AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Charles Exbrayat (471)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Chewing-gum et spaghetti

E un Americano ! En 1959, année de parution du premier volet des aventures de Roméo Tarchinini, cette circonstance atténuante signifiait, grossièrement, que la personne désignée possédait beaucoup plus de dollars que d’humanités. Le pauvre Cyrus A. William Leacok se voit, tout au long de son séjour à Vérone, affublé par moult Véronais et Véronaises de ce qualificatif où la commisération le dispute à un très net sentiment de supériorité. Choc des cultures entre le diplômé en droit de Boston, descendant en ligne directe des pionniers du Mayflower, rigide comme l’Inquisition, coincé comme un ballon dans une mêlée de rugby et face à lui, ou à ses côtés, car il est venu pour coopérer, Roméo Tarchinini, rond comme une boule de glace et souple comme une portion de tiramisu. On le sait bien, les contrastes font les bons films (La Chèvre), les bonnes séries (Amicalement Vôtre) ou les bons romans, comme celui-ci.

L’enquête, on l’aura déjà compris, n’est pas le plus grand intérêt du roman même si le coupable nous échappe jusqu’à la toute fin de l’histoire. Tout le sel se trouve dans les aventures de notre juriste bostonien mâchonnant son chewing-gum avec la même assurance qui lui permet de vanter les mérites de la police scientifique à l’américaine tout en vilipendant les méthodes du commissaire italien qui ne débute son enquête qu’après avoir terminé son assiette de spaghetti et prétendu que « les crimes ont presque toujours l’amour pour mobile…Pourquoi ? Mais parce que nous sommes à Vérone. » De scampis en torta di mandole, de quelques verres d’Acqua di Firenze à beaucoup d’autres de Maraschino ; de Guiletta à Lydia sans oublier une Mica très en forme, le puritanisme bostonien de notre Ulysse aux petits pieds, saura-t-il traverser les tempêtes sans souffrir la moindre corrosion ni succomber aux charmes de la Vénétie ? Accablé, à longueur d’incompréhensions, du sempiternel et irritant : « E un Americano », soumis à de nombreuses tentations, le risque semble grand de le voir jeter dans l’Adige, non pas les caisses de thé de ses ancêtres, mais plutôt sa gourme.

L’inquiétude gagne les bords de la Charles River et le futur beau-père s’en mêle :

«_ Qu’avez-vous fait à Valérie ?

_ Moi, rien.

_ Elle est chez moi en train de sangloter et ne s’interrompt que pour vous injurier et me maudire. C’est beaucoup pour un homme qui souhaitait se reposer. Elle vous a rendu votre parole ?

_ Pas que je sache !

_ Tant mieux ! Je craignais le pire…Comprenez-moi Cyrus, il y a vingt-cinq ans que je supporte Valérie. Je crois avoir fait ma part, à un autre maintenant !

_ Vous avez une manière bien à vous de m’encourager ».

Tout est joyeux, cocasse, drôle et souvent hilarant. Si vous souhaitez sourire et passer un excellent moment, Charles Exbrayat est à redécouvrir. L’humour et la bonne humeur imprègne son œuvre, ce qui n’a rien d’étonnant lorsqu’on sait qu’il fut, quelques mois durant, étudiant en médecine avant de se faire exclure de la faculté de Marseille pour « chahut notoire ».

Commenter  J’apprécie          162
Les menteuses

Pietrapiana policier à la retraite, son épouse, et son père viennent d’être assassinés. Honoré Cervione inspecteur pensait avoir une soirée tranquille quand son adjoint le prévient du massacre, tout de suite ils pensent à la grand-mère et aux enfants de Pietrapiana, heureusement ils n’étaient pas présent à ce moment-là. Ma la grand-mère à tout vu, avec quatre de ses amies âgées toutes entre septante et quatre-vingt ans. Elles vont venger la famille, en Corse on fait la justice soit même.



Commenter  J’apprécie          160
Félicité de la croix-rousse

Exbrayat semble beaucoup aimer ce quartier de Lyon, la Croix-Rousse, et c’est là qu’il situe l’action de ce roman.

Une enquête policière où l’on retrouve les caractéristiques d’Exbrayat : un style très soigné, un vocabulaire typique lyonnais, des personnages, une intrigue qui tient la route, bref un ensemble qui permet une lecture particulièrement agréable.



