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Critiques de Catherine Cuenca (424)
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Frères de guerre

C'est l'histoire de deux jeunes garçons, nommés Eugène et Matthias. Ayant un amour pour sa patrie, Eugène Ruy décide de s'engager dans l'armée française, mais ne prévient ni son frère, ni sa mère car il sait que cette dernière l'en empêchera. Son ami d'enfance, Matthias, va faire de même et leur cauchemar va commencer. A travers ce livre, Catherine Cuenca énonce les horreurs de la guerre sans pour autant choquer les jeunes lecteurs. Tout est bien expliqué, seulement, quand Eugène revient chez lui, sa famille l'accueille comme si de rien était, alors qu'il est parti sans qu'ils ne le sachent, même s'il leur avait laissé une lettre. Ceci dit, l'auteur met tout en oeuvre pour que l'on comprendre au mieux ce qui s'est passé pendant la guerre. Tout le vocabulaire y est et les dates sont respectés. Aussi, ce qui m'a assez touché, c'est quand Eugène a dû abandonner Grison, son cheval, puisque l'armée française avait réquisitionné tous les chevaux, et la perte de son ami Matthias suite à une attaque de gaz asphyxiants. Globalement , ce livre m'a plus malgré le fait que je n'ai pas aimé l'attitude de la famille du personnage principale à son retour. Ce livre est à lire!
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Frères de guerre

Bon livre jeunesse parlant de la première guerre mondiale avec simplicité, sans trop d'atrocités permettant aux jeunes lecteurs de comprendre ce conflit. Parmi la guerre, ses nombreux combats, ses nombreuses pertes nous voyons surgir du courage, de l'amitié et même une histoire d'amour.
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Il faut gagner la bataille de Verdun

En 1916 Benoît, 13 ans, perd sa grand-mère chez qui il vivait, lors de la bataille de Verdun.

Dans le même temps Max, même âge, allemand, s'enfuit pour rejoindre le front et montrer à sa mère que lui aussi, est courageux. Tous les deux vont être pris en charge par des soldats qui vont les protéger en attendant de pouvoir les renvoyer à l'arrière. Nous allons les suivre pendant 10 jours, alors que l'issue de la bataille de Verdun est encore indécise.

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Il faut gagner la bataille de Verdun

Il n'y a pas de surprise dans cette évocation rude et réaliste (pour de jeunes lecteurs).
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Il faut gagner la bataille de Verdun

La collection 10 jours pour changer le monde, je vous ai déjà parlé dans un article ici. Dans ce nouveau roman, Catherine Cuenca a choisi de montrer l'opposition des deux nations française et allemande en alternant les chapitres en fonction des pays.

Le récit se situe dix jours avant la bataille et retrace l'horreur des derniers combats. L'auteur imagine deux épilogues, dix après... Et si les Allemands avaient gagné, l'histoire aurait été différente... J'ai beaucoup aimé cette fin de roman, qui délivre un message pacifiste, plein de fraternité.

Il est conseillé dès 10 ans.
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Il faut gagner la bataille de Verdun

En 1916 Benoît, 13 ans, perd sa grand-mère chez qui il vivait, lors de la bataille de Verdun.

Dans le même temps Max, même âge, allemand, s'enfuit pour rejoindre le front et montrer à sa mère que lui aussi, est courageux. Tous les deux vont être pris en charge par des soldats qui vont les protéger en attendant de pouvoir les renvoyer à l'arrière. Nous allons les suivre pendant 10 jours, alors que l'issue de la bataille de Verdun est encore indécise.

Et sur le principe de la collection, l'autrice nous propose aussi une fin alternative. Et si la France avait capitulé ?

C'est intéressant de suivre ces deux jeunes garçons. Ils n'épargnent rien au lecteur, ni le froid, la faim, la peur, les blessures,....

