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Critiques de Arnaud Le Gouëfflec (275)
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La clef

Une nouvelle assez originale avec un dénouement qui m'a bien plu. On avance au fur et mesure de l'intrigue avec ce détective privé à la recherche de l'assassin et de cette fameuse clé qui pourrait bien être la solution. A aucun moment je n'ai envisagé la vérité !

L'édition illustrée en noir et blanc rend aussi cette lecture agréable.
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Vivre Libre ou Mourir: Punk et Rock Alterna..

Salut à toi, jeune lecteur...



Dans cette BD très documentée, Arnaud Le Gouëfflec revient sur la grande période de la scène rock alternative en France, de 1981 à 1989, ce qui ne pouvait qu'éveiller mon intérêt puisque j'étais étudiant (poil aux dents) à Montpellier de 1981 à 1984. Le texte est plus ou moins chronologique mais finalement assez foutraque, ce qui colle bien au sujet, illustré de nombreux témoignages, certains ponctuels, d'autres en fil rouge (Loran et Marsu en particulier). L'auteur essaie d'aborder un peu tous les sujets, textes et politique, musique et énergie, rapports à la violence et la défonce, et donc aux autorités, encore une fois dans un joyeux bazar. Le dessin de Nicolas Moog ne m'a pas vraiment transporté, mais reconnaissons que la technique utilisée (monochrome, à-plats d'encre noire, du "noir et blanc sans gris") colle assez bien au sujet.



À lire naturellement avec la bande son qui va bien, et si vous avez perdu vos vieux vinyls, internet regorge de pépites au son pourri et aux images foireuses qui vous rappelleront de grands souvenirs !

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Vivre Libre ou Mourir: Punk et Rock Alterna..

Voilà une lecture qui ramènera les p'tit jeunes de 45 à 65 ans dans leur adolescence. Cet album évoque le temps de la débrouille pour les groupes de musicos car internet n'existait pas encore. Riche en témoignages des acteur·ices de l'époque, Arnaud le Gouëfflec & Nicolas Moog ont fait un beau boulot de musicologue pour retracer l'histoire de ses groupes qui ont tellement apportés à la chanson contestataire à une époque ou la variété française était une calamité.
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Monsieur Léon, tome 1

"Bon ben Léon, à je-ne-sais-pas-quand."

On a tous le souvenir des annonces présidentielle du confinement. C'est dans ce contexte angoissant que nous découvrons Monsieur Léon. En apparence, c'est l'archétype du Monsieur Tout-le-monde, métro boulot dodo dans une grisaille ambiante.



Et pourtant derrière ses lunettes épaisses et sa bonne bouille, il cache bien son jeu ! Monsieur Léon est un rêveur poétique, charmeur, avec un grain de folie (il est quand même capable de danser nu dans son salon !). Du dealer de vinyles jusqu'au club de danse clandestin, c'est un aventurier qui n'hésite pas à braver les interdits pour remplir sa vie de couleurs.



Un scénario d'Arnaud LE GOUËFFLEC qui donne le sourire tant Monsieur Léon est attachant. L'utilisation des personnages secondaires donne encore plus de caractère à notre héros : Le collègue de bureau, complotiste, représente la grisaille du quotidien. Le préfet de police (qui a une sacré tronche !) dépressif qui incarne la répression. Et enfin, la voisine qui attire Monsieur Léon vers la couleur, c'est beau l'amour 😍.



Le graphisme de Julien Solé (que j'ai adoré sur retour à Liverpool 🤩) colle parfaitement à ce monsieur Léon : semi réaliste, touchant et coloré avec des visages bien expressifs.



Un peu de couleurs dans ce monde de brutes !
Lien : https://www.instagram.com/ph..
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Vivre Libre ou Mourir: Punk et Rock Alterna..

