AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Chimamanda Ngozi Adichie (1150)
Americanah

Avec pour fil rouge une belle une belle histoire d'amour. l'auteure fait œuvre d’ethnologie comparative (Nigéria,U.S.A,Grande Bretagne) en faisant émigrer, immigrer ses personnages et les ramener au pays, Pour autant la lecture d'Americanah offre le plaisir d'un roman captivant
Commenter  J’apprécie          20
Americanah

[Mon avis concerne la version audio]

...La grande force de ce roman, et ce qui fait qu’on entre dedans, même si on n’a pas les mêmes origines ou expériences de vie que Ifemelu, c’est l’humour et le recul avec lequel l’autrice traite le sujet. Son héroïne use de la dérision pour supporter son quotidien parfois compliqué, et nous aide par ce biais à mieux intégrer les difficultés, pour certaines énormes, qu’elle doit surmonter. Certaines scènes sont choquantes par leur contenu, mais sont « supportables » pour le lecteur de par la manière dont elles sont racontées. Ce roman évoque des sujets importants, parfois durs, mais sur lesquels on ne peut pas fermer les yeux. Chimamanda Ngozi Adichie brosse ici un portrait à la fois des Etats-Unis et du Nigéria actuels, par le prisme des aventures d’Ifemelu, et nous montre que sur certains sujets, les Etats-Unis ne valent pas mieux que des pays qu’ils dénigrent comme moins civilisés…

Foncez, découvrez Americanah, ou au moins, découvrez Chimamanda Ngozi Adichie, une grande autrice contemporaine, et une femme engagée, à la plume à la fois acérée et pleine d’humanité ♥...
Lien : https://leslecturesdesophieb..
Commenter  J’apprécie          20
L'autre moitié du soleil

Qui se souvient du Biafra ? Pour moi ça évoque vaguement des allusions faites par mes parents pour m'obliger à terminer mon assiette en prenant pour argument que "les petits biafrais ont faim". Pour le reste j'avoue que je ne savais pas où ce pays se trouvait, ni si il existait encore, ni ce qui s'y était passé. La lecture de ce roman remet les pendules à l'heure, on y suit l'histoire de 2 jumelles nigériennes et à travers leur histoire on découvre celle avec un grand "H". C'est bien écrit, c'est passionnant et édifiant. La seule réserve pour laquelle j'ai retenu la 5ème étoile, ce sont quelques longueurs dans la 2ème moitié du livre.
Commenter  J’apprécie          20
Nous sommes tous des féministes / Les marieuses

Un livre intéressant qui peut constituer une première entrée au féminisme mais je n’y ai rien appris et je ne rejoins pas tout à fait l’auteure sur certains aspects de son discours, notamment sur sa conception de la culture. Le texte, selon moi, manque de précision, ce qui n’est pas inconciliable avec la concision de l’essai, et la nouvelle qui suit ne m’a pas conquise. Une petite déception.
Commenter  J’apprécie          20
Chère Ijeawele, Un manifeste pour une éducation..

Ce texte est une lettre adressée à une amie qui lui a demandé des conseils pour élever sa fille comme une féministe.

La plume de l’autrice est très agréable, et les notions abordées le sont simplement, naturellement. Car après tout, le féminisme devrait être partie intégrante de toute éducation. Le respect des femmes tout autant que celui des hommes.

Quand on lit ce livre, il ne faut pas perdre de vue non plus qu’Ijeawele et sa fille vivent au Nigéria, où la vie des femmes est différente de la notre. Ce qui fait que le discours tenu par l’autrice peut parfois paraître exagéré pour des lecteurs européens.

J’ai trouvé ce texte beau et tristement vrai et d’actualité. Un coup de ♥, tout autant qu’un coup au ♥.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
Commenter  J’apprécie          20
L'hibiscus pourpre

Difficile de critiquer un livre qui a des qualités mais qu'on n'a pas aimé. Je me suis ennuyé, je l'ai trouvé long, lent, surchargé de dialogues qui relèvent de la vie quotidienne. Quelques événements majeurs viennent heureusement donner un coup de fouet au déroulement de l'histoire, mais l'événement passé, on retombe dans la torpeur.

