AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Catherine Cuenca (425)
La Malédiction de la Pierre de Lune, tome 2 :..

Catherine Cuenca, nous présente une société cultivée, mais cependant futile dans l'abondance, le confort. Claudia, jeune mécène, se montre extravagante, capricieuse, un aspect difficilement gérable pour Carla qui cherche la sécurité. Les petites guerres intestines de pouvoir, les grandes ambitions politiques et les apparitions de la mère placent Carla dans un étau redoutable. L'adolescence cède petit à petit son insouciance.
Lien : http://jeunesse.actualitte.c..
Commenter  J’apprécie          40
Frères de guerre

C'est l'histoire de deux jeunes garçons, nommés Eugène et Matthias. Ayant un amour pour sa patrie, Eugène Ruy décide de s'engager dans l'armée française, mais ne prévient ni son frère, ni sa mère car il sait que cette dernière l'en empêchera. Son ami d'enfance, Matthias, va faire de même et leur cauchemar va commencer. A travers ce livre, Catherine Cuenca énonce les horreurs de la guerre sans pour autant choquer les jeunes lecteurs. Tout est bien expliqué, seulement, quand Eugène revient chez lui, sa famille l'accueille comme si de rien était, alors qu'il est parti sans qu'ils ne le sachent, même s'il leur avait laissé une lettre. Ceci dit, l'auteur met tout en oeuvre pour que l'on comprendre au mieux ce qui s'est passé pendant la guerre. Tout le vocabulaire y est et les dates sont respectés. Aussi, ce qui m'a assez touché, c'est quand Eugène a dû abandonner Grison, son cheval, puisque l'armée française avait réquisitionné tous les chevaux, et la perte de son ami Matthias suite à une attaque de gaz asphyxiants. Globalement , ce livre m'a plus malgré le fait que je n'ai pas aimé l'attitude de la famille du personnage principale à son retour. Ce livre est à lire!
Commenter  J’apprécie          250
La Malédiction de la Pierre de Lune, tome 2 :..



Rome.

Carla a fui la ville de Florence pour sauver sa propre vie, évitant l'attaque de la famille des Médicis sur celle des Pazzi et leurs partisans. Appuyés et associés aux ambitions du Pape de Rome afin d'avoir la main mise politique sur la ville florentine, en croisade contre la décadence de cette famille Pazzi, les nobles puissants Médicis n'ont pas pris longtemps pour faire main mise sur les biens du beau Vincenzo et les siens.

La famille de Carla se voit également dépouillée et châtiée.

Carla au début éprise au début de l'artiste Vincenzo qui l'avait prise pour modèle, s'était vu investie d'une mission de vendetta contre le jeune sculpteur et le père qui fit brûler sa mère sur le bûcher pour sorcellerie.

La pierre de lune offerte par sa marchande de peinture lui avait ouvert une porte étrange au travers de laquelle sa mère défunte hantait régulièrement ses nuits et lui criait vengeance. La passion céda l'émotion, Carla souhaitait punir ces Pazzi qui l'a privèrent d'une maman, puis la passion céda à la raison et la vérité, Vincenzo apprit à Carla le rôle venimeux et vénale de cette mère qu'elle n'a pas connu et pour qui la fin justifiait les moyens pour l'élever confortablement.

A Présent, Carla est sauve.

Du moins le croit-elle. Une riche demoiselle de Rome, Claudia, en fait une demoiselle de sa cour et son artiste attitrée. Les commandes affluent et Carla ne perd pas l'espoir d'exercer en tant que peintre de renom, d'autres artistes femmes le firent en son temps. Mais a-t-elle du talent ?

Un jeune peintre romain, Matteo Mazzi, se montra assassin dans ses propos et l'invita à abandonner la peinture. Cet arrogant fait tourner la tête de la belle Claudia qui, peu à peu, se montre bien mystérieuse, intrigante et railleuse. Les événements de Florence reviennent jusqu'à Carla et les fugitifs craignent le pire si ils ne trouvent pas un travail sûr et des protecteurs.