Le dessin de Nicolas Moog en nuances de noir et blanc rend parfaitement compte de la densité et de la force des engagements transmis par Arnaud Le Gouëfflec, qui arrive en plus à glisser quelques moments poétiques dans son travail.
Lien : https://www.bdzoom.com/19360..
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J'aurai ta peau Dominique A

Je n'en finis pas de découvrir des dessinateurs et des scénaristes de bd grâce à la bibliothèque de ma ville qui, Ô bonheur, est dirigée par un spécialiste passionné d'arts graphiques. Sur ses conseils, je me suis précipitée sur cet album du duo Arnaud le Gouëfflec - Olivier Balez au titre direct, concis, "J'aurai ta peau Dominique A", faisant tout de suite penser, soit au titre du film délirant, métaphysique Qui veut la peau de John Malkovitch, soit à celui, drôle et cartoonesque, Qui veut la peau de Roger Rabbit.



J'aurai ta peau Dominique A. navigue entre ces deux univers, entre humour absurde et policier introspectif.



Mais qui peut bien vouloir la peau de Dominique A, artiste discret et peu habitué aux titres racoleurs de la presse people ? C'est bien ce que se demande le principal intéressé quand il reçoit, à la sortie d'un concert, une enveloppe comprenant ce message de mort.



Nous lecteurs, on le voit, dès les premières pages, l'auteur de cette missive, un gros balèze en marcel à l'allure très menaçante, qui découpe consciencieusement aux ciseaux les lettres de ce message au son mal à propos de la chanson de Dominique A "Il ne faut pas souhaiter la mort des gens" .



Même à celle qui trahit

Même à celui qui ment

Il ne faut pas souhaiter la mort des gens

Il y a bien des cas où

Mais même dans ces cas où

Il ne faut pas souhaiter la mort des gens....



" Dominique, c'est génial, ta première menace de mort en vingt ans de carrière, ça n'arrive qu'aux stars ! " lui lance son producteur pour tenter de le faire rire.



"Le syndrome John Lennon ? N'essayez pas de défrayer la chronique et contentez-vous de la première page du dictionnaire de la chanson française", lui balance la commissaire après que notre chanteur ait porté plainte pour tentative d'assassinat.



"Les dingues, ils s'attaquent aux stars,,. pas à des chanteurs plus... c'est juste que t'es pas super connu....", s'interroge son pote Philippe Katherine qui en rajoute une couche :" Tu cultiverais un look à la Lady Gaga, ça m'étonnerait pas que tu sois la cible d'un taré.. mais tu es tout le contraire, sobre, presque austère". "Normalement, c'est à moi que ce genre de dingue devrait s'attaquer. Je me suis un peu plus fait remarquer", ajoute-t-il un brin jaloux.



S'ensuit dans la tête de notre pauvre chanteur, un tas de questions sur son apparence, son identité, son image. Se peut-il que quelqu'un l'ait pris en grippe à cause de son look de moine-soldat, comme lui glisse son pote Philippe. Chanteur sobre, aux vingt ans de textes d'auteurs, ça a dû forcement énerver quelqu'un ? Parce que ce problème ne suffisait pas, Dominique A est poursuivi par un fan qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau et, de plus, lui reproche de lui avoir volé sa destinée.



Drôlissime et plus noire qu'elle ne paraît, cette farce policière est servie par d'excellents dialogues et des dessins qui collent parfaitement à l'ambiance et qui font penser aux bd américaines des années 50. Les couleurs en aplats, bistres, vertes, rouges et noires, découpent les scènes telles les lettres du message anonyme. Énigme loufoque, elle a cependant une explication et un dénouement.



La préface signée par Dominique A himself révèle un artiste quelque peu troublé de se voir dessiné sur du papier imprimé, qui plus est, quand il est le héros d'une histoire ou il est question d'avoir sa peau. "Dans quel guêpier m'ont-ils fourré ? Comme si la vie n'était pas assez compliquée..." Et surtout percé à jour par Gouëfflec et Balez, pas simplement physiquement ("C'est toi ! C'est dingue ! C'est trop toi ! " dixit sa compagne) mais aussi mentalement ("Ils m'imaginent différentes vies, autres que celle de saltimbanque et en concluent que je ne me suis pas donné d'autres choix que d'être chanteur... c'est on ne peut plus vrai, ça m'a sauté à la gueule !).



Réjouissant, à découvrir avec en bande-son la belle voix de Dominique A.