Si vous ne connaissez pas encore Exbrayat, c’est une bonne occasion de s’y lancer !



Commenter  J’apprécie          150
Encore vous, Imogène !

Exbrayat porte haut les couleurs écossaises de la comédie policière avec cette troisième aventure de la flamboyante Imogene McCarthery.

Gare à celui qui se mettra sur le chemin de notre héroïne rousse et farouche !

Une petite lecture réjouissante qui nous plonge dans une Ecosse un peu fantasmée. Un ouvrage sans prétention littéraire peut être mais d'une rare drôlerie.



Commenter  J’apprécie          152
Ne vous fâchez pas, Imogène !

Je ne suis pas le genre de fille à se planter devant sa garde-robe en pleurant « Je n’ai plus rien à me mettre ».

Par contre, je suis le genre de personnes qui se plante régulièrement devant sa méga-super-gigantesque PAL et qui soupire « Pff, je ne sais plus quoi lire ». Et dans ces moments-là, deux solutions s’offrent à moi : 1° Me diriger vers mes auteurs favoris (Tolkien, King, Irving, Brontë, Austen et les autres) ; 2° Choisir des livres « faciles » à lire.

Atteinte d’une mini-panne de lecture le 31 janvier, j’ai choisi la seconde solution et décidé de piocher un roman « facile ». Mon choix s’est porté sur Charles Exbrayat, qui écrit des polars généralement sympathiques et distrayants.

Ne vous fâchez pas, Imogène ! tire son titre de la phrase-clé que toute l’Amirauté (et d’autres personnes) a l’habitude de lancer à Miss MacCarthery lorsque son mauvais caractère ou son nationalisme la mettent hors d’elle. Il faut dire que la vieille demoiselle est dotée d’un caractère bien trempé, encore renforcé par une grande discipline personnelle et par un certain penchant pour le whisky. C’est donc une héroïne assez atypique, pas très futée de surcroît (ce qui est étonnant lorsqu’on songe qu’Imogène est choisie par le grand patron de l’Amirauté pour remplir une mission digne d’un agent secret), mais dont le courage compense les quelques défauts.

L’intrigue ne casse pas trop pattes à un canard et on devine bien vite l’identité du ou des coupable(s), même si Imogène, elle, se laisse plus d’une fois berner. Mais on retrouve dans ce roman sans prétention, tout le charme des polars d’Exbrayat : l’humour, les personnages se découvrant des penchants héroïques insoupçonnés, la fierté nationale, et les bagarres

Imogène est une héroïne attachante malgré – ou peut-être grâce à – ses quelques défauts. Elle a un certain côté romanesque, mais est aussi courageuse et déterminée, deux qualités qui lui permettent de se sortir de situations parfois rocambolesques, lesquelles sont très agréables à suivre. Ce roman se laisse donc lire avec beaucoup de plaisir, et permet d’éviter la panne de lecture !
Commenter  J’apprécie          151
C'est pas dieu possible

Voici une illustration de la capacité de Charles Exbrayat à écrire des romans de style très différents, même si ce n’est jamais sans une certaine dose d’humour.

Ici, on est très loin d’Imogène ou de Tachinini.



On démarre ce roman dans une franche rigolade avec des descriptions à la Clochemerle, de Gabriel Chevalier. Mais ici, il n’est pas question de l’urinoir municipal, mais simplement (si j’ose dire) de cocufiage. Et l’on peut constater qu’à Brignolette-la-Palière, ce n’est pas une pratique épisodique, mais presqu’une industrie fort bien rodée.

Et cela va engendrer , comme partout, des réactions de vengeance, de violence, des explications intrafamiliales et des échanges plus ou moins virulents entre voisins.

Tout cela dans un style au minimum truculent.



En réalité, l’histoire est simple au départ : un instituteur de village, vexé de ne pas avoir été élu maire alors que cette éventualité n’existait même pas dans son esprit, monte un spectacle de fin d’année scolaire qui va révéler à tout le village l’ensemble des turpitudes plus ou moins connues des habitants.

Bien sûr, ce sont tous ceux qui sont directement concernés, acteurs, époux, épouses, amants, maîtresses qui deviennent le centre du roman.



