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Critiques de Edogawa Ranpo (131)
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L'Île panorama

Très court roman, d' inspiration policière, plutôt bien écrit. Il se lit d' une traite avec plaisir mais l' intrigue quoique intéressante reste assez maigre et est rondement menée (presque trop). Cependant ce roman qui tourne autour du thème des illusions réussit dans un récit concis, en peu de page à explorer toutes ses illusions et mirages qui nous entoure. On peut lire un simple roman policier ou y voir une réflexion sur le sens et la place de la vie son rapport à une réalité.

Et si l'étudiant du récit est passionné par les œuvres d' Edgar Poe, l'auteur doit l'être aussi, L' île panorama fait penser aux nouvelles policières d' Edgar Poe, avec apporté par la différence la touche en plus de la culture japonaise.

Chose sûr c'est une histoire dont je me souviendrai longtemps.
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Le démon de l'île solitaire

Minoura, jeune homme sans histoires, tombe amoureux d'Hatsuyo, sa belle collègue de travail. Mais, la jeune femme est brutalement assassinée quelques temps après leurs fiançailles. Le meurtre en lui-même est bien mystérieux : la jeune fille est retrouvée morte dans sa chambre fermée à clé, un couteau en plein cœur, sans qu'aucune trace d'effraction ne soit visible ! Désespéré, Minoura jure de la venger et demande de l'aide à Kôkichi Miyamagi, un ami détective, assassiné à son tour, avant d'avoir pu révéler à Minoura ce qu'il avait découvert. C'est alors Michio Moroto, ancien colocataire et fortement épris de Minoura, qui se joint à lui pour découvrir l'assassin d'Hatsuyo et Miyamagi, sans se douter une seconde que leur quête les mènera sur une île mystérieuse où d'étranges et atroces expériences sont menées.



Minoura est le narrateur du roman. Bien qu'ayant à peine la trentaine, ses cheveux à l'origine noirs, sont entièrement blancs. De plus, sa femme a une énorme cicatrice sur le haut de la cuisse. L'histoire que ce couple a vécu est tellement incroyable, que Minoura a choisi d'écrire ce livre pour répondre aux multiples interrogations que suscitent leur apparence. Voilà une introduction qui nous met l'eau à la bouche !



Ainsi, ce roman débute comme un policier ordinaire, avec des énigmes à résoudre du type meurtre en chambre close, des secrets, du suspense, mais rapidement, on bascule dans un côté plus fantastique, avec une île mystérieuse qui cache un trésor, peuplée de monstres de foires et où de terribles expériences menaçant l'humanité ont lieu.



Ce roman, publié à l'origine sous forme de feuilletons, a parfois un côté un peu répétitif, car le narrateur prend la peine de remémorer au lecteur du feuilleton les épisodes précédents, sans que cela soit gênant pour autant. Si j'ai apprécié le début du roman, j'ai trouvé que la résolution des énigmes arrivait un peu trop vite. Mais elle laisse sa place à la découverte des mobiles, et là, Ranpo ne déçoit pas son lecteur en révélant peu à peu les secrets et les mystères qui entourent les personnages. Publié entre 1929 et 1930, Le démon de l'île solitaire a un petit côté vieillot avec ses infirmes monstrueux, mais si vous aimez les lectures surprenantes et un brin décalé, pourquoi pas ?
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La Proie et l'ombre

Ce court roman est une petite merveille, Ranpo Edogawa nous berne subtilement avec sa narration fluide et détaillée via une enquête à rebondissements multiples, pour se permettre de remettre en cause les propres certitudes du lecteur. La fin du roman nous plonge dans une quête de la recherche de la vérité, d'une autre vérité, et dans la recherche de preuves tangibles qui nous libérerait d'un doute.



La mise en scène de fantasmes et d'obsessions : voyeurisme, sadisme, perversions sexuelles sado-masochiste font de ce petit roman un véritable bijou. Retrouve-t-on une perversité typiquement japonaise, mais j'ai particulièrement apprécié comment la belle et jeune veuve donne la cravache au narrateur pour alimenter leurs relations intimes ...
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La Chambre rouge

Edogawa Rampo est le fondateur du roman policier japonais. Fortement inspiré d'auteurs occidentaux, son nom d'écrivain est en fait la transposition phonétique en japonais d'Edgar Allan Poe, l'une de ses idoles.

