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Critiques de Catherine Rolland (160)
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Nuits blanches en Oklahoma

Nuits blanches en Oklahoma est le deuxième opus collectif publié par les Éditions Okama, le premier s'intitulait L'étrange Noël de Sir Thomas et je ne l'ai malheureusement pas lu.

Le domaine littéraire de cette nouvelle maison d'édition suisse, créée à Lausanne en 2019 est le fantastique et la fantasy.

Cinq auteurs Nicolas Feuz, David Ruiz Martin, Sandra Morier, Catherine Rolland et Lolvé Tillmanns ont accepté de jouer le jeu de l'écriture sous contrainte dont voici les règles : une maison perdue en Oklahoma et des événements étranges chaque nuit d'Halloween à 3h11 précises. Ils nous livrent cinq novellas (romans courts), dans lesquels l'imaginaire et le surnaturel vont nous faire frissonner.

Lolvé Tillmanns, avec Oklahoma's ghosts est la première à nous emmener là-bas, où les frères O, fournisseurs de drogues, ont décidé pour redorer leur image et se rendre sympathiques afin que les Gouverneurs leur foutent la paix, de faire retaper une vieille bicoque et d'en faire une résidence d'artistes, la O farm. Trois écrivains inconnus mais prometteurs sont retenus et convoqués par l'attachée de presse de la Fondation O. Arrivés sur place, ils sont dans un premier temps hébergés dans un motel, la résidence n'étant pas encore terminée. Ted le réceptionniste leur dit « qu'il ne faut pas s'en approcher et ne surtout pas y dormir, un esprit indien hanterait les murs ». Mais cela ne freinera pas la seule femme du trio en quête d'inspiration, elle qui adore les légendes et les maisons soi-disant hantées. Vers quelles rencontres se rend-elle ?

En quelque pages, l'auteure réussit à brosser le portrait psychologique de personnages ayant chacun une personnalité bien particulière, avec notamment la mégalomanie des frères O et à nous faire prendre conscience de ce qu'a été la quasi extermination des indiens, les derniers natifs relégués dans des réserves. Si l'humour et le surnaturel sont bien présents, l'angoisse suscitée par la détermination de l'écrivaine en herbe pour se rendre coûte que coûte dans la bâtisse va crescendo jusqu'à une fin inattendue !

Vient ensuite Les passeurs de Nicolas Feuz, récit qui m'a d'abord fait penser à un road-movie. Sur la Route 66 roule une Dodge Charger 1969 avec à son bord Malika jeune ado et ses parents. Ils se mettent à chanter tout en gesticulant pas mal, la voiture dévie de sa trajectoire, le soleil rasant éblouit le conducteur et soudain une sirène puissante vient les extraire de leur délire passager. Un gigantesque truck arrive en face. Pour avoir essayé de l'éviter, la voiture va se retrouver dans le fossé et Malika blessée à la tête ; aucun secours à attendre d'un véhicule de passage, il n'y en a point et de plus pas de réseau. le crépuscule tombe et Malika a besoin de soins. Ils aperçoivent alors un petit point lumineux dans une zone déserte éloignée de l'axe de la route et qui semble être une habitation. Avec une certaine appréhension ils tentent de la rejoindre. Effectivement, elle est habitée, mais par des personnes plus inquiétantes que réconfortantes et je suis restée ébahie, songeuse et estomaquée par le dénouement à rebondissements !

La troisième novella de David Ruiz Martin, La fille aux yeux de perle, nous conte l'histoire de quatre adolescents, Josh et sa petite soeur Pearl, Sonny et Owen qui ont décidé de se rendre à vélo vers la réserve naturelle du Comté de McCurtian. Ils ont décidé, à l'initiative de Josh d'aller passer trois nuits dans une maison hantée et pas de meilleur moment pour cela que le week-end d'Halloween. On dit que dans cette maison un père aurait tué sa femme et ses gosses mais pour Josh, si cette maison est à l'abandon, c'est tout simplement parce que c'est la demeure de Jack-o'-lantern lui-même, mort le jour d'Halloween et qui se manifeste chaque année cette nuit-là à 3h11. Des éléments bien perturbants attendent nos jeunes en mal d'aventures et qui est cette Molly aux yeux de perle ? Beaucoup de questions encore, de surprises, de frayeurs et d'inexplicable…

Catherine Rolland, quant à elle, avec le gros fantôme qui écoutait Schubert, nous décrit la déception et la grosse désillusion que ressent ce jeune garçon Gabriel Carter de New-York, envoyé pour les vacances chez Harry dans ce trou perdu d'Oklahoma. En cette veille d'Halloween, il parcourt le coin à vélo mais sa récolte en bonbons est maigre quand soudain il se trouve devant une maison en piteux état, semblant inoccupée. Lorsqu'il se décide tout de même à frapper, stupeur, une vieille personne ouvre, lui répond et lui demande d'attendre pour qu'elle puisse lui donner quelques sablés qu'elle est en train de cuire. Sa petite-fille sort alors avec une orangeade et va insister auprès de sa grand-mère pour que Gabriel passe la nuit chez elles. Elle va confier à celui-ci un secret qui ne le convainc guère mais duquel il ne pourra bientôt plus douter. Une histoire encore bien surprenante et fantastique menée avec beaucoup de délicatesse.

