtre mais certaines sont quand même mieux que d’autres...
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C'est toujours difficile de donner son avis sur un classique.
Camille et Perdican sont cousins, ils se retrouvent après des années de séparation pour leurs études. Depuis leur plus tendre enfance, le père de Perdican souhaitent les voir mariés.
Camille qui revient du couvent, refuse de se marier et souhaite y retourner. Froissé par son attitude, Perdican fait la cour à Rosette une jeune fille de simple de condition.
Au milieu d'autres personnages un peu fantoches et des dialogues avec une touche d'humour, les jeux de séduction de Camille et Perdican vont se jouer au détriment des sentiments des autres. Le sujet est éternel.
Je lis assez peu de pièces de théâtre, mais j'ai passé un agréable moment pour ma première œuvre d'Alfred de Musset.
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classique
théâtre
Ce livre est composé de 2 pièces de théâtre drôles et impertinentes : Il ne faut jurer de rien et on ne saurait penser à tout
je reprendrai les mots de la 4ème de couverture qui pour moi sont très justes et décrivent au mieux ces pièces !
L'esprit fuse, les surprises succèdent aux quiproquos, les incongruités aux cocasseries. Voici venu le temps de la jubilation théâtrale !
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Les corps bondissent, Priape se dresse, on se mord, on se déchire, le sang gicle, le lait aussi! La tribade se régale.
"Médor, prends moi!" Et le chien de s'activer hardi petit sur les attributs de Gamiani qui hurle d'impatience. Que d'humour.
Musset semble bien avoir gagné son pari. Voici la préface de l'édition de 1845:
"Quelque temps après la révolution de 1830, une dizaine de jeunes gens, pour la plupart destinés à devenir célèbres dans les lettres, la médecine ou le barreau, se trouvaient réunis dans un des plus brillants restaurants du Palais-Royal. Les débris d’un splendide souper et le
nombre des flacons vides témoignaient en faveur du robuste estomac, et partant, de la gaieté des convives.
On était arrivé au dessert et, tout en faisant pétiller le champagne, on avait épuisé la conversation sur la politique d’abord, et ensuite sur les mille sujets à l’ordre du jour de cette époque. La littérature devait nécessairement avoir son tour. Après avoir passé en revue les divers genres d’ouvrages qui, depuis l’antiquité, ont tour à tour été l’objet d’une admiration plus ou moins passagère, on en vint à parler du genre érotique. Il y avait là ample matière à discourir. Aussi, depuis les Pastorales de Longus jusqu’aux cruautés luxurieuses du marquis
de Sade, depuis les Épigrammes de Martial et les Satires de Juvénal, jusqu’aux Sonnets de l’Arétin, tout fut passé en revue.
Après avoir comparé la liberté d’expression de Martial, Properce, Horace, Juvénal,Térence, en un mot, des auteurs latins, avec la gêne que s’étaient imposée les divers écrivains érotiques français, quelqu’un fut amené à dire qu’il était impossible d’écrire un ouvrage de ce genre sans appeler les choses par leur nom ; l’exemple de La Fontaine était une exception ;que d’ailleurs, la poésie française admettait ces sortes de réticences et savait même, par la finesse et une heureuse tournure de phrases, s’en créer un charme de plus ; mais qu’en prose
on ne pourrait rien produire de passionné ni d’attrayant.
Un jeune homme, qui jusqu’alors s’était contenté d’écouter la conversation d’un air rêveur,sembla s’éveiller à ces derniers mots, et prenant la parole :
— Messieurs, dit-il, si vous consentez à nous réunir de nouveau ici dans trois jours, j’espère vous convaincre qu’il est facile de produire un ouvrage de haut goût sans employer les grossièretés qu’on a coutume d’appeler des « naïvetés » chez nos bons aïeux, tels que Rabelais, Brantôme, Béroalde de Verville, Bonaventure Desperriers, et tant d’autres, chez lesquels l’esprit gaulois brillerait d’un éclat tout aussi vif s’il était débarrassé des mots orduriers qui salissent notre vieux langage.