Je ne connaissais pas cette collection, c'est intéressant de voir une fin alternative, en l’occurrence si l'Allemagne avait emporté la bataille de Verdun et obligé la France à capituler, voire à payer en réparation des dégâts humains. Quelle que soit la fin, ce qui et intéressant, c'est de voir ces deux garçons se retrouver une fois adultes, et de lire l'espoir de ne jamais recommencer. Sachant que l'histoire se termine en 1926.....
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Il faut gagner la bataille de Verdun

La collection Dix jours pour changer le monde nous propose de nous centrer sur un moment historique marquant et de suivre les 10 jours qui l'ont précédés. L'auteur présente ensuite, dans un épilogue bis, une fin alternative : que se serait-il passé si... ?



Ici, c'est la bataille de Verdun qui nous est racontée à travers les récits de deux adolescents pris dans l'horreur de la guerre malgré leur jeune âge, l'un engagé comme brancardier, l'autre comme cuisinier, chacun dans le camp ennemi de l'autre. Leur rencontre au sein des tranchées changera à jamais leur regard sur celui qui est l'ennemi à combattre et ils n'auront de cesse de s'inquiéter pour celui en qui ils se sont reconnus.



En plus d'expliquer aux jeunes lecteurs comment se sont déroulés les 10 derniers jours de la bataille de Verdun et de les sensibiliser aux horreurs des batailles dans les deux camps, ce roman porte donc un beau message d'espoir.



Dans sa fin alternative, l'auteur imaginera que ce soit les Allemands qui aient remporté la bataille et les conséquences qui en auraient découlé, pour la France et l'Allemagne, mais aussi pour nos deux personnages.
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Jeanne d'Arc, une jeune fille libre au Moye..

: Jeanne D'Arc est un sacré personnage de l'histoire de France.

À la fois considérée comme " illuminée" et valeureuse, la Jeannette aura su marquer néanmoins les esprits, les écrits, bien plus encore que les manuscrits administratifs des tribunaux. Il y aura à raconter.



Elle aurait délivré la France de ses invasions, elle, celle qui s'était vouée, promise à Dieu comme une religieuse.

L'auteure Catherine Cuenca reviendra sur l'exploit de ce petit bout de femme qui s'armera le bras au nom de son seigneur divin afin de livrer et gagner batailles pour son roi.

Oui, en France et ailleurs, on dit que Dieu se mêle des histoires de terres, de cadastre des hommes. Les hommes fixaient des limites et des frontières, là où on le priait, c'était le cas en France.

Il ne sera pas bon pour la "pucelle d'Orléans" de se mêler de politique car il sera aussi question de cela, il y avait à l'époque un canal privilégié, une parole officielle transitant par les hommes d'Eglise et il ne sera pas bien vu de prétendre que le bon dieu lui aura parler, quand bien même réussira t-elle à porter les couleurs et les armoiries de son Charles bien haut.

Les destins messianiques sont tragiques.

Quid de Jésus lui-même, condamné à mort par son peuple au profit  de la libération du voleur Barabas.

Sans doute que Jeanne, pour son époque, soulevait trop de questions, bravaient trop d'interdits pour une femme.

Et pourquoi ne finirait-elle pas par faire les messes, cette petite visitée, tant qu'on y est?

Et si le peuple ne venait plus à accorder sa parole aux églises et à boire celle des messes du dimanche, à vider les lieux saints, puisque Dieu est partout?

Avec Catherine Cuenca, nous reviendront sur la "chronique" défrayée de Jeannette d'Arc, fille de paysans, de sa visite au futur roi Charles VII aux Inquisitions de l'Église.

La parole et les chapitres seront donnés à plusieurs personnages qui auront eu l'occasion de la croiser chronologiquement sur son drôle de parcours, nous restituant ainsi la légende des 13 ans à ses 18 ans.

La voix de Jeanne se glissera parmi les regards externes et nous aurons aussi des chapitres à la première personne.



Le roman soumettra plusieurs questionnements intéressants.

Pourquoi les hommes décideront-ils de la croire après l'avoir raillé?

Sans doute que par des temps chahutés et désespérés, sommes-nous plus prompts à recevoir toute l'aide et le soutien possibles, même celle des saints et des archanges, penserons-nous?

Ça sera chose finie la victoire venue...

On pourra hélas lui accorder cela, Jeanne aura redonné de la raison d'être à ses batailles pour la France, de la conviction pour gagner et repousser les anglais tandis que ces derniers pillaient les fermes et gagnaient du terrain.