Cela va conduire à des scènes épiques dans le village, mais aussi à un crime, puis deux, et donc à un semblant d’enquête menée par un gendarme lui-même impacté par l’affaire (autrement dit cocu aussi, comme les copains…) et qui tant bien que mal, et après bien des errements, va dénouer l’affaire.

L’enquête de gendarmerie n’est vraiment qu’un prétexte à exposer une galerie de caractères et à poser en filigrane, une question :

Comment un événement presque mineur (l’élection du maire) ruminé par un aigri, peut-il changer le destin de tout un groupe de personnes ?



Avant tout, ce livre sans grande prétention fournit un bon moment de sourire et de détente.

Commenter  J’apprécie          150
Qui veut affoler Martine?

J'ai apprécié ce Polar qui nous permet de nous balader dans les rues de Cahors et parce que Charles Exbrayat a du talent pour raconter des enquêtes policières qui nous interrogent. L'interrogation est effectivement son fort puisqu'il aime les titres sous forme de question comme "Qui veut affoler Martine ?".

Personnellement ça m'intéresse puisque je m'appelle Martine, même si je n'ai rien à voir avec Martine Puybrun, la riche héritière du château de Blanzat.

C'est en effet une jeune femme affolée qui vient voir le commissaire Thierry Neuvic, accusant sa famille de vouloir la rendre folle.

Le policier est sous le charme et décide de mener l'enquête même si les faits ne sont pas probants pour ses proches, en particulier sa femme gravement malade et alitée qui est sa conseillère. Elle pense que son mari est aveuglé par cette belle femme qui inspire l'amour et la soupçonne d'avoir monté de toutes pièces des périls imaginaires. Lucide, elle le comprend car elle sait qu'elle vit ses derniers instants.

Tenace, le commissaire se console de son veuvage en s'acharnant à découvrir la vérité.

Le père de Martine mort récemment avait rédigé un testament où il déshéritait sa fille sous certaines conditions. Et ce sont ces conditions qui sont de véritables appels au meurtre puisqu'elles désignent ceux qui hériteraient au cas où l'héritière légitime manquerait aux règles imposées. Or, de l'argent ils en ont tous besoin dans cette famille qui n'est pas si riche qu'elle en a l'air.

Alors, quand Martine à un accident avec sa voiture qui a sabotée, heureusement sans gravité, il pense être sur la bonne voie et tente de la protéger. Il a raison car bientôt il va y avoir un meurtre au château de Blanzat.

Ce qui est intéressant c'est la façon dont Charles Exbrayat implique son lecteur dans l'enquête car j'ai marché avec le commissaire pour découvrir ce qui s'est passé. Pour une fois j'ai trouvé avant la fin, ce qui m'arrive rarement.

Il y a aussi son intérêt pour Cahors et le poète du moyen-âge Clément Marot cité à plusieurs reprises parce qu'il est originaire de la ville du Sud-ouest au riche patrimoine.





Challenge Riquiqui 2022

Challenge XXème siècle 2022

Challenge Multi-défis 2022

Challenge ABC 2021/2022

Commenter  J’apprécie          140
Les menteuses

Pour la détente, rien ne vaut un polar de Charles Exbrayat ! Bien sûr, ça date un peu maintenant, les personnages utilisent des téléphones à fil, et ils comptent leur argent en francs … mais pour moi, je retrouve dans ces livres un peu de l’ambiance légère des trente glorieuses ! Et surtout un humour subtil, toujours distillé à la bonne dose.

Cette fois, nous sommes à Nice, où le commissaire Honoré Cervione, né à Corte, mais effectuant sa carrière de policier sur le continent, enquête sur le meurtre de son collègue et compatriote Antoine Pietrapiana : celui-ci a été tué, ainsi que sa femme et son père, alors qu’ils jouaient à la pétanque près de leur cabanon, sur les hauteurs de Nice.

Honoré s’est juré de trouver et de châtier les coupables. Il se doute bien d’où vient le coup : c’est sûrement la bande de Gaston Conségude, qui avait de bonnes raison d’en vouloir à Pietrapiana. Mais voilà : il faut trouver des preuves ou des témoins … A propos de témoin, il y aurait bien Basilia, la mère de Pietrapiana, qui se trouvait tout près du lieu du drame avec ses petits-enfants. Mais voilà, elle prétend ne rien avoir vu ou entendu !

