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Critiques de Donna Leon (1103)
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Une enquête du commissaire Brunetti : Brunett..

A Venise, le printemps peine à s'imposer et cède le pas à la grisaille. Enfermé dans son bureau, le commissaire Guido Brunetti lit des rapports de police quand il est tiré de sa léthargie par un appel de la conservatrice de la bibliothèque Merula. Lors de l'inventaire, les employés ont constaté la disparition de plusieurs volumes rares et la détérioration de livres anciens dont on a arraché des pages sans vergogne. Plus habitué à enquêter sur des crimes de sang, Brunetti se laisse tenter par cette imersion dans le monde des livres, en bon amoureux de la littérature qu'il est. D'autant que l'affaire est simple et le coupable tout trouvé en la personne d'un chercheur américain qui bien sûr s'est volatilisé depuis la découverte de son forfait. Sur place, le policier ne peut que supposer que le voleur a bénéficié de complicités au sein même de la bibliothèque. Mais qui aurait voulu l'aider ? Et pourquoi dégrader et dérober des livres anciens ? Comme souvent, c'est l'agent qui motive les actes des délinquants et Brunetti découvre le cercle fermé des bibliophiles, des collectionneurs et des gros sous. Mais un livre vaut-il un vie ? Quand un éventuel témoin est assassassiné, le commssiaire comprend que l'affaire est plus complexe qu'il n'y paraît.



Donna Leon, Brunetti, Venise et les livres ! Un quarté gagnant pour une enquête, certes lente, mais qui nous permet de nous introduire dans les rayons de la très belle bibliothèque Merula. Et si les livres anciens sont au cœur du roman, Venise n'est pas en reste, entre campi, canaux, nobles comtesses et un petit tour au café Florian, la visite est toujours agréable et le commissaire un excellent guide, surtout quand il s'attable devant de délicieux artichauts ou une platée de jeunes crabes. Evidemment, le tableau idyllique est terni par la corruption qui règne dans toutes les sphères de l'Etat. L'argent achète tout et, s'il fait de Venise une ville riche, il causera aussi sa perte. Donna Leon en profite pour dénoncer les élus qui laissent encore et toujours les paquebots entrer dans la lagune sans se soucier des lourdes conséquences pour une ville en sursis.

Venise sera-t-elle toujours Venise ? On peut douter, mais Brunetti, lui, reste fidèle à ses intuitions, ses fidèles collaborateurs, son amour pour la littérature antique, sa femme, ses enfants et la bonne cuisine vénitienne.

Un opus agréable, dans la lignée de la série, tranquille, lent mais toujours dépaysant.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Les mas..

Cette enquête du commissaire Brunetti est un peu différente des autres puisqu’ici, il n’est pas question de meurtre mais d’un accident étrange impliquant deux jeunes touristes américaines, lesquelles ont été déposées devant la porte d’un hôpital par deux inconnus, qui se sont empressés de disparaître aussitôt après.

Cela cache forcément quelque chose, et Brunetti va s’intéresser de très près à cet accident.

J’ai bien aimé ce volume qui parle une fois encore de corruption, de trafics, mais aussi de la rivalité entre Venise et Naples.

Les relations avec sa collègue Claudia sont bien développées, et on retrouve comme à chaque fois des évocations de plats et de boissons typiquement italiens.

Une histoire originale et qui se laisse lire avec plaisir.
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Une enquête du commissaire Brunetti : En eaux..

Une enquête de Brunetti, Venise, pollution et problèmes sociaux.



C’est Venise, c'est l’été, la ville est envahie par les touristes. Il fait chaud et les locaux de la police ne sont pas climatisés. Pas d’ascenseur non plus et les bureaux des enquêteurs sont au quatrième étage…



Le commissaire Brunetti est appelé au chevet d’une mourante qui livre un message ambigu au sujet de son mari décédé dans un accident de moto quelques semaines plus tôt. Secoué par la mort de la femme, il entreprendra une enquête avec sa collègue Claudia Griffoni et les talents de pirate informatique de la signorina Elettra. Ils découvriront que l’homme travaillait dans une entreprise qui s’occupe de l’eau potable et dénoueront petit à petit les fils de l’intrigue.



