AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Antoine Sénanque (157)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Etienne regrette

Voilà une histoire qui débute de manière assez banale : un professeur de philosophie, un graffiti, une insulte envers lui. Pas quoi casser trois pattes à un canard. Cependant, c'est ce petit rien qui déclenche le reste. Comme quoi, il en faut peu.



Si je suis pinailleuse sur certains détails, c'est que ma lecture se veut approfondie. Par exemple, Condillac le proviseur ne peut pas être en poste depuis 15 ans. C'est 9 ans maximum sauf parfois en fin de carrière avec une ou deux années de plus possible histoire d'aller au bout.

Autre détails, les phares jaunes ne sont plus si nombreux sur nos routes. On en croise encore, mais de loin en loin...

Et les cheveux ne poussent plus quand nous sommes morts. C'est une bêtise d'autant plus grande que de mettre cette affirmation dans la bouche d'un médecin, même (ou surtout) légiste. Car c'est encore l’une de ces légendes modernes ! Une rumeur qui a su se faire accepter comme un fait, la même persiste à propos des ongles… Pourtant, ni l’une ni l’autre ne sont vraies. Il faut bien comprendre que les follicules ont besoin d’être approvisionnés par le sang pour produire des cheveux. Et dès que celui-ci s’arrête de circuler, la pousse des cheveux et des poils s’arrête net. Même chose pour les ongles. Ce qui est vrai en revanche, c’est qu’après la mort, le corps commence à perdre de l’eau. Il se déshydrate. Résultat, la peau se rétracte. Au premier coup d’oeil, on a l’impression que poils, cheveux et ongles se mettent à pousser. Mais c’est seulement la peau qui s’est déshydratée.



Étienne est un personnage qui m'a fait passer par beaucoup de sentiments à son égart. Il est agaçant, stressant, gavant, touchant, énervant, antipathique, attachant... Peut-être un peu plus de négatif que de positif, mais en réalité c'était un peu plus equlibré.

Larbeau son ami m'a paru plus vivant bien qu'il travaille avec les morts. Il est étrange, mais à peine plus que cela. Sa façon de voir les choses est rationnelle, enfin presque. Il détonne sans trop se faire remarquer. Il est hétéroclite comme son intérieur.

En fait, ce roman est truffé de personnages. Souvent secondaires, mais non sans valeurs. Ils sont tous particuliers. On les croisent plus ou moins sommairement, cependant ils marquent nos esprits.



Le style d'Antoine Sénanque n'est pas complexe, mais sa lecture requiert un minimum d'attention, d'adaptation à son rythme. Chaque auteur écrit comme sur une partition. Il faut juste lire les mots, les phrases avec le bon tempo.

Pour le reste, une fois qu'on est bien installé dans le récit, tout va de soit. L'histoire n'est pas palpitante, ce n'est pas ce genre de lecture. C'est plus une ballade tranquille sur un rythme modéré, mais qui mine de rien nous en fait découvrir des choses...


Lien : http://espace-temps-libre.bl..
Commenter  J’apprécie          30
Croix de cendre

. XIVè siècle. Afin de sauver l'un de ses frères aux mains des inquisiteurs, un prieur accepte de livrer l'histoire de l'origine de la grande peste en Europe.

C'est bien écrit, facile. Mais je m'attendais plus à une histoire de la peste qu'à une histoire de la pensée d'Eckhart. Ça n'est pas inintéressant mais je ne peux pas dire que la théologie me passionne ( peut-être à tort et même si l'histoire est très romancée) Un bon moment quand même.
Commenter  J’apprécie          20
Croix de cendre

Une intrigue bien menée avec son lot de rebondissements. Cependant, ce qui manque au roman, c'est ce qui innerve la vie réelle d'un dominicain, notamment sa relation à Dieu. Le livre manque cruellement de hauteur spirituelle et théologique, et donc de crédibilité. Dommage.
Commenter  J’apprécie          20
Croix de cendre

Un roman historique , pâle copie du nom de la Rose

Le moyen âge , la peste, l’inquisition, les croisades , la religion, le rapport à Dieu et Maître Eckhart, figue de la foi catholique connu pour ses prêches et pour ses positions anti doxa de l époque

