David Chauvel

Alors qu'Arthur part à l'aventure, Gwenhwyfar apprend la mort de son père, roi picte. Étant sa fille unique, c'est à elle de désigner l'homme qui lui succédera.

Un nouvel épisode de l'épopée arthurienne, cette fois si centrée sur le couple mythique de l'île de Bretagne. Entre aventure, combat et émotion voici un moment clef dans la vie d'Arthur.

Avec un graphisme toujours aussi ciselé cet avant dernier tome est intéressant à découvrir.

Cette série BD uchronique reconstruit toute l'histoire de la seconde guerre mondiale en 7 épisodes.



Ce premier tome commence par une scène d'ouverture qui aurait pu arriver si Hitler n'avait pas, une fois n'est pas coutume, raccourci un de ses discours pour des raisons de logistique de transport le 08 novembre 1939 à la brasserie Bürgerbraükeller à Munich. Chaque année à cette date, Hitler venait y commémorer avec ses "vieux compagnons" la tentative de putsch de 1923. Georg Elser, un simple citoyen allemand, a réussi à y introduire une bombe artisanale dans un pilier et à la faire exploser par un mécanisme à un horaire où normalement il devait être en plein délire oratoire. Voilà pour la vérité historique. Ici l'uchronie commence quand les auteurs font de l'attentat d'Elser un succès. Hitler mort, que va t-il se passer ensuite ?



La guerre a néanmoins lieu, Göering reprenant les plans du Fürher. La France est quand même envahie et Paris est sur le point de céder. Les alliés décident de laisser rentrer les Allemands dans Paris pour mieux les encercler.



Cette BD assez simple dans son récit rappelle que la campagne de France ne fut pas une simple promenade de santé pour les allemands, contrairement à l'imagerie souvent colportée, et vante le courage ordinaire de jeunes soldats.



Le dessin est assez classique, l'intrigue sans grand relief. Par rapport à ce que propose la série Jour J dans le même registre, cela reste moins détaillé.

Et bien en ce qui me concerne, il s'agit d'une bien belle découverte. Si l'auteur que je connais par ailleurs pour avoir lu 7 voleurs, ne propose pas grand chose d'original dans ce récit de pur fantasy, en revanche, le déroulement de son histoire et le traitement de ses personnages forts charismatiques changent la donne et rend cette histoire hautement intéressante, et relève par la même la valeur ajoutée de la bd du genre.

Le point de départ est ultra classique mais dès le début, on sent qu'on n'est dans quelque chose de neuf, de nouveau, d'inhabituel. Des détails, à la fois dans le texte, dans le dessin, dans l'ambiance, dans la caractérisation des personnages nous promettent quelque chose d'autre, et traduisent une volonté de la part de Chauvel de sortir des sentiers hyper balisés de la fantasy classique.

Ce premier tome est d'une efficacité redoutable. On entre dans le vif du sujet immédiatement. Pas de fioriture, pas de temps morts, chaque scène est importante. J'apprécie particulièrement les scènes qui détaillent un événement de tel ou tel personnage, nous livrant ainsi un aaspect de sa personnalité et nous épargnant les longues descriptions inutiles et/ ou fastidieuses. Ici l'image parle autant que le texte, et en quelques cases, la personnalité des personnages est cernée, et cela grâce au talent autant de Chauvel que de Lereculey aux graphismes. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple et efficace. Et dans un récit qui ne comporte que 2 tomes, même si la série ne s'arrête pas là, inutile de tergiverser, l'efficacité prime.

Moi j'adhère complètement même si cela paraît ultra rabâché....

On est vite plongé dans l'action, avec dès l'épilogue la mort des parents des deux frères (tiens ça me rappelle les histoires qu'on s'inventait avec ma sœur quand on était petite^^). Tout au long du récit, il n'y a que la fuite avec quelques péripéties en chemin. On se demande où les auteurs veulent nous emmener. Surtout que le contexte est très peu détaillé. On comprend seulement qu'une guerre fait rage. Mais il n'en faut pas plus. Car la fin nous donne un autre regard sur tous les évènements. C'est intelligemment fait. Surtout que ça donne de la profondeur au récit avec une vision moins premier degré.

