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Critiques de Elsa Triolet (109)
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Le cheval blanc

parle sur la deuxieme guerre mondile
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Quatre récits de l'Occupation

Si ces récits sont intéressants, ils sont, à mes yeux, très dur à suivre. (...)

C’est les deux dernières nouvelles qui m’ont le plus accrochés. (...)

Note globale : 2 ,5 / 5
Lien : http://chezlaventurierdesrev..
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L'âge de nylon, tome 2 : Luna-Park

D'Elsa Triolet, je n'avais jamais rien lu et, une fois terminé, je m'aperçois que c'est le 2ème tome d'une trilogie !!! Mais je ne pense que cela nuise à la lecture.

J'avoue que cela ne m'a pas captivé. Les histoires de quelqu'un qui rêve d'une autre à travers ses échanges épistolaires avec d'autres hommes me sont apparus quelque peu suranné.

Pas déplaisant à lire mais je n'y ai pas trouvé d'intérêt !



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L'âge de nylon, tome 2 : Luna-Park

Je me suis un peu ennuyée pendant cette lecture. Justin vit dans la maison de Blanche. Il est fasciné par elle, découvre les échanges épistolaires qu'elle avait avec des hommes. Il rêve d'elle, en est fasciné, la voit, ou plutôt la sent partout. De journées où il n'a pas grand chose à faire, à part se balader et attendre que la nuit tombe pour qu'il puisse dormir enfin, ne subsiste que cette lecture de lettres à l'eau de rose. J'ai assez peu compris l'intérêt de ce roman. Mention est faite, à une reprise, au premier tome de la trilogie. Les fameuses roses...
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Le Rossignol se tait à l'aube

Elsa Triolet achève ce roman l'été 1969. Mon exemplaire, imprimé en juillet 1970, contient encore le bandeau rouge : ELSA TRIOLET. La vieille dame venait de mourir, à peine un mois avant.

Le Rossignol se tait à l'aube. de quelle aube s'agit il ? Roman crépusculaire, dans une ambiance à la Bunuel, un récit cadre : la nuit, une assemblée de vieillards, tous mâles, une seule femelle sont reçu dans une grande maison. Seule parmi tout ces hommes au passé plus ou moins glorieux, la vieille dame est le centre de ce récit qui ressemble à un rêve. Mais c'est le récit cadre dans lequel Elsa Triolet a incrusté des rêves, ceux de la vieille dame. Qui somnole entre deux conversations (celles-ci portent sur des souvenirs communs, souvent scabreux - on dirait vraiment du Bunuel). le maître des lieux tient à ce qu'on n'allume pas la lumière. La lune dans le parc est leur seul éclairage. Un rossignol chante.

Certains passages du livre sont imprimées en rouge-doré, dans la même typographie que le récit cadre : ce sont les rêves de la vieille dame, une ancienne actrice qui se sent flétrie depuis qu'elle renvoie plus la lumière : depuis bien avant cette nuit, la lumière ne l'éclaire plus.



Souvenirs de vieillards que perturbent à peine les derniers tumultes de mai 68. À défaut de décrocher la lune, on a marché dessus.

Le rossignol s'est tu à l'aube. le jour venu, d'autres volatiles prennent le relais. "Tout un choeur d'oiseaux, libéré du grand maître soliste, du virtuose sublime, a pris sa place, chaque oiseau donnant de la voix à sa façon, répétant une même petite ritournelle, ses même petites notes, à satiété, pressentant l'aube, tous bien réveillés, affairés, fébriles, piaillant au devant du soleil qui n'est encore qu'imperceptiblement annoncé par le faible reflet d'une source invisible."

de quelle aube s'agit il ? Avec ses logomachies incantatoires annonciatrices d'une aube nouvelle, mai 68 semble préfigurer les pioupious mondialisés de Tweeter sous la lumière crue d'un monde sans nuit et sans rêves. Elsa l'ignore peut-être. Elle sait seulement qu'elle va bientôt mourir.
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L'âge de nylon, tome 3 : L'âme