Voilà les ingrédients de ce roman qui est plaisant à lire mais qui ne restera pas dans les mémoires
Commenter  J’apprécie          20
Croix de cendre

Du médiéval et du mystère, il n'en fallait pas moins pour raviver le magnifique souvenir du Nom de la Rose et attiser mon intérêt ! Et sans regret ! La qualité d'écriture est remarquable et l'on est emporté sur les routes du Moyen Orient et d'Europe, on revit le Siège de Caffa. Tant d'aventures révélatrices d'un certain secret dont aimerait s'emparer l'Inquisition.

Ce roman d'aventures est traversé de spiritualité et de réflexions religieuses à travers le récit de la vie de Maître Eckhart, théologien mystique contreversé, ce qui peut complexifier la lecture de temps à autre.

Sans arriver au niveau du Nom de la Rose, référence incontestable, ce roman est à recommander vivement à tous les amateurs de romans historiques et de mystères théologiques.
Commenter  J’apprécie          22
Croix de cendre

1367. Face au fléau de la Peste qui a déferlé sur l'Europe, les hommes se tournent de nouveau vers Dieu.

A Toulouse, deux jeunes dominicains sont arrêtés par L'inquisition alors qu'ils sont diligentés par leur vieux prieur qui veut écrire le récit de ses aventures auprès de Maître Eckhart- grand théologien banni par la Papauté- mais aussi révéler un grand secret qui ferait basculer le pouvoir chrétien... encore mieux que Le nom de Rose, polar mystique captivant, dont les femmes ne sont pas absentes ! Et porté par une sobre et belle écriture.

La belle surprise de cette rentrée littéraire morose.





Commenter  J’apprécie          20
L'ami de jeunesse

J'ai emprunté ce livre car la quatrième de couverture m'a parlé. Hélas je n'ai pas du tout aimé.

Ecriture peu agréable l'auteur se voulant humoristique mais ne l'étant absolument pas.

Les personnages auraient pu être intéressants, l'auteur aurait pu écrire un vaudeville, mais là franchement, c'est navrant.
Commenter  J’apprécie          20
Que sont nos amis devenus ?

Depuis le fulgurant « Blouse » Antoine Sénanque est un « médecin sans médecine », comme il le dit du héros de son dernier roman au titre emprunté à Rutebeuf « Que sont nos amis devenus ? ».



Comme dans ses autres romans, Sénanque met en scène un personnage désabusé dont la vie est tout sauf un fleuve tranquille. Entre l’EHPAD dont il est directeur administratif, sa femme et sa fille sur un départ plus ou moins définitif, l’ami Camille qui nourrit son écriture des histoires des autres, Pierre Mourange traîne son vague à l’âme.



Le suicide de son psychanalyste peu après une consultation ratée l’entraîne dans une aventure policière rocambolesque.



Et c’est là qu’on aurait envie de dire à Antoine Sénanque qu’il n’a nul besoin d’une intrigue cousue de fil blanc pour faire vivre son écriture magnifique et les valeurs qu’elle porte : l’amitié au-delà de tout, une vision rare de l’existence, entre noirceur et beauté, des réflexions fécondes sur les liens entre l’écriture et la vie.



Sénanque pourrait aussi renouveler le motif du personnage (professeur ou vétérinaire ou médecin défroqué ou psychiatre) confronté à une middle-life crisis. Et aussi varier les noms de ses héros Mourange ou Fusain… et écrire enfin le pendant du splendide « Blouse ».



Mais pour une phrase comme celle-ci on lui pardonne beaucoup : « En fait, c’était cela l’essentiel qu’on pouvait reprocher aux autres. De ne pas nous permettre de donner le meilleur de nous-mêmes à leur contact. Il y a des gens qui vous rendent silencieux même si vous êtes bavard, grossier si vous êtes subtil, obscur si vous êtes brillant. En bref, des gens qui vous expriment mal. »







Commenter  J’apprécie          20
Salut Marie



La Feuille Volante n° 1352 – Mai 2019.



