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Critiques de Eric Le Nabour (136)
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À l'ombre de nos larmes

J'ai eu du mal à entrer dans le roman. L'écriture m'est apparue trop foisonnante (détails, envolées verbales) et pas assez fluide. Puis peu à peu, j'ai été captée par le personnage de Jeanne et par l'intrigue. Quelques longueurs à déplorer avant le dénouement. Le roman se déroule sur un fond historique bien documenté par l'auteur, début du XXe siècle jusque la Première Guerre mondiale. Un bon roman de délassement. Et cela se passe en Bretagne!
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La frondeuse

Claire Mataguez, fille de vigneron, est épousée pour sa dot par Max Lesarnoy, un homme déséquilibré et violent qui a plusieurs fois fait faillite. Lorsqu’il meurt accidentellement, écrasé par un tonneau, alors qu’il est ivre, la jeune femme doit cohabiter avec sa belle-sœur Jeanne, inconsolable de la mort de son frère.



Veuve, Jeanne vouait un amour sans limite à Max et accuse bientôt Claire d’avoir tuer ou laisser mourir son époux. Lasse des querelles et de l’ignominie dont faire preuve Jeanne, Claire décide de partir vivre à Paris et se fait embaucher dans un journal entièrement féminin, La Fronde.



Après des années de souffrance, Claire va-t-elle enfin goûter au bonheur tant mérité et attendu ? Et non, Jeanne prépare activement sa chute et va mettre tout en oeuvre pour prouver sa culpabilité et de la mener à l’échafaud…



Offert au printemps par ma maman, La frondeuse, n’aura pas attendu bien longtemps avant d’être lu, une fois n’est pas coutume. Il faut dire que sur le papier, il avait de nombreux atouts : un destin de femme, une époque que j’affectionne, des thèses féministes, le journalisme… et je dois que si l’histoire de Claire ne m’a pas particulièrement passionnée, trop simple et lisse, le contexte historique en revanche s’est révélé diablement intéressant.



Eric le Nabour connaît très bien l’époque à laquelle il a choisi de planter son roman : la toute fin du 19è siècle. Le destin de Claire, qui quitte sa région natale pour tenter sa chance à Paris, ressemble à s’y méprendre à bon nombre d’héroïnes de cette époque où la capitale avait des allures d’eldorado.



Ici, il y a tout de même de petites singularités : Claire est riche mais elle est manchote, ce qui la complexe beaucoup. Devenue veuve, elle s’intéresse au féminisme et décide de rejoindre Paris afin de proposer ses talents de pigiste à Marguerite Durand, la fondatrice du quotidien La Fronde, qui paraît de 1897 à 1905.



Un journal écrit, conçu, réalisé par les femmes et qui défend le droit des femmes : une grande première dans un pays où la moitié de la population n’a pas le droit de disposer d’elle-même ! Leur place se limitant alors à la sphère familiale sous l’autorité du mari ou du père, les privant de tous droits civils ou politiques.



J’ai beaucoup aimé retrouver cette grande figure du féminisme dans cette lecture, les combats qu’elle a mené grâce à ce journal qui avait pour originalité de ne pas être seulement un journal destiné aux femmes, mais un quotidien conçu, rédigé, administré, fabriqué et distribué exclusivement par des femmes : journalistes, rédactrices, collaboratrices, typographes, imprimeurs, colporteurs, l’équipe est entièrement féminine. Marguerite Durand entend ainsi prouver que des femmes peuvent fort bien réussir dans le monde du journalisme, fortement dominé par les hommes, et qu’une entreprise de presse peut fonctionner sans recourir à leur assistance.



Autre point fort du récit : l’ancrer dans la réalité historique et politique de l’époque en abordant le divorce, alors seulement autorisé qu’en cas d’adultère, l’avortement considéré désormais comme un délit et plus comme un crime, l’affaire Dreyfus rejugée à Rennes au moment du récit, le combat des suffragettes en Angleterre et le contrôle des naissances prôné par Claire.