Luigi et Nathalie s'aiment profondément. Ils se sont connus durant la résistance à l'occupation nazie. Il lui est venue en aide pour échapper à la répression. Elle est revenue le retrouver à sa libération d'un camp de concentration. Lui, il redonne la vie à des corps d'automates usés, cassés pour qu'ils imitent le comportement humain. Elle, profondément humaine, crée, écrit, scénarise, mais vit avec un corps déformé, usé. Christo, l'enfant des voisins habitant le bloc d'immeubles, vient les voir ; et, avec son esprit d'enfant libre, tente d'approcher l'âme en apprivoisant la technologie de l'époque. L'âme, ce "machin" singulier, personnel, indescriptible, invisible, indispensable,... qui est absent même dans les meilleures machines recopiant l'être humain et qui est si présente chez Nathalie, et dans les personnages qui gravitent autour d'elle... La solidarité, l'entraide, la création, l'œuvre, l'art sont ils des vaisseaux pour atteindre cette connaissance ?
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Le cheval blanc

Ce roman raconte la vie de Michel Vigaud. Il est à couper le souffle... J'ai dû mettre 3 semaines à le lire mais à la fin je regrettai que ce soit la fin et je voulais en savoir encore plus (que ce qu'on savait déjà) sur Michel Vigaud. Mais quelle vie !!!Je pense qu'il mérite plus que 243 lecteurs sur Babelio ;-)



Scarlett
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Le destin personnel - La belle épicière

Saluons la beauté de cette couverture avant de se plonger un peu dans un contenu non moins intéressant !



Ceci est ma première lecture de l'écrivaine que je découvre donc avec ces deux courtes nouvelles. Tout d'abord un bon point pour ce super format que sont les Folio à 2euros afin de découvrir les grands classiques ! Les nouvelles viennent du recueil de l'écrivaine qui s'appelle Mille Regrets et elles donnent vraiment envie de le lire en entier!



J'ai donc découvert en faisant quelques recherches sur cette femme qu'elle est la première à avoir obtenu le prix Goncourt !



Entrons à présent dans le vif du sujet.

Dans la première nouvelle, Le destin personnel on découvre Charlotte, parisienne qui part en séjour à la campagne chez son amie d'enfance encline à la mélancolie et son mari en zone libre alors que la France est occupée. Elle y effleure la liberté et un drame passé semble se rejouer devant ses yeux.



La seconde nouvelle, La belle épicière raconte l'histoire d'une jeune femme qui s'occupe du commerce familial le jour et de son fils le reste du temps avec un mari aux abonnés absents. Cependant, une rencontre avec un inconnu risque de venir bouleverser ce mince équilibre qu'elle avait réussi à se construire.



Les deux nouvelles ont une femme comme personnage principal mais elles sont très différentes l'une de l'autre. Deux nouvelles très courtes mais que j'ai beaucoup apprécié en tout cas!
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L'âge de nylon, tome 1 : Roses à crédit

Un très bon roman, une fable sur la société de consommation, certes vue d'une manière assez simpliste mais pourquoi pas réaliste, compte-tenu de la psychologie du personnage de Martine et de ce qu'elle subit pendant son enfance.

On adhère ou pas au sens politique sous-jacent à l'intrigue. Toujours est-il que ce roman fait réfléchir. La fin des années 50 ici dépeinte trouve une certaine résonance avec notre quotidien.

L'écriture est assez simple mais prenante. Le début de l'intrigue "à l'eau de rose" n'est pas non plus surjoué et il laisse place ensuite à un destin plus tragique du personnage alors que les fleurs du mariage entre Martine et Daniel sont déjà bien fanées.
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L'âge de nylon, tome 1 : Roses à crédit

Histoire triste autour de la condition féminine, de l'opportunisme et du refus de la pauvreté. J'ai eu du mal à trouver le livre intéressant au début car l'histoire est longue à s'installer. On comprend que le personnage principal est issue d'un milieu misérable et s'en sort grâce à la mère d'une amie qui la forme au métier de coiffeuse. Elles déménagent à Paris et la folie des grandeurs prend progressivement le dessus au point de s'endetter dangereusement. En parallèle, il y a une histoire d'amour avec un homme, le seul et l'unique de sa vie, qui cultive des roses et crée de nouvelles variétés.

L'endettement crée des problèmes et je n'en dirais pas davantage sur la suite des évènements.

Ce livre m'a laissé quelques traces et finalement le roman vaut le coup d'aller jusqu'au bout.
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Mille regrets

Publié la première fois en 1942, Milles regrets est un recueil de nouvelles écrites par Elsa Triolet alors que la Seconde guerre mondiale n'en est qu'à ses prémisses en France. L'actualité se trouve toujours en toile de fond, de manière à mieux mettre en perspective les pensées et les actes de ses personnages.