Pour Cervione, il y a anguille sous roche : Basilia ne se serait-elle pas mis en tête de se faire justice elle-même, suivant les vieux principes de la vendetta ? Et voilà que dans la vieille ville de Nice, dans la « Petite Corse » où se sont regroupés les natifs de l’île de Beauté, les complices de Conségude sont mystérieusement éliminés, les uns après les autres …

J’ai eu du plaisir à lire ce petit livre (185 pages), avec souvent un sourire au coin des lèvres. Bien sûr, on peut lui reprocher quelques clichés bien classiques sur les Corses, qui déchaîneraient peut-être les réseaux sociaux s’ils étaient publiés aujourd’hui. Mais c’est fait pour la bonne cause et sans méchanceté aucune. Et sans vouloir « spoiler », je peux indiquer que même si force ne reste pas toujours à la loi républicaine, justice sera faite !

Commenter  J’apprécie          140
Le clan Morembert

CHALLENGE ABC 2014/2015 (8/26)



Un petit roman policier sympathique au charme un peu désuet mais dont l'intrigue bien construite a fait que j'ai eu du mal à le lâcher avant la fin.



Léonce Cernil, commissaire au SRPJ de Montpellier est appelé à mener une enquête sur Annonay, petite ville d'Ardèche. Yvonne, une fille-mère, ancienne femme de chambre, y a été assassinée. Son père, un clochard du coin, est retrouvé étranglé, quelques jours après s'être vanté que désormais l’argent allait couler à flots. Yvonne recevait régulièrement des mandats et donnait quelques billets à son père. Le géniteur de son enfant, apparemment issu d'une famille riche, pourvoyait-il à ses besoins ? Quelqu'un aurait-il voulu faire cesser un chantage ? La première mission de Cernil sera de découvrir qui expédiait cet argent. Rapidement, il s'aperçoit que si les autorités locales ont fait appel à lui, c'est que personne ne veut se heurter à la puissante famille d'industriels, les Morembert, qui règne sur la bourgade. Mis en garde par sa hiérarchie, notre commissaire, proche de la retraite, n'a que faire des influences locales et poursuit son but, trouver le criminel. Sur sa route, va se trouver Rocheret, un journaliste alcoolique, qui a l'air de vouer une haine farouche au clan Morembert.



Un commissaire truculent, des fausses pistes, des puissants qui ont de l'argent, des pauvres qui en voudraient bien, rien que de très classique mais l'histoire se tient, malgré ses presque cinquante ans. Même si certains dialogues, notamment entre le commissaire et l' aîné des Morembert, le chef de clan, ne manquent pas de verve, ce roman n'est pas aussi humoristique que la série célèbre de l'auteur, celle des "Imogène". J'ai beaucoup apprécié la description de la ville d'Annonay (que je connais bien), bourgade qui au départ va rebuter notre commissaire, habitué aux villes du midi, mais qui par ses charmes cachés, va le séduire peu à peu. 13/20



Commenter  J’apprécie          140
Le sage de Sauvenat

Ce « sage de Sauvenat » m’a beaucoup plu, pour trois raisons essentielles :

- Le livre est bien écrit, style vivant.

- Il retrace bien la vie dans un village du terroir, Sauvenat la Tranquille (pas si tranquille que ça !)

- L’humour, omniprésent : je n’ai pu m’empêcher de penser à Astérix et Obélix, et aux bagarres homériques, mais pas trop sérieuses, qui secouent leur village de temps à autre ; amusant.



Un livre caractéristique de Charles Exbrayat.

Commenter  J’apprécie          130
Avanti la musica !

La guerre fait rage à quelques kilomètres de Stramoletto : les Américains et les Anglais se battent contre les Allemands, et on raconte que le Duce se serait échappé. Dans le petit village italien, où les deux camps se disputent la mairie, Luciano Crippa fait des menaces et promet des exécutions lorsque la milice fasciste, à laquelle il a dénoncé les uns et les autres, arrivera. Seulement, le lendemain, l'odieux personnage est retrouvé mort, le crâne défoncé. Ni sa jolie veuve, ni le maire partisan Attilio et sa bande, ni l'ancien maire fasciste Mario et ses acolytes ne semblent prêts à le pleurer ; au contraire, voilà une mort qui arrange bien du monde, à l'exception du cordonnier Virgili qui aurait aimé voir quelques hommes fusillés au nom du fascisme.