La proposition fut acceptée par acclamation, et trois jours après, notre jeune auteur apporta le manuscrit de l’ouvrage que nous présentons aux amateurs.
Chacun des assistants voulut en posséder une copie, et l’indiscrétion de l’un d’entre eux permit à un éditeur étranger de l’imprimer en 1833, dans le format in-4° et orné de grandes gravures coloriées. Cette édition, très incorrecte, fut suivie d’une seconde en 1835 sous la rubrique de Venise : l’exécution typographique et la correction de celle-ci laissent encore beaucoup à désirer. En voici le titre : Gamiani, ou deux nuits d’excès, par Alcide, baron de M***. À Venise, chez tous les marchands de nouveautés : Venise, 1835, un vol. in-18 de 105 pages, enlaidi de 10 gravures abominables.
Sauf de légères incorrections dues à l’inexpérience d’un génie essayant ses ailes, chacun y pourra reconnaître cette muse sympathique et gracieuse qui, pendant vingt ans, a fait les délices des gens de goût, et dont le génie est encore regretté tous les jours".
J'ai particulièrement apprécié pour ma part la fin étonnante de ce roman au style superbe où le psychisme a sa place.
Je ne la divulve pas :))
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classique / théâtre
Magnifique moment de lecture ...
On ne joue pas impunément avec un coeur innocent ! Telle est la leçon donnée à Perdican et Camille.
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De Musset, je n'avais jamais rien lu, mon professeur de français en classe de Première ayant préféré nous faire travailler sur Ruy Blas de Victor Hugo plutôt que Lorenzaccio pour nous faire découvrir le drame romantique, au programme de l'année scolaire 1996-1997 (ça ne me rajeunit pas, ça).
Et j'avoue que je n'aurais jamais rien lu à ce jour si le challenge solidaire n'était pas passé par là car Musset, ouais, bof, pas un auteur classique qui m'attire de prime abord. Et puis aussi, le théâtre, bof, je n'aime pas trop en lire.
Et bien quelle agréable surprise que cette Marianne et ses caprices.
La pièce est courte et se lit donc vite. Premier bon point
Mais surtout le thème reste très actuel, parlant d'amour contrarié, d'amour à sens unique, de mesquineries, petites et grandes.
J'ai aussi beaucoup apprécié les joutes verbales entre les personnages permettant ainsi à la pièce d'alterner entre la tragédie et la comédie, ce qui, à mon humble avis, en fait le point fort de l'oeuvre.
En résumé, une lecture « scolaire » somme toute fort agréable, que j'ai pris plaisir à découvrir. De là à me faire aimer la lecture du théâtre, peut-être pas quand même.
Challenge solidaire 2020
Challenge ABC 2020/2021
Challenge Coeur d'artichaut 2020
Challenge XIXème siècle
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Formidable texte que celui-ci. Au commencement était un conte initiatique qui, page après page, se transforma en fable digne d'Esope et de Jean de la Fontaine, pour se terminer en farce satirique à l'ironie décapante.
A travers cette œuvre brève et incisive, et sous le couvert d'oiseaux, Alfred de Musset brosse un portrait sans aménité de la famille, du milieu social, du rang, de la mondanité de la société, du mariage et surtout - la partie qui m'a séduite par dessus tout - du métier d'écrivain populaire.
C'est fin et bien amené, sous une légèreté de façade ; Musset pointe du doigt les codes de l'ascension sociale, les ressorts cachés des succès de société comme de librairie. Il traite des difficultés à naître différent et en inadéquation avec son milieu ; il aborde le rejet familial, les faux honneurs et les fausses vertus à défendre devant le monde, la gloire factice des salons parisiens. Acide mais toujours drôle, son "Histoire d'un merle blanc" aurait fait merveille adapté au théâtre mais il était sûrement plus facile d'habiller ses personnages de plumes et de becs à l'écrit que sur des planches.