C'est à Sandra Morier qu'il échoit de présenter le dernier petit roman intitulé 3h11, tout simplement. Cette fois, c'est un jeune agent immobilier, très malin, James Ronwell qui entre en jeu. Il a pour habitude de racheter à bas prix des maisons dans lesquelles un fait tragique s'est produit et qui du coup n'ont pas trouvé acquéreur. Après les avoir retapées, Il les revend en omettant bien sûr de révéler l'histoire dramatique qui a pu s'y produire. Il vient justement de repérer une belle affaire : une bâtisse isolée et délabrée dans une forêt en Oklahoma qui va être mise aux enchères et il a même déjà des acheteurs potentiels. Il est certes un peu étonné lors de l'enchère que personne d'autre que lui ne se porte acquéreur, d'autant que la mise de départ était plus qu'alléchante. Qu'à cela ne tienne, il achète et le 30 octobre, il décide de se rendre à ce fameux domaine dit « Whitman ». Il finira après maintes péripéties à parvenir jusqu'à la maison et entrer. Il va cependant bien vite se retrouver enfermé dans celle-ci sans aucune possibilité de sortir et une seule solution va lui être offerte par l'entremise d'un petit carnet noir trouvé sur la cheminée dans lequel sont mentionnées, au fur et à mesure de l'avancement dans le temps, des énigmes à résoudre. James parviendra-t-il à trouver les réponses dans le temps imparti ? Quelle angoisse et quelles surprises ! Ici également un rebondissement final m'a laissée bouche bée !

Coup de chapeau à tous ces auteurs pour leur imagination débridée ! En effet, si le surnaturel est présent dans chacun des textes, chaque auteur a su créer une ambiance singulière, angoissante, magique très agréable à découvrir dans laquelle des personnages poussés par la curiosité sont amenés, souvent par une force qu'ils ne maîtrisent pas à affronter l'impensable.

Il est difficile, même pour un esprit cartésien de résister ne serait-ce qu'un instant à cette magie et pourquoi, après tout, ne pas se laisser emporter, le temps de la lecture, dans ces voyages hors du temps ?

J'ai été confrontée à un genre littéraire que je ne connaissais pas du tout et qui, à vrai dire ne me tentait guère, mais je dois reconnaître que j'ai été captivée par cet ouvrage. Je pense que le talent de ces cinq plumes y est pour beaucoup et je ne regrette en rien d'être sortie de ma zone de confort.

Cette anthologie fantastique collective est particulièrement originale et en attendant le prochain Hallowen, n'hésitez pas à vous plonger dans Nuits blanches en Oklahoma, vous n'en sortirez pas indemnes !

Impensable, mais certains fantômes rencontrés lors ma lecture continuent à me hanter !

Je remercie vivement Babelio et les éditions Okama pour cette belle découverte.


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Le cas singulier de Benjamin T.

Et si la vie que nous vivons, n’était pas notre vie réelle…

C’est la question que nous pose Catherine Rolland à travers le personnage de Benjamin Teillac, ambulancier à Lyon.

Tout allait pour le mieux dans la vie du jeune homme, un métier qu’il aimait, une épouse qui le comblait, un fils, des amis…

Tout s’est enrayé le jour où Sylvie est partie.

Les crises d’épilepsie ont réapparu, de plus en plus fréquentes, de plus en plus violentes.

Durant ses crises, Benjamin fait un saut dans le temps : le voilà plongé dans un épisode dramatique de la Résistance durant l’hiver 44 en Haute-Savoie dans le massif des Glières. Il devient Benjamin Sachetaz.



Catherine Rolland nous permet de vivre ces deux existences, qui n’en font qu’une.

En mêlant le passé au présent, il est malheureusement souvent facile de se perdre si l’auteur manque de précision.

Rien de tel ici et, c’est l’une des forces de ce roman de nous transporter d’une période à l’autre sans jamais nous égarer en chemin.



Le cas singulier de Benjamin T. est un beau roman parfaitement maîtrisé.

Le double personnage de Benjamin est parfaitement décrit, avec ses doutes, ses failles mais aussi sa force immense lorsqu’il devient chef de guerre.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste, figures amicales ou fraternelle.



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Le cas singulier de Benjamin T.

Ben mène une double vie



Victime de crises d’épilepsie qui vont s’accompagner de visions, Benjamin se voit combattre l’armée allemande aux côtés de son frère Cyrille sur le plateau des Glières. Commence alors une double vie, en 1944 et en 2016.



Benjamin Teillac n’est pas vraiment gâté par la vie. Tout avait pourtant bien commencé pour lui. Un travail d’ambulancier qu’il avait toujours rêvé de faire, Sylvie, une belle épouse qui va mettre au monde un fils, des amis… Les choses ont commencé à déraper quand il s’est découvert cocu, sa femme couchant avec Haetsler, son patron. Du coup les relations professionnelles deviennent très tendues. Le divorce est difficile, tout comme ses relations avec son fils: « Lorsqu’il arrivait le vendredi soir, il s’y rendait directement, claquait la porte derrière lui et ne réémergeait brièvement qu’au moment des repas que nous partagions dans un silence presque complet. On dit que lors de la séparation de leurs parents, les gamins se sentent presque toujours obligés de prendre parti. Pierrick avait choisi son camp, et j'aurais probablement dû m’estimer heureux qu’il accepte encore de venir chez moi une semaine sur deux. » Et pour couronner le tout, ses crises d’épilepsie qui ont repris. Des ennuis de santé qui peuvent conduire à un licenciement. Heureusement, son copain David, qui est avec Sylvie le seul dans la confidence, reste à ses côtés.

