AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Christian Binet (459)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Haut de gamme, tome 1 : Bas de gamme

Il y a longtemps que je n’avais pas autant ri en lisant une BD.

Comme tout le monde, je connaissais Binet comme l’auteur des Bidochon, mais je l’ai découvert ici en tant que féru de musique classique.

Il livre un album drôle et caustique où il décrit les petits travers de ce milieu, avec comme point de départ un pianiste soliste qui se fait virer de son orchestre et doit donner des cours de piano à des élèves plus ou moins doués ou motivés pour gagner sa vie, à moins qu’il ne décide finalement de devenir charcutier…..
Commenter  J’apprécie          140
Les Bidochon, Tome 3 : Les Bidochon en habi..

Les plafonds sont en carton, les murs en béton, les escaliers encombrés, les espaces verts rikiki : bienvenue dans l’appartement HLM de Raymonde et Robert.

Incivilités et mauvaise foi au programme de cet exemple du voisinage imposé. L’humour vise juste, mais le contexte est daté.
Commenter  J’apprécie          140
Les Bidochon, Tome 2 : Les Bidochon en vaca..

Robert et Raymonde en vacances...

Cet album passe en revue les mésaventures et incident de la parenthèse estivale de notre couple franchouillard, en vacances collectives.

Certains passages ou gags sont franchement drôles ( le gamin avec son ballon, le club de plage des mômes ou la visite d'un musée local...)

D'autres scènes sont moins heureuses ou plus convenues.



Peut-être, le graphisme de Binet toujours identique (dans ses tics et sa simplicité) et son humour parfois trop forcé font que cet album me semble avoir "mal vieilli"... Je l'ai cependant relu sans déplaisir, mais sans surprise ni passion.
Commenter  J’apprécie          142
Les Bidochon, tome 19 : Internautes

Christian Binet écrivant les Internautes, c’est un peu comme Robert envoyant un e-mail :





« Alors… Nouveau message. Là, je mets « rien », et là « comment ça va ? ». J’appuie sur Envoi… et hop, c’est parti ! »





La bonne volonté et l’envie de bien faire ne suffisent pas toujours et le copain René, après avoir reçu 150 exemplaires de cet e-mail au cours de la même journée, est prêt à renier toute amitié au nom d’idées criminelles salvatrices. De même, bien moins inspiré que lorsqu’il nous présente les Bidochon devant un téléphone portable, Christian Binet se montre peu convaincant dans cet album. La blague du post-it, placée dès les premières pages, nous place immédiatement dans une position de scepticisme –mais peut-être Binet se réserve-t-il pour la suite ? Que nenni, et nous comprenons que toute la difficulté de cette thématique réside dans son abstraction complète. Binet ne s’attarde pas assez sur la déchéance utilitaire connue par l’ordinateur entre l’époque de sa création et son destin de supercalculateur, et notre époque actuelle et la trivialité des fonctions qui lui sont désormais assignées. Il s’agit plutôt de semer le doute et de faire apparaître chevaux de Troie, messieurs Viagra et acteurs pornos sur le canapé du salon, en guise de matérialisation d’évènements binaires. Qu’il s’agisse des Bidochon ou de Binet, l’Internet ne semble pas adapté à la bande dessinée…
Lien : http://colimasson.over-blog...
Commenter  J’apprécie          140
Les Bidochon, Tome 5 : Ragots intimes

Quand Robert parle de (et à) sa Raymonde, il est romantique, respectueux, admiratif - plein d'amour, quoi. Vous en doutez ? Gagné ! Allez, on va dire que c'est un grand pudique, à qui l'on a appris qu'un homme, c'était fort, dur, que ça râlait, s'imposait, exigeait, mais ne devait pas exprimer de sentiments tendres… En clair, c'est un mufle et un gros con, n'ayons pas peur des mots, mauvaise pioche pour Raymonde. Mal rasé, en marcel et béret, le mégot au bec (et probablement crado et puant), Robert reproche notamment à sa femme son manque d'élégance. Et même quand elle déploie des efforts de séduction avec des dessous affriolants, le bonhomme n'est pas coopératif : "On n'est pas samedi". Eh oui, quoi, le vendredi il n'est pas prêt : "Alors, d'après toi, pourquoi les gens se fixent un jour ? POUR SE PRÉPARER ! Une excitation, ÇA SE PRÉPARE, voilà !", explique-t-il à cette ingénue, nympho d'un jour.