À travers le polar plusieurs thèmes seront abordés : les inégalités sociales et le système de santé, la privatisation de l’eau, la corruption de la société italienne et les compromis du travail policier.



Ce n’est peut-être pas le meilleur de la série, avec un peu de mou, des éléments restés en suspens et un Brunetti vieillissant qui manque d’énergie. Mais c’est toujours le plaisir de retrouver Venise…

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Une enquête du commissaire Brunetti : Quand u..

Ca faisait un long moment (3 ans déjà !) que je n’avais pas lu de roman de Donna Leon, j’ai donc été ravie de retrouver le commissaire Brunetti, qui officie à Venise.

Ce volume est un peu différent des autres, dans le sens où l’enquête policière n’arrive que tardivement dans l’histoire, laquelle est consacrée à tout autre chose, à savoir une affaire privée.

Brunetti va tenter de trouver des informations personnelles sur un homme riche, le meilleur ami de son beau-père, car cet homme très âgé s’apprête à adopter un jeune homme, et cette adoption ne semble pas avoir des motifs bien clairs.

Brunetti est donc partagé entre son envie de rendre service à son beau-père, pour qui il a de l’affection, et sa gêne à l’idée de se mêler d’une histoire privée.

Ce roman nous parle de la famille, des liens qui unissent les gens les uns aux autres, mais aussi de ce qu’on transmet à ses proches, de l’argent, des biens, mais aussi et surtout des valeurs.

J’ai eu beaucoup de plaisir à partager quelques repas avec Brunetti et sa famille, à me promener dans les rues à la tombée de la nuit, à côtoyer la délicieuse Elettra, sa secrétaire si particulière, à relire les classiques grecs avec Brunetti le soir, blotti dans son canapé, à déguster des cafés sur une terrasse au soleil…

Un roman très plaisant qui nous permet de rencontrer des personnages intéressants et qui change un peu des enquêtes habituelles.

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Une enquête du commissaire Brunetti : Brunett..

Après avoir été quelque peu déçu par mes dernières lectures des romans policiers de Donna Leon, je suis content d’avoir mieux apprécié Brunetti entre les lignes. Je pense que mon regain d’intérêt est dû au fait que l’intrigue principale tourne autour de livres rares qui auraient été volés. C’était bien trouvé de la part de Donna Leon que d’aller chercher cette fibre sensible chez ses lecteurs. Lequel ne réagirait pas à cela, même s’il n’est pas nécessairement amateurs d’ouvrages anciens, allant des Grecs et des Latins à des explorateurs de la Renaissances ? J’ai souvent rêvé feuilleter de pareilles œuvres d’art. Ainsi donc, des manuscrits d’une valeur inestimable ont été volés à la Merula, une bibliothèque privée, et d’autres ont été saccagés, des pages avec de belles enluminures ou des dessins ont été arrachées. Et c’est Brunetti qui est chargé de l’enquête.



Bien sur, éventuellement, passé la moitié du roman, un meurtre est commis et l’enquête commence à prendre une tournure assez classique. Pendant un moment, j’ai eu peur. « - Du coup, ce qui s’est passé à la Merula ne paraît plus qu’un vol mineur, constata Brunetti. » (p. 253) Mais ce n’était que pour mieux revenir aux manuscrits anciens, à mon plus grand plaisir.



Le commissaire Brunetti m’a toujours été sympathique, loin des autres vedettes de séries policières au passé trouble. Il semble paisible et jouir d’une vie familiale comblée. C’est sans doute à cause de tous ces criminels auxquels il confronté jour après jour mais, dans les derniers romans de la série (et j’inclus celui-ci), je le trouve pessimiste, allant jusqu’à énumérer plusieurs exemple de corruption et de crimes impunis. Je ne suis pas certain que cette vision noire me plaise…



Dans tous les cas, il réussit toujours à arriver à la vérité et, en passant, à nous livrer un peu de sa philosophie de la vie. J’aurai aimé dire qu’il réussit également à percer l’âme humaine mais, finalement, elle n’est pas un aussi grand mystère qu’on le souhaiterait. « Il n’y a rien à comprendre. Les gens volent des livres pour l’argent. » (p. 137) Dommage mais sans doute réaliste.
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Les Joyaux du paradis

Ce n'est pas le paradis. Ni un joyeau. Je l'ai reçu. Je l'ai lu. Il y a bien Venise. Je n'en ai pas vraiment ressenti les clapotis, ni le vent du large, non plus l'odeur nauséabonde. Que dire sinon que comme la ville, cette histoire s'enlise irrémédiablement.



