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Critiques de Chantal Pelletier (107)
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De bouche à bouches

Le genre de livre très à la mode et pour de bonnes raisons : ils sont faciles tout en étant sexy et pleins de rebondissements. Dans la lignée des Gavalda, Pancol et autres écrivaines à succès, Chantal Pelletier met en scène une éclopée de la vie, talentueuse, qui va transcender son handicap : la perte du goût, en se mettant à la cuisine. Photographe à succès flaquée d'un père possessif et d'un ami "jumeau",elle va fuir son univers et rechercher au bout du monde en Inde, en Chine, ailleurs... les milles et une façon de sentir les aliments. En nourrissant les autres, elle se découvre et part à la rencontre d'elle-même. Chagrins et bonheurs sont au rendez-vous mais surtout la description savoureuse des sensations gustatives.
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Tirez sur le caviste

Petit polar gastronomique, Tirez sur le caviste traite de bouffe, la bonne bouffe bien arrosée ! Tout débute lorsque Gérard tire sur sa femme et la tue car le céleri rémoulade est raté. S'ensuit alors des mensonges multiples pour cacher l'absence de sa tendre femme. Les bons repas sont sacrés chez ce vieux vigneron bourru exigent mais fin gastronome. C'est pour cela qu'il part à la recherche de la cuisinière parfaite. Il trouvera son bonheur en croisant le chemin de Aline, jeune femme totalement paumée mais maîtrisant à merveille le céleri rémoulade. Ces deux personnages vont alors devoir cohabiter, en cachant l'un à l'autre des secrets qu'ils préféreraient ne jamais dévoiler.

J'ai adoré ce roman qui était très court, presque comme une nouvelle. La construction en deux parties et à deux voix m'a beaucoup plu, nous nous retrouvons réellement imprégnés des univers des deux personnages et nous découvrons par ce prisme les horreurs qu'ils ont commis. Le style est cru, l'humour est noir, mais c'est délicieusement prenant !
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L'ourson

’autrice Chantal Pelletier s’inscrit en partie avec ce roman dans la lignée des textes qui rendent hommage à un âge d’or du cinéma américain, tel que Scarlett il y a un an. Le titre est un amusant surnom pour Orson Welles, monstre sacré du cinéma mais aussi de la mise en scène théâtrale, dont l’œuvre est évoquée par petites touches au fil des pages.



En réalité, le cinéaste n’est pas le personnage central du récit, il apparaît plutôt comme une figure quasi fantomatique qui viendrait hanter les pages, une présence tutélaire à la fois rassurante et dangereuse, à l’instar de sa carrure imposante et de sa façon de dévorer des plâtrées de nourriture, qui peuvent faire de lui une forme d’ogre de conte aussi bien qu’un bon vivant convivial. L’ambivalence du personnage est d’autant mieux mise en valeur qu’on ne le perçoit que par les yeux de la narratrice, une fervente passionnée de cinéma et admiratrice de l’œuvre de Welles en particulier, semble-t-il, même si on lui découvre par la suite d’autres films cultes.



La construction du récit est particulièrement originale, découpée en cinq « carnets » rédigés par Anne, la protagoniste qui travaille dans une photothèque. Ceux-ci sont commencés de façon chronologique successive, mais elle continue à les remplir thématiquement en parallèle. C’est ce qui donne un côté puzzle à l’ensemble, avec des passages courts et non datés dont on ne peut pas toujours savoir s’ils sont censés avoir été écrits avant ou après d’autres éléments des carnets suivants.



Quelque part, cette méthode de présentation des faits est brillante car elle s’accorde avec le fonctionnement de l’esprit, par associations d’idées et souvenirs marquants. Si Orson n’est jamais saisi que dans l’imaginaire d’Anne, elle-même ne nous est donnée qu’en différé par rapport aux événements qu’elle vit, lorsqu’elle prend le temps de les consigner dans ses carnets. Tout le texte est donc d’emblée réflexif, ce qui lui donne une grande profondeur et une part de mystère et de décalage, comme si quelque chose devait nous rester définitivement inaccessible.



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Nos derniers festins

On se prend à rêver en lisant le roman de Chantal Pelletier. À vrai dire, plutôt à cauchemarder sur cette dystopie à l’horizon du mois de juin 2044, dans une Provence caniculaire, avec des personnages forts en gueule comme ce duo d’enquêteurs chargé de la contrebande alimentaire.
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Eros et Thalasso : Une enquête de l'inspecteu..

Lorsque Gloria est retrouvée morte dans un bain d'algues vertes au centre de thalassothérapie de Granville, le réflexe commercial du directeur - n'ayant cure de ce décès encombrant - est de ne pas faire de vagues afin de ne pas effrayer les clients. L'inspecteur Maurice Laice est chargé de l'enquête. Comment dire ? Il est daltonien, il voit les algues bleues et verts les volets bleus de l'auberge tenue par la mère de Gloria. Il est terne, habillé comme un sac, souriant comme une porte de prison, et malgré son jeune âge, fait tout ce qu'il peut pour ressembler à Raymond Souplex. Lorsqu'il apprend que le mari de Gloria, avocat défenseur de migrants africains a été assassiné quelques années plus tôt, lorsque Elvis, le fils de Gloria disparaît, Momo sort des limbes pour s'adonner à quelques élucubrations.