Un épisode rigolo de la vie des Bidochon, mais pas mon préféré. Cela m'amuse de voir comment le lecteur peut changer d'avis sur Robert d'un album à l'autre, et sur Raymonde aussi, d'ailleurs. Ici, elle a droit à toute ma sympathie.
Commenter  J’apprécie          142
Les Bidochon, tome 7 : Assujettis sociaux

Pauvre petit Robert est malade… Cela tombe bien, Raymonde, dont les instincts maternels n’ont jamais pu être assouvis par la possession d’un chérubin attitré, peut mettre son temps à profit pour s’occuper de son petit alité. Mais les moyens dont elle dispose pour exercer sa médecine sont bien modestes : entre sirop, eau de Cologne, suppositoires et Aspirine, Robert Bidochon a le temps de se croire mourir puis ressusciter à une fréquence infernale. Après une nuit agitée et un test d’effort au cours duquel Robert inscrira des performances bien médiocres, le diagnostic s’impose : angine de poitrine. Il faut opérer.





« Tu as entendu le docteur comme moi, y en a des milliards dans le monde, des opérations comme la mienne ! »





Robert s’échappe pour quelques jours du domicile conjugal afin d’investir l’espace plus anonyme de l’hôpital. Ici, l’on se distingue par ses cicatrices –signe que l’on a survécu au scalpel- mais aussi par la dangerosité de sa pathologie –qui se détermine par la longueur des lettres composant sa dénomination. Après le long sommeil de l’anesthésie, la traque aux distractions devient le nouvel objectif de tout patient. Les médecins blasés –monstres de science- deviennent des objets comiques bien malgré eux et les visites des proches et de la famille, dont le potentiel humoristique est beaucoup plus réduit, permettent malgré tout au temps de s’écouler plus rapidement. A l’extérieur aussi, on continue de clapser selon toute la régularité habituelle –et même davantage qu’à l’hôpital, semblerait-il !





Portant son béret jusqu’au terme de son opération, Robert Bidochon ressort de cette expérience ultime avec la fierté et l’honneur du guerrier vainqueur. Lorsque les Bidochon sont confrontés aux frissons du dernier souffle, le pathétique de leur existence vire au tragi-comique. Robert sortira-t-il métamorphosé suite à cette approche de la mort ? Spirituellement, rien ne semble avoir changé pour lui et nous pouvons présager sans crainte, pour les volumes suivants, de retrouver un Robert tout aussi Bidochon que dans les volumes précédents…si ce n’est qu’à présent, il peut se vanter d’avoir été adoubé à ce titre : « Surtout, penser que l’on est un grand cardiaque ! »
Lien : http://colimasson.over-blog...
Commenter  J’apprécie          140
Les Bidochon, tome 22 : Les Bidochon relanc..

Bande dessinée en noir et blanc, ce numéro 22 "Les Bidochon relancent leur couple" est le dernier album des Bidochon de Binet publié en 2019. Cela me rappelle que Raymonde et Robert représentaient dans les années 80, le couple de français moyens dont le ridicule faisait rire.

La satire de ce que l'on appelait la société de consommation est toujours d'actualité quand Raymonde tente de stimuler son mari pour sortir de la monotonie.

Après avoir tenté une balade à cheval qui se termine par un mal de dos, un bon pour un salon de beauté en cadeau d'anniversaire moyennement apprécié par Robert, les copines de Raymonde lui suggère les soirées lingerie coquine et sex-toys. Rencontres entre femmes bien sûr qui ressemblent aux réunions Tupperware.