Salut Marie – Antoine Sénanque – Grasset



A lire le titre et la 4° de couverture, on a le choix entre le début d’une prière classique mais revisitée sur le mode osé et des salutations adressées à une femme. Pierre Mourange, vétérinaire de son état, veuf, 51 ans, hypocondriaque, écrivain manqué, catholique non pratiquant, a vu la Vierge lui apparaître, silencieuse, le 1° avril 2008 et même si la date ne fait pas très sérieux, il y croit mais cela l'inquiète. Il y a des précédents et, en principe, ensuite, on entre dans les ordres ce qu’il ne semble pas avoir envie de faire. Il s’en tirera avec un pèlerinage à Lourdes, à cause de son apparition sans doute, mais après une réflexion un peu lente et fumeuse sur la religion qu’il ne pratique pas, sur Dieu, sur l’au-delà... Du coup des questions l'assaillent. Pourquoi lui? Est-ce une hallucination? Qu'est ce que cela signifie? Ne ce serait pas plutôt mauvais signe, genre peur de la mort pour lui ou rappelle de celle de son épouse et de l’amour qu’il lui portait… La conversation avec un prêtre et la fréquentation de psychiatres ne sont n'est pas vraiment de nature à le rassurer, pas plus que les examens médicaux, ou alors cela traduit-il simplement son besoin d’une femme. Lui, qui était plutôt solitaire depuis dix ans et la disparition de son épouse, devient d’un coup, pour toutes les grenouilles de bénitier de la paroisse, un véritable faiseur de miracles et un intercesseur. Puis, on s’égare un peu dans sa vie familiale et sentimentale d’ailleurs plutôt tristes et on revient à ses apparitions, parce qu’il y en a une autre, à l’occasion d’une rencontre avec Mariette, un diminutif de Marie, une veuve convertie aux médecines douces, aux soins palliatifs pour animaux et à la recherche spirituelle et qui ne lui est pas indifférente. Mine de rien, s’insère dans sa vie. Il n’en faut pas plus pour semer le doute dans son esprit !



Cette apparition embarrasse l’Église qui l’accueille avec scepticisme comme jadis elle les recherchait activement, et cela fait naître plus de doutes que de certitudes. Tout au plus y voit-elle une occasion de prosélytisme en invitant Pierre a plus d’humilité, de culpabilité et surtout à davantage de pratique religieuse en lui rappelant les dogmes, les mystères, les évidences qui ne le sont pas pour lui, pauvre mécréant. L’auteur en profite pour glisser quelques remarques de bon sens au sujet de cette religion qui ne peuvent pas ne pas avoir au moins effleuré tous ceux qui n’en sont pas des inconditionnels et personnellement je trouve cela plutôt bien.



Au début, cela menaçait d’être intéressant dans une période où les apparitions divines sont de plus en plus rares, que les églises se vident et que la hiérarchie catholique est quelque peu bousculée et que, dans d'autres religions, dieu se manifeste davantage, même si ce message inspire autour de lui meurtres et dévastations. Au lieu de cela le lecteur est plongé dans la vie familiale et sentimentale pas vraiment passionnante du narrateur, est amené à connaître pas mal de digressions loufoques que j’ai eu du mal à rapprocher du thème de ce roman, il est informé de ses états d’âme, de son évolution intérieure. Quant aux apparitions, on peut toujours y voir une occasion de réflexion même si la mort, le deuil, la dépression, l’envie de spiritualité, les relations familiales difficiles, sont aussi suscités.



Ça tient sans doute à moi qui n’ai sans doute pas compris grand-chose peut-être parce que quand je lis un roman qui évoque cette religion, j’ai tendance à vouloir passer à autre chose mais le livre a bien souvent failli me tomber des mains. J’en ai poursuivi la lecture je me demande encore pourquoi. Pourtant cela se lit bien, le style est fluide, un tantinet caustique avec pas mal d’humour. Par les temps qui courent il vaut mieux rire de tout ! Ce qui finalement m’a plu le plus dans ce roman, c’est l’exergue « A Quinila, parce qu’elle est bien jolie ». Les écrivains devraient toujours dédier leur roman à une jolie femme !



