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Critiques de Carol Rifka Brunt (118)
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Dites aux loups que je suis chez moi

Une très très belle découverte prise par hasard sur la table de présentation d'une médiathèque.

June vient de perdre son oncle Finn du sida. Cela se passe fin des années 80 aux Etats-Unis. Elle rentre en contact avec le petit ami de ce dernier dont elle ne connaissait pas l'existence. Ils vont faire le deuil ensemble de l'être aimé. En parallèle, gravite sa sœur et ses parents et les relations qui vont évoluer avec l'histoire.

Gros gros coup de cœur pour ce premier roman. A lire absolument !!!
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Dites aux loups que je suis chez moi

Si l'on lit partout que ce roman parle avant tout du sida, sachez que ce n'est qu'à moitié vrai, le sujet central étant, à mon avis, l'adolescence. Roman d'apprentissage à la sauce 80's, avec une jeune narratrice de 14 ans amourachée de son oncle Finn, mort du sida, qui commence à étaler sa tache d'encre en ce milieu des années 80...

Ensuite, le mystérieux "ami de cœur" de l'oncle Finn, Toby, va apparaître, et il va falloir essayer de comprendre pourquoi il était resté comme un paria, laissé de côté par la famille, inconnu de la narratrice, mais plus pour longtemps...



Entre les affres de l'adolescence (parents absents pour la "saison des impôts", rivalité avec la soeur, premières amours) et cette amitié adulte presque contre nature, ainsi que le deuil de cet oncle aimé, ce roman dévoile toute une palette de sentiments et réussit à nous embarquer dans ce monde très ado. On croit voir le film Philadelphia (j'avais la chanson de Springsteen dans la tête et la silhouette cacochyme de Tom Hanks qui me hantait...) et le sujet du sida est bien évoqué mais finalement discret.



J'ai surtout beaucoup aimé le ton, la narration très "roman initiatique", à la "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", où le monde de l'enfance et celui des adultes semblent à la fois étanches et tellement perméables...

Ce roman souffre tout de même de quelques longueurs, surtout au milieu du récit, et cède à quelques poncifs et sentiments faciles et prévisibles (quoique, on évite le déluge de bons sentiments la plupart du temps, ce qui n'était pas gagné !), mais globalement il m'a plu, voire carrément emballée à la fin !

Et, OUI, je mets toujours 4 étoiles quand un livre me fait pleurer ! ;-)
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Dites aux loups que je suis chez moi

Tout d'abord je tiens a remercier Babelio pour m'avoir fait parvenir ce livre ainsi que la maison d'édition Buchet.Chastel

Le sujet traité dans se livre ..ne m'est pas inconnu puisque je suis infirmière ...Cependant ce livre est tellement bien écrit , les sentiments sont si bien exprimés.L'auteur nous fait passer des messages très durs puisque nous sommes confrontés à la mort et à deux jeunes filles adolescentes qui sont un peux perdues..Ce livre est pleins de rebondissements , il nous montre que l'être humain peut se remettre en question ..surtout à la fin et pardonner. Je suis vraiment absorbée par cette lecture qui ne me laisse pas indifférente.

Nous sommes aux états unis dans les années 1986.Finn, homosexuel atteint du SIDA en phase terminale est le parrain de June 14 de ans.

Elle vient voir son oncle tous les dimanches avec sa mère et sa soeur Greta 15 ans.

June adore boire du thé avec son oncle dans la théière qui leur est précieuse .Finn et June sont très complice , ils adorent la musique classique ..Mozart. Finn est un artiste peintre .Sachant qu'il n'en a plus pour longtemps il décide de peindre ses deux nièces.Ce tableau se nommera :Dites aux loups que je suis chez moi.

Greta est jalouse car le tableau mettra plus en valeur June.La relation entre les deux filles devient conflictuelles.Nous retrouverons cette situation jusqu'à la fin du livre .

Le parrain décède, la mère est prévenue par un coup de fil ..June ne comprend pas qui appel ...au funérarium un homme est présent .Greta dit c'est lui qui a tué Finn.

June comprendra que c'était l'ami de son oncle.

Sa soeur décide de la faire sortir , elle qui va devenir comédienne .

Greta est méchante , jalouse et moqueuse .;cependant on ne sait pas encore pourquoi.

Le tableau qu'a fait l'oncle est mis à la banque dans un coffre ou seules les filles y ont accès.

Gretta ira modifier le portrait de sa soeur et quand June sans aperçoit elle en fera de même.Ce qui fera perdre la valeur financière de ce tableau.

Un tournant va avoir lieu et la vie de June va complètement être bouleversée.Elle va faire la rencontre de Toby le conjoint de son parrain depuis 10 ans , qui vivait dans l'ombre caché dans la cave le dimanche .

Un lien d'amitié voir beaucoup plus intense va se créer . Finn avait laissé une lettre à Toby précisant de ne jamais laisser sa filleul, d'autre part,il en avait écrit une à June disant de ne jamais laissé Toby car il n'avait personne.

