Corine Jamar

Final du cycle de Mermaid Project. Romane et Brahim ont réussi à infiltrer les installations d’Algapower et essaye d'avancer dans leur enquête.



J’ai été un peu déçue par ce tome qui manquait un peu d’explications, de cohérence et de “finition” sur la partie “sirène” des recherches et de l’intrigue. J’aurais vraiment aimé que cet aspect-là soit plus développé. La fin arrive du coup très vite sans qu’on n'ait complètement compris tous les enjeux, en particulier avec les cétacés. J’ai trouvé que toute l’attente apportée par les tomes précédents tombait un peu à l’eau. C’est un peu dommage pour une fin de cycle.



ça reste par contre un cycle que j’ai beaucoup aimé, surtout dans la construction de ce monde post-apocalyptique (l’apocalypse étant tout simplement dû à la pénurie d’énergie fossile) où le racisme est inversé ainsi que la marche du monde. Les personnages principaux sont attachants sans être trop caricaturaux. Une belle découverte qui confirme mon attachement au travail de Leo.

On retrouve Romane et Brahim, les héros de Mermaid Project, 2 ans plus tard. Ils ne sont plus agents de l’ONU mais détectives privés dans le Paris futuriste imaginé par les auteurs. Ils se retrouvent alors embarqués dans une nouvelle mission dangereuse, au Mozambique, sur la banquise africaine, née d’un cold spot dû au dérèglement climatique. Cette mission concerne les cétacés, qui commencent à entrer en guerre contre les humains.



J’ai bien aimé retrouver l’aspect que j’apprécie beaucoup dans les ouvrages de Leo, une imagination fertile en ce qui concerne les animaux, avec des hyènes des neiges et un lion blanc sur la banquise du Mozambique. J’aime aussi beaucoup le fait que son imagination soit nourrie par la science et ne soit pas bridée par elle (que ce ne soit pas réaliste ne l’arrête pas et j’aime aussi cet aspect-là). J’aime bien le monde dans lequel ils évoluent, il y a plein de petits détails bien trouvés qui m’ont fait sourire.



Quelques aspects m’ont un peu gêné : pourquoi est-ce que les auteurs ont introduit l’ex-femme de Brahim avec son fils qu’il n’a pas vu grandir? ça n’amène pas grand chose au scénario, les auteurs n’exploitant ni le registre de la jalousie, ni celui de la culpabilité de Brahim vis-à-vis de son fils.



L’escalade de la violence est bien montrée et j’ai trouvé l’intrigue très intéressante entre l’armée blanche, l’armée des cétacés contre les pêcheurs, le lien avec l’eau potable, le manque d’énergie et le dérèglement climatique. Beaucoup de thèmes ambitieux peut-être pour un dyptique.

La BD nous projette dans un futur pas si lointain, à Paris, où une crise énergétique d’ampleur a transformé la société : on a recours de nouveau aux chevaux et l’hégémonie des pays occidentaux ayant pris fin, on observe un “racisme inversé”, dans le sens où ce sont les blancs qui sont minoritaires dans les administrations et les emplois, qui souffrent de discrimination que ce soit à l’embauche ou dans les autres secteurs de la société.



D’emblée, j’ai aimé cette atmosphère et cette ambiance post-apocalyptique qui ne sombre pas dans le misérabilisme et qui permet de décentrer le regard. L’héroïne s’appelle Romane Pennac et est inspecteur de police au commissariat parisien du 8ème. Elle va commencer une enquête de routine sur la disparition d’un corps qui va l’emmener dans une intrigue liée à la crise énergétique et au besoin pressant et hautement stratégique de trouver un autre vecteur énergétique, ici le méthane synthétisé à partir d’algues.



On sent que cette course aux nouvelles technologies fait fi de l’éthique et que la suite de la BD va nous entraîner vers les manipulations génétiques humaines. L’histoire reste cependant assez bon enfant avec des scènes d’action digne de Spirou et Fantasio et une héroïne très attachante. Je suis contente d’avoir découvert cette BD.

Une belle bd policiere dans le futur. L'histoire est prenante, originale. Un message recue par une policiere sur un accident survenu dans un entreprise qui se livre à des experience top secrete. L'enquete policiere nous fait voyager des etats unis en europe. Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu une si bon thriller sous forme de bd.

Voici un livre que j'ai acheté au hasard d'une brocante pour mon petit garçon qui porte le même prénom que le protagoniste. Je n'en attendais pas grand chose mais j'ai été plutôt agréablement surprise.

Le sujet est plutôt intriguant : un petit garçon refuse se quitter sa paire de gants de boxe. Ses parents se retrouvent démunis face à cette situation.