Et ne va pas tarder à être le témoin de nouvelles crises. Déstabilisé, Benjamin décide d’accepter le nouveau traitement préconisé par sa neurologue, mais ne va pas être soulagé pour autant. Bien au contraire, des hallucinations, des visions commencent par le hanter. Il se voit soudain comme projeté dans un film, se retrouvant aux côtés de résistants retranchés sur le plateau des Glières. Il se voit artificier, chargé de faire sauter un pont au passage de l’armée allemande. L’épisode est d’un réalisme tel qu’il en est tout secoué: « Je n’avais jamais porté d’intérêt à l’histoire, pas plus à la Seconde Guerre mondiale qu’à aucune autre période du passé. Je faisais partie de ces hommes cartésiens pour qui seul le présent comptait (…) mais j'avais pourtant su citer sans hésitation, comme d'un fait connu de toujours, le nom de Tom Morel, héros d’une bataille dont il me semblait n’avoir jamais entendu parler. »

C’est à ce point du roman que Catherine Rolland réussit un premier grand tour de force. On «voit» Benjamin aux côtés de son frère Cyrille, un abbé avec lequel il a rejoint les maquisards. On ressent avec lui l’intensité de ce moment, la peur et l’exaltation. Et si on partage son trouble, on a – tout comme lui – envie d’en savoir davantage, de retrouver ses compagnons et cette femme qui allait s’engager sur le pont à quelques secondes de l’explosion, la belle Mélaine qu’il va sauver et dont il va presque instantanément tomber amoureux. Si, comme le disait le poète Calderon de la Barca, la vie est un songe, alors on a envie de continuer à rêver avec Benjamin: « L’immersion dans le passé, pour le moment, était ma seule façon de supporter assez mon présent pour m’empêcher d’ouvrir le gaz en plein avant de me coller la tête dans le four. Je n’avais plus de travail ni de ressources, ma femme m’avait quitté, mon fils me tournait le dos. (…) Contre toute attente, je me sentais bizarrement serein. Mon seul problème, dont je savais qu’il finirait par se résoudre, était d’éliminer Hitler et de rendre la patrie aux Français. »

Au fur et à mesure des crises, on va passer avec Benjamin d’une époque à l’autre, comprendre que toutes deux sont aussi réalistes l’une que l’autre et, comme les témoins aux côtés de Benjamin, nous dire que tout cela n’est pas possible, que l’on ne saurait se réincarner en héros de guerre – mais comment dans ce cas peut-on se souvenir des noms, des lieux, des personnes – pas plus qu’on ne saurait dans les années quarante connaître l’issue du conflit ou encore parler de produits qui n’ont pas encore été inventés, comme le DVD.

Et c’est là le second tour de force réussi avec brio par Catherine Rolland. Non seulement elle nous emporte par son écriture addictive, mais elle nous entraîne dans les pas de Benjamin à nous poser quelques questions existentielles essentielles: peut-on passer sans encombre d’une vie à l’autre?; Peut-on se perdre en route ou à l’inverse choisir une vie plutôt qu’une autre?; Peut-on ne pas revenir du passé? Et peut-on changer le passé? Car il faut bien que tout cela à quelque chose, à sauver son frère qui vient d’être arrêté et auquel on destine un peloton d’exécution ou à tenir la promesse faite à Mélaine de l’épouser et d’emménager avec elle dans la jolie maison à l’orée du village… Tout le reste est littérature. Un bel hommage à la littérature qui, par la grâce d’une romancière omnisciente, rend vraisemblable l’invraisemblable, rend le temps poreux, brise nos certitudes et nous rend totalement addicts à cette double-histoire, aussi étonnante que vertigineuse.

En refermant le livre, on se dit que notre bonheur de lecture pourrait se doubler du plaisir à découvrir une adaptation cinématographique de cette histoire époustouflante qui offre au cinéaste un formidable registre, de l’histoire d’amour impossible à la tranche de vie sociale, de la fresque historique dans les paysages enneigés du plateau des Glières aux avancées (?) de notre médecine. Sans oublier le tourbillon des émotions qui accompagnent toutes ces séquences.

Catherine Rolland a à la fois profité de son expérience de médecin et de son parcours – originaire de Lyon et vivant aujourd’hui en Suisse – pour construire ce formidable roman qui est, après Éparse de Lisa Balavoine, la seconde belle découverte de cette rentrée 2018. Après plusieurs romans publiés dans des maisons d’édition confidentielles, il me semble qu’elle a trouvé aux Escales l’éditeur qui va lui permettre de percer. C’est tout le mal qu’on lui souhaite!
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Les inexistants

Trois personnages

Camille, jeune mère d’un petit garçon handicapé, travaille la nuit dans le restaurant d’une zone d’entrepôts. Elle est souvent seule pour servir les routiers de passage.

Noam, professeur de lettres, a fui la guerre en Irak et se retrouve gardien d’entrepôt. Un travail solitaire propice à revivre en souvenir l’existence à laquelle il a dû renoncer.



Maxime, qui cache des facultés hors du commun sous ses allures de Viking un peu chétif, se montre tantôt attentionné et tantôt étrange. Quels motifs l’animent, à venir imposer sa présence et bousculer le fragile équilibre de la relation entre Camille et Noam ?



Tous trois ont leurs failles et leurs blessures secrètes. Le temps d’une nuit, ils vont se côtoyer et s’apprivoiser, et aussi se protéger du danger qui rôde : un psychopathe s’en prend à des jeunes femmes qu’il eviscère après les avoir violées.



Aux courts chapitres s’intercalent les apartés d’un quatrième protagoniste, à l’identité mystérieuse, qui dévoilent une enfance et une adolescence brisées par la maltraitance.



La noirceur de certains passages contraste avec la suavité des moments où Camille, seule dans la cuisine, confectionne des pâtisseries dans « de délicieux parfums d’enfance, d’agrumes et de sucre candi » en écoutant Barbara ou Bécaud à la radio.