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Michel, french lover

Michel l’anonyme parfait, le type que tout le monde ignore et pour qui toutes les opportunités s’envolent devient du jour au lendemain le tombeur de ces dames, de TOUTES ces dames… Sauf une peut-être mais, je m’emballe moi-même souffrez que je ne vous dise d’abord les choses dans l’ordre !



Donc le voilà devenu l’homme le plus séduisant et le plus attirant partout où il va. Il va commencer par se poser un tas de questions du style « Pourquoi moi ? Je n’ai pas changé en 24h ? » mais Michel va vite oublier ses petites questions et en profiter à fond au point que cela va lui attirer des ennuis et des gros ! Notamment avec des maris cocufiés et des hommes étranges se mettent à le pourchasser et puis Michel commence à en avoir marre ! Hey oui, vous me lisez bien… Il est fatigué, lassé, épuisé et il finit par ne plus oser rentrer chez lui et doit presque vivre comme un SDF aux dépends de toutes ses charmantes conquêtes. Il va rencontrer « Cléo » chauffeuse de taxi qui l’aidera et est insensible à son charme… Va t’il trouver la solution à son problème parce que malheureusement ça en est devenu u

e n’ai pas des masses accroché aux dessins assez simples mais par contre à la trame oui ! Bien qu’un brin machiste sur les bords, cela aurait pu être une femme dans le rôle de Michel. C’est assez actuel en soi ce thème, l’amour, la sexualité, le rapport hommes-femmes, la séduction… La valeur et les conséquences qui découlent de tout cela. On peut se poser la question au final qu’est ce que le véritable amour ? C’est quoi un homme un vrai ? Quid des canons de la beauté et de la séduction… A notre époque où beaucoup de gens ne voient qu’à travers le physique et l’aspect extérieur et le matérialisme puisque ce cher Michel se fait entretenir de par son statut, il est bon de réfléchir et de remettre les choses à plat et dans la réalité. Mais surtout, de voir une personne avec son cœur et non de par ce qu’elle présente extérieurement. Une grande réflexion selon moi !n, et notre Michel aspire à retrouver son statut d’antan… De nombreuses péripéties attendent encore notre héros.
Lien : https://sambabd.net/2018/06/..
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La carte du ciel

Un trio d'amis lycéens. Deux gars, une fille. Un point commun, les ovnis comme passe temps. L'année du bac aussi. La jeune fille tient son journal. Elle est amoureuse de Jules. Mais ce dernier est pris dans les filets de la nouvelle prof de philosophie. L'héroïne est-elle jalouse, protectrice, toxique pour Jules ? C'est ce que le lecteur découvre en parcourant cette BD.

Le scénario est plutôt classique mais efficace. Les personnages sont attachants. La question de l'existence des ovnis est amusante. L'aspect thriller psychologique tient en haleine. Beaucoup de scènes de nuit. Le traitement des gris, des bleus et des bruns restitue l'ambiance nocturne et traverse les pages.

En définitive, un moment de lecture très appréciable.
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Tati et le film sans fin

Une biographie singulière, au diapason de l'homme et de son univers.
Lien : https://cnlj.bnf.fr/fr/conte..
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Tati et le film sans fin

Roman graphique qui racontant le parcours d'un des cinéastes les plus poétiques qui soit a le grand mérite d'adopter le point de vue unique de Tati. On suit le parcours à la façon d'un film de Tati, on vogue de saynete en saynete, suivant le cineaste pas à pas. Son enfance, sa jeunesse, ses premiers pas dans le music hall et l'univers du cinéma, l'inspiration de ses films...

Difficile à résumer, agréable à lire, c'est un réel plaisir de suivre ce personnage loufoque et lunaire. Le graphisme est simple et élégant, qui colle parfaitement à l'univers de Tati. Une jolie réussite.
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J'aurai ta peau Dominique A

Dominique A, le chanteur connu pour sa discrétion, reçoit après un concert une lettre anonyme : «J’aurai ta peau Dominique A ». Son entourage croit à une (mauvaise) blague, mais Dominique n’est pas serein. Malgré le soutien de son grand ami Philippe Katerine, il tombe peu à peu dans la paranoïa…

Un univers original et immersif pour les graphismes que j’ai trouvé très réussis, à la fois très personnels et vraiment ressemblant pour les personnages connus, dans les attitudes, les expressions du visage. J’ai beaucoup aimé.

