Critiques de Andrea H. Japp (603)
Je m'attendais à un bon petit polar sans prétention, à lire en vacances.
Le début est prometteur, mais l'action s'étiole peu à peu et l'intérêt se perd.
Les descriptions sordides de maltraitance à enfant m'ont achevée.
J'ai connu Japp plus inspirée.
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tome 1 : les chemins de la bête, lu du 15 au 19/11/2009..........
tome 2 : le souffle de la rose, lu du 20 au 21/11/2009..............
tome 3 : le sang de grâce, lu du 21 au 23/11/2009....................
tome 4 : le combat des ombres, lu du 23 au 26/11/2009.
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J'ai été beaucoup plus séduite par la plume de l'autrice que par l'histoire en elle-même, c'est un peu dommage.
Comment apprécier une intrigue policière lorsqu'il n'y a pas (ou presque) d'énigme ?
Dans ce genre de roman, j'aime être menée sur une fausse piste et découvrir à la fin que l'auteur nous a mené en bateau du début à la fin. Mais ici, ça n'a pas été le cas. Tout est couru d'avance. Déception.
L'histoire tourne davantage autour des liens d'amitié indéfectible des 2 amies, complètement caricaturales d'ailleurs, et pas forcément attachantes. Il manque une pointe de réalisme dans leur portrait, et tout le monde est vraiment très prévisible. Beaucoup trop en fait.
Par conséquent, ce roman n'aura pas pas du tout été un coup de cœur, mais plutôt une lecture assez agréable, beaucoup plus chick-lit que cosy mystery. La présence d'un meurtre et de charmants policiers ne suffit pas à le changer de catégorie.
Je pense sincèrement que l'autrice peut faire beaucoup mieux au vu de son écriture.
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Chloe et Louise sont les meilleures amies du monde. Après avoir divorcée, Louis est devenue fleuriste, aidée par son amie qui a du mal à supporter ses patients de son cabinet dentaire. Un soir elles découvrent le cadavre de leur pharmacien dans le magasin et leur aide a disparu. Les flics sont suspicieux mais ont rapidement la conviction que les jeunes femmes n'y sont pour rien. Mais bizarrement un second meurtre avec un indice troublant va les remettre sur la piste des jeunes femmes. Sauf que le pharmacien semble avoir mené un trafic fructueux. Est cela qui a provoqué sa mort? Impliquées, Chloe aidée par l'ex de Louise va devoir découvrir qui veut les impliquer malgré elle.
Une intrigue légère (très) et des personnages sympathiques.
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L'enquête en elle-même n'a rien de très original ni d'haletant mais ce roman vaut vraiment le détour pour la truculence des personnages et leurs répliques aussi cinglantes qu'hilarantes.
Imaginez le couple improbable créé par le flic bourru Belfand et la solaire mais horripilante médium Ariane Saint Tolber.
J'ai beaucoup ri et ai vraiment apprécié ce polar très rafraîchissant.
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Boston, une famille tranquille (Toni, Sarah et leur fille Sophia 12 ans) vit dans le quartier italien de Northend. Les affaires de Toni sont prospères, les relations avec les voisins cordiales et Sarah a le rôle classique d'un époux macho : femme au foyer.
Docile, obéissante et arrangeante, elle accepte le caractère emporté et autoritaire de son mari ... jusqu'au jour où Sophia ne rentre pas à la maison. Sarah retrouve alors ses origines irlandaises, son caractère de feu, reprend son nom de jeune fille et part à la recherche de sa fille, écœurée du peu de réaction de son mari.
Un polar certes mais une véritable rébellion, une prise de conscience féministe et une mise en valeur des thèmes de la solidarité et de l'altérité.
Une très bonne lecture.
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Le cours roman policier d'une femme qui après un accident de voiture et la perte de proches se voit "investie" d'une mission , trouver pourquoi une journaliste qui enquêtait sur une sordide histoire de déchets vient d'être assassinée.
En cela elle sera aidée par un pigiste, collègue de la journaliste et hackeur de génie à ses heures.
Une histoire à la limite du surnaturel qui laisse un goût de trop peu de développement.
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Roman style cosy-mystery. Beaucoup d'humour et de légèreté malgré la suite de cadavre. Amitié de deux femmes si différentes comprenant mal ce qu'il leur arrive. Un chien très encombrant. Un flic qui se laisse mener par le bout du nez. Un bon moment de lecture
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Je connais bien cette auteure pour avoir lu toutes ses collections de polars médiévaux. Son inspiration autour de ce thème s'étant manifestement épuisée, je me suis tournée vers des polars plus contemporains, ce qui a priori n'est pas mon genre de prédilection, mais auquel je m'ouvre progressivement.