La première nouvelle, Mille regrets, qui donne le titre au recueil, laisse la parole à une femme d'une trentaine d'années. Celle-ci a perdu tous ses proches à la guerre, surtout son amant qui était malheureusement un homme marié et dont elle ne peut rien demander. Elle erre dans Nice en se remémorant le passé et en regrettant sa jeunesse si volage et frivole quand une rencontre va changer son quotidien. Elsa Triolet sonde nos doutes et nos espoirs les plus intimes et nous pose une question difficile: "Que faire de sa vie quand on n'a plus rien?"

La deuxième nouvelle, Henri Castellat, raconte l'histoire d'un homme qui fuit les responsabilités. A 30 ans passés, cet écrivain déchu refuse de se marier, de s'impliquer dans une quelconque relation et cherche à tout prix à fuir la mobilisation qui menace de plus en plus. On entre dans le beau monde parisien, mêlé d'artistes et de notables, empreint d'une touche de nostalgie.

La troisième nouvelle, Le destin personnel, nous emmène dans la campagne française profonde où une jeune femme prend plaisir à retrouver le coeur de la nature. La solitude, la liberté, au milieu des champs, bien loin du tumulte de la guerre. Une belle ode aux terres française et à la nature. Mais la vie n'est pas toujours simple et les secrets viendront perturber ce fragile équilibre.

La quatrième et dernière nouvelle, La belle épicière, présente le destin tragique d'une jeune épicière à qui l'avenir sourit mais qui fait les mauvais choix. Un regard acéré sur la société parisienne de l'époque et le pouvoir du jugement.

J'ai beaucoup aimé le style poétique d'Elsa Triolet qui nous plonge au coeur des sentiments humains avec beaucoup de finesse. Néanmoins, j'ai trouvé ses nouvelles très pessimistes et tristes, à ne pas lire quand on a le moral à zéro!
Lien : http://www.worldofcleophis.c..
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Mille regrets

Ce livre a été lu dans le cadre d'un partenariat avec les éditions Denoël, je les remercie une fois de plus pour leur confiance.



Lorsque les éditions Denoël m'ont envoyé leur sélection de février, deux livres commençaient par le même titre, Mille Failles et Mille regrets, en temps ordinaire, je ne me serais posé aucune question et j'aurai d'emblée coché les deux titres plus le troisième, hors, je savais qu'au point de vue lecture, février, et mars serai compliqués, (pour être franche, ils sont même pires que ce à quoi je m'attendais.) Aussi ai-je joué la carte de la prudence, et sélectionné que deux titres.

Le hasard a voulu qu'une erreur se glisse dans la sélection, alors que je pensais avoir choisi Mille Failles, j'ai reçu Mille Regrets. Et le hasard a très bien fait les choses !



Mille regrets est un recueil de 4 nouvelles, dont la première a donné son titre au livre. Ces textes ont en commun la période de la Seconde Guerre mondiale, et le mal-être.

Avec une écriture fluide et précise, Elsa triolet sait nous embarquer dans les différents univers.



L'auteure nous parle de 4 personnages, 3 femmes et 1 homme. Comme je le disais plus haut, l'écriture est superbement travaillée. On ne se contente pas de lire, on visionne parfaitement ce que nous propose l'auteure, elle a ce petit plus qui nous permet de ressentir, les émotions de ses héros.



Dans Mille regrets : l'héroïne a tout perdu, le jour où, elle a perdu son amant, sa vie, son univers. " Tony était pour moi le monde entier". Elle erre comme une âme en peine. Laissant la mélancolie l'envahir. Et lorsque la vie lui donne la possibilité de s'en sortir avec deux voix différentes, c'est une troisième qu'elle choisira. J'ai presque envie de dire sans surprise, tant on s'y attend.



Henri Castellat : fils unique d'une mère possessive, qui préfère vivre sur Paris, plutôt qu'auprès de cette dernière. Son leitmotiv être libre, vivre libre, est plus une sorte de lâcheté, qu'autre chose. Pas de femme, pas d'enfant, aimer, mais surtout sans jamais dire "je t'aime". La vie lui fera payer au prix fort son attitude. Après une dernière ruse, alors qu'il croit fuir son quotidien et la guerre à venir en se réfugiant aux USA, il ouvrira les yeux, mais bien tard : "tout était vide. À New-York, il y aura une autre Mme Bézier... Soudain, le Coeur lui manqua, il eut l'impression de tomber dans un trou noir, sans fond... Henri s'assit sur le divan. Ce silence d'un cinquième sans voisins... Personne avec qui passer cette dernière soirée. Comme il était seul !"