On voit cette fuite à travers Oto, le petit frère. Un peu naïf mais attachant, avec sa façon de voir les choses. Ce qui donne des touches d'humour. Notamment avec la relation avec son grand frère et ses amis robot et créature à fourrure. A travers tout ça on voit la peur et l'espoir de la situation, l'agacement et l'amour fraternel.

Les dessins sont agréables, efficaces et assez simples qui pourraient se prêter à la lecture jeunesse. Et qui va extrêmement bien avec la BD.

Encore une fois, Light and Smell aura su me convaincre d’agrandir ma wish list BD avec son bel avis sur « Le Magicien d’Oz » ! Et c’est là où je remercie les bibliothèques que je côtoie d’avoir un joli catalogue… J’ai donc emprunté le premier tome que j’avais hâte de découvrir, notamment grâce à l’illustrateur Enrique Fernandez que j’avais découvert dans « La mère des victoires ». Mes mirettes ont été comblées, car il a vraiment un style qui lui est propre. Ses traits sont expressifs, percutants et bourrés de détails, en particulier dans les décors. Ses colorisations ont également beaucoup de charme. D’ailleurs, dans son autre bande dessinée, j’avais émis une certaine réserve sur le visage fin voire cadavériques des personnages… Et bien ici, je n’ai pas eu cette sensation désagréable. Tout m’a plu dans le coup de crayon de cet illustrateur !



L’histoire est un classique que j’ai connu toute petite et que j’ai fait (re)découvrir à mes petits lecteurs. Cette BD jeunesse est, pour le moment, très fidèle ! La narration est claire tandis que les dialogues sont intéressants et avec de l’humour. Dans ce premier tome, on fait la connaissance de la petite Dorothée qui arrive au pays d’Oz et cherche à rentrer chez elle. En chemin, elle va faire la rencontre de plusieurs personnages tous aussi touchants les uns que les autres. J’aime particulièrement le design du bucheron/robot qui est beaucoup plus beau et détaillé que celui du film musical de Victor Fleming. L’ensemble m’a beaucoup plu ! C’est un plaisir de lire ce classique en format BD. Il me tarde de pouvoir emprunter la suite de la saga.


Lien : https://lespagesquitournent...

Nous sommes bercés depuis l'enfance par les récits de la mythologie greco-latine et nous avons un peu oublié nos racines celtes. C'est ainsi et c'est bien dommage.

Nous connaissons Arthur bien sur, et Merlin et quelques autres peut-être. Souvent le personnage de Mordred est ignoré...pourtant quel personnage! le traitre dans toute sa splendeur noire. Nous faisons sa connaissance dans ce dernier tome de la saga Arthurienne...

Quel final!

Mon Dieu, quel final!!!!

Dans le tome précédent s'était amorcé le début de la fin...ici, c'est la fin pure et simple. La fin flamboyante d'une époque qui a vu naître Arthur et qui est morte avec lui.

Je ne saurais que recommander cette série. C'est tout simplement magistral!!!

Dans les sous sols interdits du royaume nain, Tridik a enfin mis la main sur une chrysoztëre. Mais la quête qui l'attend désormais va s'avérer bien plus grande que la recherche de cette fleur rare.

Le début de l'histoire commence avec la confrontation entre deux peuples ennemis : les nains et les elfes. Et surtout entre le passé et le présent. Il sera révélé au jeune nain l'histoire de siens. De cette guerre aussi longue etsanglante qui a vu naitre la haine entre ses deux peuples vivant autrefois en harmonie. Ainsi qu'une vieille légende qui veut que l'ancien héros Baälzec a prophétisé la venue d'un coeur pur qui réunira de nouveau les deux peuples et qui arborera sa main...

Bon et bien voilà notre jeune Tridik investit d'une mission quasi divine. Il part donc en compagnie d'elfe Haffanen pour retrouver les elfes disparus.



Une saga fantasy très sympa qui prend de l'ampleur et qui enrichit son univers de tome en tome.