Unité de temps, de lieu, d’action. Une tension qui monte crescendo. Une auteure qui joue avec ses lecteurs en les embarquant sur de fausses pistes : tous les ingrédients sont réunis pour faire de Les inexistants un très bon roman noir. Comme Camille, Catherine Rolland s’y entend en cuisine ;-)



Les inexistants est me semble-t-il son huitième roman et son premier roman noir. J’aime les univers éclectiques et il me tarde de découvrir ses autres écrits.
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Nuits blanches en Oklahoma

Cinq autrices et auteurs suisses avaient pour mission d’écrire une histoire sous contrainte : Leur création devait se dérouler en Oklahoma, le jour d’Halloween, à 3h11 du matin.



Lolvé Tillmanns nous raconte une femme qui pour sortir de son quotidien, accepte de rejoindre une résidence d’écrivains, propriété de la mystérieuse famille O. Cette demeure en rénovation a la réputation d’être hantée par un esprit indien.



Suite à un accident de voiture, la famille imaginée par Nicolas Feuz se retrouve au milieu de nulle part. Ils se rendent à la seule habitation visible où ils sont accueillis par des personnages énigmatiques.



David Ruiz Martin nous présente une bande de gamins qui souhaitent se faire des frayeurs en passant trois jours dans une maison hantée.



Le petit héros de Catherine Rolland est envoyé par sa mère pour Halloween dans ce coin paumé. En faisant le tour des maisons à vélo, il rencontre une fille. Cette dernière lui avoue qu’elle est réveillée chaque nuit par une musique étrange.



Enfin, Sandra Morier nous met sur les pas d’un agent immobilier qui se rend dans une propriété qu’il désire retaper pour la revendre. Sur place, il découvre une horloge qui va déclencher un mécanisme machiavélique.



Dans ces courtes aventures, vous allez croisez des revenants, des fantômes, des légendes macabres… Où que vous vous tourniez, la mort n’est pas loin. Cet ouvrage collectif réussit à la perfection son objectif de nous faire trembler. Chaque nouvelle fantastique nous tient en haleine de bout en bout. Par le thème restreint, il y a bien sûr des similitudes entre les nouvelles. Pour ma part, j’ai lu ce recueil par petites touches et je me suis régalé de l’imagination de chaque auteur. Je connaissais déjà le talent Nicolas Feuz, mais je viens découvrir que ses acolytes helvétiques n’étaient pas en reste. Je vais donc me mettre à l’affût de leurs prochaines sorties.
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La solitude du pianiste

Yann Kassowicz est un pianiste de renommée mondiale. Il y a quatre ans, il a perdu sa femme dans le crash d’un avion en Afrique. Veuf inconsolable, il continue à vivre tant bien que mal assurant ses concerts presque en pilote automatique. S’il continue à vivre, c’est pour ses deux enfants, Nathan et Sarah.



Matthias est le frère aîné de Yann. Fraîchement divorcé, il est venu s’installer chez son frère chez qui il reçoit ses deux enfants. La cohabitation arrange tout le monde.



La suite de la chronique sur le blog : lien ci-dessous
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Horreur suisse : L'escape game de Leysin

Tout d'abord, je tiens à remercier chaleureusement la maison d'édition pour l'envoi de ce service-presse ainsi que pour leur confiance.



J'avais hâte de découvrir cette nouvelle saga jeunesse et je me la gardais de côté pour l'automne.



Le récit est prenant et propose des illustrations qui permettent de s'immerger pleinement au coeur de l'intrigue.



J'ai frissonné plusieurs fois suite aux péripéties auxquelles sont confrontés nos protagonistes. L'ambiance de l'escape game est également bien retranscrit à travers les différents mystères à élucider.



Le lecteur en vient rapidement, comme nos personnages, à se demander s'il s'agit réellement d'un simple escape game ou d'un événement fantastique.



Le dénouement final est captivant et vous voudrez à tout prix savoir le fin mot de l'histoire. La possibilité d'une suite est ouverte et je serai heureuse d'en apprendre davantage sur ce sanatorium énigmatique et les créatures qui le hantent.



La plume de l'autrice est fluide et tout en simplicité.



Si vous appréciez les lectures jeunesse, que vous avez envie de frissonner un peu et que vous aimez les mystères, je vous recommande cette lecture.



J'ai rapidement lu les 129 pages de ce roman. Les chapitres sont courts (environ une dizaine de pages entrecoupées d'illustrations) et le style d'écriture est grand et aéré.



Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce tome pour 13,90 francs.



J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre et je me réjouis de lire les autres tomes. Je donne donc la note de 9 sur 10 à ce roman.
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Emma Paddington, tome 3 : Le talisman écarlate

Tout d'abord, je tiens à remercier chaleureusement Catherine Rolland pour l'envoi de ce service-presse ainsi que pour sa confiance.



J'avais hâte de me replonger dans les aventures d'Emma et de retrouver cet univers loufoque que j'apprécie tant.



L'intrigue est captivante et j'ai vraiment apprécié les nouveaux personnages que vous découvrirez dans ce tome tout comme les nouvelles créatures fantastiques qui sont présentées.



Le récit contient de bons rebondissements que je n'avais pas vu venir. Dans ce tome, vous n'aurez pas un instant de répit car les éléments s'enchaînent rapidement.



La narration multiple amène également un dynamisme dans l'histoire tout en vous permettant de suivre ce qu'il se passe à plusieurs endroits en même temps. Vous serez donc dans la tête d'Emma, de Djinns et d'autres personnages dont je vous laisse la surprise.



Ce roman se déroule dans une ambiance beaucoup plus sombre que les précédents ce que j'ai apprécié, le lecteur constatera également l'évolution du personnage d'Emma au fil du récit.



La plume de l'autrice est tout simplement sublime, elle parvient à vous captiver dès les premiers mots et j'aime beaucoup son côté détaillé.



Je ne m'attendais pas du tout à ce dénouement final qui était à la fois émouvant et inattendu. L'autrice m'a vraiment surprise et maintenant, je veux absolument connaître la suite.