Toby va donc s'apprivoiser June .

Toby et Tinn se sont rencontrés en Angleterre ....je vous laisse découvrir comment .Toby a un accent il est moitié anglais , moitié espagnol.

cette relation va apprendre June à grandir et à affronter ses peurs d'adolescentes.

Les thèmes qui ressortent vraiment dans cet ouvrage est la découverte du SIDA, pathologie qui était méconnue et qui arrive aux états unis et faits des ravages .D'ailleurs à cet époque il y avait des discours de prévention au journal télévisé faites par président qui préconisait aux adolescentes de ne pas avoir de relations sexuelles.

L'homosexualité est mal vécue dans cette famille, mal connue également car c'est de la faute de Toby si l'oncle est décédé.La famille est dans le dénis .La famille ira jusqu'à dire que Toby devrait être incarcéré pour le meurtre de Finn.

Les deux jeunes filles sont confrontées à une histoire. familiale très complexe..

June arrivera a s'y retrouver en vivant tous les jours avec les souvenirs de son oncle.Quant à Greta qui est passionnée de théâtre et brillante y passera beaucoup de temps.

Il y a aussi cette amour platonique entre Finn et June qui rendra jaloux Toby et Greta ....Comment un parrain peut être un première amour ....

Par la suite June revit avec Toby des moments fort comme avec son parrain et la cette relation pourrait être considérée comme le second amour de la jeune fille.

Les parents ne sont pas au courant,ils étaient très absorbés par leur travail. De plus il n'auraient jamais accepté ces rencontres.

Greta va le découvrir le secret de sa soeur et Toby, ce qui finalement sera le moyen de réconciliation des deux soeurs.

Je ne peux pas en dire plus il faut absolument lire ce livre , il est fabuleux , mais il renvoi a la cruauté de la vie.

Il faut surtout bien se remettre dans le contexte et l'époque où le SIDA venait de faire son apparition , pas de traitement début de l'AZT et tous les patients étaient condamnés.En 2015 , ceci est complètement dépassé car on ne meurt plus du SIDA , des traitements fonctionnent bien.

C'est un récit poignant et bouleversant , sur une maladie qui est honteuse dans les années 80.

Prenez le temps de lire ce livre ....tellement des thèmes sont à developper ..J'ai fait un bref étayage .



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Dites aux loups que je suis chez moi

Retour de lecture sur "Dites aux loups que je suis chez moi" de Carol Rifka Brunt publié en 2012 aux Etats-Unis. C'est l'histoire de June, une adolescente rêveuse qui vit une relation difficile avec sa grande sœur, et qui adore son oncle Finn, un grand peintre reconnu, qui l'initie à l'art. Lorsque son oncle meurt du sida, une tragédie pour elle, apparaît Toby, l'ami de celui-ci, et une nouvelle relation se noue entre cette fille et cet ami, avec le souvenir de l'oncle en arrière-plan. Ce livre décrit de manière superbe le milieu des années 80, la vie de famille dans une banlieue du New Jersey, et l'apparition de cette maladie à l'époque honteuse. Tout le long de ce livre on sent son ombre, la méconnaissance liée à celle-ci, et la paralysie de toute une société qu'elle a pu entraîner à ses débuts. Mais le sujet principal du livre n'est pas le Sida, c'est avant tout un livre sur l'adolescence. C'est un très beau roman d'apprentissage, avec cette adolescente qui essaye de comprendre et qui subit les choix relationnels qui ont été faits par les adultes, notamment sa mère. C'est aussi un roman sur l'amitié, l'amour et la famille. Les relations entre les différents personnages sont superbement bien décrites et très touchantes, tout particulièrement celles entre les deux sœurs et son évolution tout au long de l'histoire. Une des principales qualités de ce livre réside dans la capacité de l'auteure à raconter avec beaucoup de tendresse et de subtilité les états d'âmes de cette adolescente, notamment lors de la phase de deuil ou lorsqu'elle est confrontée à des décisions d'adultes. Comme toutes les ados, June est complexée, naïve, peu sûre d'elle, en admiration devant sa grande sœur, mais elle est surtout très attachante. C'est le personnage principal de ce roman, et c'est elle qui fait qu'on y plonge sans retenue et avec enthousiasme. Un livre qui nous pousse également à la réflexion sur les conséquences de décisions radicales susceptibles d'être prises lors des crises de famille. Il rappelle bien que dans ces cas, le temps ne se rattrape jamais et qu'il y a toujours des dégâts collatéraux. Un livre bouleversant et une très belle réussite de Carol Rifka Brunt pour son premier roman.
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Dites aux loups que je suis chez moi

J'ai adoré ce livre ! Non, je ne l'ai pas dévoré d'une traite, bien au contraire : je l'ai savouré, comme on savoure un nectar subtil, un très grand vin, un chocolat inédit ou le meilleur thé du monde. On y trouve tant de choses qui nous parlent. Il y a en parallèle deux histoire d'amour fou, sur fond des années du début du sida et ce qu'elles ont traîné de préjugés injustifiés et de craintes démesurées. Il y a le monde de l'art avec ses excès et ses limites. Il y a la solitude et les élans de l'adolescence, la recherche de soi à travers la recherche de l'autre. A l'arrière-plan, il y a, surtout, le décor grandiose de New York. Et, enfin, les loups, ceux des bois et ceux du tableau magique qui plane comme un symbole et un talisman sur tout le roman.

