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Citations de Brigitte Aubert (288)


Mistral : le vent ou le poète ? me demandé-je en femme cultivée sur les sujets qui n’intéressent personne.
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Je ne suis que le scribe de la folie des hommes! Lui a renvoyé B*A* avec ce ton patelin qui caractérise les auteurs de polars.
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(J'arrête enfin de pleurer et je renifle copieusement. Yvette me mouche et remouche, j'use bien trois kleenex. Et pendant ce temps-là, l'assassin court toujours.)
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L'enterrement avait eu lieu par un jour venteux sous un ciel pommelé. Pas de prêtre. Joe n'était pas croyant. Elle avait enterré un peu de son coeur avec lui.
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Personne ne peut prendre de vacances, tant que le Maître des Anges vole, pille, tue, assassine, assouvit avec frénésie ses abominables penchants ! glapit sir Craven en frottant ses pantoufles crottées sur le décrottoir.
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La majorité de l'assistance était composée de trafiquants et de notables au teint cireux qui faisaient sauter des bouchons de champagne, s’éborgnant mutuellement dans un joyeux brouhihi.
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« Pourquoi vivre comme des hommes stupides et malfaisants, pourquoi apprendre des tas de choses qui ne servent à rien, pourquoi créer l'argent et le travail et le mariage, pourquoi accepter la loi quand la loi n'est que l'esclave de notre volonté ? Moi je dis renions les hommes, nous les oubliés du monde, bâtissons ici un monde nouveau sans lois, sans règles, un monde sauvage et souple comme un chat, libre et fier comme un tigre, fort et sage comme un lion, bâtissons le monde des Hommes-Chats, des hommes libres, confondons-nous avec la jungle que nous piétinons, marchons doucement comme des herbes mouvantes, soufflons doucement comme la brise, et dès à présent, refusons de jouer notre rôle. »
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De nombreux Aztèques et Mayas ont fuit leur pays lors de la conquête espagnole, expliqua Wells. Embarqués sur de fragiles drakkars dont ils avaient intelligemment gardé les plans depuis près de cinq cents ans, ils ont vogué en ces contrées, certes inhospitalières mais exemptes alors de mousquets sinon de moustiques. D’où ce foutu vieux temple aztèque, comme vous dites.
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– Maître Illuminé, ils ont été capturés par une bande de rebelles, je crains que leurs esprits futiles ne quittent bientôt leurs misérables corps...
– Imbécile ! Je ne peux pas permettre qu'ils perdent l'illusion de vivre avant d'avoir trouvé ce que je cherche !
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"Il est toujours mal vu de mettre à bas les ornements religieux. Leçon numéro six de gouvernement éclairé : respecter de bric-à-brac des prêtres qui enseignent eux-mêmes à la foule de vous respecter."
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Le dimanche après-midi, nos visiteurs étaient rares, la plupart déjeunaient en famille et venaient à l'heure de l'apéritif. Après avoir joué " A dada" avec leurs petits-enfants, ils se sentaient des envies de galopades dignes des plus fougueux étalons.
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Je m'excuse à nouveau d'employer tantôt le "il" tantôt le "elle" pour évoquer mes camarades et moi-même, ce qui peut entraîner une certaine confusion à la lecture. Mais la confusion était bel et bien présente dans nos corps et nos âmes. Femmes nous voulions être, hommes nous étions. Le partage de ces aux troubles n'était pas une ligne droite. Toute ma longue vie, j'ai parlé de moi au féminin. Mais je suis toujours restée consciente du petit supplément que je porte en sautoir.
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Je savais le froid, la saleté, l'humidité et la trop lourde chaleur, je savais la sueur et les mauvaises odeurs. Paris puait ses pauvres.
Et je tremblais devant mon sort, devant cette funeste loterie qui m'avait fait naître mâle une aube glacée de décembre 1890, en ces temps où nos perspectives d'avenir oscillaient entre chair à usine et chair à canon.
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-Bah, quelques arbres de plus ou de moins...marmonna Emile. Il faut bien construire des routes, planter des poteaux télégraphiques, poser des rails ! C'est le progrès !
-Il est heureux que tout ce merveilleux progrès n'entraîne pas en France la destruction de nos églises ou de nos chapelles, mon cher Emile, lança Camille.
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-En guise de torpilleur, vous avez bien conscience que nous n'aurons qu'une grosse barque de pêche ?
-Ce qui compte, c'est la volonté d vaincre.Souvenez-vous de la bataille des Thermopyles.
-Oui, tous les courageux Spartiates sont morts.
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-Vous auriez du être général. Ils ont le chic pour paumer les troupes.
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Las, les vœux pieux finissent souvent empalés, c'est leur nature.
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Yvette m'a coiffée et pomponnée, Dieu merci je ne peux pas voir ça.
-Voilà, vous êtes belle comme un cœur avec ce blush et ce gloss.
Yvette adore jouer à la poupée avec moi. Elle m'achète tous les produits dont on parle dans les magazines féminins et qu'elle, pas folle, ne portera jamais, et m'en tartine avec délices.
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Yvette serait capable de faire la conversation à un lampadaire. Vous me direz qu'avec moi, elle a l'habitude de parler à une chose inerte.
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