Eros et Thalasso est un roman qui s'inscrit dans la mouvance du Poulpe et de son héros Gabriel Lecouvreur dont les jeux de mots et calembours fins et élégants ont marqué la littérature policière. Mais n'est pas le Poulpe qui veut. A partir d'un meurtre provincial, Chantal Pelletier invente une intrigue aux ramifications africaines disproportionnées, et rappelle la période des Réseaux France-Afrique et du GIFA, Groupement des Investisseurs français en Afrique, responsable de malversations et d'exactions commises pour son enrichissement personnel, par le truchement d'une association humanitaire censée aider chômeurs et migrants. L'intention est bonne et toujours d'actualité, décevant le résultat qui survole une infinité de problèmes sans approfondissement ou réalisme. Je ne renouvellerai pas la lecture d'une aventure de Maurice Laice, car son personnage insignifiant, terne et daltonien nuit gravement à mon moral.
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Sens interdits

Vous avez aimé Seven? Du temps où l'on savait encore faire du bon cinéma policier à la fois subversif, surréaliste, horrifique et franchement décalé pour dénoncer une société moribonde et pétrie de répression? Désormais, voici un futur pas si éloigné de nous et structuré à l'extrême de ses contradictions. Sens interdits, les tabous religieux ont fait part à ceux, insidieux d'une humanité devenue trop mesurée où la norme est à l'abstinence énergétique jusque dans les passions. Une enquête sur le sens de la vie même, sans ses plaisirs, le devenir d'une humanité tapageuse hier et silencieuse demain...
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Sens interdits

Un polar où les assiettes sont mises sous surveillance.
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Sens interdits

Le roman noir se fait gourmand. 2046 en Provence. Quelques mois auparavant, des attentats alimentaires, ont tué dans cette France où les citoyens sont sans cesse contrôlés. Impossible d’échapper aux stages de récupération de points de permis de table, aux maisons de redressement alimentaire alors que la faim, après les différentes catastrophes climatiques, transperce les plus pauvres.

Anna Janvier et Ferdinand Pierraud sont flics, des policiers alimentaires enquêtant sur le meurtre d’une femme retrouvée ligotée nue à une chaise gavée à mort d’un festin remplis de mets introuvables voire interdits.

Les personnages sont attachants. Ferdinand Pierraud, l’ancien parisien est allergique à tout surtout au Sud, au midi, son binôme, Anna Janvier, est pittoresque et respire la gourmandise, comme Lou qui se démène pour gérer sa cuisine et les trois vieux qu’elle a recueillis.

Le futur est proche. Entre milices, investisseurs chinois, dans un monde totalitaire où domine le chacun pour soi, la haine de celui qui est différent, a pris le pas sur les libertés individuelles. Je frémis rien qu’à penser au permis de table, aux stages de récupération de points, aux devoirs d’intérêt général, aux centres de redressement. Temps d’écran, alimentation contrôlée, drones et caméras de surveillance, reconnaissance faciale, conséquences du changement climatique, canicule, inondations, incendies, tout y passe. Sens interdits montre demain à travers cette enquête influencer la vie d’Anna, de Ferdinand et de leurs proches. Et si ce roman noir est gastronomique et original, il éloigne la confiance en un avenir joyeux.


Lien : https://nigrafolia.fr
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Sens interdits

En écrivant, trois ans après Nos derniers festins, le deuxième volet de sa série dystopique, Sens interdits, Chantal Pelletier poursuit son voyage à peine futuriste dans un monde où la prohibition a remplacé la sensualité. Fini de se gaver, les milices nous surveillent...
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Sens interdits

Chantal Pelletier a une façon unique de parler de la nourriture, de ses épices et de ses fumets. Après Nos derniers festins, [...] elle poursuit dans la veine de la dystopie noire un peu potache car il faut beaucoup d’humour pour supporter cet avenir sombre qu’elle nous prédit, l’humour et aussi un style aussi goûteux et gouleyant que les mets dont ses personnages rêvent en secret.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
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Nos derniers festins

Le thème : Ça se passe en Provence en 2040. Il fait de plus en plus chaud, il y a même des dromadaires vers le Lubéron. L'ambiance dans la société a beaucoup changé. Il y a en France des milliers de meurtres alimentaires chaque année : des groupes de vegan et de spécistes attaquent ceux qui n'acceptent pas leurs pratiques, la consommation de camembert ou de foie gras est si entravée que des gangs se livrent à des trafics. Les comportements alimentaires sont sévèrement contrôlés : celui ou celle qui est surpris à manger des aliments risqués pour sa santé peut se voir supprimés ses droits aux soins médicaux. Au milieu de cette société qui avec un peu de malchance pourrait être notre futur, le roman montre la vie d'une restauratrice passionnée par la cuisine mais pas par l'argent, qui se débat entre les problèmes de son personnel - ses employés sont souvent aussi des amis -, les problèmes venant d'un groupe financier propriétaire d'hôtels et de restaurants, et les relations avec sa fille, une sorte de soixante-huitarde qui vit dans une sorte de coopérative.