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Dites aux loups que je suis chez moi

Voilà une expérience comme je les aime. J'avais vu passer ce livre à l'époque et je gardais une vague image positive à l'esprit mais sans attendre quelque chose de précis de ma lecture.

Et là whaouh ! À peine commencé, ce livre ne m'a pas quittée et après l'avoir terminé, je sais que je ne suis pas prête de l'oublier. Un livre marquant comme on en lit finalement pas tant que cela.



L'histoire est simple - comme souvent dans les excellents livres qui évitent de multiplier les effets et se concentrent sur l'essentiel : raconter une histoire avec justesse et émotion -. June, presque 14 ans, se sent seule entre ses parents, comptables débordés par "la maison des impôts" et sa sœur, la sublime Greta, âgée d'une petite année de plus, qui prend tellement mieux la lumière qu'elle et accapare l'attention de sa famille comme de son entourage. Une soeur dont elle était très proche et dont, malheureusement, elle s'éloigne comme inexorablement. Le seul qui la comprend est son oncle Finn, peintre new yorkais, aussi fascinant qu'attachant, atteint du sida en phase terminale et qui a demandé de peindre le portrait des deux soeurs pendant ses derniers mois de vie. La première scène est magnifique de sobriété et d'émotion contenue. Elle donne le ton au reste du livre, remarquable de bout en bout.



Finn mourra, c'est annoncé dès les premières pages, et June devra trouver sa place et ses marques, sa relation aux autres aussi, notamment avec Toby, l'ami de Finn, qu'elle ne connaissait pas avant son décès et que sa famille rend responsable de la maladie (du pêché ?) de Finn. Il ne faut pas oublier que nous sommes en 1987 dans l'Amérique ultra-puritaine de Reagan, que le sida est une maladie honteuse et que les homosexuels sont au mieux laissés de côté et ignorés, au pire ostracisés car coupables.



June est une remarquable narratrice. Une ado perdue et fragile mais pas tant que cela, qui grandit sous notre regard, malgré ses doutes et ses contradictions. Elle s'efforce de comprendre la société dans laquelle elle évolue, d'avancer aussi. Toby la désarçonne au départ mais voilà ils aimaient sincèrement Finn tous les deux, cela crée un intérêt sincère, un lien indéfectible, qui ne va pas sans aigreur ni jalousie d'ailleurs. Greta est également un personnage complexe et profond, bien plus qu'il n'y paraît. De même pour les parents, la mère surtout, la sœur de Finn, bien mieux travaillée que le personnage habituel, sorte de "personae" de la mère d'une ado.



De nombreux thèmes sont abordés avec une immense subtilité : l'adolescence, la place de l'art dans nos vies et la manière de se l'approprier pour mieux vivre, les liens familiaux (filiaux et fraternels), le regard de la société sur les êtres différents...



Surtout, l'histoire est captivante, l'émotion, présente à chaque page, à chaque ligne. On ne s'ennuie pas une seule seconde. On aime June, profondément, dès la première ligne et bien après la dernière. En trois mots : un livre vrai, beau, lumineux.



2019 m'apporte décidément de très très très belles découvertes de jeunes auteures, toutes incroyablement talentueuses : Jax Miller, Jennifer Clément, Émily Saint John Mandel, Emma Cline, Eleanor Henderson. Et maintenant Carol Rifka Brunt dont c'est le premier livre, j'ai peine à y croire.

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Dites aux loups que je suis chez moi

Ceci n'est pas un livre, c'est un tourbillon émotionnel !

Jamais impudique et ce roman ne tombe pas dans la sensiblerie vulgaire et facile malgré les thèmes abordés.

Le sida, l'amour, la famille, le passage à l'âge adulte, la solitude, les non-dits, les secrets.... Roman d'apprentissage mais roman étincelant, plein d'injustice et d'espoir à la fois.
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Dites aux loups que je suis chez moi



Nous sommes dans les années 80, dans la banlieue new-yorkaise de la classe moyenne.

June, 14 ans, est écrasée de chagrin à la mort de son oncle Finn dont elle était très proche.

Il vouait une grande affection à sa filleule et lui apportait la bienveillance nécessaire à la construction de sa personnalité.