Ce livre regroupe 5 nouvelles qui se lisent très rapidement car le lecteur se plonge dès le début dans l'histoire pour découvrir vers la fin un rebondissement toujours surprenant.

Edogawa maîtrise l'art de la chute.

On y retrouve la cruauté, l'érotisme, le crime, le mystère qui ont fait le renom de la littérature japonaise.

Ce livre est vraiment à découvrir...le style de son auteur d'autant plus !



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Le Lézard noir

Nous allons suivre une aventure du célèbre détective privé Akechi Kogorô. Célèbre dans les romans d'Edogawa en tout cas car je ne connais pas l'impact de ce roman au Japon (malheureusement). Mais avant de rencontrer le détective, nous faisons connaissance avec la personne qui sera sa rivale et qui va lui donner bien des soucis : Le Lézard noir. Une superbe femme, étrange, intelligente, fascinante et sans scrupule. Le Lézard noir, qui est une cambrioleuse de renom, se révelera être une adversaire de taille pour Akechi et vice-versa. Elle souhaite parvenir à ses fins et fera tout son possible et jouera toutes ses cartes pour y arriver. Que veut-elle? Kidnapper la fille d'un riche Japonais appelée Sanae.



Suite?
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Le Lézard noir

La littérature policière pourrait se rappeler de ce livre avec une bonne narration écrite avant les dégâts d'Hiroshima où on se laisse porter,surprendre et toucher par l'Antagoniste et Protagoniste !

Manipulation,Ruse,Vol,Enquête et Criminalité y sont bien mené par cet auteur japonnais qui admire Edgar Poe;

Il mérite mes 5/5 et je le recommande vivement👍
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Le Lézard noir

Le lézard noir est un très court roman (158 pages) qui nous plonge immédiatement au cœur de l'action ou, devrais-je dire, de l'intrigue policière.



Derrière l'aspect classique de ses intrigues, Edogawa Ranpo nous propose toujours de l'inattendu, du burlesque, une confrontation entre le "méchant", ici Mme Midirikowa, surnommée Le lézard noir pour le tatouage de lézard qui recouvre son bras, cambrioleuse, manipulatrice sans états d'âme, et un détective, Kogorô Akechi.



Midirikowa est prête à tout pour s'emparer d'un diamant d'une valeur inestimable afin de compléter sa collection.



Bien évidemment, Kogorô Akechi ne laissera pas cette femme s'en tirer à si bon compte.



Je sais qu'il ne plaira pas à tout le monde, mais personnellement, j'ai passé un super moment avec cette lecture. J'ai aimé l'écriture, le côté loufoque de l'histoire. L'auteur nous raconte jusqu'où va l'obsession, la noirceur de l'âme humaine, le pouvoir sur l'autre, la manipulation.



C'était bien plus profond et fouillé qu'il n'y paraît aux premiers abords, de quoi me donner envie de découvrir d'autres récits de l'auteur.



Le côté Arsène Lupin sans pitié est savoureux 😄 un roman noir à dévorer la nuit.


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Un amour inhumain

Un recueil de nouvelles centrées sur des crimes passionnels ou morbides, écrites dans un style très policé Et avec de l’humour, souvent involontaire, notamment lié aux relations sociales japonaises qui sont souvent surprenantes voire comiques. La dernière nouvelle est d’ailleurs très drôle. A lire avec curiosité.
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La Chambre rouge



Nous sommes en présence d’un court (125 pages) recueil de cinq nouvelles que l’éditeur tient à nous présenter comme étant policières, mais qui relèvent davantage du style de celui qui a inspiré l’auteur, lui donnant son pseudonyme : Edogawa Ranpo n’est autre qu’Edgar Allan Poe, prononcé à la japonaise, et transcrit et adopté comme nom de plume par Tarō Hirai.