Dommage, le sujet plaisant de prime abord aurait pu être mieux traité ! J'aime la musique et découvrir quelques secrets d'Histoire. Mais je n'ai pas vibré à cette histoire de castrat, et cette fouille dans deux vieilles malles à la recherche d'un très lointain héritage d'Agostino Steffani au coeur de sa musique... n'offre pas grande surprise, ni émotion. Partition délivrée avec une belle maîtrise technique, sans plus.



Une lecture indolente pour les vacances, prendre le temps. Mais sans trop chercher on en trouvera d'autres, plus palpitantes, plus mystérieuses, plus intrigantes, plus sensuelles, plus ... Venise.

C'était mon premier Donna Leon : il n'y aura pas de succession^^, je le crains.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Brunett..

Un très bon polar, de la plume de la plus vénitienne des Américaines, une histoire qui a comme point de départ le pillage des livres anciens.



Un polar qui ravira les amateurs de bouquins. En plus d’une intrigue policière, on y parle d’histoire antique, d’études classiques, de grec et de latin. On discute aussi des motivations des collectionneurs, de la passion pour les livres en tant qu’objets ou en tant que textes qu’ils contiennent.



On glissera sur les travers de la politique italienne, sur le snobisme des grandes familles, sur la vie des habitants d’une ville périodiquement infestée par les touristes.



Et tout ça, avec le commissaire Brunetti et son humour subtil, avec la bonne cuisine de son épouse Paola et le somptueux décor de Venise,



Que demander de plus pour un bon moment de lecture ?

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Une enquête du commissaire Brunetti : La tent..

Aurais-je un début de lassitude ? Donna Leon radoterait-elle ? J'avais trouvé excellent son précédent roman, les Disparus de la lagune. Brunetti, seul, hors de chez lui, pensif sur la vie et sur ses relations avec les autres. Mais avec La tentation du pardon, Donna Leon repart dans du très classique Brunetti.



Pour ce vingt-septième (!!!) tome des enquêtes du commissaire Brunetti, l'auteure américaine, installée depuis des décennies à Venise, procède à une révision complète de sa série. Dans les premiers chapitres, elle prend de temps d'expliquer qui est qui, les fonctions de chacun, les amitiés et les oppositions. Les habitués de Patta, Vianello ou de la signorina Elettra n'en croient pas leurs yeux… Passons… Peut-être que Donna Leon cherche à attirer de nouveaux lecteurs ?

C'est raté à mon sens. Car on est dans un Brunetti grand style. Peu d'intrigue, beaucoup de relations personnelles au sein de la questure, quelques débats sur le monde moderne avec ses enfants (Leon a l'air de penser que les enfants Brunetti sont des révoltés… Je lui présenterais bien quelques adolescents – des vrais…).

Une enquête ? Ah oui cela me revient... Brunetti est appelé pour un comptable retrouvé inconscient au pied d'un pont par un soir de brouillard. Manifestement, il n'est pas tombé tout seul. Sa femme, une collègue De Paola, veille sur lui à l'hôpital (nota pour les non-initiés : Paola est la femme de Brunetti, elle est professeur d'anglais à l'université, Cf. Brunetti 1 à 26…). Il pourrait bien ne pas sortir du coma. Tout cela avance petitement. D'une agression et de la présence de la drogue à la sortie des lycées huppés, Brunetti va avancer vers un scandale médical à l'italienne.