Carla se retrouve prise dans une tempête d'intrigues malgré elle, instrument de vengeance de nouveau. Tandis que la mère fantôme revient tristement la hanter, des artistes romains ont vent de ce passé de fille de « sorcière » et l'oblige à empoisonner le pape lui-même sous la crainte de l'exposer elle-même aux flammes du bûchée. La fièvre monte à Rome, les familles chassées de Florence préparent leur retour dans l'ombre de la belle et les yeux de Carla se pose désespérément sur l'un de ses meilleurs tableaux, celui de Léna, sa voisine et meilleure amie.



: Ce deuxième tome des aventures de Carla, la jeune adolescente italienne qui voulait devenir peintre, monte d'un cran dans la tension. Carla et Vincenzo se réconcilient dans l'adversité, les liens affectueux abandonnés renouent et chacun se soutient dans leurs perspectives artistiques, la peinture pour l'une, la sculpture pour l'autre. L'auteure, Catherine Cuenca, nous présente une société cultivée mais néanmoins futiles dans l'abondance, la facilité de vivre. Claudia, jeune mécène, se montre extravagante et capricieuse, un aspect difficilement gérable pour la jeune Carla qui aurait bien besoin d'être rassurée financièrement et artistiquement. Les petites guerres intestines de pouvoir, les grandes ambitions politiques où se nouent des alliances dans un but de conquête et les manifestations fantomatiques de la mère placent Carla dans un étau redoutable, l'adolescence y cèdent petit à petit son insouciance et y perdra beaucoup plus, pour ne pas en dévoiler de trop.

Carla ne cessera de trouver l'échappatoire à l'instrumentalisation et l'intention criminelle.

Fort heureusement, sa personnalité entière et sincère déclenchera des élans de solidarité, de Zita la servante de Claudia à Sabella la vieille voisine de cellule, jusqu'à Vincenzo « Enzo » bien sûr. La vérité perce avec force et courage, l'épreuve sera de taille pour Carla qui ne cédera pas aux faux procès impitoyables de sorcières.

Vraie et fausse sorcellerie, flirts amoureux et charmes d'amour sous influence magique, la malédiction de la pierre de lune nous emporte jusqu'au dernières pages avec intérêt et excitation.

L'étape suivante, Naples.

Commenter  J’apprécie          120
Le crime de la pierre levée

Bruna vit avec son frère chez son grand-père depuis la disparition de ses parents en croisade. Sa marraine Annette lui propose un jour de rejoindre le château de Roquemaure. Bruna va travailler dans les cuisines. Elle découvre que la jeune fille qu'elle remplace est morte, dévorée par les loups. Même si Bruna est inquiète, elle se plait au château, d'autant qu'elle est bien entourée. Elle fait la connaissance de Florent, qui loge chez le père Barberin ainsi que de Oskar le Germain, un mercenaire qui semble vouloir la protéger...



Je continue, avec plaisir, mon exploration de la bibliographie de Catherine Cuenca, à l'occasion de sa venue au salon du Livre de Péronne en janvier 2015. J'ai beaucoup aimé celui-ci, qui a pour cadre le Moyen Age et qui mélange amour, amitié, suspense...C'est un très bon roman policier : on est mené en bateau sur l'identité du meurtrier jusqu'au bout ! Moi qui est l'habitude des polars, je me suis laissée avoir !!
Lien : http://hleroy.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          70
La guerre des ombres

Marie doit quitter Lyon pour la campagne quand Mme Lévi qui l'employait jusque là est obligée de la licencier. Elle s'installe chez son oncle et donne des cours aux enfants du village, dont Maxime le fils d'un Pétainiste...Elle va recueillir Sara lorsque sa mère est emmenée par la police. Elle intègre alors le réseau de résistants local, transmet des lettres et mène des missions de reconnaissance.