Si vous aimez le fantastique avec un côté déjanté et les lectures jeunesses, je ne peux que vous recommander cette saga.



J'ai rapidement lu les 246 pages de ce tome. Les chapitres sont assez courts (moins d'une dizaine de pages) et le style d'écriture est assez grand et bien aéré.



Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce roman pour 15 euros. Je vous mets également le site internet de l’autrice : « https://catherine-rolland.com/emma-paddington-3-le-talisman-ecarlate/ »



Comme vous pouvez le constater, j'ai passé un excellent moment de lecture avec Emma et ses amis, je lui attribue donc la note de 9 sur 10, uniquement car je n'ai pas atteint le stade du coup de cœur.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Les inexistants

C’est avec grand plaisir que j’ai découvert cette auteure qui a déjà écrit plusieurs romans, j’ai reçu celui-ci en cadeau pour Noël. La littérature romande se porte très bien et ce thriller en est une preuve de plus.



Cette nuit l’Eventreur qui terrifie la ville va être arrêté, la police est sur le point de l’appréhender et incite les travailleurs de la zone à la prudence. Elle met en garde Noam le vigile qui surveille un grand entrepôt dans lequel il a élu domicile. De son côté, Camille qui assure le service de nuit dans le snack voisin attend la visite de Noam avec qui elle s’est liée. Lors de sa tournée, Noam trouve Maxime dans l’entrepôt, il l’empêche de se suicider et l’emmène au snack pour l’avoir à l’oeil. Les trois personnages vont passer une longue nuit entre le petit restaurant et l’entrepôt où le gardien fait ses rondes à intervalle régulier, en compagnie de Maxime car il refuse de le laisser seul avec Camille. Celle-ci est mère célibataire d’un petit garçon handicapé, elle fait des pâtisseries et des sandwiches pour les quelques routiers qui passeront, mais l’essentiel de son temps se passe en conversation avec les deux hommes. Noam a fui la guerre en Irak où il était professeur de français, il est en situation irrégulière et craint de se faire dénoncer. Maxime est tombé d’on ne sait où et possède des capacités particulières qui lui permettent de deviner les secrets des deux autres. Il est à la fois inquiétant et attachant.



Tout est en place pour un huis-clos où l’angoisse et le suspense montent peu à peu. Tous ont des secrets, le tueur rôde. Un des personnages semble être l’assassin, mais c’est bien sûr une fausse piste. Les chapitres courts donnent la parole à chacun d’eux, mais aussi au tueur qui raconte son enfance martyrisée. Le roman insiste sur les relations entre les personnages qui oscillent entre franchise et mensonges. Ils ont tous une vie réelle et une vie rêvée, toutefois leurs mensonges condamnent leur relation à l’échec. Noam ne peut que fuir et son amour pour Camille n’a pas d’avenir.



J’ai été très touchée par Noam, qui fuit la guerre et se sent déraciné, il ne peut oublier sa vie d’avant. Maxime connaît son secret, mais il ne l’accable pas. Il lui donne une chance de se reconstruire alors qu’il pourrait le dénoncer. Maxime n’est pas dupe des mensonges de ses comparses d’une nuit, mais il se refuse à les casser davantage. Il se montre plein d’empathie pour eux, il offre du rêve et de l’espoir à Camille. La fin est triste, mais on est dans un roman noir et pas une romance américaine.



Une très belle découverte que je recommande chaleureusement.
Lien : https://patpolar.com/
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Frissons suisses : Le tombeau de la reine B..

Tout d'abord, je tiens à remercier Heidiffusion pour l'envoi de ce service-presse ainsi que pour leur confiance.



Je me réjouissais de me lancer dans ce nouveau Frissons suisses et de découvrir la plume de Catherine dans un registre plus jeunesse.



L'histoire est prenante et mêle parfaitement le côté historique et le frisson.



J'ai beaucoup aimé le mystère concernant le tombeau perdu de la reine Berthe ainsi que les pleurs entendues dans les galeries.



Ce tome m'aura également permis d'en apprendre plus sur l'abbatiale de Payerne.



Le roman possède de belles illustrations qui plongent directement le lecteur dans le récit avec nos protagonistes.



La plume de l'autrice est simple, détaillée et n'hésite pas à inclure de la représentation pour les personnes malades à travers le personnage principal. Je trouve que c'est une belle initiative pour une lecture jeunesse.



Les personnages sont attachants et c'est un vrai plaisir de suivre leur aventure.



Si vous recherchez une lecture courte, que vous appréciez les lectures jeunesse et que vous avez envie de mener l'enquête, je ne peux que vous recommander cette saga.



J'ai lu rapidement les 117 pages de ce roman. Les chapitres sont assez courts (environ une dizaine de pages) et le style d'écriture est grand et aéré.



J'ai passé un excellent moment de lecture, je donne donc la note de 9 sur 10 à ce tome.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Emma Paddington, tome 2 : Le fantôme hypocondr..

Tout d'abord, je tiens à remercier chaleureusement Catherine Rolland pour l'envoi de ce service-presse et pour sa confiance.



Je me réjouissais de me replonger dans les aventures d'Emma après avoir dévoré le tome 1.



Ça a été un véritable plaisir de lire ce tome. L'univers loufoque embarque le lecteur dès les premières lignes et je dois vous avouer que je n'ai jamais lu de roman fantastique avec de telles créatures magiques, c'est un régal pour l'imagination.



Les personnages sont toujours très attachants et dans ce tome, j'ai constaté l'évolution d'Emma qui a un caractère plus affirmé et qui est bien moins naïve que dans le premier tome. En plus, j'ai également beaucoup aimé l'évolution de Justin dans ce tome qui se révèle plus attachant et bienveillant.