On se demande quand même pourquoi Raymonde est obligé de demander l'autorisation à son mari pour sortir (c'est de l'humour qui grince). Elle lui ramène des petits cadeaux mais Raymond ne trouve toujours pas le mode d'emploi de son cockring.

Les démonstrations d'accessoires sont soft et plus surprenantes les unes que les autres, entre deux opérations de chirurgie esthétique dont la bouche de canard reconnaissable de loin (coin coin).

Ce qui est moins drôle c'est qu'il ne semble pas y avoir de solution à la relance du couple des Bidochon. Alors forcément on n'a pas envie de les imiter.

Commenter  J’apprécie          133
Un 1er jour au Musée avec les Bidochon

Les Bidochon nous entraînent à la visite d'un Musée. C'est drôle, et assez intéressant au niveau des tableaux présentés...Vous ne verrez plus jamais ces tableaux sans penser à Raymonde et Robert!
Commenter  J’apprécie          130
Forum

Un album paru en 1987, en noir et blanc avec de très courtes histoires, toutes, bien sûr, plus ou moins absurdes. Tous ces strips sont présentés, verticalement, en trois vignettes sur une seule page.

Sur la première : un personnage décrit son problème.

Sur la deuxième : il demande à l'assistance si quelqu'un peut lui résoudre.

Sur la troisième : la solution et la chute du gag.

Exemple :

1ère image : une porte-parole oie en marre de tous ces gavages inhumains, enfin plutôt inoies.

2 ème image : elle recherche quelqu'un qui aurait un remède aux douleurs insupportables dont elles sont victimes.

3 ème image : un type arrive, lui gaule un entonnoir dans le gosier et lui verse de l'hépatol.

Une autre ! ! une autre ! Bon d'accord :

1ère image : un Esquimau déclare que pour avoir chaud il s'enduit d'huile de phoque.

2 ème image : il recherche des personnes intéressées par ce procédé.

3 ème image : arrive un anthropophage qui le fait rôtir à la broche.

Voilà ce n'est pas là super intello, cependant certaines sont géniales.

Commenter  J’apprécie          131
Les Bidochon, Tome 18 : Les Bidochon voient..

Quand Robert et Raymonde se mèlent de paranormal : voyance, vaudou, spiritisme.. ils nous envoient dans la quatrième dimension.



Toujours aussi drôle avec des supers loupés, de la frayeur, un peu de chait de poule .. et moi j'adore ça voir la famille Bisochon dans des situations cocasses



Les dessins sont égaux a eux meme et les BD en noir et blanc ça changent et ça fait du bien !!
Commenter  J’apprécie          130
Les Bidochon, tome 12 : Téléspectateurs

C’était le bon vieux temps… le temps où il n’y avait encore qu’une télévision par foyer. Combien de batailles, combien de conflits à l’arme blanche se sont déroulés autour de ce monument à la gloire du divertissement ? La télévision concentrait encore tous les fantasmes d’une génération soucieuse de connaître la promotion audiovisuelle, ainsi Père Bidochon atteignant le septième ciel à cette idée :





« Moi, simple Robert Bidochon, passer dans l’émission de Patrick Saladier… Que de chemin parcouru !! »





A croire que cela ne lui suffit pas de passer dans les planches dessinées de Binet…

Raymonde, devant ce déferlement de soumission télévisuelle, représente plutôt la droiture –vertu par manque de vice plutôt que vertu lucide ; désintérêt pour le monde projeté à travers l’écran de la télévision plutôt que rejet conscient de la tyrannie audiovisuelle. En parlant de tyrannie, d’ailleurs, Binet fait fort et pousse à outrance l’insanité des programmes télévisés. Bulletins d’informations sadiques qui se concentrent sur la rediffusion des accidents les plus glauques (« C’est pour te dire où est en train de rouler la tête du pilote ! Sinon, on n’y voit rien dans toute cette fraction de seconde !! »), émissions de divertissements qui ne mentent pas sur leur considération du spectateur (« J’espère que vous êtes un sacré paquet de cons à nous regarder et que vous serez encore plus de cons la prochaine fois… ») ou happenings furieux improvisés chez de pauvres citadins insouciants (en particulier nos Bidochon), la télévision semble avoir déraillé mais à bien y réfléchir, elle n’est pas si surréaliste que ça. Binet s’inspire de nos programmes télévisés les plus connus (et les plus crétins) pour imaginer quelle serait leur évolution possible dans la voie d’un décervelage accru.