Excellent roman sur la Résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale et en particulier le rôle de femmes. Y sont abordés de nombreux thèmes historiques pouvant faire l'objet d'une étude : la persécution des Juifs, l'occupation allemande, le rôle des Résistants, les représailles allemandes, et aussi tout ce qui concerne la vie quotidienne comme l'approvisionnement... ce qui m'a particulièrement touchée dans ce livre, c'est le personnage de Marie, jeune femme plongée malgré elle dans les tourments de la Guerre. C'est grâce à son parcours que l'on comprend mieux ce qu'a pu être la vie à cette époque. C'est pour cette raison que je le recommande vivement à nos élèves, pour qu'ils puissent appréhender de façon simple mais tellement juste, la Seconde Guerre Mondiale. Qu'ils puissent saisir que ce ne sont pas que des mots dans un manuel d'Histoire mais surtout des destins d'êtres humains...
Lien : http://hleroy.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          70
Trois flammes dans la nuit

Marion s'installe avec sa mère dans un petit village de Champagne. Pas très enchantée de quitter Paris et ses amis, elle fait cependant rapidement la connaissance de Tom, un jeune paysagiste. Mais on la met en garde contre ce jeune homme : il sort de prison. Tous les deux vont mener une enquête sur le passé un peu sombre du village pendant la 2e guerre mondiale. Marion a découvert dans une ferme abandonnée un autel en mémoire de 3 tirailleurs sénégalais. Un monument à l'honneur de ces soldats est bien connu dans le village car un massacre a été commis par les Nazis sur ces combattants africains. Alors, pourquoi cache-t-on cet autel ? Que s'est-il passé dans cette ferme ?



Ce roman est une manière très originale d'aborder un aspect méconnu de la seconde guerre. Il mêle subtilement (mais c'est tout le talent de l'auteur !) récit historique, aventure sentimentale, enquête policière. Le récit est bien ancré dans le 21e siècle et ce qui donne encore plus de forces à l'évocation historique. Marion est une lycéenne avec un sacré caractère, elle s'oppose souvent à sa mère et n'en fait souvent qu'à sa tête. C'est grâce à ces personnages, proches des lecteurs, que le message passe, que la transmission se fait.



La seule chose que je regrette est le manque d'un dossier à la fin de l'ouvrage pour expliquer le fondement historique réel du roman. J'ai fait mes petites recherches et ce massacre de tirailleurs sénagalais a réellement eu lieu à Chasselay :



http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/le-tata-senegalais







"Les 19 et 20 juin 1940, ignorant que Lyon venait d'être déclarée «ville ouverte», le 25e régiment de tirailleurs sénégalais affronte l'armée allemande à Chasselay et dans ses environs. Malgré leur courage, ils doivent finalement rendre les armes. Les combats s'achèvent par le massacre des prisonniers d'origine africaine par la division SS Totenkopft (Tête de mort)."
Lien : http://hleroy.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          30
Le choix d'Adélie

Adélie est issus d'une famille aisée. Elle habite Lyon et rêve d'être médecin. Lors d'une réception organisée par ses parents, elle rencontre Antonin qui commence aussi des études en médecine. Les deux jeunes gens commencent à se fréquenter, souvent en cachette de leurs parents. Mais cette relation n'est pas du goût de la mère d'Adélie. Un jour, la jeune fille surprend Antonin avec une autre. Adélie est bouleversée et ne veut plus revoir Antonin. Ses parents en profitent pour lui faire rencontrer un autre garçon, bien sous tout rapport mais Adélie ne l'aime pas. Apprenant que ses parents veulent la marier de force, elle n'a plus qu'une solution, s'enfuir...



J'ai dévoré ce livre ! Cela fait longtemps que je n'avais plus versé ma petite larme sur un livre jeunesse. On quitte ici le roman historique pur : le contexte historique reste souvent discret. L'accent est mis sur le personnage d'Adélie et sur les modes de vie au début du 20e siècle (la 3e partie nous plonge plus directement dans les combats de la Première Guerre).



Adélie m'a beaucoup touchée, son parcours de femme amoureuse et trahie, par son amoureux, par ses parents qui se lance corps perdu dans une voie qu'elle n'avait pas prévue... Je ne peux pas vous en raconter beaucoup plus, je ne peux pas vous dévoiler le retournement de situation de la page 240 ! Quel romantisme ! Cette histoire m'a fait penser au personnage de Léa Delmas dans "La bicyclette bleue", une héroïne courageuse qui suit son instinct et surtout dont on a envie de suivre le destin : une suite ! une suite !
Lien : http://hleroy.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          50
Le choix d'Adélie

C'est un livre que je recommande surtout les filles ATTENTION car certaines personnes pourraient se décourager sur le thème première guerre mondial mais il y a aussi une histoire d'amour.....Et surtout connaitre comment les femmes étaient considérer dans cette société ou elles "n'étaient bonne qu'a faire le ménage"
Commenter  J’apprécie          30
Le choix d'Adélie

"Lyon, juin 1913,



Plongée dans sa lecture, Adélie essayait d'ignorer les appels répétés de sa mère."