Elle ne trouve aucune consolation auprès de ses parents, débordés par leur travail, ni auprès de sa sœur aînée, Greta, qui s’emploie à l’humilier.

Elle trouvera un soutien inattendu en Toby, compagnon caché de Finn, malade du SIDA et rejeté par le reste de la famille.

June est une jeune fille qui vit dans un monde intérieur, peuplé de loups et de fées, qui porte toujours les mêmes 2 pull et revendique sa marginalité.

A la fois généreuse et susceptible, introvertie et pleine d’amour à donner, elle s’achemine vers la maturité en étant confrontée aux fausses vérités, la superficialité des apparences, les nuances des sentiments et le caractère inéluctable de la mort.

L’auteur a un style très fluide, les 500 pages du roman s’enchaînent sans heurt même si parfois j’ai eu besoin de faire quelques pauses pour réfléchir aux questionnements de cette adolescente.

« Si je pouvais remonter dans le temps, pourrais-je être assez altruiste pour empêcher Finn d’attraper le SIDA ? Même si ça voulait dire que je ne l’aurais jamais comme ami ? Je ne savais pas. Je n’avais aucune idée de la réelle cupidité de mon cœur. »

Sans caricature, June est l’adolescente typique, mal dans sa peau et son âme, qui s’accroche à son enfance tout en essayant de prendre les marques de sa propre personnalité.

« Toute ma vie j’ai écouté maman. Les occasions. La chance. (…) mais (…) j’arrive pas à croire que je ne suis plus censée être un enfant. Et cette occasion-là alors ? Est-ce qu’il y a une deuxième chance pour ça ? »

En explorant son entourage, elle va accepter la personne qu’elle est et va pouvoir faire son deuil.

Excellent roman d’apprentissage, Dites aux loups que je suis chez moi est à la fois une chanson nostalgique et le bruit joyeux du papillon qui sort de son cocon.



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Dites aux loups que je suis chez moi

L’écriture de l’auteure m’a tout de suite beaucoup touchée. À travers June, l’héroïne, Carol Rifka Brunt aborde le thème du SIDA qui, dans les années 80 était tabou et soumis à des préjugés (on attrape le SIDA par un baiser). June est très attachée à son oncle Finn avec qui elle partage un lien très fort.



J’ai aimé le côté enfantin et insouciant de June, peut être amplifié par la façon dont la traite sa mère et sa sœur. Mais en même temps la jeune fille va montrer durant le roman une réflexion plus adulte parfois même plus que les adultes eux-même. Sa sœur Greta, Finn et June forment un trio spécial, lié par la jalousie de Greta.



Le caractère de celle-ci est vraiment très difficile à comprendre, voulant à la fois être en retrait et être présente auprès de Finn et sa sœur. À la mort de Finn, June crée secrètement une relation avec Toby, l’ami « particulier » de son oncle. La jeune fille s’affranchit de ses parents, qui n’approuveraient pas le simple fait qu’elle lui adresse la parole.



En effet, au delà du SIDA, c’est la façon dont il est transmit qui provoque la colère de la mère de June, tenant Toby pour responsable de la mort de son frère. Pour elle, Toby a piégé Finn et devrait aller en prison. Transmettre volontairement le SIDA est un crime mais Toby l’a t-il vraiment fait ? C’est la question que se pose June. Celle-ci est vraiment curieuse de découvrir Toby et à travers lui de ressentir à nouveau la présence de son oncle qu’elle aimait tant.



En n’écoutant pas sa mère et en voulant se faire sa propre opinion j’ai trouvé le personnage de June très mature pour son âge (elle a 14 ans). C’est assez rare mais j’avoue que durant ma lectures j’ai eu les larmes aux yeux. Le roman renferme tellement d’émotions. L’amour est le plus important. L’amour que portait June à son oncle Finn, celui que portait la mère de June pour son frère et l’amour de Toby pour Finn.



Mais l’amour qui conduit le plus toute l’histoire est celui des deux sœurs : Greta et June. Car si Greta s’avère méchante envers sa sœurs, il y a en fait une manifestation de l’amour qu’on ne traduit pas toujours de la bonne façon : la jalousie. Car après la mort de Finn, Greta pensait « récupérer » sa petite sœur. Mais c’était sans compter l’arrivée de Toby, le compagnon de Finn.



Celui-ci prend de la place dans la vie de June au grand désespoir de Greta. Celle-ci s’avéra aussi capable de beaucoup d’amour en particulier pour sa sœur Je n’ai pas de mots pour décrire toutes les émotions qu’on provoqué en moi ce roman. C’est une petite merveille qui m’a touchée en plein cœur. C’est un livre juste où je n’ai relevé aucun point négatif. Un des ces ouvrages dont il serait dommage de passer à côté.
Lien : https://maviedelivre.wordpre..
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Dites aux loups que je suis chez moi

Quelle maîtrise de l'écriture pour un premier roman ! Et quel enchantement que cette lecture qui m'a émue, qui m'a fait revivre mon adolescence (Ah ! les références musicales : Simon&Garfunkel, Depeche Mode, U2...), l'angoisse que suscitait le SIDA tout juste découvert et qui condamnait les malades, les questionnements (sexe, sueur, salive ?), l'entrée dans l'âge adulte...