Les habitués de la Sécurité Sociale à la française auront un peu de mal à suivre cette histoire de falsifications d'ordonnances. Les amoureux de Venise en seront pour leurs frais, Brunetti se ballade de canaux en canaux avec son GPS interne comme tout vénitien bien né. Cela dispense Donna Leon de s'attarder sur la beauté des bâtiments. D'ailleurs les pallazzo (pallazzi ?) tombent en ruine. le commerce et le tourisme restent les deux seules activités de Venise (Cf. toujours Brunetti 1 à 26).

La façon dont Brunetti mène ses enquêtes n'a jamais été conforme au moindre code de procédure. Dans cet épisode, il n'a plus de limites. Il va voir une vieille dame, sans faire état de sa profession, et l'incite à confier un secret à sa consoeur Griffoni. Avec la même Griffoni (une Napolitaine qui ne laisse pas insensible le très Vénitien Brunetti), il va jouer au client mystére dans une pharmacie. Il bénéficie d'informations de première main sur le trafic local de drogue grâce à un informateur (d'ici qu'il demande avant sa prochaine retraite une mutation au service des stups…)… Bref, pas trop de logique policière. En plus, son excellent collègue et néanmoins ami Vianello est sur la touche pendant tout le récit.



Vous l'aurez compris, ce livre est un Brunetti. Point. Pas de surprise, pas de passion. Pas mauvais non plus. Mais très loin des meilleurs tomes de la série.
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Une enquête du commissaire Brunetti : En eaux..

Un couple discute aux abords d’un pont, sous la chaleur caniculaire de juillet, alors qu’une vaste entreprise de nettoyage des canaux est en cours. Il s’agit de Brunetti et sa collègue Claudia Griffonni. On s’attend à voir extraire un cadavre, mais désillusion, il ne s’agit que d’un frigidaire…



Qu’à cela ne tienne, une affaire ne tarde pas à se profiler à l’horizon : une patiente en soins palliatifs désire leur parler de la mort suspecte de son mari, Vittorio lors d’un accident de moto. Nos commissaires, pourront s’entretenir avec elle à deux reprises avant qu’elle ne décède brutalement dans leurs bras.



Vittorio travaillait dans un laboratoire d’analyse de l’eau dite potable, relevant les capteurs signalant des anomalies, notamment après des orages.



Donna Leon nous livre ici une enquête sur les menaces qui planent sur l’eau, les produits chimiques, les engrais, et plus qui donnent parfois des maladies graves, chez les enfants, ou les adultes, même des années après la fermeture des usines incriminées.



Ce qu’elle dénonce ce sont les malversations, les pots de vin que touchent certains pour falsifier les résultats n’hésitant pas à s’en prendre aux récalcitrants.



Les protagonistes ont des personnalités intéressantes, en particulier Brunetti et sa collègue Griffonni, ce sont des policiers consciencieux avec leurs qualités et leurs défauts et on a du plaisir à cheminer avec eux ;



L’histoire est intéressante, mais le rythme du récit soporifique à un point tel que j’ai failli ne pas terminer ce roman. Certes, la canicule régnant sur la ville pousse à la sieste, à une réflexion que la qualité du lin quand il fait chaud, les douches, les repas alanguis, qui n’en finissent pas mais quand même et en prime la fin du roman m’a beaucoup irritée… Je préfère les polars qui ont un rythme plus rapide et dont la lecture est addictive.



C’est la deuxième fois que je lis un roman de Donna Leon, après ma découverte mitigée de « Meurtre à la Fenice » et à part me promener dans la belle cité, je n’ai pas réussi à vraiment entrer dans ce polar, dont l’intrigue m’intéressait. Il faut dire que, après avoir refermé à regret « Poussière dans le vent », je risquais fort d’être tentée de comparer et d’être déçue…



Un grand merci àNetGalley et aux éditions Calmann-Levy qui m’ont permis de découvrir ce dernier opus de l’auteure.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Une enquête du commissaire Brunetti : L'incon..