Au final, c'est une belle lecture et un moyen intelligent (voire poétique) d'aborder la gestion de la colère et de la contrariété. Je recommande.

Un conte meurtrier situé dans le décor paradisiaque de Tahiti pendant la saison de fortes pluies, qui se transforment en un terrible cyclone.



Ce malheureux 12 novembre 2016, la jeune Alizée tue son mari, Marius, avec une bouteille de rhum vide sur la petite plage de Motu Ino. Il est vrai que Marius qui aimait le rhum avait coutume de frapper violemment sa douce moitié.



Un colossal problème pour le psychiatre Leblanc, qui soigne la meurtrière pour un défaut à son cerveau et qui a une liaison clandestine avec la mère d’Alizée, Océane.



Idem pour le commissaire Patrick Temaru, qui est d’office chargé de l’enquête lorsque le corps de Marius est découvert un peu plus loin sur la plage de Taaone.



Les deux hommes veulent éviter à Alizée une longue peine de prison parce qu’ils savent qu’elle a beaucoup souffert avec son mari, et le commissaire aurait préféré qu’il s’agissait d’un bête accident.



Est-ce que le docteur et le commissaire réussiront à épargner à la jeune Tahitienne une condamnation, le bagne et l’enfer ? Voilà, la question !



Chères amies et chers amis, attention, dans cette histoire criminelle il y a également un volet sagement romantique : le grand amour de l’innocent, brave mais très timide adolescent Zéphyr pour notre Alizée.

Est-ce que cet amour vaincra ? Autre question majeure !



Le grand absent dans cette histoire polynésienne est bien sûr l’inimitable Paul Gauguin. Quoique décédé depuis 1903, je crois que cette lointaine île française restera éternellement associée à cet artiste peintre, dont j’adore l’oeuvre.

Comme étudiant j’avais collé une grande affiche sur la porte de mon cagibi représentant son tableau célèbre "Varumati" qui se trouve au Musée d’Orsay de Paris.



L’auteure rappelle un proverbe tahitien : "Le mort va compter les étoiles et il reviendra quand il les aura toutes comptées."



Bien que Corine Jamar ne soit pas aveugle pour les problèmes de l’île, tels le chômage, la délinquance, l’injustice...et qu’il y ait eu un assassinat, son récit est à la fois intrigant et charmant.



Ma compatriote, née à Bruxelles en 1962, et réputée comme scénariste de bandes dessinées et ouvrages pour la jeunesse, prouve avec "La grande lessive" aussi son talent pour la conception et présentation d’une bonne nouvelle.

Ce cinquième tome clôt la série dans un final qui m’a beaucoup déçu.

En premier lieu, j’ai trouvé beaucoup de facilité dans le scénario. Malik et Romane se baladent vraiment trop facilement dans le complexe, tombent sur un PC allumé, découvre une femme avec un pass qui ouvre toute les portes et trouvent un allié qui est un malfrat à la base. Ça fait beaucoup surtout quand on ajoute les méchants rassemblés au meme endroit pour conclure en une seule action la fin de 2 tyrans… l’attentat contre la Présidente est lui aussi très bizarrement mis en scène. Il ne ressort aucun sentiment de cet attentat pourtant sanglant et marquent.

Je suis donc très déçu par cet opus final qui semble avoir été bâclé et expédié et qui manque cruellement d’énergie.

Le frère de Romane a pu s’échapper d’Algapower et raconter tout ce qu’il a vu. Malheureusement, le dirigeant de la firme décide de déménager toutes les installations dans un lieu secret pour échapper à la police. Romane et El Malik doivent absolument trouver cette cache pour délivrer la nièce de Romane et mettre fin aux agissements d’Algapower…

Le rythme de la BD s’intensifie et le récit est toujours aussi intéressant. La science-fiction commence à prendre le pas dans une histoire où animalité et humanité se mélange. On se demande où va nous mener le récit, notamment sur le but de ces expériences sur l’humain.

Une bonne BD, pleine d’intrigues et de rebondissements, j’ai juste un peu de mal avec les personnages, sympathiques certes, mais qui manquent tout de même de caractère.

Romane et El Malik continuent leurs investigations sur la société Algapower à Rio. Le duo découvre un projet bien plus ancien et bien plus intriguant qu’ils ne l’imaginaient. Romane, Roger et tous les enfants de l’orphelinat semblent au cœur du projet…

Pour l’intrigue et le déroulé de l’histoire, la série est plutôt très intéressante. Elle laisse suffisamment d’interrogations et donne suffisamment de clés pour ne pas s’ennuyer une seconde. Il faut tout de même adhérer à ce dessin qui, je trouve, trop « enfantin » « jeunesse » (je n’arrive pas à trouver exactement le bon terme) par rapport au sujet traité. Mais cela reste sans conséquence par rapport à la qualité du récit.