©Hervé Gautier.http://hervegautier.e-monsite.com
Commenter  J’apprécie          20
Etienne regrette

« Fusain est un con. » Une simple phrase gravée sur une table installée dans une salle de classe de la banlieue parisienne. Un jugement insultant dans sa formulation-même. Et ce verbe « être » vu comme une détermination, qui conduit Etienne Fusain, un professeur de philosophie, à une véritable remise en question. Voici le point de départ de ce roman dans lequel le héros abandonne un quotidien trop bien réglé pour retrouver son ami d’enfance, son double, médecin légiste de profession, et vivre avec lui une seconde jeunesse.

J’ai lu ce roman dans le cadre d’un partenariat et je crois qu’il n’était tout simplement pas fait pour moi. Je n’ai trouvé aucun intérêt à l’histoire d’Etienne, à aucun moment je n’ai réussi à m’identifier à l’un ou l’autre des personnages ou du moins à apprécier leurs aventures ou leurs réflexions. Je n’ai rien vécu, rien ressenti. Au suivant !


Lien : http://aperto.libro.over-blo..
Commenter  J’apprécie          21
Jonathan Weakshield

Tout d'abord, je tenais à remercier Babelio et les éditions Grasset, pour m'avoir offert cet ouvrage lors de la dernière opération Masse Critique. Mon choix s'est porté vers cet ouvrage à la lecture du résumé. Fascinée par l'époque victorienne, ce livre correspondait tout à fait à mes goûts.



Jonathan Weakshield est un dieu de la pègre. Un "Gangster" réputé dans les quartiers de Londres, dans les années 1870. Mais un jour, il est déclaré mort, et l'on entend plus parler de lui...

En 1897, une lettre est retrouvée, destinée à une femme inconnue, portant les empreintes du défunt Jonathan. Comment est-ce possible ? Est-il vivant ? Ou coupable d'une machination ? A Scotland Yard, Steven et Louis, journalistes, vont rouvrir le dossier afin de découvrir la vérité...



Pour ce qui est des personnages, j'ai été ravie de voir qu'ils n'étaient pas des clichés. Louis et Steven paraissent bien modernes pour des moeurs qui étaient à l'époque bien définies... Ou plutôt, ils n'ont pas suivi la vie typique attribuée à l'époque.

Jonathan Weakshield semble être une légende, de par ses exploits, mais aussi grâce à sa personnalité grandement mystérieuse...

Nous avons aussi des personnages secondaires comme Fine, la petite ouvrière de chez Mme Tussauds, ou Moe, un aveugle à l'odorat exceptionnel...



D'un avis général, l'histoire promet un suspense intense, à une époque où les moeurs, la pauvreté, la prostitution, les guerres de gangs, sont bien ancrées. Les personnages, relativement hauts en couleurs promettent un récit riche en rebondissements. J'ai vraiment adoré les références et les mentions de certains monuments de l'époque victorienne: Darwin et ses théories scientifiques, Mme Tussauds et sa chambre des horreurs, Dickens et ses descriptions de la misère des rues, le sanglant Jack l'Éventreur... Et pourtant, il y a un "mais"....

Bien que les personnages aient des caractéristiques et des personnalités originales, l'alternance des points de vue au fil des chapitres ne nous permet pas de nous attacher convenablement à ceux-ci. Ils ne m'ont donc pas paru bien creusés, ou peut-être cela s'explique-t-il par leur nombre important. Quoi qu'il en soit, j'ai eu du mal à m'identifier aux protagonistes et à avoir une vue d'ensemble sur le récit, me demandant régulièrement: mais qui est qui au fait ?

D'autre part, malgré un style riche et très travaillé, l'auteur nous perd vite dans ses nombreuses descriptions, mais aussi dans ses figures de style (ex:des gradations à foison, des synonymes à répétitions etc...) Il est parfois difficile d'entrer dans l'action, et je dois admettre que par moment, j'ai lu en survolant l'histoire. Cela donne un rendu plutôt lent et fouilli... Il manque la petite étincelle qui nous fait perdre haleine au point de ne plus lâcher le bouquin..