J’ai lu sept ou huit romans de Donna Leon. Jusqu’à maintenant, même si ses enquêtes policières n’étaient pas les plus enlevante ou les plus originales, je les appréciaient tout de même. Venise et ses canaux, la bonne bouffe, la vie italienne entre la famille et les amis, etc. Même le rythme lent me convenait. Mais cette fois-ci, avec L’inconnu du Grand Canal, ça ne passe pas. Je me suis foutrement ennuyé. Un corps repêché, déjà lu. Quoi faire pour le rendre plus original ? L’affubler de la maladie de Madelung, qui déforme des parties du corps. L’enquête, quant à elle, est très conventionnelle. Beaucoup de blabla. Le seul intérêt de ce bouquin (si c’en est vraiment un) est qu’il entraine le lecteur dans les méandres de l’industrie alimentaire, l’abattage. En tous cas, moi, ça ne m’a pas intéressé. Je l’ai terminé uniquement parce que je n’aime pas laisser un roman inachevé, la résolution de l’enquête ne m’intéressait pas du tout. De plus, cette lecture a mis en évidence un élément qui m’avait échappé jusqu’ici : je serait bien en mal de décrire les personnage. La droiture morale de Brunetti et sa famille, ça va, mais à quoi ressemble-t-il physiquement ? Pariellement pour la signora Elettra ou le vice-questeur Patta. Et ce pauvre Vianello, le fidèle assistant toujours au poste, un personnage plus vanille que ça, c’est impossible ! Pour que j’aie le temps de m’attarder à l’aspect physique des personnages secondaires, c’est que l’intrigue laissait beaucoup à désirer.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Mort à la..

Ce tout premier volume des enquêtes policières du commissaire Brunetti nous permet de découvrir la ville de Venise et un mode de vie bien particulier.

Le commissaire Brunetti n’est pas l’archétype du policier solitaire, dépressif et alcoolique tel qu’on en voit beaucoup actuellement, non, lui est marié et heureux en ménage, il a deux enfants, il aime manger, boire et profiter de la vie, au point de rentrer déjeuner en famille même en plein milieu d’une enquête.

Dans cet opus, il va devoir faire la lumière sur le meurtre d’un chef d’orchestre de renom, qui bien que mondialement connu, semblait être un personnage fort déplaisant.

Cette enquête va surtout être une quête, celle de la vérité sur un homme au passé mystérieux et dont personne n’a vraiment envie de parler.

J’ai beaucoup aimé parcourir les ruelles et les canaux de Venise avec Brunetti, un homme relativement intègre dans une ville où la corruption est partout.

A noter que les enquêtes de Brunetti sont généralement sans violence excessive.

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Une enquête du commissaire Brunetti : Le Don ..

La pandémie n’a rien calmé, ni les activités criminelles, ni les mensonges, ni les menaces.



Mon premier Commissaire Brunetti en-dehors de ceux vus sur Fr 3 il y a quelques années.

La lecture est fluide. On est plongé dans une Venise où les visiteurs ne vous prennent pas la tête comme lorsque vous y allez entre mars et septembre. Donna Léon, de par les balades et mouvements de Guido Brunetti ou de ses autres personnages, décrit ces détails de vie de la Cité des Doges que seule une écrivaine passionnée peut coucher sur papier. Une forme de lenteur descriptive permet de vivre aux côtés de la famille Brunetti - dont sa femme Paola et ses enfants - et de leur voisinage, mais aussi une totale immersion dans l’enquête.



Elisabetta, une ancienne voisine d’enfance, le sollicite pour éclaircir le changement comportemental de son gendre Enrico Fenzo qui a épousé sa fille Flora il y a trois ans. Cette demande faite au commissariat était censée restée privée, mais Brunetti est obligé d’y plonger avec un grand professionnalisme, à savoir le plus minutieusement et le plus précautionneusement possible. Une des difficultés va résider dans cette recherche qui ne se veut pas officielle.



Je ne sais pas si les autres Donna Léon sont aussi lents, mais je n’ai pas été spécialement tenue en haleine par l’enquête. Peut-être n’ai-je pas choisi un de ses meilleurs polars ?!
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Une enquête du commissaire Brunetti : Les mas..

Une énième enquête du commissario Brunetti à Venise. Qu'il est bon y vivre et s'y promener comme toujours.