Tyrannie du zapping oblige, on passe d’une histoire à une autre comme d’un match de foot à un film à l’eau de rose. Toutefois, Binet triomphe là où la télévision réussit rarement : dans la cohérence. Après avoir tenté d’atteindre le bonheur télévisuel en tant que simples spectateurs, Raymonde et Robert vont se rapprocher du climax audiovisuel en se glissant parmi le public d’un plateau, en participant à un débat télévisé, en jouant à un quizz sponsorisé –ceci jusqu’à ce qu’ils finissent par devenir eux-mêmes victimes de cette télévision qui ronge l’intimité de leur couple.





« Comme la vie serait plus belle si les télés nous rendaient l’amour qu’on leur porte !! »





Heureusement, ce n’est pas encore le cas (peut-être demain, qui sait ?) et en attendant, Binet et le lecteur peuvent se foutre de la tronche des Bidochon comme Michel Drucker et ses invités se foutent de la nôtre (ceci n’étant, bien sûr, qu’un exemple gratuit pris parmi tant d’autres).
Lien : http://colimasson.over-blog...
Commenter  J’apprécie          134
Les Bidochon, Tome 3 : Les Bidochon en habi..

Qui n'a jamais connu les joies de la promiscuité : en cité U, en HLM, dans un immeuble mal insonorisé ? Vous n'ignorez rien des scènes de ménages, des cris sur les sales gosses, des ébats torrides de vos voisins, de leurs passages aux toilettes. Il y a les gens corrects (soi-même, forcément) qui sont discrets, et puis les autres, ces goujats, qui marchent avec des talons, bricolent le dimanche, font la bringue après 22h... Alors quand ça déborde, on se venge comme on peut, on ne lésine pas sur les mesquineries.



Bon, si Robert ne rechigne pas à s'attarder devant la porte n° 8 pour profiter des cris d'extase d'une dame comblée, globalement, ça l'énerve, le pépère. Le summum, c'est ceux qui le narguent en annonçant fièrement qu'ils font construire "un pavillon à la campagne" - préfabriqué, avec un jardin à regarder à la loupe, et à quelques rues de là, mais qu'importe, "il fera bon y vivre", ils le sentent. En tout cas, ça ne pourra pas être pire, malgré les chiens, les bruits de tondeuses, l'autoroute ou la voie ferrée proche.



Encore une fois, on rit et on s'y reconnaît : qui n'a jamais pesté contre ses voisins et eu des envies de meurtre à leur encontre, hein !? C'est plutôt moins caricatural que d'habitude et moins graveleux que les premiers tomes (bien qu'il s'agisse du 3e) et que les 'Kador'. Raymonde est relativement effacée derrière son Robert ronchon, mais méfiez-vous de l'eau qui dort...
Commenter  J’apprécie          130
Les Bidochon, tome 9 : Les fous sont lâchés

Robert et Raymonde s’aventurent sur des territoires audacieux. Bidochon, soyez les bienvenus en territoire kafkaïen ! Ne connaissiez-vous pas encore la complexité du système administratif à l’accueil d’un hôpital ? L’ongle incarné de cette pauvre Raymonde s’en souviendra certainement longtemps… Dans un enchaînement de cause à effet contre lequel il semble impossible de lutter, les Bidochon vont goûter jusqu’à plus faim des services tertiaires de la période post-industrielle.