S'il m'avait fallu choisir une préférence dans ce recueil de nouvelle, je l'aurai mis à cette dernière ex æquo avec la dernière, car elles ont un côté Henri Troyat bien plaisant.



Le destin personnel : Charlotte, la douce, la gentille, qui subit un mariage, pas vraiment désiré un mari qu'elle n'aime pas, et dont la famille de ce dernier est plus qu'envahissante. Cendrillon des temps modernes, ce n'est pas sa marraine la fée qui la sortira de cette vie morne, mais son amie Margot, qui l'invite en vacance à la campagne, dans la maison que son mari et elle retape.



La Belle épicière : Louise nous invite dans son épicerie, son cartier, là où tout le monde connaît tout le monde. Dans sa vie, avec un mari omniprésent et sans intérêt. Comme les papillons, elle veut quitter sa chrysalide, mais la transformation sera-t-elle à l'attente de ses espoirs ?



Cerise sur le gâteau ce recueil est préfacé par Macha Méril. Avec sensibilité, elle nous parle de l'auteure.

"Elsa a été aimée toute sa vie. Sa douce révolte a emporté plus d'un Coeur. Que des hommes de valeur, des amours sincères, des fidélités indéfectibles. C'est elle qui part, qui cherche quelque chose, un horizon plus clair, plus fort. C'est elle qui brise des équilibres trop terrestres pour elle. Elle vit et vibre dans le ciel de la poésie, de l'idéal politique, de la pureté, de la justice. "


Lien : http://mickaelineetseslivres..
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Mille regrets

Quatre nouvelles dans ce livre de la collection Empreinte avec une préface de Macha Méril, très intéressante sur le contexte de ces histoires. Instructif, son témoignage explique l'arrivée des artistes russes en France entre les deux guerres.

Dans la première nouvelle, l'héroïne, isolée à Nice, tente de survivre aux privations. Difficile dans ce contexte de guerre, son amant est mort, elle se retrouve isolée. La nouvelle nous entraîne dans une période sombre où la vie est compliquée, tout peut basculer. L'histoire est prenante, émouvante avec beaucoup de mélancolie. J'ai aimé l'ambiance, la restitution de cette époque et le style.

Dans la deuxième nouvelle, le protagoniste est un homme qui se protège et cherche, par tous les moyens, à ne pas souffrir des conséquences de la guerre. Pitoyable, lâche et calculateur, ce personnage nous donne un autre éclairage de cette période. J'ai suivi l'intrigue avec intérêt.

Dans le troisième texte, Charlotte et Margot, deux amies d'enfance, se retrouvent à la campagne. La vie s'écroule doucement alors que Jean-Claude, le mari de Margot travaille à la ville proche et rapporte chaque jour un peu de viande trouvée au marché noir. De belles descriptions de la campagne, une ambiance surannée bien décrite qui détonne avec cette période de guerre. La chute est inattendue.

Pour la dernière nouvelle, un autre contexte : un quartier de Paris et ses petits commerçants qui se connaissent, se fréquentent et vivent ensemble. La belle épicière Madame Louise a épousé un saltimbanque, souvent absent, elle tient la boutique seule. La solitude et les mauvaises rencontres vont bouleverser sa vie. Son destin m'a fait penser à celui de Gervaise, un sort bien triste.

Ce qui relie tous ces textes, ce sont les histoires d'amour plutôt malheureuses, dans cette France des années quarante, remplie de tristesse.

J'ai aimé le style très fluide, les histoires et la découverte d'une époque.

Je vous conseille de lire ce livre et de profiter de cette réédition, avec sa belle couverture.
Lien : http://www.despagesetdesiles..
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Anne-Marie, tome 1 : Personne ne m'aime

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Stéréophonies

publié en 1965, à l'âge de 15 ans. Et après ? C'est raconté sur le blog ART CATALYTIQUE
Lien : http://tronoriatadominique.o..
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L'âge de nylon, tome 1 : Roses à crédit

Martine grandit dans une extrême pauvreté, au sein d’une cabane rudimentaire abritant ses frères et sœurs, sa mère, et un beau-père violent peu présent. Elle parvient à fuir cet environnement qui la dégoûte grâce à la mère de Cécile, qui la prend sous son aile. Ensemble, les trois femmes partent à Paris, où Martine exerce en tant que coiffeuse et se marie à Daniel, l’homme qu’elle souhaite épouser depuis son plus jeune âge. Mais très vite, le mariage tourne au drame en raison de l’obsession matérialiste de Martine. Cette dernière est prête à tout pour avoir un appartement doté du confort moderne, quitte à s’enquérir de dettes.