Sans pathos aucun mais avec subtilité, ce roman dessine le portrait d'une génération au tournant d'un monde, quand on découvrait avec effroi qu'on pouvait mourir d'aimer.

Mais c'est aussi l'histoire d'une gamine qui découvre une autre perspective, qui s'interroge sur la sincérité des adultes, qui s'inquiète de tout ce qui disparait de l'enfance et de ses repères rassurants, qui ne comprend pas tous les codes, qui alterne chagrin et colère, jalousie et compassion, qui se construit.

J'ai découvert une héroïne attachante, bouleversante, confrontée à un deuil difficile, et qui, face à la solitude et à la violence perverse du monde qui l'entoure, est à la fois forte et fragile, et va donner à sa famille une belle preuve d'amour, renforcer les liens avec sa mère et sa sœur, pardonner...

Bref, un roman lumineux, vivant qui se lit d'une traite ! Je vais attendre le prochain livre de Carol Rifka Brunt dont la plume, juste et sensible, m'a charmée !

Un grand merci aux éditions BUCHET-CHASTEL et à BABELIO-Masse Critique pour ce magnifique roman !



http://mesmiscellanees.blogspot.fr/

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Dites aux loups que je suis chez moi

Un roman coup de coeur ! Encore un livre que j'ai acheté au hasard pour mon plus grand bonheur !



Je ne vais pas résumer de nouveau l'histoire. Mais je tiens à noter qu'à travers ce roman, l'auteur traite de nombreux sujets : le sida (bien sûr !), les relations familiales dans leur ensemble (des jalousies entre soeurs à la culpabilité d'un mari qui pense que sa femme a renoncé à ses passions pour lui), les pressions carriéristes sur la jeunesse, le secret et sa culpabilité, l'alcoolisme, etc.etc.



J'ai vraiment adoré découvrir et rencontrer cette petite June qui est une ado extraordinaire et que l'on aime rapidement. Sa sincérité, son côté décalé, ne peuvent qu'attendrir. Les parents ( qui ont plus mon âge ...) m'ont aussi beaucoup questionné sur moi (comment on en arrive à devenir à l'opposé de ce qu'on voulait et pouvait faire étant jeunes et est ce si grave ?). Bien sûr j'ai beaucoup apprécié découvrir l'histoire d'amour cachée entre ces deux hommes qui a aussi un écho pour moi. Ce qui est fou c'est de se dire que cette histoire peut paraître du passé et pourtant est toujours d'actualité.



Par contre, j'ai moins réussi à comprendre Greta, l'aînée des soeurs, qui est très ambiguë sur bien des sujets. Après tout, elle semble en pleine crise d'adolescence profonde donc ça se tient.



Bravo à l'auteur qui a réussi à écrire une telle histoire sans tomber dans le pathos ou nous donner le sentiment que l'on doit pleurer. On se laisse porter par le style et cette gamine avec plaisir.
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Dites aux loups que je suis chez moi

"Dites aux loups que je suis chez moi" est un premier roman habile, que j'ai lu avec plaisir.

La narration est placée du point de vue d'une jeune adolescente, ses pensées sont restituées avec finesse.

J'ai trouvé que l'histoire était bien menée, j'ai avancé dans le roman sans heurts. Certains passages sont assez émouvants.

Le sujet du Sida est évoqué avec une appréciable pudeur. Ce n'est ni trop larmoyant ni trop sombre.

J'imagine facilement ce récit adapté au cinéma, et c'est peut-être sur ce point que je placerais un petit bémol.

Bien qu'ayant passé un bon moment de lecture, selon moi il manque une patte d'auteur un peu plus affirmée, qui aurait fait basculer le roman du côté des bons livres. Même si les personnages sont bien étudiés (j'ai trouvé Toby convainquant et touchant) l'ensemble manque un peu de parti-pris, ou d'audace dans l'écriture.

Mais c'est un premier roman.

Parions que Carol Rifka Brunt saura sortir les griffes dans ses prochains livres, car elle possède une belle sensibilité, des qualités d'observations et une capacité à donner du corps à ses personnages, ce qui est déjà remarquable.
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Dites aux loups que je suis chez moi

Dans la famille Elbus, il y a le père, la mère, la fille aînée (Greta, 15 ans), et la cadette (June, 13 ans). Il y a aussi l'oncle Finn, qui est au centre du roman même s'il meurt prématurément du Sida.