En conclusion, malgré des personnages atypiques, et un récit planté dans une époque passionnante pour moi, j'ai trouvé que ce livre manquait de rythme. J'ai aimé le fond, mais pas la forme ( style de langue trop abondant, alternances nombreuses de narrateur etc..). Dommage.
Commenter  J’apprécie          20
La grande garde

après quelques pages j'ai décidé de laisser cette garde à d'autres.

nouvelle déception.
Commenter  J’apprécie          20
L'homme mouillé

Je sèche pour comprendre l'Homme Mouillé.



L'histoire de Pal Valas suit l'histoire de son pays (la Hongrie) et de son époque (1938-19939), saupoudré d'un aspect fantastique dont on saisit mal la symbolique.

Très vite, on a bien des difficultés à relier tout cet ensemble qui, comme des droites parallèles en géométrie euclidienne, ont bien du mal à se croiser. Grâce aux repères historiques de la fin du livre, on se remémore ce qui se passe autour de la Hongrie juste avant le début de la seconde guerre mondiale mais ce rappel ne nous avance guère. Le personnage principal semble trop irréel, trop parfaitement façonné pour incarner (c’est beaucoup dire !) un modèle, une idée, une théorie, un idéal mais manque dès le début de vie, d’humanité. On assiste alors à une sorte de conte kafkaïen où le héros ne comprend pas ce qui arrive ou ce qui lui arrive. Il subit, impassible comme Buster Keaton, toutes les mésaventures possibles. Il reste bien ardu de comprendre ce que l’auteur cherche à faire ressentir au lecteur, aucune thématique digne d’intérêt ne se dégage. On a souvent l’impression qu’il va se passer un événement décisif …qui n’arrive jamais.

Si on voulait être méchant, on pourrait affirmer que cet opus fait partie de ces livres dont les analyses ont plus de pertinence que le texte et qui font ressortir davantage les qualités du critique que celles du récit. Heureusement, ce livre court se lit facilement mais on décroche tout aussi facilement et il faut avouer que c’est le temps libre des vacances qui demeure la seule explication (excuse ?) de l’achèvement de sa lecture.

NB : Si quelqu’un peut me fournir une explication simple ou intéressante de ce livre, je suis prêt à réviser mon jugement. J’ai vraiment l’impression d’être passé totalement à côté !!
Lien : http://consolesoldschool.ove..
Commenter  J’apprécie          20
Salut Marie

J'ai quand même réussi à lire ce livre jusqu'au bout mais il ne présente à mon point de vue aucun intérêt.
Commenter  J’apprécie          20
L'homme mouillé

Voilà un livre qui laissera peu de trace. Pal Vadas devient malgré lui un cobaye parce qu'il suinte de l'eau en quantité étonnante.Cela se passe sous l'Allemagne Nazi. La base parait intéressante mais à la lecture tout semble dénué de sens. Difficile de faire le lien entre l'époque et le personnage, on ne comprends pas où l'écrivain veut nous mener, ce qu'il veut nous faire comprendre et on finit par ne plus rien comprendre du tout. La fin est décevante.
Commenter  J’apprécie          20
L'homme mouillé

C’est un roman curieux, qui laisse dubitatif. Certes, il est très bien écrit et la plume d’Antoine Sénanque file généreusement. Mais quelle est la finalité de ce roman ?



Pourtant, le héros, Pal Vadas est bien campé : un fonctionnaire hongrois, un peu naïf et surtout routinier, affublé d’une tare ou d’un problème physique, il sue terriblement et sa sueur ressemble à l’eau de mer.



Nous sommes en 1938, l’Autriche a été annexée par l’Allemagne hitlérienne, et la Hongrie commence à flirter avec les théories des Nazis et l’esprit de revanche vis à vis du funeste traité de Trianon de 1920.



Nombre d’éminents spécialistes vont se pencher sur le cas de Pal Vadas, en vain.



On suit donc Vadas tripoté par tous ces pontes médicaux. Et la passivité du héros finit par surprendre. L’Histoire qui sert de décor est très bien documentée, même si je trouve que la Deuxième Guerre mondiale est un sujet facile et un peu trop utilisé.