En ce début d'été 1913, Adélie, une jeune fille de 17 ans, attend avec impatience les résultats de son baccalauréat. Elle espère l'obtenir et entamer des études de médecine pour devenir chirurgien.



Au grand dam de sa mère qui préférerait qu'elle trouve un bon parti et ne cesse de lui présenter d'éventuels prétendants.



Un dimanche midi, lors d'un déjeuner avec un nouveau collègue de son père et sa famille, Adélie fait la connaissance d'Antonin, un jeune homme de son âge qui partage les mêmes ambitions professionnelles.



Débute alors une idylle entre eux.



Mais au cours de l'année, leur relation se heurte à des obstacles et surtout, la Première Guerre mondiale éclate et les sépare...



Face à ce conflit, Adélie va devoir faire des choix...



Dès les premières pages, je suis tombée sous le charme de cette héroïne, à la fois ambitieuse et naïve, intelligente et courageuse...En dépit du choix narratif (style indirect), on s'attache à elle, on comprend ses émotions, ses tourments, ses doutes, ses souffrances...



Adélie ne nourrit pas les mêmes rêves que les autres jeunes femmes de son âge. En place d'un mari, elle espère obtenir un poste de chirurgien et est prête à tous les combats et tous les sacrifices pour parvenir à ce but. Et sa rencontre avec Antonin va la conforter dans ce but.



On la suit donc lors de ses premiers pas en amphi et on la voit essuyer, avec une comparse, le mépris de certains professeurs et de certains camarades. J'ai été particulièrement frappée par la première leçon d'anatomie où tout est fait pour les pousser dehors...



Ce roman pour adolescents s'attaque donc à une problématique que j'affectionne: celle de la place des femmes et de leurs droits. En ce début de 20ème siècle, rares sont celles qui peuvent exercer le métier qu'elles souhaitent. Et souvent pour atteindre le même rang que les hommes, elles doivent essuyer de nombreux refus et endurer de multiples épreuves. C'est le cas d'Adélie et de sa meilleure amie.



De même, la marge d'action pour une femme est assez limitée: soit elle se marie et peut prétendre à un certain respect, soit elle demeure célibataire et se retrouve souvent en butte aux critiques voire aux avances de l'autre sexe.



A ce thème fort, développé tout au long de l'intrigue, se superpose forcément celui de la Première Guerre mondiale et de son impact sur toute la génération des 18-25 ans. Celle qui nourrissait de nombreux espoirs et qui s'est retrouvée brisée. Mutilations physiques, blessures psychologiques, renoncements, séparations, deuils constituent autant de sujets abordés au fil des pages.



Petite et Grande histoire s'entremêlent. A la fin de la Belle époque correspond une rupture dans la vie d'Adélie et on sent bien que la guerre pourrait en entraîner de nombreuses autres.



J'ai accroché à cette intrigue classique, à ce magnifique portrait de femme mais j'ai été un peu déçue par le dénouement sans doute un peu trop convenu à mon goût. A mon sens, cette héroïne si libre et si brave aurait mérité un autre sort (ne vous inquiétez pas, je ne vous en dirai pas plus).



Bref, vous l'aurez compris: je vous recommande cette lecture et j'espère que vous serez aussi séduite que moi par cette protagoniste et par son destin.
Commenter  J’apprécie          90
La Malédiction de la Pierre de Lune, tome 2 :..

Les aventures sont à suivre à Naples, en une résolution que le lecteur peut voir venir gros comme le Colisée, mais dont il aura toujours plaisir à se laisser saisir !
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
Commenter  J’apprécie          40
Le choix d'Adélie

Jeune fille de la bonne bourgeoisie lyonnaise, Adélie Fleuriot a 17 ans et elle est passionnée par les mathématiques et les sciences, elle se destine même à devenir médecin. Sa mère Léontine voit d’un mauvais œil son ambition mais son père, Hyppolite, cadre dans l’agence du crédit Lyonnais, laisse faire son aînée.