Je n’avais pas du tout apprécié l’île panorama, du même auteur, trouvant ce roman totalement délirant et, pour tout dire, parce que l’on ne croyait pas une seconde à une histoire alambiquée qui empilait clichés sur clichés et dont le dénouement se voyait dès la première page. Je suis d’autant plus heureux de constater qu’ici, nous sommes en présence d’un vrai petit chef d’oeuvre ! Les nouvelles présentées dans ce recueil sont réellement excellentes, d’une écriture nette, les chutes sont inattendues, les personnages convaincants, les situations réalistes : Ranpo nous entraine très facilement dans ses histoires, souvent courtes (une vingtaine de pages), que l’on a du mal à quitter… car on veut connaitre la fin ! Vous risquerez donc, avec lui, d’entre un peu en retard…



S’il fallait distinguer entre toutes ces excellentes nouvelles, je crois que « la chaise humaine » emportera les suffrages de tous ceux qui se sont un jour essayé à taquiner la plume et à envoyer le résultats de leur travail à un éditeur ou un auteur connu.



Peut être doit on déplorer qu’il ai fallu un demi siècle pour traduire ces nouvelles, parues en magazine au Japon dans les années 20, mais l’essentiel est d’en disposer aujourd’hui, et pour moins de 7 € ! Un investissement que vous en regretterez pas.



Saluons aussi le travail réalisé par le traducteur, Jean-Christian Bouvier, qui a dû s’arracher les cheveux pour la nouvelle « la pièce de deux sens », tant son degré de « japonitude » est élevée !
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Un amour inhumain

Il s’agit d’un recueil de six nouvelles écrites entre 1926 et 1955. Edogawa Ranpo, de son vrai nom Tarô Hirai, a choisi son pseudonyme en hommage à Edgard Allan Poe, prononcé « à la japonaise ». Les critiques ont souvent comparé leurs styles, mais s’il est vrai qu’il existe quelques similitudes, Edogawa Ranpo entraîne davantage son lecteur vers l’insolite que vers le fantastique.



Les six nouvelles du recueil sont proposées par 10/18 dans la série « grand détective », alors qu’elles ne présentent aucun grand détective (Kogoro Akechi, le héros détective de Edogawa Ranpo, en est absent) et que seulement deux nouvelles peuvent être qualifiées de policières…



Dans « Un amour inhumain », Edogawa Ranpo donne corps d’étrange manière aux soupçons d’une jeune épousée qui soupçonne l’infidélité de son époux. 



Une autre union malheureuse est celle de la belle Osei et de son mari, le valétudinaire Kakutaro : « L’apparition d’Osei » est un récit brillant, ou la femme mène la danse. 



« Les canaux de Mars » est un bref récit quelque peu surréaliste, paru en 1926, et qui n’a rien à voir avec la planète Mars (où l’inexistence de canaux avait été démontrée dès 1909).



L’auteur aime se mettre en scène dans ses romans, présentant certaines histoires comme des confidences qui lui ont été faites. Il en est ainsi pour « Les crimes étranges du Dr Mera », récit policier classique basé sur le grand intérêt de Ranpo pour le mimétisme. Cet intérêt s’exprime encore dans la nouvelle suivante, « La grenade », enquête policière assez classique, mais très bien menée, et à la conclusion typiquement japonaise ! Le recueil se clôt sur « L’abri antiaérien », seule nouvelle écrite après guerre, qui donne à Ranpo l’occasion de magnifiquement décrire un bombardement de Tokyo, et la confusion qu’il fait régner dans les esprits… et les corps !



La traduction a été réalisée par Miyako Slocombe, diplômée de l’INALCO en littérature moderne japonaise, qui est également interprète japonais-français et a traduit de nombreux mangas. C’est un gros travail réalisé de main de maître et respectant scrupuleusement le ton particulier de Edogawa Ranpo, pour la traduction duquel elle a été primée (Prix d’encouragement Konishi de la traduction littéraire 2017 pour Le Démon de l’île solitaire). Quelques notes de bas de page, qui ne sont pas envahissantes, précisent utilement le sens de certains termes. 



La quatrième de couverture est peu inspirée. Elle parle d’érotisme, absent de ces histoires qui concernent plutôt des amours étranges. Quant à affirmer que Edogawa Ranpo est « le maître du polar japonais », il faudrait préciser « d’avant-guerre », le lecteur peu informé risquant d’être surpris s’il connaît des auteurs de polars japonais contemporains comme Keigo Higashino.