Les auteurs aiment décidemment les couples atypiques. Après Onimaku et Hazngar (humaine et orc), Tridik et Haffanen (nain et elfe) sont eux aussi l'image de deux peuples se vouant une haine féroce mais qui pourtant peuvent créer entre eux des liens très fort. L'amitié entre tridik et haffanen est une belle histoire. La découverte de l'autre, de ses qualité, de sa fidélité mais aussi de ses défauts et de ses différences. Et finalement l'acceptation de tout cela pour continuer la vie ensemble.

La fin n'en est pas du tout une dans le sens où rien n'est encore résolu. Les dernières cases nous promettent une belle rencontre entre nos deux couples. J'ai hate de voir ça!

En Macédoine on enterre un roi. Son jeune fils monte sur le trone avec les ambitions qu'on peut en attendre de lui. Il sera le futur Alexandre Le Grand. Le roi qui marquera les mémoires et surtout l'Histoire à jamais.

Un premier tome vraiment réussi avec une intrigue riche et bien menée. On voit surtout Alexandre à travers les personnages qui l'entourent et qui ont tous une histoire à eux. Pas de majuscule à "histoire" pour eux mais pour le lecteur leur ambition de vie semble tout aussi importante que les conquêtes et exploits guerriers d'Alexandre. Retrouver titre et fortune familiale pour les uns, devenir riche au coté de la femme qu'on aime pour un autre, ou encore apprendre à soigner et apprendre ses racines pour le dernier. Tous trouvent grace à nos yeux!

Un dessin vraiment attirant. Très précis. Les personnages ont de bonnes têtes aux expressions vivantes. Les décors d'arrière plan sont parfois un peu trop géométriques et froids. Et attention je trouvais que Pyrrhus ressemblait un poil de trop à alexandre.

"Celui qui dort"... l'entité mystérieuse dormant est un poncif du genre fantasy/fantastique, mais également une recette qui marche : un mal est enfermé, scellé de l'autre côté des portes, il sommeille, dans l'attente de son heure. Que ce soit Cthulhu ou un Balrog, il ne fait jamais bon creuser trop profondément ou rouvrir les portes closes.



Alors oui, l'histoire est très sympa, la vie de ces nains, leur histoire, le mystère qui plane, les embrouilles politiques, les dessins des paysages (pas des visages, j'ai toujours trouvé les visages des nains trop ressemblants de ceux des humains, et ici les enfants nains ont un côté halluciné que je trouve déplaisant), le rythme, les deux personnages principaux...

Mais je trouve que c'est trop "facile". C'est la principale critique que je ferai à ce tome : une trop grande facilité et un manque de crédibilité.

Bon, ça va spoiler.



Tridïk, notre héros, serait le seul à vouloir aller entreprendre une descente au plus profond de la montagne ? Pourtant, si le conte ancestral qui le pousse à cette expédition est effectivement enseigné à l'école des nains, ce ne devrait pas être le premier, ni le dernier.

Tridïk, notre héros, serait dans le même temps le seul à avoir trouvé un chemin secret menant aux portes scellées (ceci expliquant cela). Pourtant, l'accès à ces portes n'est pas du tout décrit comme compliqué. D'ailleurs, les portes, parlons-en : soit j'ai loupé un truc, soit Tridïk est un fantôme, soit il ne les a pas ouvertes, car quand on voit combien il faut de nains adultes pour les ouvrir (avec palan, etc.) je ne vois pas comment ce jeune nain amputé d'une main aurait pu faire pour y arriver... à moins que ce ne soit une entourloupe pour nous réserver un twist ultérieur ? Je le répète, on ne voit pas Tridïk ouvrir les portes, aucune illustration ne le montre et le mécanisme est impossible à ouvrir pour lui...

Parlons ensuite des révélations : j'ai bien aimé que "celui qui dort" soit un elfe ou considéré comme tel, et de voir que les cadavres animés étaient ceux de nains, j'aurais aimé en apprendre et comprendre davantage et je compte sur le tome deux pour nous révéler pourquoi ces morts se relèvent quand l'elfe est réveillé et pourquoi ils attaquent Tridïk.

Enfin, le côté nain magique qui arrive à se créer une main éthérée sort complètement de nulle part et il faudra que le tome 2 étaye ce côté de l'univers.