Elle est sur le point de passer son baccalauréat lorsque l’on fait sa connaissance et celle de Bérangère Marty, sa meilleure amie, qui se destine à la même profession et qui comme elle déteste la couture. Les deux amies suivent leurs études dans un lycée de jeune fille qui entend bien faire d’elles de parfaites maitresses de maison.



Lors d’un déjeuner en famille, elle fait la connaissance d’Antonin, qui comme elle est passionné de médecine et sur le point de pour passer son baccalauréat, tout comme les deux jeunes filles.



Fils d’un collègue de son père et d’une artiste peintre qui a du abandonner son art, il tombe immédiatement amoureux d’Adélie qui est sous son charme également. Mais cette histoire naissante ne plait guère à Léonine qui tient plus que tout à la réputation de la famille. Les deux jeunes gens sont donc contraints de se voir en cachette.



Au-delà de cette histoire d’amour, le roman de Catherine Cuenca, dresse le portrait d’une jeune fille passionnée par l’idée de soigner. En 1913, les demoiselles qui passent le baccalauréat ne sont pas légion et celles qui veulent faire médecine, moins nombreuses encore. Ses parents ne prennent pas ses études au sérieux, même s’ils les financent, et pensent que la médecine n’est qu’une lubie qu’elle abandonnera pour se marier, alors que c’est une véritable vocation pour Adélie. Ils attendent d’Adélie comme de sa soeur Mélanie, de faire un beau mariage et de devenir de parfaites maitresses de maison.



On comprend très vite qu’Adélie est tout à fait opposée aux desseins de sa mère : elle ne songe pas au mariage mais entend bien être médecin et surtout exercer la médecine car certaines jeunes femmes fraichement diplômées se consacraient ensuite à leur mari et à leurs enfants et rares étaient celles qui avaient leur propre cabinet.



Lire la suite...
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..
Commenter  J’apprécie          10
Le secret du dernier poilu

Pépé Eugène est le dernier soldat de la guerre 14/18. Son arrière-petite-fille Laura lui rend souvent visite et aime écouter ses souvenirs de guerre. Mais devant un reportage sur les derniers survivants, Eugène semble bouleversé. Il finit par se confier à la jeune fille, lui raconter la fraternisation de Noël 1914 et sa rencontre avec Willi.



Ce livre permet d'aborder un épisode assez peu connu de la Grande Guerre et surtout de montrer que les rapprochements se sont faits durant toute la guerre. Ils ont été d'ailleurs durement punis.Le roman est très émouvant car il montre que les soldats sont avant tout des hommes et que ce sont les combats qui les déshumanisent...une très belle leçon de vie et d'Histoire.
Lien : http://hleroy.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          10
La colombe de Montségur

Le légendaire trésor des cathares est un peu vite trouvé, ou du moins caché : il aurait sans doute mérité un traitement prolongé. Mais l'histoire relativement ambitieuse car à plusieurs niveaux, la finesse des personnages emportent finalement dans ce Moyen-Age troublé entre rudesse et mystères.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
Commenter  J’apprécie          40
La malédiction de la pierre de lune, tome 1 :..

Avec vivacité et en ne négligeant pas les petits détails du quotidien (voir l'amitié avec Lena), Catherine Cuenca et son narrateur externe offrent un Quattrocento plus vrai que nature, captivant et sans insistance, accessible dès 11 ans.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
Commenter  J’apprécie          30
La malédiction de la pierre de lune, tome 1 :..

De sa fenêtre, la blonde Lena aperçoit son amie d'enfance enjamber le petit balcon de sa chambre et s'y engouffrer furtivement.

Où est elle partie vagabonder?

Lena Landucci se mordrait probablement vivement les lèvres à envisager Carla en ses termes désobligeants. Elle souhaiterait tout savoir par curiosité et envie, bien sûr.

La brune Carla est une aventureuse, une passionnée, leurs escapades secrètes ne manquent jamais de les amuser comme des enfants fripons volant des sucreries dans une cuisine.

Non, « vagabonder » serait un terme employé par Maître Savino Ricci, l'oncle de Carla. Lui aussi s'est hélas mis dans l'idée qu'à quinze ans, il est grand temps de prendre mari.