Les commentaires des uns et des autres sont justes. L'histoire de ce père psycho-rigide par rapport à l'éducation de ses enfants et exemplaire voire héroïque pour défendre les libertés dans son pays est intéressante. L'idée de l'émancipation des enfants à la faveur d'un séjour chez la tante est excellente. Les descriptions de la culture locale, bien aussi. Le récit des émeutes et des difficultés politiques est d'actualité. Mais, finalement, ces problématiques sont éloignées de mes centres d'intérêt, alors j'ai subi la lecture. Je crois aussi que je suis trop pressé quand je lis, à attendre des pépites qui noirciront mon carnet de notes. D'ailleurs, je n'ai retenu aucun extrait. Avec ce livre, il faut prendre son temps.
Commenter  J’apprécie          25
Americanah

très beau roman, on voyage énormément à travers ce livre, le personne est très attachant, une épopée à lire absolument
Commenter  J’apprécie          20
Americanah

L’ecriture fluide et dynamique nous immerge dans les pas d’une jeune étudiante nigériane, issue d’un milieu éduqué et moderne, découvrant l’Amérique, la vraie, l’Amérique difficile, ignare, vulgaire, et cosmopolite, bataillant avec le reel, enfouissant ses souvenirs, et tentant de survivre, en attendant de grimper l’echelle qui mène à la plate forme d’une vie agréable et facile.

On rit beaucoup, on grince des dents, on laisse couler une larme et surtout , cette fille écrit si bien et avec tant de subtilité qu’on est d’emblée plongé dans le personnage.
Commenter  J’apprécie          20
Nous sommes tous des féministes / Les marieuses

Deux très beaux textes sont réunis dans ce petit livre d'à peine une centaine de pages : d'abord un manifeste sur le féminisme rédigé à l'occasion d'une conférence TED à laquelle a participé l'auteure, puis un nouvelle dans laquelle une jeune femme nigériane se retrouve mariée par son oncle et sa tante à un docteur, nigérian lui aussi, qui vit aux Etats-Unis.

Quel plaisir de retrouver la plume de Chimamanda Ngozi Adichie !
Commenter  J’apprécie          20
L'autre moitié du soleil

Extraordinaire Extraordinaire ! Sur fond de guerre civile dans le Nigéria des années soixante, une délicieuse évolution des personnes sous une plume dense et détaillée !
Commenter  J’apprécie          20
Chère Ijeawele, Un manifeste pour une éducation..

Un essai sur le féminisme qui me tentait énormément, et que je suis ravie d'avoir découvert. Durant près de 80 pages, l'autrice donne des clefs à une de ses amies pour donner une éducation féministe à sa fille qui vient de naître. Cette lettre est devenue un manifeste, ensuite publié en livre, ce qui nous a aussi permis de profiter de ces précieux conseils.



15 suggestions faites à son amie Ijeawele, afin que sa fille souffre le moins possible du sexisme. Des suggestions que nous devrions tous.tes appliquer, afin d'éduquer nos enfants (peu importe leur genre) au féminisme.



Le moins que l'on puisse dire, c'est que nous ne vivons pas dans des sociétés égalitaires, si bien que des personnes souffre de racisme (si elles ne sont pas blanches), de sexisme (si elles ne sont pas des hommes cisgenre), de LGBT+phobies (si elles ne sont pas hétéro et/ou ne se reconnaissent pas dans le genre qui leur a été assigné à la naissance), et d'autres discriminations (validisme, capacitisme...). Le mieux pour palier à ça, c'est d'informer, d'expliquer, et ce, dès le plus jeune âge.



Chimamanda Ngozi Adichie a des idées que je trouve très bonnes, comme par exemple le fait qu'une femme ne devrait pas se sentir obligée de se marier, puisque ce n'est pas une fin en soi. Toutes les suggestions qu'elle a pu faire à son amie sont à prendre. C'est un livre absolument génial, très accessible et facile à lire, même pour une personne qui est mal renseignée sur le féminisme. C'est un essai à mettre entre toutes les mains.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
Commenter  J’apprécie          22
L'hibiscus pourpre