A Stramoletto, le commissaire fasciste Butafochi retrouve une atmosphère qu'il croyait disparue. Envoyé initialement pour rétablir l'ordre suite aux dénonciations de Crippa, il semble rapidement perdre de vue sa mission pour sombrer dans la nostalgie d'une vie simple et besogneuse.

Mais, au fait, qui a tué don Luciano? Et surtout... Où se cache le cadavre?



Je suis une grande fan d'Exbrayat et c'est toujours avec un plaisir immense que je le retrouve, chaque année, lorsqu'il s'agit de valider la lettre E du Challenge ABC.

Je n'ai fait qu'une bouchée d'Avanti la musica! qui se lit très vite et facilement. Je pense bien ne plus avoir tant ri depuis Chewing-gum et spaghetti ! Vraiment, avec cette lecture, je me suis ré-ga-lée ! Les personnages sont, comme toujours, pittoresques et hauts en couleur, tellement clichés mais tellement drôles et, au fond, incroyablement humains et touchants.

J'ai bien cru que l'on ne saurait jamais le fin mot du meurtre puis tout se dénoue à la fin du roman. L'histoire est très bien menée ; on poursuit le cadavre dans les grottes, les dépendances, le bureau du carabinier et même l'église, sans jamais lui mettre la main dessus, on suit les rebondissements du conseil municipal et de la guerre, mais surtout, on passe un bon moment et on rit !



Challenge ABC 2019/2020

Challenge XXème siècle 2019
Commenter  J’apprécie          131
Une petite morte de rien du tout

Une jeune femme, à la lecture d'un roman écrit par un académicien célèbre, va tellement s'identifier à l'héroïne qui porte le même prénom qu'elle et qui atteinte de leucémie a préféré la mort à la déchéance de la maladie, va l'imiter et choisir la même voie.

C'est toujours du très bon Exbrayat, facile à lire, bien construit, même si le démarrage est un peu lent. Le mystère est bien distilé tout au long du roman,pour aller vers un dénouement travaillé.

C'est un bon roman, un bon polar, avec plein de moments plaisirs en termes de lecture.

Cela peut également, au-delà de du récit, poser des questions un peu plus profondes comme l'euthanasie ou le choix de sa propre mort.

Chacun y trouvera ce qu'il est venu chercher.

Commenter  J’apprécie          130
Chewing-gum et spaghetti

Autant l’avouer tout de suite : je me suis régalé à la lecture de cet opus !

On a une opposition entre deux mondes, deux styles d’enquêteurs de police, l’un américain, imbu de sa supériorité Cyrus A. William Leacock, et de l’autre notre Roméeo Tarchinini, et sa famille. Certes, tout les oppose, mais pour les besoins de l’enquête, ils vont se compléter, et devenir des amis.

D’autre part, l’américain va adopter le mode de vie de Vérone, va renoncer à se carrière et à sa fiancée, et tomber amoureux de la fille de Romeo, Giuletta.

Je me suis lancé dans « Chaianti et cocacola », qui relate les aventure de Romeo en Amérique ; ça promet !

Commenter  J’apprécie          120
Vous auriez pas vu la Jeanne, des fois ?

Gamine, je piquais les Exbrayat dans la bibliothèque de ma mère, et j'adorais sa plume.



Et bien plus âgée, c'est toujours aussi bon !

On a un polar rural, avec des gendarmes "ruraux", qui n'ont rien à envier à St Tropez.



L'histoire date d'une autre époque, où les femmes n'avaient pas l’émancipation actuelle, et j'ai pu apprécier le chemin parcouru ! Bon, elle ne se gênaient pas tout de même pour faire comme elles voulaient parfois...