Mais ici dans "Les masques éphémères" moins de vives discussions autour des délicieux repas concoctés par Paola, moins de digressions de Brunetti sur ses lectures des textes de l'Antiquité, moins d’envolée verbale avec son équipe mais plus d'intimes réflexions de la part de notre commissaire.

Réflexions sur le poids des mots, leur réelle signification et leur implication. J'ai senti Brunetti plus seul ici, plus en introspection.

Est-ce la fin d'une époque?

Deux touristes américaines sont retrouvées sur le quai d'un hôpital salement amochées. On sera à la recherche de ceux qui les ont déposées là afin de comprendre ce qui s'est réellement passé et bien sûr comme toujours avec Donna Leon ce sera prétexte à aller plus loin et à mettre au jour le plus vil des trafics.

Une construction du récit à petits pas, sans action ni rebondissements comme toujours. Ceux-ci se retrouveront dans le dernier chapitre avec cette sorte de fin qui laisse sans véritable réponse bien des pans de l’histoire. Mais ces réponses, étaient-elles nécessaires ?

Une balade dans la Sérénissime est toujours intéressante surtout lorsque cette même promenade nous fait réfléchir sur la noirceur des âmes et la cupidité des hommes.

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Une enquête du commissaire Brunetti : Minuit ..

Une enquête policière sans beaucoup d’action, à croire que le commissaire Brunetti commence à fatiguer. Je ne me suis toutefois pas ennuyée du tout à la lecture de ce roman dans lequel Brunetti va devoir faire la lumière sur un accident survenu 15 ans plus tôt, et pour lequel il y a prescription de toute façon.

C’est à la demande d’une amie de sa belle-mère que Brunetti va se pencher sur l’accident dont a été victime Manuela, une jeune fille de 15 ans qui serait tombée d’un pont.

Sauvée in extrémis de la noyade par un passant, elle en aurait cependant gardé de graves séquelles cérébrales.

Venise est toujours un personnage clé de ces enquêtes, dans ce volume, on s’intéresse aux riches donateurs qui tentent de sauvegarder le patrimoine vénitien.

La vie personnelle de Brunetti transparait toujours en filigrane et les magouilles qui gangrènent le fonctionnement de tout un tas d’administrations sont encore une fois pointées du doigt.

Ce n’est pas le meilleur de la série, mais il se laisse lire avec plaisir, étant reposant et sans beaucoup de violence.

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Une enquête du commissaire Brunetti : Brunett..

Venise au mois d’août, les Vénitiens détestent les touristes qui envahissent leur ville, mais les Vénitiens font tout pour attirer les touristes qui font vivre la cité.



Dans la chaleur estivale, Brunetti désire partir en vacances et aller se rafraîchir dans la montagne, mais on découvre un cadavre, un greffier de justice, un bon gars, irréprochable, toujours présent au travail, un célibataire sans histoires qui vivait avec sa vieille mère. Qui pourrait bien lui en vouloir ? Y a-t-il des embrouilles au sein même du système judiciaire ? N‘est-ce pas un milieu à aborder avec beaucoup de doigté ?



En parallèle, une autre affaire, une vieille tante qui se met à dépenser beaucoup d’argent. Serait-elle victime d’un escroc ? On peut observer comment fleurissent les faiseurs de miracles, les voyants et les devins, dans un monde où la pratique religieuse semble s’affaiblir.



Souffrant de la canicule et surtout privé de la merveilleuse cuisine de Paola, le commissaire travaille à la sueur de son front pour dénouer les intrigues.



Difficile de dire si c’est vraiment un très bon polar, car je ne suis pas très objective, j’ai trop de plaisir à retrouver Venise et son commissaire de police.



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Une enquête du commissaire Brunetti : Brunett..