Ce roman était ma première lecture d’Elsa Triolet. Je l’ai terminé avec un ressenti positif, mais persuadée qu’il ne me resterait pas en tête. Pourtant, ce livre semble être de ceux qui marquent sur le long terme, sans que l’on s’y attende. Martine incarne la beauté parfaite. Elle aspire à la perfection aussi bien quant à son apparence physique qu’à l’intérieur de son appartement. Mais la perfection, aussi admirable soit-elle, n’apporte que désillusions. L’entièreté du personnage de Martine se définit par cette obsession du confort et de la propreté. Aux côtés de Daniel, son mari rosiériste au caractère passionnel, elle apparaît vide, dénuée de sentiments profonds, purement superficielle. Je n’ai ressenti aucune compassion pour cette jeune femme, malgré son enfance douloureuse. Tout n’est que caprices et psychorigidité. Ce roman décrit comment les habitudes de surconsommation conduisent inévitablement à la solitude, à la superficialité des rapports humains, à la tragédie.
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Les Amants d'Avignon

Super heureuse de découvrir Elsa Triolet que je ne connaissais que par une lettre adressée à Aragon. J’avais été fascinée par son écriture et les mots choisis.

Lorsque j’ai vu ce petit livre dans les collections Folio 2€ (désormais 3€…) j’ai été enchanté !



Elsa Triolet dévoile certains aspects de la Résistance qui se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale. Il provient de son œuvre « Le premier accroc coûte deux cent francs ». qui a obtenu le prix Goncourt en 1945.



On suit Juliette Noël, qui fait de nombreux voyages et est dactylo. Cette employée est « commune », semblable à toute autre de l’extérieur pourtant elle s’est engagée au coeur de la résistance et mène ainsi en quelques sorte une double vie où elle combat dans l’ombre.



Ce récit se rapproche de la vie de son auteure, Elsa Triolet !



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L'âge de nylon, tome 1 : Roses à crédit

C'est un roman que je voulais lire depuis longtemps.



Je trouve qu'un peu comme un conte, on assiste à une histoire qui débute, se développe et s'achève dans une suite logique et intéressante.



Martine, son enfance cernée par les rats avec une mère chaotique, "pète dans la soie", s'émancipe, en allant vivre avec Cécile, sa meilleure amie et sa mère. Elle qui est née dans la crasse fait un métier aux antipodes : elle lave les gens, les soigne, rend leur aspect esthétique le plus beau possible. À côté de cette passion pour l'esthétique, Martine a cet amour inconditionnel pour Daniel.



On suit donc Martine dans toutes ses aventures.



J'ai trouvé la lecture plaisante sans non plus m'y attacher outre mesure. C'est surtout dans l'évolution du personnage que l'autrice a su insuffler beaucoup d'authenticité et de justesse, une Martine qui touche, parce que, en voulant s'en sortir, elle tombe, tombe et tombe encore.
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Anne-Marie, tome 2 : Les fantômes armés

Je continue ma découverte de l’œuvre de Elsa Triolet (et de la saga de Anne-Marie par la même occasion) et ce fut encore une lecture incroyable ! Ce deuxième tome est clairement plus politique que le précédent (Personne ne m'aime). Triolet met en lumière une période de l'histoire de France assez peu présente dans la littérature : l'après de la Deuxième Guerre. C'est un témoignage écrit très rapidement après les évènements et qui atteste d'une grande lucidité de la part de l'autrice sur la complexité de la situation.



Le personnage de Anne-Marie gagne en profondeur ainsi que sa relation avec les autres et elle ne me paraît plus aussi passive que dans le précédent tome. Il y a également des réflexions extrêmement intéressantes qui résonnent encore aujourd'hui et qui mettent en lumière une autre vision de la période que celle des manuels d'histoire.



Ce livre est très lié à certaine des nouvelles présentes dans le recueil de nouvelles Le premier accroc coûte deux cents francs qui sera donc sûrement ma prochaine lecture de cette autrice !
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Le destin personnel - La belle épicière

« Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? » C’est la célèbre réplique d’Arletty qui accompagne l’époque de ces deux nouvelles.

Ce ne pourrait être que deux faits divers, ordinaires et banals. Mais Elsa Triolet maintient l’intrigue et nous attache au destin de ces deux héroïnes.

Le style est fluide et permet une lecture des plus plaisantes.

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