Bilan, l'histoire est intéressante et le mystère à même de susciter la curiosité, pour voir ce que les auteurs ont prévu pour la suite. On attend un twist (en espérant qu'il ne soit pas trop prévisible), des explications, un développement plus poussé et de la profondeur (scénaristique, pas juste en terme d'altitude négative ^^).

J'espère être agréablement surpris, même si j'ai un peu peur d'être déçu.

Je crois que j’ai encore plus aimé ce tome que le précédent ! On y retrouve l’humour de la première aventure, mais avec un côté engagé auquel je ne m’attendais pas et qui m’a enchantée.



Robilar est bien embêté : l’ogre qu’il a assis sur le trône déprime, et ce ne sont pas les bouffons du château qui l’aident à retrouver le sourire. Alors bien que cela ne l’enchante guère, il accepte de lancer un concours de princesses avec l’espoir que le baiser de la gagnante permette à notre ogre de retrouver son apparence humaine et, avec un peu de chance, le moral. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu, les princesses ayant toutes une forte personnalité, et c’est un euphémisme. De l’intello à la garce, en passant par l’alcoolique, les profils sont variés et difficiles à gérer, d’autant que chaque candidate est accompagnée de son animal domestique. Or comme Robilar, ces animaux ne se contentent pas de roucouler, ronronner ou faire tout autre bruit, ils réfléchissent et sont bien décidés à soutenir leur maîtresse respective…



Notre Robilar, pourtant si intelligent et roublard, ne risque-t-il pas de trouver adversaire à sa taille en même temps que quelque chose d’autre, une chose qui pourrait bien adoucir le plus implacable des chats ? De nouveau, on rit beaucoup avec cette BD : des références à des personnes ou à des mouvements, un mélange savoureux de vielles expressions avec des expressions bien plus actuels et au charme bien plus incertain, des retournements de situation, un anthropomorphisme particulièrement bien exploité, des magouilles…



Mais ce qui m’a vraiment plu est la manière dont on revient sur ces contes qui ont bercé notre enfance pour les détourner et ainsi en dénoncer leurs fondements sexistes et réducteurs. Bien sûr, ils ont été écrits à une époque où la condition de la femme était bien différente, mais cela n’empêche pas d’en offrir une critique constructive, d’autant qu’ils continuent de bercer des générations d’enfants. Des enfants qui ne sont pas vraiment en mesure de comprendre en quoi derrière de belles histoires, se cachent des injustices et des stéréotypes. Alors, en tant que femme, j’ai adoré voir ces princesses qui sortent des clichés, et qui finissent par faire valdinguer les conventions afin de réfléchir à ce qu’elles désirent vraiment. Et ce n’est pas forcément un prince, un château, des enfants, du tricot ou toutes ces activités et choses que l’on associe volontiers aux princesses et aux femmes.



J’ai, en outre, été agréablement surprise par la fin qui m’a beaucoup émue. On découvre ainsi le drame vécu par un couple homosexuel séparé par les bien-pensants, la religion et des personnes incapables d’accepter que l’amour, ce n’est pas qu’entre un homme et une femme. À cet égard, la fin représente pour moi ce que devrait être la fin de chaque conte parlant d’amour : l’union entre deux personnes qui s’aiment et qui s’acceptent telles qu’elles sont. Quant à Robilar, il semblerait que d’autres aventures l’attentent, et je peux vous dire que je suis impatiente de les découvrir !



En conclusion, avec ce deuxième tome, l’auteur confirme son talent pour détourner avec facétie et humour des contes qui ont bercé notre enfance afin de nous proposer une aventure haute en couleur, mêlant avec un certain aplomb tradition et modernité. Truculent, coloré et savoureux, voici un ouvrage à ne pas manquer !
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Robilard, notre malin chat, cherche à marier son ogre devenu morose. Il va lancer un concours de princesses, que la meilleure gagne, ou pas...