J'ai passé un excellent moment de détente avec ce livre, le seul tout petit bémol, c'est que les bouseux ne sont pas tous forcément bas de plafond, mais je me suis bien marrée quand même !.
Commenter  J’apprécie          120
Deux enfants tristes

Bien aimé, mais roman plus "sérieux" par rapport à ce que je connaissais d'Exbrayat, qui a d'ordinaire l'art et la manière de nous faire rire ou sourire. Pas ici !
Commenter  J’apprécie          120
L'inspecteur mourra seul

Une jeune femme au passé trouble est assassinée dans un quartier malfamé de Hambourg. L’inspecteur Schwenke, flanqué de son collègue Hübner, est bien décidé à ne pas laisser ce crime impuni.



L’intrigue policière est assez classique et, au vu des indices semés par l’auteur, il n’est pas très compliqué de deviner comment ça va se terminer. Le duo de vétérans traumatisés par la guerre, s’il est plutôt sympathique, n’a rien d’inédit non plus.



Tout l’intérêt du récit réside dans son contexte: l’après-guerre dans une grande ville allemande.



Un livre déprimé, pessimiste, un peu plombant pour le moral, mais intéressant pour son contexte et plutôt simple d’accès.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          120
Vous manquez de tenue Archibald !

Charles Exbrayat, nom de plume de Charles Hubert Louis Jean Exbrayat-Durivaux, est l’auteur, entre autre, de la série « Imogène ». Mais Exbrayat nous a également alimenté en roman policier.

Un baronet à la langue bien pendue ne va pas arranger les affaires de son épouse, agent du MI 5.

Comme à son habitude, Exbrayat met en œuvre son savoir-faire pour nous faire plaisir et nous enchanter.



Bonne lecture à vous.

Commenter  J’apprécie          120
Mortimer, comment osez-vous ?

Charles Exbrayat, nom de plume de Charles Hubert Louis Jean Exbrayat-Durivaux, est l’auteur, entre autre, de la série « Imogène ». Mais Exbrayat nous a également alimenté en roman policier.

Une femme est assassinée chez sir Michaël. La liste des suspects est vite trouvée. Il s’agit, par ordre alphabétique, du cardiologue, de Gloria, de lady Jane, et enfin de Mortimer. Un méli-mélo d’indices et de soupçons et cela nous rappelle une comédie théâtrale que l'on aurai pu jouer sur scène.

Comme à son habitude, Exbrayat met en œuvre son savoir-faire pour nous faire plaisir et nous enchanter.



Bonne lecture à vous.

Commenter  J’apprécie          120
Le Petit Fantôme de Canterbury

Un roman policier plein de rebondissements et surtout plein d'humour. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Exbrayat a l'art du dialogue bien senti !
Commenter  J’apprécie          120
Amour et sparadrap

A quelques semaines de sa sortie d'Oxford, les parents de Francis Besset sont tués dans un accident de voiture. Le jeune homme regagne aussitôt Liverpool et prend ses fonctions dans l'entreprise de Clive Limsey, où son défunt père a fait sa carrière. Il reçoit un mystérieux coup de téléphone d'un ami de son père, l'informant que ce dernier avait découvert un secret et avait peur pour sa vie : l'accident de voiture était en réalité un assassinat.

Francis se lance alors à la recherche de l'assassin de ses parents, avec l'aide de l'inspecteur Heslop. Sa route croisera celle de Maureen O'Mulloy, une charmante serveuse irlandaise dont il tombera amoureux. Entre amour et sparadrap, qui donc a tué les parents de Francis?



Amour et sparadrap a l'avantage de se lire très rapidement : je n'en ai fait qu'une bouchée. L'enquête est bien menée, la révélation de l'identité du tueur surprend.

Exbrayat a coutume de mettre en scène les rivalités entre deux peuples. Cette fois, nous aurons droit à l'opposition entre Anglais et Irlandais, par le biais de la famille de Maureen.

Ce roman ne sera par contre pas un coup de coeur. Si l'ensemble est tout à fait satisfaisant, on n'y retrouve pas le piquant et l'humour de Chewing-gum et spaghetti ou de Chianti et Coca-Cola, alors que ce sont ces raisons qui m'avaient fait adoré Exbrayat. Dommage...
Commenter  J’apprécie          120




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Charles Exbrayat Voir plus

Quiz Voir plus

Aimez-vous la pizza ?

Combien Serafina et Mario ont-ils d'enfants ?

6
10
8
4

10 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : Aimez-vous la pizza ? de Charles ExbrayatCréer un quiz sur cet auteur

{* *}