Nous serons au 15ème siècle et nous assisterons en lecture à l'invasion de la France par les Anglais.

À question " Jeanne d'Arc a t-elle existé", jeunes lecteurs, nous répondrons avec une source Wiki.

Allo Wiki?

"... Jeanne d'Arc, dite « la Pucelle », née vers 1412 à Domrémy, village du duché de Bar (actuellement dans le département des Vosges en Lorraine), et morte sur le bûcher le 30 mai 1431 à Rouen, capitale du duché de Normandie alors possession anglaise, est une héroïne de l'histoire de France, chef de guerre et sainte de l'Église catholique, surnommée posthumément « la Pucelle d'Orléans »..."

Merci Wiki.



Nous aimerons l'écriture de Catherine Cuenca sur cette biographie en direction des ados.

Cela se lira bien, avec intérêt et le personnage de Jeanne est sans contests intrigant.

Quoi penser d'une jeune fille mineure qui pensera pouvoir sortir le pays de sa crise du haut de ses 17 ans? ( non, on ne parlera pas de la jeune Greta Thunberg, jeunes lecteurs. Quoi que nous pourrions se demander qu'elle serait son sort à cette époque, opposant ses convictions à celle des adultes spécialistes et éclairés).

Il y aura plus qu'une question d'images, c'est une remise en question du pouvoir de la foi chrétienne par une donnée plus aléatoire, irrationnelle. Non, il ne sera pas dit que tout ceci n'est que mythe, il sera dit que le miracle transitera par d'autres voies que l'Eglise.

Par qui Dieu et ses Saints se sentiraient plus dignes de s'exprimer?

Pourquoi ne pas s'en tenir à ses faits d'armes, "rendre à César ce qui est à César" comme l'on dit et juste ne pas mentionner l'intervention du haut divin?

Cela restera, on le comprendra, politique.

Quand bien même délivrerait-elle le monde d'une invasion extraterrestre, il faudrait pour le monde adhérer à sa fantaisie, se ranger à ses avis fantasques, à une autre logique qui échappe même si la tâche promise et titanesque sera exécutée.

Et il n'est pas bon de semer le doute...sauf aujourd'hui peut-être.

Greta Thunberg aura plus de chance.

Un titre intéressant et un bon moyen d'entrer dans cette légende historique avec passion.
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Jeanne d'Arc, une jeune fille libre au Moye..

Cheffe de guerre pour répondre à Dieu.



Qui était Jeanne d'Arc ? L'autrice nous conte son destin en mettant en lumière les principaux événements connus de son existence.



De son départ de sa famille à son exécution, nous suivons son combat contre les bourguignons alliés des Anglais, au nom de Dieu.



Il s'agit aussi d'une lutte contre son propre camp, celui du roi Charles, peut enclin, tout comme la société à laisser une place à une femme. Et encore moins à une situation de décision au sein de l'armée.



Dès lors, sa fin est inexorable. Capturée, interrogée, jugée, elle finira seule et brûlée.



À aucun moment le roi ne semble prêt à racheter sa vie. Morte, elle fera cependant l'objet d'une réhabilitation afin de préserver sa propre image.



Un ouvrage qui retrace un destin très particulier de femme au Moyen Âge.
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L'Armistice n'aura pas lieu

Un roman sur la guerre d'un réalisme grave, nous vivons succéssivement avec Anna et avec Niko dans l'horreur des hôpitaux de campagne et des combats au coeur du front. Rien ne nous est épargné des corps meurtris, de la souffrance physique et mentale, des doutes et des interrogations de chacun.



Nous nous attachons aux 2 personnages et sommes ballades entre espoir et désillusions.



Lu avec mon fils de 9 ans, certains passages m'ont semblé assez difficiles mais ne l'ont pas touché plus que ça à mon grand étonnement. A chaque fin de chapitre, nous faisions un "pronostique" des chances pour ces frère et soeur de se retrouver, argument à la clé.



J'ai aimé le dernière chapitre où l'auteure imagine ce qui se serait passer si effectivement l'armistice n'avait pas eu lieu.