Le père de Carla l'a déjà promise à un riche commerçant de laine bien plus vieux qu'elle pour ses seize ans et la jeune fille s'est résignée à son sort.

Carla considère tout ce qu'elle laisse, tout ce dont elle a envie, tout ce qu'elle n'a pas encore réalisée. Peindre, déjà. Maître Ricci fait surveiller sa nièce par Fulvia la bonne afin qu'elle ne retourne plus dans ces rues malfamées où se trouvent la boutique de couleurs.

Toujours dans le plus grand secret, les deux jeunes filles prétextant être l'une chez l'autre, continuaient de s'y rendre pour les besoins artistiques de Carla. La marchande lui fit d'ailleurs cadeau d'une étrange pierre de lune, réputée pour préserver la vertu.

Lena trépignerait probablement à l'idée de ne pas savoir ce soir d'où vient Carla l'intrépide.

La veille encore, cette dernière trouva un mot coincée dans ses volets en bois à la tombée de la nuit. « Chère demoiselle, Je serais honoré de prendre votre visage comme modèle pour ma prochaine sculpture. Rendez-vous, je vous en prie, à l'atelier de la rue du Sasso, en face de la taverne du Trou, ce soir après les vêpres.

Avec mon plus profond respect,

Vincenzo Montoni. »

Encore une escapade. Peut-être revient-elle de ce rendez-vous? La croisée de Carla n'est pas encore fermée, Lena, la curieuse, ouvre aussitôt sa fenêtre...



: « La Malédiction de la Pierre de Lune » est une série qui promet. La tension monte doucement autant que les événements s'enchaînent entre aventures espiègles et mésaventures étranges.

Carla est le personnage central de cette aventure qui se déroule dans l'Italie du XVème siècle.

Les deux amies sont attachantes et très complices, nous sommes aussitôt pris dans le lien et happé vers les jolies cachotteries. A ces temps d'insouciances s'opposent les vrais secrets, beaucoup plus durs, presque mortels. Le fantastique entre en jeu, mais pas trop, il occupe l'importance que l'auteure Catherine Cuenca lui a accordé dans l'intrigue. Le pouvoir de la pierre de lune fait son œuvre. Il est question de sorcière brûlée sur le bûcher et de guerre de pouvoirs entre les familles riches et Mécènes de Florence, les Médicis et les Pazzi. Le passé de Carla se trouve étroitement lié à cette « guerre des roses » et cela concerne sa mère.

Pensant venger sa mère, dommage injustement collatéral, la jeune fille opposera le poison au poignard et l'action monte, les passions aussi.

Ce premier Tome « Florence » parle également de romance, de muse, d'inspiration. Amoureuse de la peinture et du dessin, Carla se trouve choisie pour incarner une belle taillée dans la pierre par le ciseau d'un artiste d'un atelier réputé. Le bel artiste ne l'a pas choisi par hasard et le mystère suit de nouveau la révélation sur le destin de Silvia Barattini, la mère de Carla.

Vraiment sympathique et palpitant, les fans de l'autre série de la même auteure se déroulant à la Révolution, « Le passage des Lumières », se régaleront de l'excellente vulgarisation historique et de la création de bonnes intrigues comme sait les mener Catherine Cuenca. De toutes évidence, l'auteure a plaisir à mettre en avant des jolies jeunes filles entières et au franc parler.

Commenter  J’apprécie          50
Le mystère de la tête d'or, tome 1 : Le trésor de..

Tous les Lyonnais qui passeront par ici seront interpellés par le titre de cette nouvelle série! C'est bien la fameuse Tête d'Or (du Parc, mais il n'y a pas encore de parc!) que nos héros vont tenter de découvrir dans cette première aventure, qui nous plonge dans la ville des Canuts, autant par ses décors authentiques que son parler typique! De nombreux mots de patois lyonnais sont présent dans ce livre, et c'est vraiment ce qui nous plonge dans l'ambiance. Même sans connaître la ville et son histoire, le lecteur sera immergé dès les premiers mots dans l'ambiance dus XIXè siècle, et il suivra les rebondissements incessants de ce roman avec délectation.