Les histoires de cœurs ne prennent heureusement pas trop de place dans l’histoire ; c’est un cas classique dans les BD estampillé « ado », et puis Léo est un spécialiste de ces passages niais (heureusement, il n’est pas seul au scénario, ouf).

Le suspense est donc bien entretenu et on a hâte de connaître la suite de ce fameux projet Mermaid !

Un second tome de même qualité que le premier mais avec un peu plus d’actions et une intrigue plus développée.

Même si je trouve les personnages intéressants et sympathiques, je trouve qu’ils manquent de profondeur et sont un peu trop tendres pour le sujet ; le public visé st peut-être les ados mais cela ne justifie pas ce sentiment de manque de charisme des personnages.

Malgré ce point négatif, l’histoire est très prenante et donne envie de connaître la suite…

Dans un monde abimé par l’exploitation intensive des ressources naturelles, le rapport de force s’est inversé entre les pays riches du Nord et les pays pauvres du Sud. Le racisme anti-blanc est très présent et c’est dans ce contexte qu’une jeune inspectrice de police, Romane Pennac, va devoir enquêter sur un entrepris new-yorkaise qui travaille sur un projet secret de modification des gènes…

Ce premier tome pose le cadre de ce monde en ruine qui se reconstruit petit à petit. Également, l’enquête se met en place sur cette entreprise qui, on l’imagine, s’adonne à des expériences étranges et dangereuses.

C’est plutôt sympa, les personnages sont attachants et le dessin très coloré fait la balance avec cette société en pleine reconstruction. On est clairement pas dans le récit dystopique d’un monde post apocalyptique mais il y a de l’originalité dans l’histoire et le suspense se développe au fur et à mesure de l’avancement de l’enquête.

J’ai hâte de voir comment le scénario va évoluer après ces premiers rebondissements et ces premiers indices sur cet expérience appelée « Mermaid Project » !

Les replis de l’hippocampe de Corine Jamar

@grandangle



Premières phrases : »Cette année, Salomé fête son dix-huitième anniversaire. Et comme toujours, c’est sa mère qui soufflera à sa place les bougies du Gâteau. »



18 ans, voilà Salomé a 18 ans, l’âge où les enfants s’envolent, quittent le nid et entrent dans leur vie de jeune adulte, l’âge des projets, des rêves, des rencontres, Salomé elle ne s’envolera pas.

18 ans, voilà 18 ans que Cyril la trompe avec D., un SMS du mari de sa maitresse et tout s’effondre.

18 ans de lutte, de mensonges, d’apprentissages, de progrès, de souffrance, de tromperie, de petites victoires, de RDV clandestins, de RDV médicaux …

Et maintenant …

Calista doit avancer, continuer à guider ses filles, regarder sa vie, avancer sans lui, comprendre pourquoi cette trahison, depuis quand, avant ou après la naissance de Salomé, une situation de causes à effets ? Et si Salomé n’avait pas été handicapé les choses auraient elles évoluées différemment.

Calista



Un chemin à parcourir, pour analyser, comprendre, se relever, combattre, poursuivre et vivre.

Un vrai coup de cœur pour ce roman, pour cette auteure qui en m’envoyant ses mots avec confiance, m’a touchée bien plus qu’elle ne l’imagine.



Corine votre livre je l’ai dévoré, alors que je lisais un roman encensé et glorifié par de nombreux critiques et chroniqueurs mais dans lequel je sombrais complètement et ne comprenait pas le pourquoi d’un tel engouement, votre roman est arrivé un matin à point nommé et telle une douceur m’a enveloppé et offert un pur moment de lecture plaisir.



Emma aime:

-La fluidité d’écriture

-Le thème abordé

-Le talent des auteurs

-Votre confiance Corine






Lien : https://www.instagram.com/le..

Romane et Brahim se séparent pour enquêter séparément. Romane part retrouver Dephis pour communiquer avec les mammifères marins, Brahim lui cherche les têtes pensantes liées à AlgaPower et à l'Armée Blanche.



Fin de cette seconde enquête pour Romane et Brahim et probable fin de leur aventure.

Histoire d'anticipation qui place les hommes face aux conséquences de leur impact sur l'environnement : réchauffement climatique, ségrégation raciale, mutations rapides des espèces animales, études scientifiques non éthiques...

C'est bien réalisé et bien mené.

C'est une lecture qui ne m'a absolument pas convaincu notamment dans les premières pages. Cependant, par la suite, il y a eu un sérieux rattrapage qui a relancé tout mon intérêt. Il faut dire que le célèbre Léo des mondes d'Aldebaran est de la partie.