L'intrigue est prenante et j'ai dévoré en un rien de temps les 228 pages de ce tome, tellement je voulais connaître la fin. L'autrice parvient une nouvelle fois à bien marquer la nuance entre le monde réel et l'univers fantastique et son univers déjanté monte crescendo au fil de l'histoire.



Le récit compte également un autre point de vue que vous découvrirez durant plusieurs chapitres, je ne vous révèle pas de qui il s'agit pour ne pas vous gâcher la surprise.



La plume de l'autrice est un parfait mélange de douceur, de simplicité et surtout elle est addictive et bien détaillée.



Une note de mystère va planer tout au long de l'histoire et j'ai vraiment apprécié le dénouement final. Vu les révélations qui y sont faites, je me réjouis de découvrir le tome 3.



Si vous aimez le fantastique, les romans jeunesse et que vous avez envie de découvrir ce genre d'une toute autre manière, je ne peux que vous recommander cette lecture.



Comme je vous l'ai dit, j'ai dévoré ce livre. Les chapitres sont assez courts (environ une dizaine de pages) et le style d'écriture est grand et aéré pour vous permettre une lecture fluide.



Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce tome pour 15 euros ou pour 22,90 francs. Vous trouverez tous les endroits où vous pouvez vous procurer ce tome directement sur le site internet de l'autrice (https://catherine-rolland.com).



Evidemment, j'ai passé un superbe moment de lecture aux côtés d'Emma et de ses amis. Du coup, j'attribue la note de 9 sur 10 à ce tome uniquement car je n'ai pas atteint le stade du coup de coeur.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Le cas singulier de Benjamin T.

J'ai choisi de lire ce livre car il était mis en avant dans ma librairie en tant que littérature « régionale ». L'histoire se passe majoritairement en Haute-Savoie où j'habite, plus précisément sur le plateau des Glières tout près de chez moi.

L'action oscille entre deux périodes : 2014 où le Benjamin T du titre est ambulancier et 1944 où Benjamin Sachetaz est lieutement maquisard dans la résistance.

Les deux Benjamin ont beaucoup de points en commun mais sont aussi très différents

Le « contemporain » vit une sale période : sa femme le quitte, il divorce, perd son boulot et est malade (des crises d'épilepsie de plus en plus fortes)

Pour le deuxième Benjamin on ne sait au début presque rien et c'est la force de ce roman de nous faire découvrir ce personnage.

Il s'agit ici d'un roman fantastique, à chacun de se faire une idée sur l'histoire : Benjamin et Benjamin sont-ils une même personne à 70 ans d'intervalle. Benjamin T est-il schizophrène ? le voyage dans le temps est-il possible grâce à des médicaments ?

Les personnages secondaires, tant de nos jours qu'en 1944, sont bien campés (mention particulière à David et Cyrille, ami et frère de Benjamin, selon la période )

La fin m'a un peu attristée mais je reste convaincue que c'est une fin parfaite. Un très bon moment de lecture ...
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Le cas singulier de Benjamin T.

Et si ce que nous rêvions était notre vraie vie, à moins que celle-ci ne soit qu'un songe ? Et si nous avions la possibilité, chaque jour, de vivre plus longuement dans nos rêves ?

Le dernier roman de Catherine Rolland gomme les frontières de ces deux états et nous plonge dans un récit fascinant qui m'a complètement embarquée…

Le sujet ?

Benjamin Teillac va mal : sa femme est partie après quinze ans de vie commune, son fils ne veut plus le voir et son boulot d'ambulancier est remis en cause par des crises d'épilepsie de plus en plus rapprochées. Une vraie galère.

Heureusement, son ami de toujours, David est là. Un père pour Ben que ce David : il le surveille, prend soin de lui, l'accueille dans sa maison, lui prépare à manger et le ramasse en miettes dans la rue alors qu'il vient d'être victime d'une nouvelle crise.

Pendant combien de temps Ben va-t-il pouvoir garder le secret ? Si son chef apprend son mal, il est viré. Ce boulot, il l'adore, il aime les contacts qu'il noue avec les malades qu'il transporte. Mais les crises ne préviennent pas : elles sont de plus en plus nombreuses et durent maintenant assez longtemps, suffisamment longtemps pour que Benjamin se mette à vivre... une nouvelle vie.

C'est ainsi qu'il quitte plusieurs fois par semaine les années 2014 pour être propulsé en 1944 en plein maquis ! Là, en Haute-Savoie sur le plateau des Glières, massif des Bornes, il devient alors Benjamin Sachetaz, né en 1909, ayant grandi dans une ferme à Saint-Calixte, et avec son frère Cyrille, un homme d'Église, il s'est engagé dans la Résistance. Étonnant pour un homme qui déclare en 2014 : « Je n'avais jamais porté d'intérêt à l'Histoire, pas plus à la Seconde Guerre mondiale qu'à aucune autre période du passé. Je faisais partie de ces hommes cartésiens pour qui seul le présent comptait. » Et pourtant...

Bien sûr, les réveils sont un peu douloureux et lorsqu'il tente d'expliquer à David ce qui lui arrive, ce dernier perd patience. Benjamin devient-il fou ? D'où viennent ces hallucinations récurrentes ? Peut-on parler de « rêves » ? Sont-ce les effets secondaires des différents traitements ? Jusqu'où tout cela va-t-il mener Ben ? Dans la pire des névroses ?