L'intrigue est plutôt bien ficelée, et pleine de surprises, ce qui n'est pas toujours le cas dans les romans destinés à un public assez jeune, et ce fût la bonne surprise de ce livre. Les personnages principaux sont attachants, mais les personnages secondaires sont également très bien construits et singuliers. Le suspense est présent de bout en bout, le style est fluide et plaisant, et même si je conseille ce livre aux jeunes dès 10 ans, rappelons que le vocabulaire utilisé pourrait freiner les lecteurs encore peu aguerris. Ce mystérieux roman d'aventure, au léger parfum de "Claudine de Lyon" et des "Six compagnons", trouvera, j'en suis sûre, sa place dans les écoles et collèges de la région lyonnaise. Mais je le répète, n'hésitez pas à plonger dedans même sans connaître la ville, car ce mystère vous emportera à coup sûr! Une très belle lecture pour les "juniors", que j'ai hâte de prolonger dans le second tome : "L'énigme du grenat perdu" puis le troisième :"Le fantôme de Cybèle". Si vous ne connaissez pas encore cette jeune auteur, (allez voir sa bibliographie sur son site), qui regorge de bons romans historiques pour les pré-ados et ados, tous de très bonne qualité!



(Mention spéciale pour le livre en lui-même, un format "grand poche" de très belle qualité et bien illustré)
Lien : http://louvrage.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          20
La colombe de Montségur

Ava est l'héritière du domaine de Bonac. Son père, cathare, est mort sur le bûcher. Le vieux seigneur d'Orban sait bien que la situation est difficile et en profite pour la demander en mariage. Mais Ava est bien décidée à ne pas se laisser faire. L'arrivée de Jonathan, jeune forgeron, va lui ouvrir de nouveaux horizons. Même si son attitude semble parfois suspecte, Ava découvre en lui un soutien inconditionnel...



Ce roman fait partie de la sélection du Grand prix des Jeunes Lecteurs PEEP 2014. Je l'ai dévoré en une heure lors de ma surveillance des épreuves du brevet. L'auteur a réussi à m'emmener, loin, très loin de la salle de classe. J'ai vibré avec Ava, souffert avec Jonathan, suis tombée amoureuse d'Aimery et c'est bien parce que je n'étais pas seule que j'ai retenu mes larmes ! J'ai apprécié particulièrement les petits éléments de fantastique qui donnent un charme supplémentaire à ce roman historico-aventuro-sentimentalo-policier. La diversité des genres, loin d'alourdir le récit, le rend plus riche et passionnant. Pour sûr, je proposerai ce roman à mes élèves pour préparer la venue de Catherine Cuenca au prochain salon du Livre de Péronne. Les veinards, ils vont se régaler !
Lien : http://hleroy.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          30
Le mystère de la tête d'or, tome 1 : Le trésor de..

Sympathique, un agréable petit polar, cependant pas un grand coup de coeur pour moi, même si j'ai pris plaisir à le lire.

J'ai aimé retrouver des lieux de Lyon qui ont bien changé depuis, trabouler à la suite des jeunes héros, découvrir ou retrouver des mots lyonnais, et apprendre à connaître les métiers de la soie. Aussi voir la vie si différente des enfants il y a 2 siècles.

Mais je serais curieuse de savoir si les jeunes lecteurs accrochent vraiment, car le langage ne me parait pas facile, passant des mots régionaux ou anciens à un vocabulaire assez soutenu. (Je suis un peu surprise que le jeune Jeannot, vivant dans une pauvre cahute, puisse en entrant dans une maison lyonnaise voir que "les murs sont lambrissés !)



Mais je pinaille, c'est tout de même un agréable roman policier. Pour bons lecteurs cependant puisque qu'arrivés à la page 240, on lit "A suivre"



Au passage, j'ai été surprise, je connaissais Catherine Cuenca pour ses ouvrages sur la 1e guerre mondiale, notamment "La Marraine de guerre" lu à sa sortie en 2001 et que j'avais beaucoup apprécié, et je découvre qu’elle avait à cette époque seulement 19 ans !!
Commenter  J’apprécie          40
Le journal d'Eulalie : Un amour de guerre

La quatrième de couverture résumant bien l’histoire, je ne ferai donc pas de résumé personnel cette fois-ci.