Tout d'abord, nous avons une jeune héroïne absolument pas crédible dans son rôle d'inspecteur pour la police. Les situations vont apparaître d'un risible à toute épreuve.



Par ailleurs, le contexte d'inversion des rôles où les pays émergents écrasent économiquement et socialement les anciens pays riches me semble totalement irréaliste comme un voeu pieux. Les noirs vont opprimer les blancs. Souhaite t-on faire peur ? Rien de mieux pour relancer le nationalisme...



La Tour Eiffel semble avoir subi des dommages et on ne l'a visiblement pas réparée. On ne sait pas véritablement ce qui a pu bien lui arriver. Là encore, je pense que soit on l'aurait totalement détruite, soit on l'aurait reconstruite. Mais bon, passons car ce n'est qu'un détail.



Pour autant, cette série d'anticipation est avant tout une véritable enquête policière. Celle-ci va se révéler passionnante notamment à la fin où l'on entre dans le domaine des manipulations génétiques.



Cette série semble être destinée à un public plus jeune, histoire de les sensibiliser à l'évolution écologique et sociale de notre monde. Le graphisme fait également très jeunot.



Au final, pas totalement convaincant mais on accorde une chance pour découvrir la suite.

« Mermaid Project » est un thriller d’anticipation imaginé par Léo (Aldébaran, Betelgeuse, Antares) et Corine Jamar et dessiné par Fred Simon.



Ce premier volet invite à suivre les pas de Romane Pennac, une inspecteur dans le 8ème, à Paris, qui se retrouve mêlée à une intrigue mêlant problèmes familiaux, multinationales sans scrupules et recherches génétiques dépassant les limites de l’éthique. L’originalité de cette enquête policière qui mène le lecteur de Paris à New York est qu’elle se déroule dans un univers futuriste où les rapports de force entre les communautés se retrouvent totalement inversés. Suite à des problèmes environnementaux sérieux, tels que le réchauffement climatique et l’épuisement des ressources naturelles, les transports motorisés ont quasi disparus de la surface de la Terre et les blancs se retrouvent dominés par les peuples du Sud.



Le scénario de ce thriller sociologique et écologique est certes très linéaire et fort classique, mais l’héroïne est très attachante et plutôt intéressante. Le résultat est un premier tome particulièrement dense et un récit efficace et prenant. La mise en images de Fred Simon est d’une grande lisibilité, mais peut-être un brin trop sobre/classique pour parvenir à se placer au diapason de l’univers futuriste imaginé par les auteurs.



Une excellente surprise !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..

Dernier round sur tous les plans et les pistes se recoupent, se rejoignent [...] Du vrai et grand spectacle, sans complication, assez bon enfant avec des héros sympas, de la décontraction, de l’humour, et un message tout de même auquel s’ajoute une petite part de fantaisie si ce n’est de féerique au réalisme ambiant.
Lien : https://www.ligneclaire.info..

Fin (?) des aventures de Romane et El Malik. On suit plutôt la jeune femme, son cher et tendre est en retrait dans ce second tome car enlevé trés rapidement par la clique d'une héritière extrémiste (nommée Trump) qui cherche à remettre la race blanche au pouvoir. Rappelons le, dans cette histoire le changement de climat a permis aux africains de devenir la race dominante, les blancs se retrouvant à la place des noirs...

Romane mène l'enquête sur la guérilla menée par les orques , cherche à retrouver la petite sirène (jeune hybride connue lors du premier cycle) et son fiancé...Mélant recherches génétiques, communication avec les mammifères marins, critique acerbe de certains dirigeants alliés à un trait semi réaliste, histoire en plein dans l'actualité et plutôt bien faite.

A lire

Ce second tome est une très bonne surprise. Une lecture divertissante qui nous amène à réflechir à certains sujets importants qui restent d'actualité.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Très beau thriller. Belle intrigue, dessins spectaculaires. Le scénario est parfois un peu trivial et naïf : le très très méchant manipulateur génétique est méga-riche, sans morale, raciste et violent ; les héros sont courageux, solidaires et rusés.

Mais j'ai adoré les 5 tomes !

Premier livre abandonné depuis fort longtemps tant il était sombre au départ, puis agressif, oppressant, tellement noir! J'avais l'impression d'assister au procès du mari et de la fille handicapée. Le sujet n'en était évidemment pas léger: Calista, mère d'une jeune infirme moteur cérébral autiste de 18 ans apprend, le jour anniversaire de celle-ci que cela fait 18 ans que son mari la trompe avec la même femme. Mais la quatrième de couverture et, surtout, la couverture en elle-même me laissaient espérer un peu de positif, un petit rayon de soleil.