Autant de thématiques très intéressantes que l’auteur aborde tour à tour avec justesse et précision. Dommage pour moi que l’histoire personnelle de Claire ne soit pas plus intéressante, un peu trop plate et surtout cousue de fil blanc, notamment le dénouement, car le reste est vraiment passionnant.
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Les ombres de Kervadec

J'ai passé un bon moment avec ce roman bien que le style manque parfois de fluidité. Mais l'intrigue est intéressante même si l'auteur force un peu avec un suspense artificiel.
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Retour à Tinténiac

J'ai trouvé le style est trop "mécanique" pour que la lecture soit agréable. En plus, certaines situations, dans la Bretagne des années 1900, m'ont paru manquer totalement de crédibilité.
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La Dame de Kyoto

Dans ce livre on est plongé dans le japon du début du XXème siècle, même si parfois j’ai eu des doutes quant aux définitions des termes comme les meiko qui seraient le nom donné au geisha à Kyoto, alors que, recherches faites, on les appelle les Geiko… erreur de l’auteur ? Coquille ?... du coup ça m’a rendu assez méfiante pour les autres termes que je ne connais pas (et je ne vais pas aller vérifier chaque terme non plus).

Concernant les personnages, j’ai eu un peu de mal avec eux.

Bizarrement, celui que j’ai le plus apprécié est Naoki alors qu’à première vue il est assez pénible. Mais son évolution au fil du roman (ou plutôt les révélations faites qui permettent de mieux le comprendre) fait qu’on s’attache à lui.

Allan Pearson est insupportable, il n’a absolument rien pour lui, mais je pense que c’était le but.

Mais je n’ai pas franchement apprécié Martin Fallière et Myako non plus.

Le premier se comporte d’emblée comme si Myako était sa propriété et j’ai détesté son attitude. Il agit comme si Myako et son entourage avait des comptes à lui rendre.

La vieille servante m’a agacée dans sa façon de traiter Myako comme une enfant alors qu’elle est sa maitresse mais d’un autre côté, quand on voit l’attitude de la jeune femme, on peut le comprendre un peu.

Myako n’a aucune envie d’entrer dans le monde des adultes tout en ne supportant pas qu’on la traite en enfant. Pourtant, à 22 ans, il serait grand temps qu’elle se réveille un peu et qu’elle assume la conséquence de ses actes (et surtout qu’elle réfléchisse un peu avant de les commettre). Je n’ai ressenti aucune empathie envers elle.

L’histoire est un peu cousue de fil blanc et le dénouement un peu trop rapide quand on songe au temps qu’il a fallu pour y arriver.

Ça reste néanmoins une petite histoire légère et facile à lire, idéale pour reposer son esprit après des lectures plus intenses.
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Les étés de la colère

J'ai l'impression que ce livre plait plutôt aux femmes, pour ma part je dois reconnaître que je me suis ennuyé avec ce roman que j'ai eu maintes fois envie de refermer une fois pour toutes.

Je n'ai absolument pas accroché à l'histoire, sans doute par un côté répétitif; les nazis, juifs, résistants, dans une histoire sans véritable suspense où les enchaînements et péripéties se devinent à l'avance en se concluant aussi rapidement qu'elles débutent, et l'on ne comprend pas par quel miracle le père de l'enfant réapparaît sur la fin.
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La louve de Lorient

Lorient,1926 la mort du père André ne perturbe pas plus que ça la famille Leguenec ,Damien le fils ainé,blessé de la grande guerre,reprend les affaires de l'armateur.

Quand à Pierre le plus jeune il vit en dilettante et en enfant gâté

Les deux fils vont à leur insu se livrer une terrible bataille sur fond de vengeance amoureuse liée à la vie de leur père.

Livre léger,idéal sur la plage!
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Un indien dans la ville

Dans cette adaptation en roman du célèbre film " un indien dans la ville ", nous suivons l'aventure de Mimi Siku et de son père.