Finn vivait depuis quelques années avec Toby. Une partie de la famille Elbus tient ce dernier pour responsable de la mort de Finn, il lui a transmis le virus fatal. La jeune June ne s'arrête pas à cette « évidence » et est attirée par Toby, seul lien qui lui reste avec cet oncle qu'elle aimait tant. Outre le fait qu'il est potentiellement contagieux, Toby est étrange, et la relation qui semble se nouer entre lui et June devient vite inquiétante pour le lecteur. Quant à Greta, elle traverse également une mauvaise passe, et se défoule facilement sur sa petite soeur.



A travers l'histoire de Finn Elbus, c'est le rapport de nos sociétés à cette maladie et à ses victimes à la fin des années 1980 qui est exploré. A l'époque, le Sida affectait d'abord les homosexuels. La plupart des sidéens étaient tenus au ban de la société à double titre : d'un part en raison de leur maladie et de l'ignorance par le grand public de son mode de transmission, d'autre part à cause de leur homosexualité ainsi révélée à leurs proches. Ce thème est brillamment traité, mettant en évidence la double peine subie par les malades pendant le temps qu'il leur restait à vivre.

Les difficultés de l'adolescence et la complexité des rapports dans les fratries sont aussi présentées avec finesse. Violence et complicité (voire tendresse) cohabitent ici de manière surprenante mais tout à fait crédible, pas seulement dans les rapports entre Greta et June mais aussi dans ceux entre leur mère et son frère Finn.



J'ai trouvé ce livre émouvant et fin.

Il peut être lu dès quinze ans, même s'il est parfois dur, à l'instar des thèmes douloureux qu'il aborde.
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Dites aux loups que je suis chez moi

Je vous le dis d'entrée, ce bouquin est un immense coup de coeur et je regrette d'avoir mis tant de temps à le lire et de l'avoir fini si vite.



Si j'ai acheté ce livre au départ, c'est grâce notre ami libraire (sur)médiatisé, Gérard Collard. Je ne sais jamais trop quoi penser de ce monsieur, il bafouille, il s'énerve, il ne finit jamais ses phrases, ce qui est particulièrement frustrant étant donné qu'il dit des choses intéressantes MAIS il est l'un des rares à présenter à la télévision des livres assez grand public et donc à s'adresser à tout le monde (je n'ai rien contre la Grande Libraire mais franchement, faire de la lèche à toute la scène littéraire française, y a un moment où ça devient lourdingue). Malgré tout, je n'aime pas toujours ce qu'il présente, vous savez ce qu'on dit sur les goûts et les couleurs... Bref, sa présentation me tentait bien pour celui-ci (la voir sur YouTube ici) et il faut avouer que je ne me serai jamais arrêter dessus de moi-même.



En 1986, June a 13 ans et son oncle Finn, son parrain et confident, vient de mourir d'une maladie encore méconnue, le Sida, la laissant seule avec une soeur, Greta, qui la méprise cordialement, avec des parents bien trop pris par leur travail et un tableau représentant les deux jeunes filles réalisé par Finn en guise de testament. Lors de l'enterrement de Finn, June et Greta repèrent un jeune homme que leur mère évite et leur présente comme le meurtrier de son jeune frère. June comprend alors, dans ce discours tout en demi-mot et semi-vérité, qu'il s'agit de Toby, "l'ami particulier", le petit ami de Finn. Quand Toby, dévasté par le chagrin, tente de rentrer en contact avec June, la jeune fille est traversé par quantité de sentiment contraire : doit-elle le rencontrer ? est-il dangereux ? pourquoi Finn ne lui a jamais parlé de lui ? Toby, quant à lui, essaye par tous les moyens d'apprivoiser la jeune adolescente.



Dîtes aux loups que je suis chez moi est un récit sur les relations, sur les personnes. Le personnage principale, June, est profondément attachant (avec un petit côté énervant, bien sûr, c'est une ado !), elle est fantasque, a une vie intérieure très riche, elle est peu ouverte aux autres mais aime d'un amour quasi inconditionnellement ceux qu'elle choisit. Elle fait parfois preuve de beaucoup de faiblesse (on en vient vouloir la secouer, pour qu'elle se défende contre sa soeur par exemple) mais aussi de force, elle se bat pour Finn et les préjugés dûs au Sida, elle va à l'encontre de ses propres sentiments de rejet pour aider quelqu'un dans le besoin. Toby est aussi bouleversant, dans une autre mesure, c'est un jeune garçon qui est sans cesse banni, rejette, méprisé, et il semble encaisser les chocs de la vie sans vouloir riposter (on est plutôt dans du "tendre l'autre joue"), il est seul sans montrer qu'il est malheureux, même si June (et nous avec) s'en rend compte assez vite. Finn, autre personnage important du trio principal, est pourtant peu présent physiquement, il est la trame, le filigrane qui lie tout ce petit monde, il plane comme un fantôme qui surveillerait les faits, gestes et émotions des amours qu'il a laissé derrière lui. C'est le premier fil de relation : June/Finn - Finn/Toby - June/Toby, pour l'héroïne, il n'existait avant que le premier, il va donc lui falloir composer avec un passé dont elle ignorait tout (Finn/Toby) en acceptant que quelqu'un d'autre occupe une place importante dans la vie de son oncle adoré, et il va aussi falloir qu'elle y creuse son trou en transformant le vide laissé par Finn en une vraie relation.