Kambili est une adolescente silencieuse, qui vit tel un fantôme dans une demeure familiale sans rire ni chaleur. Son père, entrepreneur fortuné, fervent catholique, dirigeant d'un journal d'opposition engagé, est une figure toute-puissante et intransigeante. Comme la vie de la jeune Kambili et de son frère Jana, la première partie du roman de la nigériane Chimamanda Ngozi Adichie, est lourd et oppressant, un enfermement malaisé dont on a envie de sortir. Lorsque Kambili et Jana séjournent quelque temps chez leur tante Ifeona et leur cousins, une prise de conscience s'opère progressivement. Dans ce foyer aimant et solidaire, et au contact d'un jeune prêtre, Kambili découvre qu'elle a des sens, qu'elle éprouve des sentiments, qu'elle peut faire confiance à son corps. "L'hibiscus rouge" est un très beau roman de formation avec une écriture qui réussit à traduire l'éveil progressif d'une jeune femme qui ne s'autorisait pas d'exister.
Commenter  J’apprécie          20
Nous sommes tous des féministes / Les marieuses

Cette plaquette se compose de deux textes : une conférence prononcée au TED en décembre 2012, dont le titre éponyme du livre est une traduction incroyablement trompeuse du titre anglais : « We SHOULD All be Feminist », et une nouvelle, « Les marieuses », qui date à l'origine de 2009.

La conférence m'a déçu, car je l'ai trouvée d'une platitude extrême, inférieure au niveau des allocutions TED qu'il m'arrive souvent de visionner sur Internet, scandant des banalités sur les discriminations de genre, sur l'évidence que les inégalités de genre sont provoquées par l'éducation différenciée, et les exemples de sexisme au Nigeria ne m'ont hélas guère paru emblématiques de l'Afrique.

En revanche j'ai beaucoup apprécié la nouvelle, qui, tout en étant, elle, emblématique de la littérature de migration – y compris dans son usage de la narration de première personne – gagne cependant en originalité, car le thème du mariage arrangé n'est pas souvent traité, surtout pas à destination des États-Unis. Les différences entre l'anglais nigérian et américain, en particulier, sont assez drôles, tout comme l'ouverture d'esprit relative de la néo-migrante et du vétéro-intégré ; de plus, l'image que nous nous faisons du modèle multiculturaliste (alias « communautariste », pour les Français enclins au dénigrement...) anglo-saxon s'avère pour le moins incorrecte.
Commenter  J’apprécie          20
Americanah

J'ai adoré lire ce roman. Une jeune nigerienne immigre aux Etats-Unis, laissant son fiancée au Nigeria. Je vous laisse découvrir la suite.

Ce livre est malicieux, humain. Après l'avoir lu, nous regardons la race humaine autrement. Magnifique!
Commenter  J’apprécie          20
Americanah

J'ai découvert ce livre un peu par hasard, et je dois admettre qu'il m'a beaucoup plu.



J'aime le regard critique que porte Ifemelu sur son pays natal, le Nigéria, et sur les Etats-Unis, pays dans lequel elle a étudié et travaillé. Je sais que ce n'est qu'un roman, et je sais aussi que, bien que la ségrégation n'existe plus (enfin ne devrait plus exister !), finalement elle existe encore. Certes elle est différente. Je ne suis jamais allée aux Etats-Unis et je n'ai jamais vécu ce que les Noirs vivaient dans les années 50-60, mais je me doute qu'aujourd'hui encore la haine envers les Noirs est toujours et malheureusement présente là-bas.



L'Amérique est décrite dans ce roman comme le pays de la vie réussie. L'auteure explique comment tous ces Nigérians amis depuis l'enfance tentent de réussir leurs vies soit en Angleterre, soit en Amérique. Chimamanda Ngozi Adichie montre les difficultés que rencontrent ces personnages Ifemelu, Obinze, Tante Uju... à vivre comme tous les Américains. La difficulté d'obtenir un visa, une carte verte, une carte de Sécurité sociale, un travail, un logement, les Blancs qui se pensent supérieurs, les Noirs qui doivent se sentir insultés...



Dans ce roman, j'ai appris la différence entre Noir non américain et Noir américain. Sur le coup j'ai trouvé cela un peu ridicule mais quand on regarde de plus près les Etats-Unis et qu'on avance dans la lecture de Americanah, on comprend mieux cette différence. Si j'ai bien compris, les Américains n'aiment pas beaucoup la différence. Attention, cela n'est qu'un constat et pas un jugement puisque je n'ai jamais été en Amérique, je ne peux absolument pas me permettre de critiquer. Mais je pense tout de même qu'une forme de ségrégation persiste d'après ce que j'ai entendu et lu.