Challenge RIQUIQUI 2020
Challenge MULTI-DEFIS 2020
Challenge XIXème siècle 2020
Challenge ABC 2021 - 2021
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Deux pièces en un ouvrage, de quoi découvrir ou redécouvrir Musset. J’ai un vague souvenir d’étude d’une de ces pièces durant ma période scolaire sans pouvoir définir laquelle. De sorte que cette lecture m’est apparue comme une découverte plus que comme une relecture.
J’ai profité des « Caprices de Marianne » pour tester une lecture un peu particulière, en parallèle d’une version jouée sur mon écran. Il faut dire qu’un texte théâtral qui prend vie sous nos yeux a souvent plus de poids que sa version couchée sur le papier.
« Les caprices de Marianne » fait partie de ces œuvres qui poussent ma curiosité à explorer toujours plus les classiques de la littérature. Une comédie teintée de tragédie que j’ai adoré de bout en bout (et la captation visionnée n’y est certainement pas étrangère).
A contrario, « On ne badine pas avec l’amour » m’a laissé dans l’indifférence la plus totale. Ces deux enfants du pays qui rentrent au nid pour se courir l’un après l’autre m’a ennuyé. Pourtant, Coelio qui a tout d’un paon qui tourne autour du logis de sa Marianne aurait eu de quoi m’agacé. Mais voilà, les mots, les tirades ont fonctionné. Et il y a dans cette intervention d’Octave louant l’amour de son ami à Marianne ainsi que dans l’attirance de celle-ci pour son cousin au détriment de son amoureux transi un petit air d’une autre pièce que j’ai adoré : « Cyrano de Bergerac ». Et puis, il ne faut pas oublier cette fin dramatique inévitable où Coelio semble condamné à vivre, dans une répétition tragique, ce que sa mère lui révèle des circonstances dans lesquelles elle à rencontrer son époux.
A côté, le mariage arrangé de longue date entre Camille et Perdican et la propension de celle-ci à miser sur l’expérience malheureuse de ses consœurs du couvent plutôt qu’à vivre par elle-même ses sentiments de peur de souffrir, n’ont pu rivaliser. Mais je dois reconnaître que la tirade de Perdican sur les réalités de l’amour et l’inévitable souffrance qu’y si rattache à visé juste…
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Emmeline, une riche héritière de la grande bourgeoisie, tombe follement amoureuse d'un aristocrate sans le sou si bien qu'elle convainc ses parents de la laisser l'épouser. Le ménage sera-t-il heureux ? ● C'est une nouvelle d'analyse psychologique, à la dimension autobiographique assumée, d'une grande délicatesse.
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Quelle délectation que cette pièce de théâtre !
L'amour et ses souffrances, jusqu'à en perdre la raison et la vie.
Jeux de dupes,
Situations cocasses prêtant parfois au ridicule,
Déclarations d'amour avouées ou non, véritables ou feintes,
Non-dits qui provoquent la souffrance,
Mensonge ou trahisons qui peuvent êtres fatals,
Vérités blessantes ou révélées trop tardivement.
Un classique intemporel.
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Dans mes souvenirs, j'avais beaucoup aimé "On ne badine pas avec l'amour". J'ai pour "Lorenzaccio" un avis plus mitigé.
Je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire pendant toute la première partie de la pièce, perdue parmi ces nombreux personnages et ces dialogues fleuris. Mon intérêt s'est un peu éveillé par la suite où j'ai mieux compris où souhaitait en venir l'auteur. À partir de ce moment-là, je n'ai plus lâché le livre, et ai vu Lorenzo avançait peu à peu vers un destin déjà écrit, auquel il ne pouvait pas échapper.
Cependant je pense qu'il me manquait quelques notions sur les faits historiques de l'époque pour mieux apprécier cette lecture, sachant que l'auteur s'est basé sur des faits réels.
J'ai tout de même trouvé intéressant le personnage de Lorenzo, qui a été prêt à tomber dans la déchéance et la luxure pour atteindre son but. Jeune homme plein d'idéaux et déterminé, il n'a pas eu peur du regard des autres et de blesser sa famille avec ce comportement frivole, sachant intérieurement la raison pour laquelle il faisait cela.
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