Un roman très bien fait qui invite à la réflexion.
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L'Armistice n'aura pas lieu

Dans ce dernier titre paru de la collection 10 jours pour sauver le monde, consacré à la fin de la Première Guerre mondiale en cette année du centenaire de l'Armistice, Catherine Cuenca revient sur les événements qui l'ont précédé à travers le destin de deux personnages, un frère et une soeur que la guerre a séparés.



On suit alternativement le récit des deux héros, Anna en tant qu'infirmière française et Niko, soldat allemand. J'ai une fois de plus trouvé ce choix de les placer dans les deux camps ennemis judicieux car cela nous permet de voir les évenements sous deux axes, ce qui amène le lecteur à porter un regard neutre : pas de parti pris pour l'un ou pour l'autre, on espère autant qu'Anna que Niko va s'en sortir sain et sauf, l'horreur et l'attente de la fin de la guerre sont les mêmes dans les deux camps.



Les explications historiques sont claires et fournies mais je pense que, pour pouvoir bien comprendre le contexte et les décisions qui vont être prises, ce roman s'adresse à des lecteurs de plus de 10-12 ans, contrairement à ce qu'annonce l'éditeur.



Comme le veut la collection, l'auteur nous propose deux fins : l'épilogue de notre histoire et ce que sont devenus nos personnages 20 ans plus tard, et une fin alternative qui imagine que l'Armistice n'ait pas eu lieu. Quelles en auraient été les conséquences ?
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L'Assassin du marais

Au moment où j'ai lu ce roman, j'avais besoin d'une pause dans l'imaginaire et je me suis dit que lire de l'historique allait me changer les idées et me faire du bien. Et je ne me suis pas trompée ! J'ai vraiment passé un excellent moment !



Nous sommes en 1849. Pour la première fois dans l'Histoire, une femme se présente aux élections législatives de Paris. Mais cette idée déplaît fortement à la gente masculine et tout est bon pour la faire plier. Des femmes sont alors retrouvées mortes, avec toujours le même mode opératoire : la strangulation. Alors, quand Sidonie disparaît, son amie Julie décide de mener sa propre enquête et d'essayer de la retrouver...



Je ne vous cache pas que ce roman m'a un peu fait peur au début, quand j'ai cru avoir deviné le meurtrier de ces dames. En effet, un gros indice est mis sur le devant de la scène et j'étais presque déçue d'avoir deviné si vite l'identité du méchant... Mais c'était sans compter sur l'ingéniosité de l'auteure, qui a su mêler une intrigue haletante à une époque de l'Histoire très intéressante !



Je le suis faite avoir en beauté et j'ai adoré ça ! D'autant plus que j'ai vite accroché aux personnages du roman, à la plume de l'auteure et à l'univers et l'époque traités. Il ne m'en fallait pas plus pour dévorer ce roman et ressentir un manque flagrant arrivée à la fin... Car oui, cette histoire m'a tellement plu, que j'y serai bien restée encore quelques centaines de pages... C'est ça, quand on accroche un peu trop aux personnages...



Mais même si j'ai passé un excellent moment, j'ai été outrée du comportement des hommes. Un comportement machiste, presque méchant à l'égard des femmes qu'ils ne prennent que pour des objets de décoration, ou des objets à sortir et montrer au reste du monde. Et même si ça se passe à une époque lointaine, ce n'est pas si éloigné que ça de la nôtre, d'époque. Les meurs ont évidemment évolué, mais pas complètement... Il reste encore des cas particuliers d'hommes avec de trop forts egos... Et j'ai trouvé sur l'auteure avait parfaitement su dépeindre cette atmosphère à la fois réaliste mais aussi tellement surréaliste, affligeante.



En résumé, un roman que j'ai adoré découvrir. Un pan de notre Histoire intéressant et très bien traité avec de bons personnages auxquels on s'attache rapidement. Et une surtout, une intrigue policière à laquelle on s'accroche et qui joue avec nous. Une belle lecture que je conseille à tous de découvrir.
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L'Assassin du marais

* Coup de cœur ! *



     Catherine Cuenca place son roman policier dans un Paris après la révolution de 1848. Dans un contexte de contestation des femmes qui réclament elles aussi les droits déclarés dus aux hommes (=humains).