Mais ne boudons pas notre plaisir : ce recueil nous permet de découvrir des nouvelles remarquables, dans un style unique et avec un certain esprit de dérision morbide qui en font tout le sel. À recommander sans réserve !
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Un amour inhumain

L'art du roman policier tout en délicatesse, où comment lier la douceur à l'horreur. Ces six nouvelles ne laisseront pas indifférents les amateurs de mystères et d'histoires un peu glauques.



Il est aisé de se laisser bercer par la plume d'Edogawa Ranpo, qui décrit avec finesse les instincts les plus bas de ses personnages. On parvient même à éprouver de la sympathie pour les plus terribles d'entre eux.
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Le Lézard noir

Un peu déçu par ce polar à la Roulletabille

Je me suis peu à peu perdu au fil des pages, des personnages et des rebondissements.

L'intrigue et la manière sont très datés, l'ennui couvait mais quelques détails exotiques et la relative brièveté du texte m'ont permis d'achever ma lecture honorablement.



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Le Lézard noir

Pour amateurs de rebondissements, de déguisements et de coups tordus, Le lézard noir se place dans la lignée de Maurice Leblanc. Avec une héroïne aussi séduisante que vénéneuse et un détective plein de charme, Kogorô Akechi, un des personnages récurrents de Rampo. On se lasse toutefois assez vite de cette tentative d’enlèvement d’une riche héritière et des péripéties qui suivent. Du fait d’une certaine lenteur peut-être ou parce que tout est assez prévisible.



Mais toute œuvre doit être replacée dans son contexte. Le lézard noir a été écrit en 1929, alors que le roman policier était encore dans l’enfance. Après les grands précurseurs - Edgar Allan Poe, à qui Rampo empruntera son nom de plume, Gustave Leroux et Arthur Conan Doyle -, Maurice Leblanc connait le succès avec les aventures d’Arsène Lupin, Agatha Christie a commencé la brillante carrière que l’on sait (Le meurtre de Roger Ackroyd est paru en 1926) et Dashiell Hammett publie La moisson rouge cette même année.



A placer donc dans l’histoire du roman policier en se rappelant qu’Edogawa Rampo (1894-1965) fut un très grand écrivain l’un des pères de la littérature policière japonaise d’investigation. Le prix qui porte son nom est décerné depuis 1955 par le Mystery Writers of Japan.

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Mirage



Grâce à ce livre, je découvre l'existence de Ranpo Edogawa - apparemment, l’un des principaux fondateurs de la littérature policière japonaise. Il est né en 1894 et décédé en 1965... et ce roman - contenant 2 histoires - date de 1929 et, pourtant, n'est en rien démodé et/ou suranné.

La première histoire, Mirage, dépend plus du domaine de l'étrange, du surréel alors que la seconde, Vermine, est, elle, bien plus un thriller.

Toutes les deux sont, comme bien souvent dans les romans japonnais, très bien écrites et hyper descriptives. La première, de par le fond, m'a moins enthousiasmée que la seconde.

Vermine est le récit de Masaki qui retrouve un amour d'enfance - Fuyô - alors que celle-ci vit une histoire d'amour passionnée avec Ikeuchi, son meilleur ami. Rapidement, Masaki désire supprimer Fuyô et mettra, alors, son plan machiavélique en route. Le sombre destin de cet homme névrosé atteindra son paroxysme à la fin de l'histoire. Vraiment prenant et très intéressant!
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Le démon de l'île solitaire

Malgré un choix narratif un peu répétitif (compréhensible quand on remet dans le contexte d'une parution en feuilleton), un agréable roman pour lequel l'auteur ne se cache pas d'avoir pioché ses inspirations du côté d'Edgar Allan Poe, Gaston Leroux ou encore Conan Doyle. Cependant un univers personnel qui retient le lecteur.
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La bête aveugle

« Dégoûtant » est le premier mot qui me vient à l'esprit quand je pense à ce roman. Ce n'est pas un policier avec des inspecteurs, une chasse à l'homme, une arrestation... C'est plutôt une biographie fictive (j'espère) d'un morceau de vie d'un psychopathe.



Le livre commence avec la première victime et notre futur tueur qui n'est encore qu'un simple harceleur. Plus le temps passe plus notre homme tombe dans les bas-fond de sa noirceur.



Je ne savais pas que le livre avait été en 1931, ce qui fait que pendant ma lecture je me suis énervé contre l'incompétence pitoyable des forces de l'ordre. Mais en fait, sans la technologie d'aujourd'hui, on comprend mieux comment un aveugle peut échapper à la police.