Douze ans après sa fabuleuse interprétation de la Traviata sur la scène de la Fenice, Flavia Petrelli est de retour à Venise, cette fois dans La Tosca de Puccini. Mais même si les Vénitiens l’ovationnent chaque soir, la diva est anxieuse. Un fan la traque dans sa tournée, la poursuivant de ville en ville, l’inondant de roses jaunes. A priori rien d’inquiétant mais Flavia se sent menacée et s’en ouvre au commissaire Brunetti lors d’un dîner organisé chez ses beaux-parents. Par amitié pour la cantatrice, le policier se lance dans une enquête officieuse qui finalement va devenir officielle quand une jeune chanteuse est agressée en ville. Le fan serait-il jaloux des compliments que Flavia avait adressés à la jeune fille ? Les proches de la diva sont-ils en danger ? Epaulé par le fidèle Vianello et la toujours pleine de ressources Signora Elletra, Brunetti va traquer le traqueur.



Après vingt-quatre enquêtes, on connaît bien la routine de Donna Leon et de son commissaire, Guido Brunetti : une intrigue plutôt soft, des repas en famille, des expressos pris au coin d’un comptoir, des entretiens pince-sans-rire avec le vice-questeur Patta, les exploits d’Elletra et les promenades dans les calle de la Sérénissime.

Ici, on le suit à l’opéra, côté coulisses. Si elle peut faire rêver, la vie d’une cantatrice célèbre n’est pas faite que de paillettes. Entre tournées éreintantes et répétitions fastidieuses, la pauvre Flavia vit le plus souvent séparée de ses enfants et si, une fois sur scène, elle donne le meilleur d’elle-même, son travail ne s’arrête pas là. Une fois le rideau baissé, il faut encore répondre aux sollicitations des nombreux fans qui se bousculent à la sortie des artistes. Et parfois, un fan peut se montrer plus entreprenant, plus menaçant lorsque son amour confère à la folie.

Cette série est rarement décevante. A force de les côtoyer, on s’est attaché à Brunetti, sa famille, ses collègues, à ses enquêtes tout en lenteur. Ce tome ne fait pas exception, familier et réconfortant.

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Une enquête du commissaire Brunetti : Brunett..

C’est avec enthousiasme que j’ai entamé la lecture de Brunetti et le mauvais augure. Quoi, les lecteurs de cette série policière de Donna Leon auront droit à un épisode qui flirte avec le fantastique, ne serait-ce qu’un peu ? Eh bien non, pas du tout. Il est vaguement question d’un escroc qui fait croire à de vieilles dames sans défenses qu’il peut leur prédire l’avenir, moyennement des sommes d’argent importantes, mais ce n’est pas l’enquête principale. C’est un meurtre, tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Au moins, l’auteure nous épargne une énième histoire de fraude ou de scandal financier dans la Sérénissime. L’élément du pseudo-voyant, ce n’était qu’une petite distraction mais j’aurais aimé qu’elle soit plus exploitée, surtout que la belle-mère de Brunetti allait y être impliquée. Tant pis ! Plus haut, j’ai qualifié le meurtre d’ «ordinaire» mais je ne le pensais pas de manière négative. C’est ce que j’aime des romans de Donna Leon : pas de crime horrible dont on nous abreuve de détails sanglants ni des effets recherchés visant à révolutionner vainement le genre ou en mettre plein la vue. Brunetti mène tranquillement son enquête (classique) qui se déroule d’elle-même. Le rythme est très lent mais ça convient à une histoire qui se déroule à Venise. Et ça fait une lecture d’été parfaite. Du moins, pour moi, ce l’est. Pas trop compliqué ni trop sombre, avec un enquêteur qui sait profiter de la vie : bon vin, bonne bouffe, belles scènes de famille (on est aux antipodes des détectives scandinaves au passé trouble), un mode de vie à essayer de reproduire.
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Une enquête du commissaire Brunetti : L'affai..

Le titre « L’affaire Paola » m’a tout de suite intrigué. Le commissaire Brunetti, dont j’ai suivi quelques unes des enquêtes policières jusqu’à maintenant, aura à enquêter sur son épouse ? Intéressant ! Le résumé sur la quatrième de couverture m’a incité à emprunter le livre. Paola Brunetti, casse la vitrine d’une agence de voyage parce qu’elle ferait la promotion (organiserait ?) du toursime sexuel dans des pays comme la Thaïlande ou les Philippines. Une centaine de pages plus loin, Mitri, le propriétaire de l’agence, est retrouvé mort.