Dans tous les cas, il faut trouver une solution et rapidement. Le docteur Aubervilliers, neurologue au CHU, va proposer à Ben de tester une nouvelle thérapie. Avec un peu de chance, ce nouveau traitement marchera et le sortira de cette double vie impossible. A moins que…

Je l'avoue, j'ai été complètement happée par ce roman : non seulement, les personnages sont très attachants, notamment ce pauvre Ben dont la double vie devient très vite un enfer mais surtout, les questions existentielles qui sont posées sont, je trouve, assez troublantes : « Si tu devais choisir, est-ce que tu laisserais ta vie, ta femme et ton fils, le confort d'une existence sans guerre et sans le risque de te faire tuer chaque jour que Dieu fait ? Si tu devais choisir entre là-bas et ici, Ben, pour quelle vie opterais-tu ? » lui demande un personnage du roman. Se pose donc la question du sens de la vie et de l'engagement. Qu'est-ce qui vaut la peine d'être vécu, qu'est-ce qui donne de la valeur à notre existence ?

J'ai aussi beaucoup aimé toutes les réflexions qui ont trait à l'Histoire : repartir en arrière avec la connaissance de ce qui va se passer dans l'avenir, c'est évidemment être tenté de vouloir changer le cours des événements. L'on se met soudain à rêver… Et si l'on pouvait modifier le passé, faire en sorte que certains monstres n'arrivent jamais au pouvoir, que certaines guerres n'aient jamais lieu... Moi qui ne suis pas une fana de science-fiction (je n'y comprends généralement pas grand-chose), là, j'ai été captivée par la richesse des problématiques abordées par ce sujet.

Une lecture très plaisante donc et que je recommande vivement !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Le cas singulier de Benjamin T.

Franchement, le sujet était casse-gueule... En découvrant la quatrième de couverture, j'ai eu un peu peur. Cette histoire totalement improbable d'un homme qui, suite à des crises d'épilepsie se retrouve à vivre la vie d'un autre, 70 ans plus tôt en pleine seconde guerre mondiale... Eh bien je n'en suis que plus soufflée du résultat car ce livre m'a bien captée et l'auteure mène parfaitement sa barque en parvenant à garder le cap à chaque fois qu'on a l'impression qu'on va se crasher... Hop ! Un petit twist remet tout ça d'équerre.

Les allers-retours entre les identités de Benjamin offrent au lecteur une immersion dans un épisode marquant de la Résistance en Haute-Savoie ainsi qu'un questionnement intéressant autour des deux personnalités de cet homme, ambulancier dans les années 2000 mais dont la vie est en train de s'effondrer de tous les côtés et héros de la Résistance dans les années 40, chef d'un réseau et décideur.

Je n'en dirai pas plus pour ne pas effleurer la mécanique qui a toute son importance dans le déroulé de l'intrigue ; néanmoins, j'ai beaucoup pensé au film de Woody Allen, La rose pourpre du Caire et ce principe de passer outre les réalités admises, de traverser l'écran...

Bref, pour résumer, un bon roman, divertissant et prenant avec un parti-pris d'originalité qui emballe joliment le tout !
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Emma Paddington, tome 1 : Le manoir de Dark..

Tout d'abord, je tiens à remercier chaleureusement, Catherine Rolland pour l'envoi de ce service-presse ainsi que pour sa confiance.



Je vous avoue que j'ai tout de suite été attirée par le résumé de ce livre où l'on me promettait une histoire fantastique avec des personnages loufoques.



Evidemment, je n'ai pas été déçue. L'univers est déjanté, la transition entre le fantastique et le monde réel est vraiment bien amenée.



Emma est vraiment attachante et c'est un pur plaisir de suivre son histoire. J'ai également beaucoup apprécié les personnages fantastiques qui sont vraiment atypiques ainsi que les autres.



L'intrigue est prenante et dès que vous aurez commencé ce livre, vous voudrez connaître le fin mot de l'histoire. Dans ce tome, l'autrice pose clairement le décor ce qui fait que par instant, il peut y avoir un peu des longueurs et également un léger manque de détails (à force, vous le savez, j'en suis très friante).



Malgré tout, je pense que cette saga me réserve encore bien des surprises et j'ai hâte de découvrir le tome 2.



La plume de l'autrice m'a beaucoup plu, je l'ai trouvé poétique et simple, un parfait mélange pour une lecture cosy. En plus, le côté déjanté se glisse de manière crescendo tout au long de l'histoire.



Si vous aimez le fantastique et que vous avez envie de découvrir ce style sous un nouveau jour, je ne peux que vous recommander cette saga.



J'ai rapidement dévoré les 235 pages de ce tome. Le style d'écriture est petit mais j'ai trouvé le texte assez aéré et les chapitres ne sont pas très long (maximum une dizaine de page). Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce roman pour 15 euros ou directement sur le site de l'autrice (https://catherine-rolland.com).



J'ai passé un très bon moment de lecture et je trouve que c'est un livre qui est parfaitement adapté à la saison (entre la fin de l'automne et le début de l'hiver) mais je suis restée un peu sur ma faim au niveau des détails. Je lui donne donc la note de 8 sur 10.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Le cas singulier de Benjamin T.

Benjamin, la trentaine, ambulancier de son état et récemment quitté par sa femme, renoue avec les crises d'épilepsie de son enfance.

Elles le plongent dans des rêves extrêmement réalistes, au coeur de l'hiver 1944 en plein maquis en Haute Savoie.

Suivant le rythme des crises qui s'accélèrent, ces visions prennent de plus en plus de place et Benjamin oscille entre deux univers...



Réminiscences ? Vie antérieure ? Peut-on changer le passé ? Ces questions servent de trame à un récit où la loyauté des hommes et l'amitié tiennent une place importante.



Un agréable moment de lecture.
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Emma Paddington, tome 5 : Le gouffre de l'a..

Tout d'abord, je tiens à remercier chaleureusement l'autrice pour sa confiance et pour ce service-presse. J'apprécie beaucoup cette saga et je me réjouissais de découvrir ce tome.