La relation de June et de Greta, la soeur aînée machiavélique, est aussi très intéressante, tout en faisant écho avec l'ancienne relation de Finn avec sa propre soeur, la mère de June. Greta, si elle m'a moins ému que June et Toby, fait quand même bien mal au coeur, on comprend assez vite que sa méchanceté est due à une souffrance, et même si cela ne la justifie en rien, on commence, à la fin du roman, à prendre véritablement partie pour elle.



Vous l'avez compris, Dîtes aux loups que je suis chez moi est un livre bouleversant, rempli d'émotion allant de la colère à l'incompréhension, de la tristesse au bonheur. C'est tout simplement génial. On y retrouve une petite atmosphère à la Philadelphia, avec l'après-découverte du Sida, quand la maladie était encore honteuse et taboue, réservée aux seuls homosexuels (et donc dépravés dans la tête de la plupart des gens de l'époque) ou drogués, et dont personne ne savait encore véritablement comment elle se transmettait (June s'angoisse pour un bisou sur la joue, la mère s'affole en voyant Greta appliquer le baume de Finn sur ses lèvres). Si on doit vraiment donner un tout petit point légèrement négatif, on peut juste pointer du doigt le style parfois un peu balbutiant de l'auteure (il s'agit de son premier roman) mais qui, finalement, colle assez bien avec l'âge et le caractère du personnage principal (le livre est écrit à la première personne du singulier, un peu à la manière d'un journal intime). J'aurai aussi bien aimé qu'une sorte de conclusion soit apporté à l'histoire de la pauvre Greta, on en vient à espérer un deuxième tome, qui se déroulerai quelques années après, pour voir comment ont grandi les deux jeunes filles.


Lien : http://merlin-brocoli.blogsp..
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Dites aux loups que je suis chez moi

Ce livre a été une belle découverte. Dès les premières pages, il m' a emportée dans son souffle, sans me perdre. le récit sensible de cette prise en charge peu ordinaire, ce labeur affectif, cet apprivoisèment difficile, ont été des heures de plaisir et de détente.



Le livre de cette toute nouvelle auteure nous raconte les années Sida, soit dans la décennie 80.

Il y a June, une ado, protagoniste principale, décalée, dans les vieilles bottes de son oncle Finn adoré. Il y a Greta, sa soeur, graine de comédienne.

L'oncle Finn, peintre célèbre, meurt du Sida, et le deuil de June est à la mesure de l'amour qu'elle lui portait. June fait alors la connaissance de Toby, l'ami de Finn, sidaique lui aussi. Ils vont sympathiser et échanger des anecdotes.



Ce livre s'intéresse aussi aux systèmes relationnels existant dans les fratries, souvent teintés de drames, sinon de tragédie, avec malgré l'immense amour existant, venant se nouer un sentiment de jalousie et un impétueux désir d'exclusivité.



J'ai adoré tous ces personnages, leurs maladresses, les liens faits de tendresse, de pudeur, et ce beau regard porté sur ces blessés du Sida. Un de mes coups de coeurpour 2015.











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Dites aux loups que je suis chez moi

On est près de New-York, au milieu des années 1980.

La narratrice a quatorze ans, sa sœur seize.

Au moment du récit les Files se disent "orphelines" car pour les parents, tous deux comptables, c'est "la saison des impôts" ce qui se traduit par une grande surcharge de travail : de longues heures au bureau et très peu de présence à la maison.

L'aînée est jolie, mince, brillante. La seconde, plus grande, se trouve grosse et se juge laideron.

L'aînée est extravertie tandis que la cadette se réfugie dans son monde imaginaire.

"Moi j'aime imaginer des voyages dans le temps, des forêts grouillantes de loups, des paysages nocturnes désolés."

"Crocodile, c'était le surnom que Finn me donnait parce qu'il disait que j'étais comme un être d'une autre époque qui rôdait, observant tout et prenant le temps de se faire une opinion."

La cadette croit que sa sœur la déteste alors que pour elle "Elle était profondément ancrée dans mon cœur. Entortillée, nouée, ficelée à l'intérieur."

Le personnage important autour duquel tout gravite est l'oncle Finn, le "petit " frère de la mère.

C'est un peintre de renom qui revient s'installer à New-York après de nombreuses années passées à l'étranger; Il veut faire le portrait des Filles. Elles viennent le dimanche pour les nombreuses séances de pose accompagnées de leur mère.

Un lien très fort unit June à son oncle, un lien fusionnel dont Greta prend ombrage.