Ce roman est, tout d'abord, adouci par l'humour que l'on retrouve largement. Que ce soit dans la confrontation entre une autre culture jonchée de codes (vestimentaires,...), de règles, ... et Mimi Siku ou encore dans les réactions inappropriées de son père.

Ensuite, tout le monde peut s'y identifier, puisque, au fond, ce n'est que l'histoire d'un père qui apprend à connaître son fils. Histoire de divorce, relation père-fils, bref des scènes de la vie quotidienne.



Finalement, ce livre plaira à tous et surtout à ceux qui ont vu le film, histoire de re-savourer cette histoire pleine de charme et de légèreté.
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Les anges de Jaipur

"Les Anges de Jaipur" est une histoire mixant savamment la complexité de la pensée indienne à un vaste réseau de trafic d'oeuvres d'art, de détournement de fond et de décès suspiceux à la veille de la Seconde Guerre où des dictateurs rêvent de suprématie de la race aryenne.

Tous les détails même qui peuvent être anodins sur le moment ont de l'importance dans la suite de l'histoire.

C'est aussi un livre qui parle de la swastika mais également l'attachement que des européens peuvent avoir en Inde.
Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
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Les ombres de Kervadec

Le sujet est le même que l'excellente série TV britannique "Downton Abbey".

À savoir la vie d'un manoir, vu du point de vue des domestiques, juste avant la guerre 14-18.

La comparaison s’arrête là. Ici cela se passe en Bretagne, il est question de guérisseur.



Le sujet et l'histoire ne sont pas sans intérêt, mais c'est écrit dans un style très vieillot. La façon dont l'histoire est racontée est aussi très vieillotte. Et l'intrigue sentimentale est vraiment nunuche. En bref, ça sent la naphtaline et la rose fanée.
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Retour à Tinténiac

Un livre simple et bien écrit , les infos sur Adam alias Pierre sont distillées lentement au fur et à mesure du bouquin , cela aurait mériter d'être peut être plus fouillé mais cela permet de passer quand même un bon moment de lecture avec des personnages attachants.
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Les ombres de Kervadec

livre agréable à lire sur la relation entre un couple de châtelains et une de leur "domestique". Un bien étrange couple à trois entourée de secrets et de non-dits avec en prime de la magie blanche et noire.

Convient pour les adeptes de la litérature sentimentale.
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Les ombres de Kervadec

Je viens enfin de le terminer et il m'est très difficile de donner mon avis sur ce roman tellement mes sentiments ont différé tout au long de ma lecture.

La quatrième de couverture est déplorable et m'a gâché une partie de mon plaisir, elle raconte les 3/4 du roman. Pendant toute cette partie du roman, je me suis ennuyée, je trouvais que c'était bien long : 240 pages alors qu'en quelques lignes tout avait été dit ! Et puis les 100 dernières pages sont arrivées et là, l'histoire s'est enfin réveillée et j'ai lu du " nouveau ". Et du coup, mon avis qui était si mitigé, est devenu beaucoup plus positif. Mais malgré ces longueurs, moi qui habituellement ne supporte pas ça, j'ai poursuivi ma lecture et je pense que c'est dû au fait que l'auteur écrit bien.

J'ai rencontré un autre souci avec ce roman et un souci de taille. Il est très important pour moi d'aimer les personnages principaux et là, dès le début du roman, je n'ai su que penser d'Élise, l'héroïne. Je l'ai tout d'abord détestée pour ensuite commencer à l'apprécier mais brièvement. Elle était rejetée par beaucoup d'autres personnages, ce qui m'a paru logique. Elle leur paraissait très froide et fière, d'ailleurs ils l'ont surnommée " La fiérote ", mais elle se montrait au lecteur aussi froide et distante qu'elle l'était avec eux. Je n'ai réussi à réellement l'apprécier qu'à la toute fin du roman.