Après avoir lu ce roman, j'imagine le Nigéria riche en couleur et en exotisme. C'est un bel hommage.
Commenter  J’apprécie          20
Americanah

Une épopée contemporaine passionnante très bien écrite. Au-delà d'une simple histoire d'amour, une véritable fresque sur la société américaine et nigériane.
Commenter  J’apprécie          20
Nous sommes tous des féministes / Les marieuses

J’ai entendu maintes fois parler de Chimamanda Ngozi Adichie. Faut dire que son roman Americanah est déjà considéré comme étant un must-have à lire (même Obama l’a adoré, c’est dire !). D’ailleurs, il est dans ma PAL et je m’y attaque cet été avec ma Paupiette (de veau !). Et puis Mélusine débarque et nous propose l’essai Nous sommes tous des féministes. 87 pages pour se familiariser avec l’écriture de Chimamanda.



L’essai est donc très court mais passionnant. En réalité, nous avons le retranscription écrite d’une conférence que Chimamanda Ngozi Adichie a donné. Et dans ces 87 pages, nous avons de l’humour, des remarques pertinentes et aussi une idée du machisme qui règne au Nigéria. Oh mais ne pensez pas que là-bas c’est pire que chez nous. Il est certain que nous n’avons pas les mêmes problématiques mais l’herbe n’est pas plus verte chez nous. Et Chimamanda Ngozi Adichie nous en fait rendre compte.



En plus de cette conférence, nous avons une nouvelle qui vient de son recueil « Autour de ton cou« . J’ai vraiment adoré cette nouvelle et j’ai hâte de me procurer le recueil et de continuer l’aventure tant j’ai adoré l’écriture de Chimamanda Ngozi Adichie. Elle va vous révolter, vous faire sourire, vous questionner.



Courte chronique pour court essai, mais j’espère que vous serez titiller de faire un bout de chemin avec cette auteure. Personnellement, je suis convaincue et j’ai hâte d’ouvrir Americanah.
Lien : https://popcornandgibberish...
Commenter  J’apprécie          20
Chère Ijeawele, Un manifeste pour une éducation..

« Pourtant, je suis convaincue de l’urgence morale qu’il y a à nous atteler à imaginer ensemble une éducation différente pour nos enfants, pour tenter de créer un monde plus juste à l’égard des femmes et des hommes »



Lettre à une amie, autour des possibles pour Chilzalum, pour une éducation féministe.



Chimamanda Ngozi Adichie développe quinze suggestions, en refus de l’assignation des filles à certains comportements ou tâches. Elle manie le verbe et les mots avec plein d’humour. Un livre qui met en évidence le talent de l’écrivaine nigériane.



« Je compte », non pas « à condition que », non pas « tant que », je compte en tant qu’être humain, je compte autant que, « Un point c’est tout ». Etre une personne « pleine et entière »…



L’auteure souligne que les « traditions » sont utilisées comme arrangement, comme justification de n’importe quoi, que personne ne sait tout, « Superwoman n’existe pas », qu’une personne mère d’un enfant n’est pas qu’une mère, « Accorde-toi du temps pour toi. Satisfais tes propres besoins », que les tâches domestiques ne sont pas des domaines exclusivement féminins…



Chimamanda Ngozi Adichie parle, entre autres, du « sens socialement conditionné du devoir », de l’égalité réelle, du vocabulaire de l’aide pour masquer le non-partage des tâches, du non-sens des « rôles de genre », des tests de mariabilité, « Savoir cuisiner n’est pas une compétence préinstallée dans le vagin », de distinction binaire, de bleu et de rose, des nourrissons aux corps semblables, du façonnage des représentations, du carcan – et de son refus – d’imposer des rôles de genre, d’apprentissage de l’autonomie, de la misogynie subtile ou odieuse, des conditions de l’égalité entre hommes et femmes, « Le bien-être des femmes ne doit jamais dépendre de la bienveillance des hommes », de la permission comme rapport de pouvoir, du sexisme et de sa colère…



L’auteure aborde les livres, « Apprends-lui à aimer les livres », les livres qui aideront à comprendre ou à questionner, les ouvrages qui aideront à s’exprimer. Les livres et les mots à questionner, le mariage, « Parce que je ne crois pas que le mariage soit quelque chose que l’on doit apprendre aux jeunes filles à désirer », le mariage n’est pas un accomplissement…



Etre traitée comme un être humain, garder son nom, refuser que les femmes soient réduites au rôle d’épouse et de mère, « Mme Nom du mari ». Je souligne les paragraphes sur le statut des femmes dans le mariage.