Paola serait accusée du meurtre ? Le commissaire aura-t-il à prouver l’innocence de sa femme ? Eh bien non. Assez rapidement après le crime, on l’interroge pour la forme mais jamais elle n’est considérée sérieusement dans cette affaire. C’est sans doute réaliste mais c’est un peu dommage parce que cette enquête se transforme en une énième aventure de Brunetti : un crime en apparence singulier qui cache des magouilles financières. Pourtant, ça aurait été original de le voir le commissaire se dépêtrer dans une histoire qui le touche au plus haut niveau.



Mais bon, la situation l’affecte quand même un peu sur le plan personnel. Au début, il est démis de ses fonctions, puis il doit gérer un Mitri mécontent, puis les réactions de la presse quand le propriétaire est retrouvé assassiné. L’élément que j’ai le plus aimé, c’est la situation familiale de Brunetti. Dans les tomes précédents, on le voit régulièrement avec sa femme Paola (et son caractère parfois intraitable) et ses enfants mais, dans ce tome, on est gâté. C’est un des rares détectives «célèbres» à avoir une vie de famille normale et c’est plaisant.



J’ai aussi beaucoup de plaisir à retrouver quelques autres personnages colorés ou fascinants, comme la secrétaire toujours efficace signora Elettra, avec ses contacts et ses aptitudes en informatique, qui est devenue essentiel au succès de plusieurs enquêtes, et surtout le vice-questeur (l’équivalent d’un chef de police) Pattra, toujours aussi égocentrique et peu intéressé, sauf si une affaire non-résolue ou une hausse des crimes peuvent affecter son statut ou l’image qu’il projette. Ah, la bureaucratie…



« L’affaire Paola » est une autre lecture agréable même si son auteure Donna Leon commence à devenir un peu prévisible.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Minuit ..

Pour son vingt-cinquième épisode notre commissaire Brunetti nous entraine dans une enquête sur un acte qui s’est passé quinze ans auparavant. Est-ce une tentative de suicide, un accident ou une tentative d’assassinat ?



À la demande de la Comtesse Lando-Continui, amie de sa belle-mère, Guido Brunetti enquête sur ce qui s’est passé il y a quinze ans lorsqu’on a repêché Manuella, la petite-fille de la comtesse, du grand-canal. Sauvée in extremis, elle a survécu mais a subi de graves lésions cérébrales et ne se souvient plus de l’accident.



Avec « Minuit sur le canal San Boldo » j’ai retrouvé toute l’atmosphère particulière de Venise qui me fait aimer cette série. Brunetti emmène le lecteur à travers les ruelles (calli), les cafés, les palais aux façades colorées, les canaux. En fermant les yeux la ville prend vie, on entend les gondoles et les vaporetti sur l’eau, on sent l’odeur du ragù de la sauce des pâtes et on se retrouve devant un bon plat italien.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Péchés mort..

Quand le chat n’est pas là, les souris dansent !

C’est exactement ce que va faire le commissaire Guido Brunetti en l’absence de son supérieur, parti en vacances.

Il va enquêter sur une affaire qui ne relève pas vraiment de la police vu qu’elle ne repose que sur des soupçons, et qu’il semble n’y avoir aucune preuve attestant de quoi que ce soit d’illégal ou de criminel.

Tout commence par la visite d’une ancienne religieuse qui vient trouver Brunetti en lui confiant ses doutes sur la mort de plusieurs pensionnaires d’une maison de retraite.

Il va alors enquêter dans le milieu des maisons de repos pour personnes âgées, tenues par des congrégations religieuses.

Si aider les pauvres et les malades est bien ce que prônent officiellement ces congrégations, il se pourrait qu’elles aient par ailleurs d’autres intentions moins charitables…

La corruption est encore une fois au cœur de l’enquête, et Brunetti découvrira aussi que l’Eglise est prête à beaucoup de choses pour conserver sa respectabilité.

Encore une magnifique balade dans Venise à la suite de Brunetti, qui prend toujours le temps de vivre et de profiter de sa famille.



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