L’hôpital, qui avait déjà fait l’objet d’une représentation approfondie dans le volume des Assujettis sociaux, ne sera pas le seul à souffrir du regard affuté de Binet. Les flics mal débroussaillés de la moustache sont dépeints dans toute leur arrogance bornée, illustrant à la perfection ce paradoxe qui voudrait que moins l’on en sait, plus l’on en dit. Les services fiscaux et sociaux s’emmêlent les pinceaux et nous font remuer dans sa tombe notre pauvre vieux Robert, pourtant plus vivant que jamais lorsqu’il s’agit de taper du poing sur les tables. A ce jeu-là, il trouvera toutefois de la concurrence puisque l’on n’entre pas dans les services fiscaux à sa guise : ceux-ci sont en effet gardés par de puissants cerbères d’autant plus incontournables que leur innocente apparence de secrétaire ne laissait rien douter de leur agressivité.





Emmené dans ces systèmes labyrinthiques de force plutôt que de gré, Robert finit par perdre la tête. Pour la première fois depuis le début de la série, les Bidochon s’autorisent une incursion vers le côté fantastique de l’existence, ramant péniblement sur des fleuves de paperasses indigestes. Bercés par le murmure des flots, nous nous rappellerons cette question étrange, posée à Raymond par un agent de la sécurité des plus louches : « Et comment l’ongle incarné pouvait-il être au parking si ta femme était dans la voiture ? »…





Oui, Binet vire à l’absurde, et s’il arrive à nous prouver que Raymond peut être mort tout en étant vivant, il parvient également à ressusciter Ionesco et son humour désespéré ! Si le thème n’est pas original dans l’œuvre des Bidochon, on ne pourra toutefois pas dénier que son traitement se fait toujours de la manière la plus convaincante possible pour le lecteur… Et gare si vous n’aimez pas ! L’armoire normande –pourfendeuse des ennemis des Bidochon- risquerait bien de meurtrir votre entendement…





- Bon dieu ! Quelle bouillie !! Qu’est-ce qui s’est passé ?

- Monsieur Merlan vient d’être écrasé par une armoire normande !

- Une quoi ?
Lien : http://colimasson.over-blog...
Commenter  J’apprécie          130
Marion

"Marion" est une bande dessinée qui se distingue par son approche unique et son contenu poignant. L'auteur, connu pour les célèbres "Bidochons", parvient à utiliser l'humour pour traiter un sujet profondément sérieux et émouvant. L'histoire vraie de Marion, une jeune femme de 36 ans, qui partage ici son témoignage des AVC qu’elle a subi par suite de la prise de la pilule.

Le style caractéristique de Christian Binet se fait sentir dans cette œuvre, offrant une touche d'humour qui aide à alléger la gravité du sujet sans en diminuer l'importance. Les explications sur le lien entre la pilule et l'AVC, ainsi que les séquelles de Marion, auraient peut-être mérité plus de développement pour offrir une compréhension plus complète du contexte médical et personnel. La fin abrupte laisse effectivement le lecteur sur sa faim, et on espère ardemment que justice sera rendue en appel.

Malgré ces quelques réserves, les personnages sont dépeints avec une humanité touchante, et l'ensemble du récit est une ode à la résilience et à la force intérieure. La photo souriante de Marion à la fin du livre est particulièrement émouvante et symbolise l'espoir et la lumière après l'obscurité.

Commenter  J’apprécie          120
Kador, tome 4

Je suis fan des Bd de Binet et j'adore le couple Bidochon. Je ne connaissais pas du tout cette série et je suis tombée par hasard sur le tome 4 chez Emmaus. Je trouve qu'une fois encore Bidet a réussi à nous décrire ce couple de beauf et j'ai adoré le personnage du chien plus intelligent que ses maîtres. J'ai trouvé cette bd tout simplement drôle et savoureuse à souhait. Comme il ne compte que 4 tomes, il n y a plus qu'à trouver les trois autres.
Commenter  J’apprécie          120
Un 1er jour au Musée avec les Bidochon

Album feuilleté rapidement en guise de divertissement.