     Nous croisons donc de grands noms tel que Jeanne Deroin qui tente de se présenter aux prochaines élections et qui défend les droits des femmes :

"L'on a proclamé les droits de l'homme, mais l'on a imposé des devoirs à la femme sans lui reconnaître aucun droit" (Jeanne Deroin, 1805-1894)



     Mais aussi Désirée Gay, fondatrice des journaux "la politique des femmes" avec Eugénie Niboyet et "la femme libre" avec Jeanne Deroin. Dans notre histoire elle est la protectrice de Julie.

"Nous n'écrivons pas pour les esprits étroits qui veulent borner la femme aux soins du ménage. Les femmes n'ont plus à acquérir leur liberté, mais à l'exercer." (Eugénie Niboyet, 1796-1883)



     Un roman policier jeunesse très prenant. L'histoire m'a emballée. Pour plusieurs raisons : l'enquête difficile qui ne vous fait plus lâcher le livre, le contexte historique (Catherine a fait des études d'histoire), et le message féministe à travers l'histoire de ces femmes et la réaction de la société.



     Un super roman à diffuser. J'aimerai beaucoup retrouver ce petit monde dans une nouvelle enquête. Les personnages sont attachants. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé leur habitude de tirer des conclusions hâtives et d'accuser facilement... car nous faisons plus ou moins tous ça.



Je ne connaissais pas cette autrice mais mon petit doigt me dit que je vais en lire d'autres. A découvrir !
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L'Assassin du marais

Le suspense est bien mené, l’enquête compliquée par des fausses pistes et le lecteur ne pourra pas deviner l’identité de l’assassin avant les dernières pages. Mais surtout, sur une base historique réelle, Catherine Cuenca pose avec passion la problématique de la condition féminine.
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L'Assassin du marais

Une bonne enquête policière qui nous tient en haleine ? Pari réussi pour Catherine Cuenca.

Elle nous entraine dans un Paris en pleine lutte des sexes, où les premières féministes essayent de se faire entendre. D'acquérir de droits et une reconnaissance. Notamment en tentant de faire élire une femme aux élections législatives. Dans ce contexte de lutte sociale, une première femme est retrouvée assassinée. Mais elle ne sera pas la seule. Les meurtres se suivent et se ressemblent. Une femme étranglée au milieu de la nuit, qui semble avoir un lien avec les mouvements de droits des femmes qui s'élèvent alors à l'époque.



L'inspecteur Delage est sur le coup, mais le tueur semble toujours avoir un coup d'avance. Heureusement, il sera aidé par deux femmes. Léa, qui par ses dons de voyance fera avancer l'enquête. Elle a un enfant dont elle a perdu la garde au profit de son père (très courant à l'époque voir obligatoire) et est remontée contre les hommes. Et Julie, employée dans un grand magasin qui subit les avances de plusieurs clients et dont la meilleure amie a elle aussi disparu. Mais c'est une femme, et personne ne veut l'aider à retrouver son amie. Un trio, donc, qui va tenter de débusquer le vrai du faux, en restant sur ses gardes bien évidemment, il y a un tueur dans les rues tout de même. Chacun apporte son p'tit plus à l'enquête, sa personnalité, ses questionnements, sa débrouillardise. On va de rebondissements en rebondissements, sans jamais se douter de ce qui va arriver.



Bien sûr c'est historique, ambiance carriole et chapeau haut de forme cohérente; policier avec cette enquête menée tambour battant mais aussi féministe car on nous montre des femmes courageuses qui ne veulent pas se laisser abattre par les préjugés. Mais cette lutte des femmes est amplement intégrée à l'intrigue. D'un réel apport.