Et j'ai donc découvert Le ventre des lucioles, apparemment le tome 5 d'un cycle lié aux aventures d'une mathématicienne de génie, Gloria Parker-Simmons. Un peu gênant lorsqu'on ne connaît pas les autres tomes, surtout lorsqu'à plusieurs reprises, il y est fait référence.
Bref, tout ça pour vous dire, que j'ai été un peu déçue par ce livre. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dedans. Le style ne m'embarquait pas comme je l'ai été avec ses précédents ouvrages abordant des enquêtes au Moyen-Age. Et puis, il faut attendre près de la moitié du livre pour entrer véritablement dans l'action et commencer à ressentir le frisson propre aux polars. Le tome de trop ?
Le thème est difficilement soutenable, et gore (et cependant tellement réaliste tant la noirceur des hommes est grande). Quel est le lien entre tous ces meurtres de très jeunes filles perpétrés tant en France qu'aux Etats-Unis ? Pourquoi semblent-elles toutes se ressembler ? Les corps pourront-ils parler grâce à l'expertise des médecins légistes (un métier que l'auteure connaît bien, et on le sent bien tant sont précises ses descriptions et explications sur le sujet) ? Telle est l'énigme que devra résoudre une équipe du FBI de Quantico accompagnée par Mme Parker-Simmons.
Néanmoins, la seconde partie se laisse lire sans déplaisir (enfin, plaisir confronté à l'horreur). La traque s'accélère, l'étau se resserre autour des coupables... Le FBI arrivera-t-il à temps pour sortir Gloria du piège dans lequel elle s'est fourrée ?
Ma recommandation, si vous voulez lire ce livre, serait de lire préalablement les quatre tomes précédents... Car, à de nombreuses reprises, il est question de références au passé (qui manifestement ont influencé la personnalité et le comportement du personnage principal), références qu'il est difficile de décoder et de comprendre si l'on n'a pas lu les précédents opus :
T1 : La parabole du tueur
T2 : Le sacrifice du papillon
T3 : Dans l'œil de l'ange
T4 : La raison des femmes
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Deuxième tome de la série La malédiction de Gabrielle. À l'ombre du diable est la suite direct du tome précédent. Comme il y avait beaucoup de personnages et que je ne voulais pas perdre le fil, j'ai décidée d'enchainer les deux tome l'un a la suite de l'autre. Habituellement je ne le fais pas car je m'ennuie vite. Et ici, le deuxième tome de cette série est particulièrement morne.
À l'ombre du diable suit encore la mère Musard et la jeune Gabrielle qui tente de monter les échelons mais surtout, de partir le plus loin possible de la peste. En contre poids, l'histoire du dyptique religieux demeure présente et prend de l'importance. Ce tome est pourtant bien terne quand ont le compare au premier de la série. Tout du long je me ne comprenait pas, me disant qu'il fallait régler les histoire pour arriver à la fin avec une histoire terminée. Quand j'ai vue les mots A suivre, j'ai été vraiment déçue. D'autant plus qu'il semble impossible de mettre la main sur le tome 3, si tant est qu'il existe! Moi qui n'avait encore rien a dire contre l'auteure; je risque bien de devoir le faire à partir d'ici.
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Une très belle lecture pour moi! Je n'ai pas lue si souvent des romans d'Andréa H. Japp mais je risque de m'attarder à sa bibliographie après cela car La malédiction de Gabrielle m'a vraiment plue.
Nous sommes au Moyen Age au tout début de l'épidémie de peste en Europe. Gabrielle, jeune noble désargentée, est enceinte et mariée a Henri. Derrière ses airs de prince charmant, il a bien des défauts. Et quand la jeune Gabrielle s'ouvrira les yeux, elle devra faire face a une réalité difficile; Son mari est un bon a rien, ils n'ont plus d'argent, la ville croule sous les morts et son enfant risque de ne pas voir le jour. Aidée par la Mère Musard et un nain de passage, Gabrielle devra reprendre le contrôle de sa vie.
Difficile de raconter l'histoire de ce tome sans spoiler certaine intrigues. L'histoire est très dense pour un roman d'a peine 300 pages. Mais comme il s'agit d'un premier tome, la majorité des intrigues se dénoueront au courant du deuxième et dernier tomes. Et comme les deux romans ont beaucoup de personnages, je suggère de lire les deux à la suite ou de se faire un aide mémoire.
Donc, une recommandation bien senti pour ce roman et sa suite. Pour les romans historique et les personnages rocambolesques.
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Très court roman noir qui navigue dans les eaux du paranormal, adapté au format de la collection Librio (les livres à 10 francs d’une centaine de pages).