J'ai apprécié : Pour le thème le mot qui me vient à l'esprit est "fendard", mais c'est peut-être un vocabulaire personnel pour dire imprévu, picaresque et amusant. Les situations sont parfois émouvantes, parfois truculentes. Il y a quelques belles évocations de l'amour de la cuisine créative et de qualité.



J'ai moins apprécié : Dommage. J'attendais beaucoup de ce bref roman sur un thème si original. le niveau de langue est pour moi trop souvent trop relâché ("Vos trucs de ménagère on s'en fout" ... "Elle n'avait pas prévu Oreste qu'il travaillerait sous les ordres d'une virée de l'armée ex-taularde"). Les situations et les personnages sont traités dans l'ensemble de façon trop brève et trop superficielle à mon goût.

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Tirez sur le caviste

Sur les recommandations des docteurs Polar de l’excellent site « Fondu au noir », j’ai découvert Chantal Pelletier avec ce court roman noir. Et le moins que l’on puisse dire c’est que ce petit roman ne manque pas de titiller les papilles. L’autrice se régale dans les descriptions de plats plus tentants les uns que les autres en parallèle à l’intrigue. Du côté de l’intrigue justement, tout commence lorsque Viviane rate son cèleri rémoulade et que son vigneron de mari s’emporte et la tue, rien que ça. L’histoire est lancée et le rythme ne va plus faiblir. Le tout enrobé de cynisme. Une belle découverte ce polar. Si jamais vous avez un autre titre à conseiller, je suis preneur.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Tirez sur le caviste

Court polars où il est possible de tuer pour un céleri rémoulade. L'histoire se déroule dans la mâconnais et navigue entre crimes et gastronomie. On ne badine pas avec les recettes. Un petit moment de lecture sans grande prétention vite consommé.



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Nos derniers festins

Ca démarre bien et ça s'essoufle un peu. Pourtant, un permis de table en 2050 pour ne pas manger n'importe quoi, c'était une idée à suivre...
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Eros et Thalasso : Une enquête de l'inspecteu..

Dégoté dans une boîte à livres, j'ai pu lire en deux mouvements ce polar sympathique, dans une ambiance noire dans la ville de Granville, avec une vague histoire de famille, de quais sombres, de jalousies anciennes et ....



A vous de le lire !
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De bouche à bouches

C'est si bien mijoté que je ne sais plus où commence la métaphore et où finit le llittéral ! Un réseau de sens et surtout une superbe histoire : perdre le goût pour apprendre le goût de la vie et le goût des autres. Une fête de tous les sens, magnifiquement écrite.
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De bouche à bouches

Bon début mais à un moment ça tourne un peu en rond et devient même un peu glauque. Je me suis demandée comment l'auteur allait terminer cette histoire. A mon avis, l'auteure n'a pas vraiment trouvé de réponse à cette question car la dernière page m'a laissé un goût de trop peu...
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Tirez sur le caviste

« Tirez sur le caviste » est un roman policier français écrit en 2009 par Chantal Pelletier, écrivaine et romancière française du XXIe siècle spécialisée dans les romans policiers. Ce livre a été adapté au cinéma en 2009 par Emmanuelle Bercot, avec comme acteurs principaux Niels Arestrup dans le rôle de Gérard, Julie-Marie Parmentier dans celui d’Aline et Christine Citii dans celui de Vanessa.

Gérard, vigneron et fin gastronome, tue sa femme pour avoir raté un céleri rémoulade. Quelques jours après il rencontre Aline, une jeune sans abris qu’il engage comme cuisinière. Mais il se rend vite compte que la jeune femme qui vit avec sa copine en faisant des braquages et en tuant des gens n’est pas aussi douce et gentille qu’elle veut le faire croire.

Je n’ai pas aimé ce livre car je n’ai pas accroché à l’histoire et je n’ai pas réussi à m’identifier aux personnages. Ensuite tout le long de l’histoire il y avait beaucoup de flash-back d’Aline et sa copine. Cela me faisait perdre le fil de l’histoire et je n’arrivais plus à me situer. Je n’ai pas non plus compris la fin de l’histoire.

Même si je n’ai pas aimé ce livre je le recommanderais quand même aux personnes qui aiment les romans policiers et qui aiment lire.



Morgane

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Et elles croyaient en Jean-Luc Godard

Chantal Pelletier a une façon unique d'aciduler ses phrases, de les faire palpiter. Ses mots s'échappent comme Bébel au coin de la rue, dansent comme Bardot, pleurent comme Anna Karina. Ils disent que le temps est trop court, et la nostalgie pas morte.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Intimités et autres nouvelles

Contrairement au 4ème de couverture, pas grand choses à voir avec bordeaux.J'ai été déçu par ce livre, très ordinaire
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