L’histoire quand à elle est assez simple, mais les dernières pages sont très marrantes. Il faut le voir plutôt comme une bd d’ambiance à offrir aux fans de la scène française, qui se régaleront des portraits loufoques d’un Katerine survolté face au taciturne Dominique A.



Une BD amusante et très réussie graphiquement.
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Le frère de Göring, tome 2 : Le chasseur et s..

Ce tome 2 m'a encore plus plu que lenpremier.

Pourquoi Albert Goering est-il si injustement méconnu voire même inconnu du grand public ? Cette Bd lui rend hommage et j'en remercie les auteurs.

Inconnu et pourtant, il a aidé, soutenu nombre de juifs et s'est opposé au régime nazi avec conviction !

Les horreurs, de son frère Hermann lui ont fait de l'ombre à tel point que ses actes et son courage ont été passés sous silence.



Etre le frère d'un homme puissant n'a pas que du bon puisque dans ce cas précis, il fut associé à lui et a eu beaucoup de difficulté à s'en démarquer.

Il lui fallut attendre 1947 pour être acquitté par un tribunal populaire à Prague.



Certaines planches sont dans cet album magnifiques, comme celle représentant le pont Charles de Prague.







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Le frère de Göring, tome 1 : L'ogre et le che..

J'aime entrecouper deux lectures par celle d'une BD et cette fois j'ai choisi le diptyque de Arnaud Le Gouéfflec et Steven Lejeune "Le frère de Göring".

Ce premier tome est tout à fait intéressant et instructif.

Déjà, je découvre qu'Hermann Göring avait un frère et puis cet album mele la petite histoire à la grande ce qui rend la lecture agréable et accessible au néophyte que je suis.

Nous faisons donc connaissance avec Albert qui vient se porter prisonnier après la guerre. L'enfance de ces deux frères explique en partie leur devenir et c'est avec beaucoup de difficultés qu'Albert essaie de prouvet son total desaccords avec l'idéologie et les actes de son frère. Certains points de son parcours ne jouent pas en sa faveur a priori, et donc il faut s'acharner pour qu'il se fasse comprendre et exister en dehors de son frère.

Bien que frères, ce ne sont pas deux têtes sous le même bonnet ! encore faut-il réussir à le prouver !

C'est vraiment très bien fait et le dessin me parle, sans doute classique mais il se prête très bien à l'histoire et ne vient pas supplanter le texte.

Le deuxième tome va être lu dans la foulée, j'ai hâte de découvrir, puisque comme déjà dit je découvre l'existence d'Albert Göring, comment la justice va finalement accueillir le récit d'Albert qui s'est battu pour sauver les Juifs.
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Tati et le film sans fin

Club N°53 : BD sélectionnée

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Cette BD m'a donné envie de revoir des films de Tati (ce que j'ai fait !! ;) ).



Aaricia

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Bien raconté par Le Gouëfflec et Supiot s'amusent bien.



Il jongle avec plusieurs techniques picturales.



Ça donne un souffle poétique à l'album.



André

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Une très belle synergie dessin, histoire, scénario...



L'oeuvre de Jacques Tati est replacée au centre.



La rencontre avec un homme méticuleux au service de l'art dans un monde, un lieu dans lequel on doit faire la différence en permanence entre productions culturelle et oeuvres d'art est un excellente redécouverte.



Vincent T.

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Le graphisme colle parfaitement à l'univers poétique de Tati, une très bonne BD qui donne envie de (re)découvrir son oeuvre.



Clément

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Lino Ventura et l'oeil de verre

Faire une critique sur une BD consacrée à Lino n’est pas facile car l’acteur bénéficie d’un grand capital sympathie tout à fait justifiée et cette rétrospective de la carrière de Lino Ventura me parait bien vue. Elle est simple comme le bonhomme, sans affects, touchante (je dis ça comme Lino - pas trop porté sur les « épanchements ») et pas péteuse.