Du coup, quand c’est court, il faut être efficace. L’intrigue démarre bien, un accident traumatisant, une journaliste célèbre assassinée, un cauchemar inexplicable, une héroïne énergique qui se sent missionnée pour comprendre ce qu’il lui est arrivé, un partenaire très précieux. Mais finalement ça va un peu trop vite, les étapes sont brulées (sans mauvais jeu de mot avec un élément de l’histoire), le fil conducteur paranormal est un peu trop facile, la fin est totalement parachutée, je reste sur ma faim. Dommage.
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C’est la suite de Monasterium qui se passe lors du sacs de Béziers dans le croisade contre les Albigeois. C'est Amalric Arnaud, légat du Pape qui fait massacrer tous les habitants. Nous passons ensuite en 1308 à l'abbaye de femmes des Clairets et dans celles des hommes toutes les deux dans le Perche.
On retrouve Amalric Arnaud et on rentre donc dans le fantastique.
Par ailleurs trois hommes et deux femmes sont exhibés par un montreur de “montres” Ils s’enfuient et demandent asile aux Clairets. Des meurtres sont commis en cet hiver où la neige bloque les abbayes. Arnoldus de Villanova enquête avec l'aide de plusieurs femmes.
L’entrée dans le merveilleux m’a un peu perturbée mais l'enquête m’a plu.
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Troisième tome des aventures de Monsieur Justice.
A mon sens, le meilleur des trois.
Quelle tristesse, sur une, d'avoir lu cette trilogie aussi vite. "Et maintenant, que vais-je faire ?"
Dans ce troisième tome, plusieurs affaires s'imbriquent.
Il y a toujours ce fil conducteur propre à Hardouin Venelle c'est à dire : Marie de Salvin qui a guidé notre héros là où elle le souhaitait afin que justice soit rendue.
Il y a, bien entendu, les intrigues de cour et les conflits larvés, notamment entre Monsieur de Nogaret et Charles de Valois.
Et puis, les différents suspens propres à chaque volume. Dans ce cas, qu'en est-il de ces disparitions d'enfants ?
Je vous laisse en découvrir la fin.
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La quête de vérité se poursuit pour Monsieur Justice toujours tourmenté par Marie de Salvin.
Celle-ci le conduit sur les traces de l'assassinat d'Henriette de Tisans, fille aînée d'Arnaud de Tisan, le sous bailli.
Mais les apparences sont trompeuses et Monsieur Justice devra chercher la vérité.
Un second tome comme je les aime. Ou l'histoire se mêle à l'Histoire.
C'est agréablement écrit pour qui apprécie le Moyen-Âge.
Je n'en n'écrit pas plus... Pressée que je suis de découvrir le dernier tome des aventures de mon bourreau préféré.
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Pour changer c'est un bourreau qui mène l'enquête. Ça nous permet de découvrir un peu cette fonction.
J'ai pris plaisir à cette lecture, le sujet est intéressant et j'aime beaucoup cette auteur.
On peut faire un rapprochement avec "Au nom de la rose" d'Umberto Eco.
Je recommande ce très bon policier historique.
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Louise et Chloé sont amies depuis toujours. Récemment divorcée, Louise devient fleuriste. Douce, maladroite et sensible, elle adore son énorme chien foufou et affectueux, nommé Le Matou. Chloé, ancienne timide désormais brusque, impatiente, un brin cynique et n’ayant pas la langue dans sa poche, est une dentiste au bord du burn-out. Pour se changer les idées, elle s’associe à son amie et la rejoint tous les après-midis. Les deux trentenaires se complètent à merveille. Mais un jour, elles font une découverte macabre : un cadavre au milieu des fleurs ! Leur employé subitement disparu sans laisser de traces est le coupable idéal. Mais de plus en plus de preuves contre les jeunes femmes s’accumulent…
Deux Parisiennes unies par une grande amitié, un Terre-Neuve aussi envahissant qu’attachant, un frère brillant passionné par les reptiles, un grand-père qui adore les expérimentation culinaires... ce cosy mystery réunit des personnages hauts en couleurs, parfois assez loufoques.
D’une plume souvent sarcastique et railleuse, l’autrice n’hésite pas à se moquer de ses personnages. La voix de l’autrice-narratrice est très présente, que ce soit dans les notes de bas de page, dans des citations commentées en début de chapitres ou au cœur du récit.
Les atouts principaux de ce roman policier bourré d’humour sont les joutes verbales, les réflexions amusantes de l’autrice-narratrice ou des personnages, ainsi que les relations entre ces derniers. Je l’ai trouvé amusant et divertissant.
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