Nous continuons notre parodie des contes de fée dans une joyeuse humeur déjantée. Notre chat botté devenu Chamberlan va devoir départager des princesses prêtes à tout pour gagner un trône, y compris tricher ehontement. Oubliez la naïve belle au bois dormant, la chantante peau d'âne, la délicate princesse au petit pois, la belle blanche neige et la chevelure de raiponce... vous allez vous retrouver avec une pochtronne, une souillon, une feignasse, une coincée de la philo... les gags s'enchaînent, certains plus faciles que d'autres. On passe un très bon moment, assez drôle et savoureux.

Robilard coule des jours de chat heureux chez sa maîtresse, comtesse rondelette qui va malheureusement finir sous le pied d'un ogre. Après quelques déboires, le pauvre chat est adopté par le fils du meunier. Pour le remercier, et accessoirement se venger, Robilard décide de faire de lui un roi.



Directement inspiré du Chat Botté, cette revisite a un goût d'humour noir. Les dialogues sont insicifs et se moquent allègrement des contes, des idées reçues, des pauvres gens et encore plus des riches couronnés. C'est assez drôle et un peu déjanté dans le fond.

Si au départ, Robilard peut faire un peu pitié, il va vite reprendre du poil de bête. Il va se montrer roublard, rusé et particulièrement manipulateur.

Le dessin est sympathique avec des expressions bien retranscrites. Les couleurs sont pechues.

Gereint est un guerrier valeureux qui n'hésite à partir sur les routes pour rencontrer l'aventure.

Nous continuons d'explorer les légendes celtiques de l'épopée arthurienne. Ce tome est centré sur le couple Gereint et Enid. J'ai moins accroché au personnage assez versatile tout comme aux histoires qui semblent ne pas avoir d'explication.

Le dessin est toujours impeccable.

A une époque lointaine où règne encore la magie des celtes, l'île de Bretagne voit son peuple, les Kymry, se faire envahir par les Lloegriens. On relit un guerrier particulièrement valeureux pour guider les armées.

Cest dans ce contexte difficile que naquit un étrange garçon sans père et aux étranges pouvoirs : Myrddin.

Voici comment débute l'épopée d'Arthur qui commence bien avant sa naissance par la venue au monde du célèbre mage Merlin.

Les auteurs ont voulu raconter cette très célèbre légende selon les mythes celtiques et donc relativement éloigné de la version latine de chevalerie galante. D'où aussi les noms celtes pour la plupart totalement imprononçables. Autant de consonnes à la suite ça frise le borborygme!

L'histoire est racontée comme un conte avec beaucoup de texte et très peu de dialogue. J'ai trouvé ce côté moins vivant.

Le dessin de Lereculey est sympa bien que sur certain plan éloigné il perd en précision et en lisibilité. La colorisation manque un peu de nuances.

Hazngar s'est enfui dans les souterrains de la ville avec sa fille et pour seul guide Jokki, un nain aussi loquace et dangereusement susceptible.Nos jeunes héros, Tridik, Winhbor, Wffnir et Haffanen, se dirigent d'un pas morose vers la ville. Depuis la rencontre avec la vieille magicienne, trop de questions leur trottent dans la tête.



Voici un tome particulièrement réussi avec des héros vraiment attachants dont l'évolution est subtile et pleine d'espoir. On voit les personnalités s'adoucir, leur démons s'apaiser et on les voit s'ouvrir les uns aux autres dans cette belle amitié qui va les unir de manière très forte.

A côté de cela on a une quête avec de mystérieux pouvoirs. On a des ennemis terrifiants prêts à tout pour les capturer. On a de l'action et des drames parfaitement dosés pour donner un album poignant.

Le dessin est toujours parfaitement réalisé.

Je suis tombée par hasard sur cette BD à la bibliothèque et elle n'est pas mal du tout. Avec seulement 36 pages, le scénario va à l'essentiel, c'est concis mais suffisamment dense.

Nous sommes à New York en 1909, avec les gamins des rues, des fils d'immigrés italiens qui s'appellent Alphonse Caponi, Francesco Castiglia et Salvatore Lucania, entre autres. Dès l'âge de 12 ans ils ont des âmes de caïds et des réactions d'adultes, ils commencent déjà à pratiquer le racket dans leur quartier, ils s'y sentent bien plus à l'aise que sur les bancs de l'école. Si vous êtes adeptes de l'histoire de la mafia ou des films de Coppolla vous aurez peut-être reconnu les futurs Al Capone, Franck Costello et Lucky Luciano. J'ai bien aimé ce point-de-vue, même si rien ne prouve qu'ils se soient vraiment rencontrés à cette époque, on se rend bien compte de la manière dont les pratiques mafieuses ont pu s'installer. Le scénario est efficace, et la chute finale inattendue me donne bien envie de lire la suite.