Donc pour le scénario c’est comme cela qu’on voit ou imagine Lino. Un fils de sa mère bien rital dans ces gènes, mais bien intégré et complètement français malgré l’accueil plutôt méprisant des autochtones (l’immigré est toujours mal vu et méprisé quelque soit les époques). Un parmesan simple, «grisbi» plutôt que «gorille», chaleureux à table avec ses amis comme un «tontons flingueur », sans concession et« homme en colère » pour les autres , discret, « Silencieux » et déterminé, propre sur lui, dur en affaire: il a un gros appétit financier («Razzia sur le cachet»),.

On le voir dans cette BD harcelé par un journaleux lunetté assez malhabile, se dépatouillant difficilement avec ses problèmes techniques d’enregistreur et de stylo «L'Emmerdeur» Merlin mais que Lino prend en sympathie ce qui n’empêche pas de le recadrer surtout lorsque celui-ci aborde l’absence du père

Graphique: on a parfois l’impression d’avoir deux dessinateurs en général Lino est dessiné avec des traits anguleux et des couleur tranchées un style dépouillé plutôt moderne des BD adultes mais parfois surgissent des gamins des rues, p 72, un peu dessinés comme zig et puce de façon malhabile comme les BD pour enfants des années 30/40.

On a droit à de jolis trains, micheline et locomotive fumante à l’ancienne, il semblerait d’ailleurs que les dessinateurs de BD les affectionnent particulièrement comme Bilal : p78 un train dans la nuit du gris sur du noir

Des cases variées en couleur contrastées p40 dessin en noir et blanc, p41 en noir et rose, p50/51 crème avec petite ligne façon bois du dessin technique, p54 fond gris bleu associé à un marron caramel cerné de noir: très classe , p111 fond noir et un vert olive qui donne un éclairage inquiétant. Bref les associations de couleurs sont très réussies et intelligemment réparties.

Une voiture de prédilection haut de gamme à l’époque une 504 Peugeot et puis les bucatinis les pâtes romaines du pauvre plat de résistance des italiens d’ailleurs qu’on ne trouve que dans les épicerie italiennes

Une BD pas totalement convaincante au niveau graphisme mais sauvée par des couleurs et contrastes intéressants. Au niveau du scénario on n’apprend pas grand-chose c’est plus un rétrospective qu’un scoop mais ça fait toujours plaisir avec ce genre de personnalités.

Sans lien avec la BD mais pour le plaisir

«Tachez plutôt qu'elle tombe pas en panne comme la dernière fois »

«Qu'est ce qui a été en panne ?»

«La dépanneuse.»

«Oh ! Mr Fernand ...»



"Alors ? Y dors le gros con ?... Bah y dormira encore mieux quand il aura pris ça dans la gueule ! Il entendra chanter les anges le gugusse de Montauban... Je vais le renvoyer tout droit à la maison mère... Au terminus des prétentieux"
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Vilebrequin

Très jolie BD ! J'adhère complètement !



Le trait de Obion convient à merveille à ce récit principalement nocturne, soulignant les traits des personnages de la nuit. Le tout rend à merveille dans l'ensemble des planches et jusqu'au bout j'étais dans l'atmosphère.



Le récit est complété -enrichi- par le scénario, qui est lui excellent ! Le fait de suivre un roi de la cambriole dans ses différentes péripéties, tout en suivant le monologue intérieur qu'il nous livre, c'est superbe ! Tout l'intérêt est de suivre notre protagoniste dans sa chasse aux coffres, alors même qu'il a une conception de la chose très personnelle, et non dénuée de poésie !



J'ai suivi toute la BD avec une grande assiduité, et j'ai été surpris par les coups de théâtre qui surviennent dans celui-ci. Et finalement jusqu'à la fin j'ai eu des surprises inattendues, pour finir par refermer la BD avec un sourire aux lèvres et des petites réflexions sur les cambrioleurs.



Bref, une BD très bien faite au scénario prenant et à la réalisation impeccable. A lire !
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Le chanteur sans nom

Une biographie intéressante sur un personnage très curieux. J'avoue que je ne m'attendais pas à une lecture dans ce genre.