Chimamanda Ngozi Adichie analyse la construction du souci de plaire. Elle insiste sur l’importance de revendiquer « ce qui lui appartient », l’être sujet « qui peut aimer ou ne pas aimer », le tri dans la culture – ici ibgo – « apprends-lui à adopter les beaux aspects de la culture igbo, et à rejeter ceux qui ne le sont pas », la fierté de l’histoire des Africain-e-s et de la diaspora noire, le corps et le sport, l’image du corps renvoyé par la société ou la publicité, « Ne fais jamais de lien entre l’apparence physique de Chizalum et la morale ».



L’auteure souligne aussi que « les vêtements n’ont strictement rien à voir avec la morale ». Elle aborde les coiffures, les modèles et leur variété à proposer, « La puissance des modèles alternatifs ne pourra jamais être exagérée », l’utilisation de la biologie pour justifier des normes sociales, « il n’y a pas de norme sociale qu’on ne puisse changer », le sexe, « Parle-lui de sexe, et commence tôt », l’appellation des organes sexuels par leur nom – vagin et pénis, la honte associée à la sexualité féminine dans toutes les cultures, la honte et le contrôle du corps des femmes, la réduction des femmes « à de simples accessoires servant à gérer l’appétit sexuel des hommes », la virginité, « Ne fais jamais de la « virginité » une question centrale », les règles et le refus de la honte, l’amour, « aimer ce n’est pas seulement donner, c’est aussi recevoir », les outils féministes et le « féministe light »…



« Le vrai pouvoir appartient à la personne qui demande », l’autonomie, « Apprends-lui que ce n’est PAS le rôle d’un homme de subvenir à ses besoins », la question de la propriété de la terre, la différence comme « une chose ordinaire », les gays et les enfants qui ont deux papas ou deux mamans…



Un petit livre contre le sexisme et la misogynie, pour l’éducation égale des filles et des garçons, la force du féminisme.
Lien : https://entreleslignesentrel..
Commenter  J’apprécie          20
Americanah

Le livre d'Adichié est passionnant à plus d'un titre. Elle nous fait plonger dans un pays dont nous ne connaissons presque rien, le Nigeria, et nous le montre avec un regard totalement neuf pour des lecteurs blancs. Son regard nous décentre de notre vision habituelle, celle avec laquelle nous jugeons une société africaine à l'aune de nos idées toutes faites. J'ai beaucoup aimé les parties du livre consacrées à la jeunesse d'Ifemelu et à son retour à Lagos. Nous découvrons sous sa plume les signes d'une richesse plus ou moins ostentatoire (ah ! les générateurs, moins connus que les gros 4x4), les encombrements de la capitale, les clubs snobs, les codes de la bonne société... Mais nous découvrons aussi la petite classe moyenne, la puissance des Églises, la corruption du monde des affaires, les manies des femmes oisives. L'auteur nous révèle aussi les préjugés que nous avons à l'égard des Noirs et l'hypocrisie qui gouverne les rapports inter-raciaux aux États-Unis. Enfin, elle nous entraîne dans une histoire d'amour émouvante où le plus beau rôle est tenu par un homme paisible, sensible et blessé, affublé du magnifique surnom de « Ciel ». Mon seul regret, ne pas avoir eu plus d'éclairages sur la composante musulmane de la société nigériane qui n'apparaît que de manière fugace.
Commenter  J’apprécie          20
Nous sommes tous des féministes / Les marieuses

50 pages riches d’enseignement sur l’éducation, la vie en communauté, les stéréotypes et les considérations qui varient selon les sexes. En tant que femme on se reconnait forcément dans les situations décrites par l’auteur. Elle prône une éducation pour nos enfants plus juste, paritaire, sans le poids des conventions et de la tradition. Un petit livre à mettre entre toutes les mains.
Lien : https://eemmabooks.wordpress..
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Chimamanda Ngozi Adichie Voir plus

Quiz Voir plus

Americanah

What is the name of the main protagonist in the novel "Americanah"?

Obinze
Curt
Ifemelu
Dike

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Americanah de Chimamanda Ngozi AdichieCréer un quiz sur cet auteur

{* *}