Ce roman aborde un aspect peu connu de la seconde guerre mondiale et qui est rarement abordé par la littérature jeunesse : celui du sort de femmes accusées de collaboration horizontale avec l’ennemi. On le découvre à travers l’histoire d’Eulalie, jeune domestique dont Marianne trouve le journal. Dans ce journal, elle raconte ses sentiments naissant pour un jeune officier allemand et son désir d’obéir aux injonctions de sa patronne, stipulant d’ignorer les ennemis.



Le présent et le passé s’entremêlent. Marianne ne peut, en effet, pas lire le journal d’une traite. Ce procédé crée un certain suspense : on veut savoir comment va évoluer l’histoire d’Eulalie et ce qui va la pousser à se suicider. Le parallèle entre ces deux jeunes filles, vivant à des époques différentes permet de se rendre compte des difficultés de la vie pendant la seconde guerre. Comme Eulalie, Marianne va également vivre ses premiers émois amoureux ce qui permet aux lecteurs de mieux comprendre les sentiments de la jeune servante.



Je n’ai pas trop aimé l’histoire de Marianne, trop actuelle, ne présentant aucun attrait particulier. Il me tardait de retrouver les pages du journal d’Eulalie, me faisant voyager dans une époque que je connais mal. Le personnage d’Eulalie, assez naïf, ne mesurant pas la portée de ses actes dans une époque en guerre est assez réaliste. Elle est trop jeune en effet pour mesurer la portée et la signification de ses actes.



Le style de l’auteur est vraiment agréable à lire et l’on passe d’une histoire à l’autre de façon naturelle. L’écriture est légère et bien adaptée à de jeunes lecteurs.



Pour conclure, ce roman offre une bonne introduction pour faire découvrir le sort des femmes pendant la guerre à de jeunes lecteurs. A la fin du roman, un dossier sur les femmes tondues permet de compléter ses connaissances.
Lien : http://hellody.canalblog.com/
Commenter  J’apprécie          30
La malédiction de la pierre de lune, tome 1 :..

Après mon coup de coeur pour la trilogie "Le mystère de la Tête d'Or", j'avais hâte de découvrir ce que Catherine Cuenca nous avait préparé avec cette nouvelle série! Et je ne suis pas déçue. Nous quittons le XIXè siècle et la région lyonnaise pour se plonger cette fois-ci dans l'Italie du XVè siècle, avec ses grandes familles qui s'opposent, ses sorcières et ses artistes.



L'héroïne, Carla, est très attachante grâce à son caractère bien trempé. Orpheline, elle vit avec son oncle, qui souhaite l'élever en bonne maîtresse de maison, et lui faire faire un bon mariage. Un peu trop passionnée par la peinture, ce qui ne sied guère à une jeune dame, il tente de la priver de cours, mais Carla ne l'entend pas de cette oreille et continue à peindre, en cachette. Sa meilleure amie Lena, qui habite en face de chez elle, la couvre dans ce secret, et leur relation est elle aussi très touchante et pleine de solidarité.



Une succession de rencontres et d'événements étranges voire surnaturels vont bouleverser la vie de Carla, et lui faire courir de nombreux dangers. Prise dans le tumulte d'une époque mouvementée à Florence, elle va décider de suivre son instinct, sans pour autant toujours savoir à qui se fier, et partir à l'aventure. Un sombre jeune homme semble vouloir l'attirer à lui, mais à quelle fin?...



Ce roman est tout à fait dans le genre de ceux d'Annie Pietri, Annie Jay, Anne-Marie Desplat Duc, Christine Féret-Fleury ou encore Odile Weulersse, et il plaira donc énormément aux amateurs (dès 9/10 ans bons lecteurs) de romans d'aventure historiques trépidants et parfaitement documentés, dans lesquels on plonge dès les premières pages et qu'on ne referme qu'une fois dévorés, mais encore affamés! Vivement la suite!!!
Lien : http://louvrage.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Catherine Cuenca (1103)Voir plus

Quiz Voir plus

Marraine de guerre

Comment s’appelle la marraine de guerre d'Étienne ?

Marie
Marie-Pierre
Pierrette

10 questions
73 lecteurs ont répondu
Thème : La marraine de guerre de Catherine CuencaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}