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Citations de André Gorz (249)


J'ai besoin de reconstituer l'histoire de notre amour pour en saisir tout le sens. C'est elle qui nous a permis de devenir qui nous sommes, l'un par l'autre et l'un pour l'autre. Je t'écris pour comprendre ce que j'ai vécu, ce que nous avons vécu ensemble
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Nous aimerions chacun ne pas avoir à survivre à la mort de l’autre. Nous nous sommes souvent dit que si, par impossible, nous avions une seconde vie, nous voudrions la passer ensemble.
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Mais rien ne peut rendre compte du lien invisible par lequel nous nous sommes sentis unis dès le début. Nous avions beau être profondément dissemblables, je n’en sentais pas moins que quelque chose de fondamental nous était commun, une sorte de blessure originaire […] : l’expérience de l’insécurité. La nature de celle-ci n’était pas la même chez toi et chez moi. Peu importe : pour toi comme pour moi, elle signifiait que nous n’avions pas dans le monde une place assurée. Nous n’aurions que celle que nous nous ferions.
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Le philosophe de l’environnement Dominique Bourg attire notre attention sur le fait que les bouleversements environnementaux contemporains sont largement imperceptibles par nos sens. Le réchauffement climatique ou l’érosion de la biodiversité par exemple, n’appartiennent tout simplement pas à notre « monde vécu ». Ce sont des phénomènes qui se manifestent à une échelle spatio-temporelle bien plus vaste que celle dans laquelle se déploie notre quotidien. Leur appréhension politique ne peut alors se faire que grâce au travail d’experts dont le rejet, « eu égard au fonctionnement actuel de la société, reviendrait tout bonnement à ôter sa canne à un aveugle.
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l’activité économique n’a de sens qu’au service d’autre chose qu’elle-même.
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…. on peut tout à fait concevoir que les contraintes écologiques soient partiellement intégrées par le système productiviste au travers du déploiement de mesures techniques, gestionnaires ou autoritaires. L’écologie serait alors au service du renforcement de la rationalité économique et du pouvoir des experts, dépossédant, plus encore, l’individu de sa propre existence.
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-L’amour doit mépriser l’argent pour être vrai
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La précision des souvenirs que j’ai gardés me dit à quel point je t’aimais, à quel point nous nous aimions.
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Il n’y a d’autre richesse que la vie.
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La sortie du capitalisme aura donc lieu d'une façon ou d'une autre, civilisée le barbare. 
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Le niveau de consommation d'énergie est devenu, consciemment ou non, une question de “standing“. 
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"Nous serons ce que nous ferons ensemble." C'était presque du Sartre.
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La question qui se pose à l’humanité est – et était déjà dans l’Antiquité – celle de l’autolimitation culturelle de ses besoins et de ses projets qui seule lui évitera de détruire les bases naturelles de sa vie. Dans les sociétés précapitalistes, cette autolimitation allait de soi. Elle était exigée par l’ordre social. La concurrence, la maximisation des profits et des rendements étaient prohibées par la loi jusqu’au début du XVIIIe siècle.
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Le propre de l’homme est sa capacité illimitée d’apprendre. Il est non naturel par nature. Il ne devient homme que par sa socialisation. Sans elle il n’a pas de capacités naturelles, innées. Il n’est pas génétiquement programmé pour vivre en harmonie avec la nature environnante. Son mode de vie ne deviendra compatible avec l’intégrité de celle-ci que s’il s’interdit certaines interventions dans les cycles naturels dont – à la différences d’autres espèces – la nature elle-même ne lui a pas interdit la possibilité. 
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J’étais parfaitement « chez moi » dans ce travail. Il consistait à me situer ailleurs, à ne m’occuper que de ce qui était étranger à mon entourage et au public pour lequel j’écrivais. À me produire absent.
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Tu viens juste d’avoir quatre-vingt-deux ans. Tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t’aime plus que jamais. Récemment je suis retombé amoureux de toi une nouvelle fois et je porte de nouveau en moi un vide dévorant que ne comble que ton corps serré contre le mien. La nuit je vois parfois la silhouette d’un homme, sur une route vide et dans un paysage désert, marche derrière un corbillard. Je suis cet homme. C’est toi que le corbillard emporte.
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Tu m’avais fourni la possibilité de m’évader de moi-même et de m’installer dans un ailleurs dont tu étais la messagère 
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« […] tu m'avais fourni la possibilité de m'évader de moi-même et de m'installer dans un ailleurs dont tu étais la messagère. Avec toi je pouvais mettre ma réalité en vacances. » (p. 24)
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Le marxisme est en crise parce qu'il y a une crise du mouvement ouvrier.
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L'existence d'un Etat distinct de la société civile, capable de codifier les nécessités objectives sous forme de Droit, et de garantir l'application de celui-ci, est donc la condition sans laquelle il ne peut y avoir d'autonomie de la société civile ni de déploiement, hors de la sphère de l'hétéronomie, d'un espace où une pluralité de modes de production, de modes de vie et de formes de coopération peuvent être expérimentés au gré de chacun.
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