Une atmosphère sombre et imprévisible, des fausses pistes en veux-tu, en voilà, sans jamais céder à la facilité, et un final bien rodé. Oui c'est pas mal, une bonne enquête dont j'ai tourné les pages avec avidité pour savoir : "Mais c'est qui ce sacré garnement qui tue les femmes là ?"
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L'Assassin du marais

L'autrice nous plonge en plein Paris du XIXe siècle dans une ambiance humide à la Jack Éventreur. Un Paris où se côtoie des femmes qui souhaitent s'impliquer en politique pour disposer des mêmes droits et libertés que les hommes, et des hommes d'une misogynie cruelle. Ce roman est une ode au féminisme. Et permet aux lecteurs et lectrices de mener une réflexion sur l'égalité, la liberté mais aussi d'une certaine manière, sur la solidarité entre les genres. C'est un roman intelligent à mettre dans les mains de tous, mais surtout des plus jeunes peu être pas encore au fait de ces problématiques sociétales. Car si ces droits et libertés chèrement acquis semblent être aujourd'hui une évidence, il faut bien entendre qu'il n'y a rien de plus fragile dans une société.. Il s'agit d'une lutte constante et insidieuse qu'il faut mener au quotidien.
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L'Assassin du marais

Quelle lecture passionnante ce fut, j’ai adoré ce polar historique pour adolescent, où l’autrice nous entraîne dans le Paris du milieu du XIXè siècle en pleine lutte des sexes, où les premières féministes organisées essayent de faire entendre leurs voix et leurs revendications bien légitimes.



Dans ce contexte de lutte sociale, une première femme est retrouvée assassinée. Mais elle ne sera pas la seule. Les meurtres se suivent et se ressemblent. Des femmes étranglées au milieu de la nuit, qui semblent avoir un lien avec les mouvements de droits des femmes qui s’élèvent alors à l’époque.



L’autrice en profite pour nous montrer la condition féminine au XIXè : l’ouvrière et la comédienne, qui pour arrondir leurs fins de mois, se prostituent. Les femmes, condamnées pour adultère, qui se voient privées de leurs enfants au profit de leur mari. Les employées des grands magasins qui subissent les avances des clients et le machisme de leurs collègues qui ne goutent guère de devoir partager leurs emplois avec elles, etc.



Au-delà de cet aspect social et historique, il y a bien sûr l’enquête policière menée par l’inspecteur Delage, un ancien criminel reconverti en policier, encore marqué par le meurtre de sa sœur, et qui a bien l’intention de mettre fin aux agissements du tueur, n’en déplaise à son supérieur qui lui met constamment des bâtons dans les roues.



Il sera bien aidé par Léa, qui par ses dons de voyance fera avancer l’enquête. Elle a une petite fille dont elle a perdu la garde au profit de son père et en veut beaucoup aux hommes. Et Julie, qui a fui un mariage arrangé pour trouver un emploi de vendeuse dans un grand magasin qui subit les avances de plusieurs clients et dont la meilleure amie a elle aussi disparu.



Un trio, donc, qui va tenter de démêler le vrai du faux, en restant sur ses gardes bien évidemment, puisqu’il y a un tueur dans les rues qui semble vouer une haine tenance aux femmes.



Chacun apporte sa pierre à l’édifice, sa personnalité, son intelligence, sa débrouillardise. On va de rebondissements en rebondissements, sans jamais se douter de ce qui va arriver.



Lire la suite...
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L'Assassin du marais

Une enquête policière en plein éveil féministe ? Je dis oui ! L’assassin du marais nous propulse en 1849, alors que les élections législatives de la deuxième République se préparent. Et cette fois, une femme tente de se présenter ! Jeanne Deroin se place comme le fer de lance d’une vague féministe qui tient à faire évoluer l’égalité des sexes. Et bien entendu, cela n’est pas du goût de tout le monde, en particulier des hommes. Il y a ceux qui les dénigrent dans les journaux, ceux qui les huent pendant leurs prises de parole... et ceux qui les tuent. De nombreuses femmes sont violemment assassinées, des femmes aux idées et aux mœurs qui dérangent.