La méthode du tueur est simple, il gagne la confiance de ses proies grâce à son handicap et son métier de masseur. Les femmes sont très facilement capturée et ne se défendent vraiment pas beaucoup. C'était à la fois atroce de ressentir leurs faiblesses, leurs crédulités et si vrai que s'en était troublant.



J'ai aimé le fait qu'on déteste profondément cet être dégoûtant. Il est exactement comme décrit ; comme un insecte qui ballade ses sales pattes. J'avais envie de l'écraser. Le meurtrier tue de plus en plus et devient de plus en plus violent. Il passe plusieurs mois avec la première victime et se « contente » de démembrer les dernières.



La conclusion du livre est décevante. Notre tueur laisse derrière lui, une œuvre d'art venant de son expérience avec ses femmes. Un long discours sur la beauté du touché conclut le livre tout comme on a pu en lire dans toute l'histoire.



En bref : un livre assez dérangeant, que j'ai trouvé un peu long. L'histoire reste pour sûr dans mon esprit. Je n'ai pas vraiment apprécié mais je ne peux pas qualifié ce livre de mauvais. Peut-être pas mon genre ?
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Mirage

Des nouvelles déconcertantes, qui font l'effet d'un mauvais songe et qui mettent mal à l'aise. Amateurs de l'étrange et du sinistre à la japonaise, ouvrez ce livre.
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L'Île panorama

C'est l'histoire d'un étudiant, passionné d'Edgar Poe, qui entreprend suite à une usurpation d'identité, la construction d'une île idéale conforme à son imagination. De la mystification initiale et criminelle naît un monde étrange, sorte de paradis sur terre qui pourrait bien se transformer en enfer. Tout l'intérêt du roman réside dans les visions de l'architecte démiurge qui puise dans ses fantasmes pour réaliser son monde idéal. Mise en scène de rêves qui tourne au cauchemar, débauche d'imagination au service de la beauté du diable… nous voilà en effet bien proches des auteurs dans la lignée d'Edgar Poe. Une belle découverte !
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L'Île panorama

L’ILE PANORAMA, Ranpo Edogawa

@editionspicquier

🔎Alors j’ai l’impression que l’on peut diviser ce petit roman de 150 pages en deux parties.



🖼1er partie : le dilemme, et toutes les combines qui vont amener notre protagoniste à usurper l’identité de son « sosie » extrêmement riche. Assez polar comme partie pour le coup.



🖼2ème : Des descriptions de l’Ile Panorama, l’ile de Nature Parfaite selon son créateur, qu’il présente à sa femme ( qui doute de son identité malgré tout) . La partie bizarrement avec laquelle j’ai le moins accroché. Alors au tout début c’était très très curieux mais plus le récit des descriptions avançait plus j’avais du mal à m’imaginer le délire si j’ose dire. J’avais envie d’en voir le bout. Mais je crois sincèrement l’auteur joue avec nos nerfs. Le projet délirant du protagoniste pourrait être très fascinant à voir de visu .

J’ai beaucoup aimé le tous dernier paragraphe que j’ai trouvé très poétique.


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Mirage

⚡️Mais quelle lecture…Mon dieu !⚡️

Ce livre nous propose deux récits :



- 🚂Mirage : Deux hommes se rencontrent dans un train, l’un des deux voyage avec un tableau japonais, dont les personnages présent dessus seraient vivants, ce dernier fait intrigue l’autre voyageur. Une discussion se créer.

C’était une curieuse nouvelle, assez poétique pour le coup, une histoire qui change un peu de ce que j’ai pu lire de de Ranpo Edogawa récemment.



- ⛓Vermine (Ma préférée) : Un jeune homme riche particulièrement excentrique dans son introversion et ses perversions, s’éprend d’une actrice.

Son obsession envers cette femme et sa descente aux enfers face à ses sentiments, est très très particulière. Cette nouvelle est bien évidemment complètement différente de la toute première. Il est fort possible qu’on se doute de ce que projette le protagoniste, mais ce qui rend le récit affreusement captivant c’est la façon dont l’auteur nous raconte ses actions. On est clairement dans de l’ero guro dans ce texte.


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