Mais le sida frappe les homosexuels bouleversant l'existence de leurs proches.

J'arrête là, je ne veux pas raconter l'histoire qu'il faut faut découvrir au fil des pages. Car elle est prenante, enveloppante et poignante cette histoire. Les thèmes abordés sont bien sentis. Au point que je ne pouvais interrompre ma lecture qu'à une heure avancée de la nuit.



Je remercie vivement masse critique et les éditions Buchet-Chastel



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Dites aux loups que je suis chez moi

Aux Etats-Unis, au milieu des années 80, June est une adolescente de 14 ans très proche de son oncle et parrain Finn, le frère de sa mère. June est dévastée lorsqu'il décède du Sida, maladie encore méconnue et surtout tabou à cette époque. Délaissée par une sœur avec qui elle ne partage plus rien et des parents qui travaillent trop, elle trouvera du réconfort auprès de Toby, "l'ami particulier" comme le nomme ses parents de son oncle Finn. Tous deux plongés dans leur tristesse et leur solitude se lieront pour retrouver goût à la vie face à l'incompréhension de la famille de June. 



Quel coup de coeur !  Il y a des romans qui vous transperce le cœur qui vous chavire et celui-ci en fait partie. L'écriture de ce roman est faite à travers les yeux et la voix de June, elle qui du haut de ses quatorze ans n'est plus une enfant et comprend bien les choses. J'ai aimé sa sensibilité, son empathie et la belle relation qu'elle a eu avec Finn puis avec Toby. Quant à lui, je l'ai trouvé extrêmement touchant, parfois maladroit mais empli de bonnes volontés et de gentillesses. C'est la rencontre de deux êtres qui vont apprendre à se connaître et à faire renaître un peu Finn.

Une écriture subtile sur les relations familiales, l'homosexualité, le sida, les secrets. Un livre qui vous emporte dans un tourbillon de sentiments où l'on est tour à tour révolté par l'attitude de la famille de June, où l'on sourit de certaines scènes et ou d'autres vous vrille le cœur.

Il restera dans mes plus belles lectures de l'année.
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Dites aux loups que je suis chez moi

Fin des années 80, aux Etats-Unis.

June, adolescente solitaire de quatorze ans, s'efface derrière sa soeur aînée, Greta.

Les parents sont très pris par leur activité de comptable, les deux filles sont souvent livrées à elle-même.

June est particulièrement proche de son oncle maternel, Finn. Mais celui-ci est atteint du Sida, et à cette époque, la maladie est létale.

Le compagnon de Finn, indésirable dans la famille, va aider June à faire son deuil. Ils ont tant de souvenirs du défunt à évoquer ensemble.



Ce roman est très fort, très touchant.

La complexité des relations familiales y est très bien décrite.

J'ai aimé ces échanges entre la jeune fille et l'adulte.

Chacun d'eux connaissait Finn différemment, et chacun continue à le faire vivre à sa manière dans sa propre mémoire et dans ce partage de souvenirs.
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Dites aux loups que je suis chez moi

1987 près de New-York, June, adolescente de 14 ans voue un amour très fort à son oncle Finn artiste peintre réputé. Elle pose d'ailleurs avec sa sœur pour un tableau de celui-ci, mais les deux sœur n'ont pas la même attitude du tout; alors que June s'émerveille de l'univers de cet oncle chéri, sa sœur rejette tout. Et pourtant ce tableau va avoir un rôle important dans les rapports entre elles et leurs permettre peut-être de se retrouver.

Et puis Finn meurt et sa mort est entouré d'un mystère qui m'est toute la famille dans une sorte de malaise.

Lors de l'enterrement de son oncle, June va faire la connaissance du compagnon de son oncle et découvrir ce qu'est l'homosexualité, le sida mais surtout un amour fort et puissant.

Avec ce roman on replonge dans les première années du sida, dans une époque effrayée par cette maladie que l'on ne connaissait pas et qui paraissait si honteuse, car transmise par la sexualité et l'amour.

Mais on découvre aussi qu'il y a différentes sortes d'amour et qu'elles sont toutes nécessaires et tellement belles qu'il ne faut pas passer à côté.

Un roman doux, difficile et formateur comme le passage de l'adolescence.

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Dites aux loups que je suis chez moi

C'est une très belle histoire, narrée par une adolescente qui rêve du Moyen Age dans une banlieue américaine des années 80. June est différente des autres, elle se promène dans les bois après ses cours, et s'imagine entendre des loups hurler. Son oncle est un peintre renommé, qui meurt du SIDA à une époque où les malades du SIDA sont considérés comme des pestiférés. Et June va alors rencontrer le compagnon de son oncle, et nouer avec lui une amitié riche et bienveillante.

Toute la magie, les secrets, et les bizarreries de l'adolescence sont concentrés dans ce roman. C'est frais et tendre, grave et fantaisiste ; une jolie petite pépite de bonheur !
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