L'auteur nous promène dans la vie d'un personnage atypique, chanteur dans l'entre-deux guerres, et qui eut une vie mouvementée entre grands artistes et petits coups. La BD met en scène une personne qui découvre progressivement la vie de cet artiste, tout en étant suivie par le fantôme du Chanteur sans nom, qui tente d'expliquer sa façon de vivre.



Car oui, le personnage vivait d'une façon peu commune ! Sans qu'il ne soit méchant, c'est un personnage qui est très peu héroïque. Menteur et manipulateur, arnaqueur à la petite semaine, il vécu intensivement sans en perdre une miette, mais toujours sur le dos des autres. Et pourtant, il reste attachant alors même que l'on avance dans le récit de ses coups bas. Car c'est un personnage plein de bonne humeur, de joie de vivre, un gai-luron, pas toujours très accommodant, mais vivant. Le ton oscille d'ailleurs entre le sérieux de sa vie et la comédie, avec de nombreuses piques d'humour que nous sort ce brave fantôme. J'ai beaucoup aimé cette façon de mettre en scène.



La BD repose sur un dessin bien fait, qui rend à merveille l'ambiance de ces années, mais aussi qui colle bien au réalisme de la biographie. Le tout est agréable à lire, j'ai personnellement passé un bon moment. Si vous tombez dessus un jour, ne vous privez pas !
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Monsieur Léon, tome 1

Club N°49 : BD sélectionnée ❤️

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Le dessin est très beau, et ce personnage un peu Gaston Lagaffe et m'zelle Jeanne au temps du Covid, très jolie histoire d'amour sur fond de Gilets jaunes masqués.



A lire et à offrir au beau-frère insupportable à Noël pour mettre un peu de douceur dans les repas...



Barbara

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J'ai adoré !



Drôle, fin, décalé, léger et potache à la fois...



Et se dire que la couleur est en nous pour égayer le sombre supposé de notre quotidien.



Gwen

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Le dessin est très fourni, proche du croquis.



Pour ma part cela m'égare un peu.



Ça reste un choix artistique intéressant, qui propose des dessins riches et qui laisse toute sa place au trait.



On ne peut pas vraiment parler d'intrigue, bien qu'un vague fil directeur rassemble les différents épisodes de la vie de Monsieur Léon qui nous sont proposés.



Ça ne me dérange pas du tout et je suis volontiers.



Le personnage m'est sympathique, très à côté de la plaque, toujours rêveur et optimiste, en contact avec le monde mais toujours en décalage.



Il est chouette.



Je passe volontiers du temps en sa compagnie, pour suivre ses interactions loufoques et hyperboliques, ou pour découvrir les idées charmantes de rêveries ou de compassion par lesquelles il s'en sort et réenchante un peu le quotidien de ceux qui croisent son chemin.



Perceval

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Un très bon moment.



Petite escapade.



J'ai retrouvé mon état d'esprit pendant le confinement : c'était merveilleux !



Très beau dessin.



Éléphant

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Tati et le film sans fin

Je ne connais strictement rien sur ce réalisateur, et, cette bd prend alors tout son sens. Si, au départ, on nous signale que les dialogues ne sont que du fait des créateurs, ça a le mérite de résumer brièvement une carrière. Cela donne un premier aperçu. La page qui clôt cette histoire permettra d'avoir des pistes de films, ou encore, des différentes biographies. Je ne sais pas vous, mais, je vais rallumer ma télévision avec ce programme !
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Monsieur Léon, tome 1

D’une certaine manière, cette bande dessinée est déjà un peu datée. Éditée en 2022, elle situe son personnage en pleine pandémie de Covid 19, faisant la file pour se faire vacciner, entouré de personnages masqués et contraint d’avoir une autorisation pour sortir. D’une certaine façon, il est rassurant de se rendre compte qu’on revient rapidement à une vie « normale » et que ces contraintes semblent déjà lointaines.

Outre ce détail contextuel, cet album est une pure bouffée d’air frais, un rayon de soleil et de fantaisie dans cette époque qui manque parfois de lumière.

Vive monsieur Léon et sa vie en couleurs !
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