Le concept est amusant : Raymonde Bidochon a réussi à traîner son mari Robert au Musée. Il s'agit des musées des beaux-arts de Caen et de Lyon.

Ce n'est pas vraiment une Bd ni non plus un ouvrage d'art mais un mélange des deux. En effet, les Bidochon déambulent dans les salles et commentent des toiles, et parallèlement on a des commentaires de deux conservateurs de musées sur ces mêmes oeuvres. On apprend des choses avec les commentaires des conservateurs et on sourit en lisant les réflexions des Bidochon. Un album très plaisant car on se cultive en lisant une BD.
Commenter  J’apprécie          120
Haut de gamme, tome 2 : Ma non troppo

On pourrait penser qu'après avoir lu près d'une trentaine de bandes dessinées de Christian Binet ou pourrait se lasser. Mais je dois avouer que quand Madame Fleury-Descrières massacre la langue allemande en chantant "Warf Flunagan Rompof Guranz" de Mendelssohn, j'en ai littéralement pleuré de rire. Et il y a aussi le Narcoleptic Quintet et le jeune Monseiur Madeleine qui préfère qu'on l'appelle "Destroy". Binet Toujours au haut niveau de l'humour !
Commenter  J’apprécie          121
Haut de gamme, tome 1 : Bas de gamme

Binet, auteur des fameux Bidochon, s'attaque ici à la musique classique.

Un musicien sans succès se résigne à donner des cours particuliers de piano. On va découvrir sa haine pour Chopin, son admiration pour Mozart, et il y a ses élèves, la dame romantique (celle qui aime Chopin), le veuf inconsolable, le sale gosse, et quelques autres musiciens, le clarinettiste compétiteur, la professeur de trompette conciliante qui arrive à faire croire au sale gosse qu'une œuvre de Purcell c'est l'hymne de Manchester United. C'est du bon Binet, on retrouve la "beaufitude" dont on peu dire qu'il en est le maître incontesté cette fois-ci confrontée au monde élitiste de la musique classique pour un mélange drôle et caustique.
Commenter  J’apprécie          120
Les Bidochon, tome 19 : Internautes

Hilarant, que dire de plus?
Commenter  J’apprécie          120
Kador, tome 1

Il aime la lecture et en particulier la philo, utilise proprement les toilettes, ne drague pas... Un jeune homme bien sous tous rapports, quoi ! Moui... sauf qu'il s'agit du chien du couple Bidochon, alors il a intérêt à changer vite fait de comportement : se soulager contre un lampadaire, ou en tout cas dans la rue, renifler ses congénères femelles, faire le beau, aboyer sur les importuns, rester tranquille devant 'Questions pour un Champion', etc. Robert s'y emploie, à grand renfort de démonstrations... Je vous laisse imaginer la finesse...



Humour gras, scato, premier degré. Nul clin d'oeil à la société et à nos travers, comme dans les albums que j'ai pu découvrir récemment, juste de la connerie de beauf à l'état pur. Raymonde est beaucoup plus mégère qu'aujourd'hui, moins sympathique, et apparaît souvent lourdement (heum) dénudée.



J'avais lu cette BD et quelques autres de l'auteur à leur parution, je n'en gardais aucun souvenir. Je comprends mieux, après relecture, pourquoi j'ai laissé tomber les Bidochon pendant une vingtaine d'années.
Commenter  J’apprécie          120




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Christian Binet Voir plus

Quiz Voir plus

Au pays merveilleux des Bidochon.

Les Bidochon apparaissent pour la 1ère fois comme personnages secondaires dans quel magazine (n° 11) ?

Charlie Hebdo
Pif Gadget
L'Echo des Savanes
Fluide glacial
Le Chasseur français

10 questions
38 lecteurs ont répondu
Thème : Christian BinetCréer un quiz sur cet auteur

{* *}