Not all men, heureusement. Alexandre Delage, un jeune inspecteur, prend l’affaire très à cœur, contrairement à ses collègues. Il s’inquiète, s’implique et n’hésite pas à bien s’entourer pour retrouver le meurtrier. Julie, amie d’une des disparues, et Léa, médium à ses heures perdues, lui viennent volontiers en aide. Les deux jeunes femmes se lient d’amitié et enquêtent de leur côté, sans se reposer sur l’homme de la situation. Julie est une travailleuse indépendante et émancipée, qui s’est libérée de la tutelle paternelle et refuse de se jeter dans les bras du premier galant qui voudrait bien d’elle. Quant à Léa, elle est mère et divorcée. Une espèce rare à l’époque, d’autant qu’elle est belle et donc forcément fautive. Le récit de Catherine Cuenca s’émaille aussi de vrais personnages historiques, de femmes qui ont tenté de faire évoluer la condition de leurs consœurs. Nos protagonistes vont donc croiser le chemin de Jeanne Deroin ou de de Désirée Gay, entremêlant leur histoire à celle des personnages du roman. L’autrice vous laissera même des fiches en fin de roman pour vous les présenter plus amplement. Elle fait la part belle aux femmes, réelles ou non, qui sont au cœur de l’histoire et sur le devant de la scène : engagées, politisées, actives… et victimes.



Ah je sais, cette chronique est salée, mais les injustices subies par les femmes du roman font douloureusement échos à ce que l’on vit encore aujourd’hui. Il est plaisant de voir que les combats commencés il y a cent soixante-dix ans ont réussi à trouver certaines issues favorables, que ces femmes fortes ont su faire entendre leur voix. C’est grâce à leur courage et leur mise en avant – et en danger – que nous pouvons voter, avoir un compte en banque ou avorter. Mais le roman traite de féminicides, de femmes tuées parce qu’elles sont des femmes. Nous sommes en 2019 et cette année, on décompte déjà plus de soixante-dix féminicides en France. Alors oui, ce roman jeunesse, policier et teinté de fantastique est une jolie découverte, un beau moyen de montrer que les choses ne sont pas parfaites mais qu’elles évoluent, que les femmes peuvent se battre et obtenir justice. Mais c’est aussi un roman engagé, au fort message politique, qui ne pourra qu’intéresser les féministes en herbe et provoquer des discussions passionnantes avec les jeunes auxquels il s’adresse.



L’assassin du marais est un bon roman, à la fois divertissant grâce à son intrigue bien ficelée (dont le dénouement ne prendra pas forcément par surprise le lecteur ou la lectrice averti∙e) mais aussi porteur d’un message fort et important. Le roman n’est pas exempt d’humour et laisse la place aux scènes d’amitié et d’amour fleurissant, n’oubliant pas de donner vie à ses personnages crédibles et attachants. Un livre prenant qui fait réfléchir !
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L'Assassin du marais

Encore un excellent livre de la talentueuse Catherine Cuenca.

J'ai beaucoup apprécié cette enquête policière teintée de fantastique.

Comme toujours dans les ouvrages de cette auteure, l'atmosphère et la psychologie des personnages sont très travaillées. On est happé dès les premières pages. J'ai beaucoup aimé la façon de présenter plusieurs fois chaque personnage à travers les yeux des autres protagonistes. L'enquête policière tient en haleine, le suspense est au rendez-vous. J'aurais aimé que le spiritisme ait une place un peu plus importante et la fin ne m'a pas entièrement surprise... mais cela n'en reste pas moins un roman formidable, particulièrement bien écrit !
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L'Assassin du marais

J’ai vraiment beaucoup aimé cette lecture. J’ai trouvé le récit très fluide, les personnages vraiment sympa, et l’enquête super intéressante. Il n’y a pas vraiment de temps morts donc pas le temps de s’ennuyer.



Le gros point fort c’est évidemment le contexte dans lequel évoluent les personnages. On suit des personnages féminins (pour la plupart) rattachés de près ou de loin à un groupe féministe, le tout dans une société profondément patriarcale, pour ne pas dire misogyne. Cette dimension a, je trouve, été bien traitée et apporte énormément au récit.



Le point faible serait peut-être la fin puisque tout s’enchaîne un peu vite dans les dernières pages. J’ai aussi été un peu gêné par un détail de l’épilogue, où l’autrice nous laisse un peu comprendre que si on a un bon fond, le harcèlement peut être récompensé... Je caricature un peu mais il y a quand même de ça. Malgré tout, j’ai passé un très bon moment avec ce roman.
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