Ce fut un véritable plaisir de replonger dans cet univers loufoque rempli de surprises. Dans cette histoire, de nouvelles créatures fantastiques font leur apparition et ont chacune un caractère bien défini.



Les personnages sont toujours aussi attachants et j'ai apprécié la narration multiple qui permet de suivre leurs aventures à différents endroits.



L'intrigue propose de l'aventure, des rebondissements et surtout des révélations inattendues. Emma et ses acolytes vont se retrouver dans différentes péripéties tout au long du récit.



La plume de l'autrice est toujours aussi fluide et déjantée. C'est une vraie bouffée de fraîcheur qui parvient à captiver le lecteur dès les premières lignes.



Le dénouement final est surprenant et émouvant (j'ai bien failli verser ma petite larme).



Dans ce tome, le thème du pardon est également amené avec justesse et sincérité. J'ai trouvé que cela était vraiment bien fait et apportait une nouvelle facette à l'un de nos personnages.



Si vous aimez le fantastique, les univers loufoques et que vous avez envie de passer un bon moment de lecture, je ne peux que vous recommander cette saga.



Je n'ai pas vu passer les 256 pages de ce tome et je me suis retrouvée bien trop rapidement à la fin. Les chapitres sont de taille moyenne (environ une dizaine de pages) et le style d'écriture est grand et aéré.



Ce fut un plaisir de lire ce tome et je le referme avec mélancolie à l'idée de quitter ces personnes et cet univers qui me tenaient particulièrement à coeur. Je donne donc la note de 9 sur 10 à cette lecture uniquement car je n'ai pas atteint le stade du coup de coeur.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Emma Paddington, tome 1 : Le manoir de Dark..

Un manoir qui tombe en ruines à Bridgeport, voilà le drôle d'héritage que tante Bree a légué à Emma Paddington.



Emma se demande bien ce qu'elle va en faire...

C'est finalement par la force des évènements qu'elle va se retrouver à Bridgeport pour fuir sa vie actuelle. Elle va rencontrer Jamie Hartgrave, un agent immobilier avenant mais fort maladroit, qui lui proposera de vendre sa propriété à un promoteur immobilier.



Mais le manoir est-il réellement en ruines ?

Si vivre avec des Djinns, croiser un crocodile à 2 têtes ou encore un dragon télescopique vous dérange, passer votre chemin !

Sinon vous pourrez apprendre entre ces pages comment devenir Gardienne de Dark road end.



Voilà une lecture raffraichissante et fort sympathique 🧙

Premier tome d’une série fantaisie remplie de créatures magiques, d’humour et d’aventures, je conseille cette lecture aux adultes adeptes du genre et aux ados 😉😉



Une écriture fluide, une intrigue qui ne laisse aucun temps mort, un mélange de sorcellerie du style Harry Potter 🧹 et des personnages fantastiques du style de la série Grimm 🎇
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La dormeuse

Je suis d'abord tombée sous le charme de ses personnages, tous plus attendrissants les uns que les autres. J'ai adoré me glisser, comme une petite souris, dans cette maison troglodyte tourangelle à deux pas de chez moi et y découvrir un couple malicieux de personnes âgées. Il y a Marie bien sûr mais Tiago mérite que l'on s'y attarde quelque peu. Cet homme, qui a certainement toujours vécu dans l'ombre de son épouse, n'en est pas moins extravagant. Si la démence lui fait parfois "perdre les pédales", ce n'est que pour le rendre encore plus bouleversant. Il apporte la touche de fantaisie au roman.



Et puis, il y a ce bain dans l'Histoire. Retrouver le temps d'une lecture le quotidien des habitants de la cité antique avant qu'elle ne soit ensevelie lors d'une éruption du Vésuve, avouons que l'invitation est alléchante. Catherine ROLLAND a fait un travail formidable pour coller au plus près de ce que pouvait être la vie d'hommes et de femmes quelques années après Jésus Christ. C'est une réussite.



Les descriptions précises contribuent à nourrir une plume presque cinématographique d'une période révolue, qui la revendiquerait. Nous sommes au temps des esclaves, ceux qui ont le pouvoir ont droit de vie et de mort sur les leurs.



Parce que le défi des tempos était trop simple à relever, l'autrice a imaginé le projet fou d'écrire un livre dans un livre. "La Dormeuse" est un roman dicté à un scribe des temps modernes, l'occasion d'explorer ce champ que Catherine ROLLAND débroussaille elle-même en nous livrant son sixième roman. Si dans la fiction, la question du maintien du suspens est régulièrement posée, qu'elle se rassure, elle en maîtrise parfaitement les rouages.



Mais là où le talent est exceptionnel, c'est dans la construction de l'édifice. Le jeu des narrations est prodigieusement orchestré. Trois histoires s'entrecroisent à deux mille ans d'intervalle sans qu'à aucun moment vous ne perdiez pied, le tout dans une rythme frénétique. Je n'ai pas vu les 480 pages passer et encore, j'en redemande !



Ce roman de Catherine ROLLAND, le deuxième pour moi, vient confirmer ses qualités d'écriture. Je crains fort d'en devenir une inconditionnelle !
Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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Le cas singulier de Benjamin T.

Un livre très abouti que ce roman de Catherine Rolland, mêlant des thématiques trés actuelles comme l'amitié. la recherche médicale, la précarité affective à une forme de voyage dans le temps et de retour arrière sur la résistance française pendant la 2ème guerre mondiale.

Le personnage principal passe d'une époque à l'autre, d'une vie à l'autre, d'une personnalité à l'autre.

Vraiment très réussi avec une écriture fluide et agréable ainsi que des personnages attachants et bien campés.

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