Néanmoins, L’homme mouillé mérite le fameux petit détour, il se lit facilement et nous rappelle notre conscience et nos angoisses.
Lien : http://livrespourvous.center..
Commenter  J’apprécie          20
Croix de cendre

Premier roman de cet auteur personnellement ; belle découverte. Passionnant, haletant, belle écriture ; voilà les mots qui me viennent à la fin de cette lecture. On s'attache très vite aux frères Antonin et Robert et à travers leur destin on découvre celui du prieur Guillaume, la rivalité entre les Dominicains et les franciscains, le maître Echkart, l’Inquisition, les croisades et bien sûr la peste. Un roman que je n’oublierai pas de si tôt. Une réussite!
Commenter  J’apprécie          10
Croix de cendre

Magnifique roman historique. Il peut faire penser à "Au nom de la rose" de ECO, mais probablement plus dures. On ne s'ennuie pas, les chapitres sont relativement courts et donne un rythme à la lecture. On plonge dans la vie d'un monastère dominicain et le vie des moines, des intrigues entre les différentes congrégations, l'inquisition ...
Commenter  J’apprécie          10
Croix de cendre

"Croix de cendre", un roman aussi lumineux que les plus belles pages d’un manuscrit, et aussi noir que la peste !
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
Commenter  J’apprécie          10
Croix de cendre

Voilà un roman qui m’aura transporté à une époque je suis bien heureuse de ne pas voir connue ! Nous sommes au XIVᵉ siècle, ravagé par l’épidémie de peste de 1348.



En 1367, deux frères dominicains se rendent à Toulouse pour trouver le précieux papier sur lequel leur prieur veut écrire le récit de sa vie. Sa confession risque de faire basculer l'Eglise en révélant la vérité sur les origines de la peste noire qui a déferlé sur l'Europe vingt ans avant et la façon dont elle est liée au destin de maître Eckhart, théologien mystique admiré puis maudit.



C’est l’histoire de 2 moines, d’un prieur, d’un sacristain, de la peste, de l’Inquisition et ses oblats, de bûchers qui flambent pour un rien, de guerres, d’amour, de la vie du Maître Eckhart, des béguinages et aussi d’amitié, de loyauté, de haine et d’amour, de spiritualité. Que de thèmes traités dans ce roman à la fois polar et roman historique !



L’histoire est très bien ficelée avec une multitude de détails, et un suspense qui vous tient jusqu’au bout, des personnages attachants et tout cela servie par une écriture flamboyante.



Nous suivons des destins croisés, celui de Guillaume, prieur de Verfeil et de sa relation avec le Maître Eckhart ainsi que Robert et Antonin, frères dominicains qui seront au cœur de cette aventure.

« (…) les souvenirs formaient des croix, plantés sur les dépouilles des actes qu’il avait laissés s’accomplir. Le temps les avait brûlées, mais les croix marquaient leur place. Toutes les mémoires étaient recouvertes de croix de cendre, de grands cimetières d’actes dont l’oubli avait emporté les ombres ».



J’ai adoré me plonger dans ce roman qui mêle la fiction à l’Histoire, et qui se situe dans mon fief à Toulouse et dans ses environs. C’est magique de pouvoir se représenter une ville que l’on connait si bien, à une époque si différente.

J’ai été emporté par l’histoire, mais j’avoue avoir mis beaucoup de temps à le lire.



C’est un roman passionnant qui ravira tous les férus d’époque médiévale comme de polar !



Merci aux éditions Grasset de m’avoir permis de le lire et merci à cet écrivain talentueux pour cette formidable immersion dans un pan de l’Histoire, que je n’aurai par moi-même, pas forcément découvert.

Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Antoine Sénanque (658)Voir plus

Quiz Voir plus

Autour des chats dans les titres.

Qui a écrit la série BD "Le chat du Rabbin" ?

Joann Sfar
Manu Larcenet
Lewis Trondheim
André Franquin

20 questions
263 lecteurs ont répondu
Thèmes : chat , animaux de compagnie , littérature , animauxCréer un quiz sur cet auteur

{* *}