Les dessins sont classiques, on voit que la BD a déjà 20 ans, mais ils sont bien adaptés au propos, avec une recherche particulière sur les cadrages qui tiennent compte de l'architecture de New York.

Une chouette découverte que cette BD qui gagnerait à être connue (il n'y a quasiment pas de critiques sur Babelio, c'est dommage !)

Le graphisme est élégant mais souvent surchargé, l’ambiance intéressante, mais le récit de décoince pas, deux trois anecdotes pendant le voyage, des mystères jamais résolu, et c’est tout, sinon un peu d’ennui.

Découvert par hasard au détour d'une visite en famille, cette BD s'est retrouvée dans mes mains presque toute seule.

J'ai été attirée le grand format atypique et la qualité de la BD.

Puis je l'ai ouverte, je comprends qu'il s'agit du tome 5 et 6 d'une série en plusieurs tomes...Tant pis, je continue quand même ... le dessin de la couverture est pas mal, en noir et et blanc..pourquoi pas...

Je commence ma lecture et j'ai l'impression de plonger un peu dans l'univers du seigneur des anneaux. Pardon pour les puristes qui me diront que ce n'est peut être pas pareil mais je possède une très faible connaissance en fantasy, qui n'est pas mon genre favori.

C'est l'histoire d'un jeune nain, Tridïk, né avec une main en moins. De fait, il ne pourra pas reprendre l'activité de son père, activité qui se transmet de père en fils. La société de nain évolue dans un monde souterrain dans lequel se trouve des portes gigantesques qu'il est formellement interdit d'ouvrir.

Derrière ces portes, il existe un monde où une guerre entre les nains et les elfes fut sanguinaire et provoqua la disparition des elfes, des êtres très grands et longilignes.

Notre héros par amour et aventure découvre un passage et se glisse derrière les portes dans cet endroit interdit. Il y rencontre un elfe, Haffanen, qui dort depuis des années et qui se réveille à son arrivée.

La BD aborde le thème du handicap, de la différence, du courage, de la confiance et de l'amitié.

Des dessins magnifiques tous en noir et blanc, j'ai découvert après coup que la BD originale etait tout en couleur. Je ne manquerai pas à l'occasion de voir ce que ça donne. Des scènes de batailles en double pages superbes parsemées de détails dans chaque partie. Un coup de crayon et des mouvements dans les dessins qui m'ont beaucoup plu.

Une lecture que j'ai appréciée et qui peut se lire indépendamment du reste de la série, en tout cas cela ne m'a pas dérangée.

Voici un cycle que je voulais lire depuis longtemps.

Les auteurs tentent le pari de revenir au cycle arthurien dit primitif, ceux d'avant les récits courtois. Et ce premier tome est une franche réussite.



Ce premier tome ce centre sur Myrddin, le nom gaélique de Merlin. Sa naissance, ses exploits de jeunesse et le moment où il devient "fou" jusqu'à qu'il guérisse.

Les dessins sont parfait pour ce récit et les personnages très bien dessiné.



Grande amatrice de la matière de Bretagne, j'ai vraiment apprécié ce tome et j'ai hâte de lire les autres de ce cycle

Dans unnivers onirique, un peu magique, adapté à un public jeune, Octave, l'enfant de l'île d'Avel va cette fois-ci tenter de libérer un fou de bassan papa, prisonnier dans un zoo. C'est une jolie histoire, où le rêve se mélange à la réalité. Les illustrations, tout en gardant un aspect BD, avec des personnages expressifs, nous proposent des point de vues audacieux, des couleurs riches aux belles nuances, elles restent très originales. Les personnages sont très touchants, voire attendrissants. On ne peut regretter qu'une seule chose, c'est que la série s'arrête là, 4 tomes, s'en est presque frustrant.