Ai-je apprécié ce roman ? Je ne sais pas...
Lien : http://leslecturesdecathy.bl..
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Les promesses de l'innocence

J'ai beaucoup aimé cette lecture qui traite d'un sujet que je n'avais encore jamais lu à savoir la guerre d'Algérie. On y retrouve 3 jeunes femmes de 20 ans amies depuis l'enfance et qui ne savent pas encore que leur différence de confession va les séparer pendant cette guerre.

Clothilde , Judith et Naïma vivent toutes 3 à Alger, l'une est catholique, la seconde juive et la troisième musulmane pour elles pas de soucis mais la guerre va attisée les différents.

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Cruels sont les rivages

3 ans que Laura a perdu Romain son mari et collègue - policier des stups dans l'exercice de ses fonctions- Mère de 2 ados elle même décide de tout quitter et de se reconstruire en Bretagne, malgré les tensions familiales avec son père.

Elle rencontre un nouvel amant Werner, mais les relations avec ses filles sont assez houleuses. "On remplace un mari, pas un père" ....

Un soir, en rentrant elle remarque que ses filles ne sont pas à la maison, elle commence à regarder dans les PC et découvre un message envoyé par un certain Kaspar-93, donnant rendez-vous sur la plage. Prise de panique, Laura va à ce RV en espérant que rien ne soit arriver à ses filles. Elles sont là en conversation avec un homme, cet homme n'est autre que Romain !!! Après quelques échanges, tout se fige... Romain se fait tirer dessus devant sa femme et ses filles, une balle en pleine tête... Son mari est tué devant ses yeux.

Envers et contre tous, Laura décide d'enquêter sur le passé et la mort de son mari. Pourquoi son mari a t'il disparu pendant 3 ans ? Et qui l'a abattu froidement sur cette plage?

À force de détermination, Laura va remuer le passé et ne pas se faire que des amis ! Mais pour elle, seulement la vérité compte et elle est bien décidée à venger son mari pour l'amour de ses filles.

J'ai beaucoup aimé le personnage de LAURA, une vraie tête de mule qui n'hésite pas à aller dans des chemins sinueux pour faire justice.

Son histoire familiale est importante pour comprendre aussi ce dénouement ! j'ai passé un très bon moment de lecture avec un rythme soutenu, pas de temps mort ou de sur-enchères.

Merci Netgalley et Presse de la cité pour cet envoi et cette découverte.
Lien : https://www.instagram.com/au..
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Les promesses de l'innocence

Chaque époque a été marquée par son lot de contradictions, liées à des mœurs qui reflètent la pensée dominante. Eric Le Nabour situe son récit à Alger. Nous sommes en 1954. L’été irradie. Trois amies fêtent leurs vingt ans. Une journée de liesse qui dissimule mal ce qui les étreint au plus profond d’elles-mêmes. Clothilde sait que ses parents souhaitent lui faire épouser un officier. Naïma a dû renoncer à devenir infirmière pour soutenir son père qui va de plus en plus mal et éduquer ses frères. Judith étouffe dans le carcan familial et vit un amour secret avec un autochtone. Ce roman choral revient sur la condition des femmes il y a un peu plus d’un demi-siècle, sur leurs rêves d’émancipation et sur leur droit à disposer de leur corps sans avoir à se référer à l’homme de la maison, qu’il soit époux, père ou frère.
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Les anges de Jaipur

Au siècle dernier, un jeune homme recherche sa femme enlevée en Inde, entre un archéologue véreux et la montée du nazisme.



L’histoire est agréable à suivre, plutôt originale, avec des rebondissements, de l’exotisme, du mystère.



En revanche, l’écriture m’a semblé par endroits un peu maladroite.

Sans être flamboyante, elle est globalement conforme à ce que l’on attend d’un roman d’aventures, dans le style que j’appelle « utilitaire, c-à-d uniquement dédié à la progression du récit. Mais à certains moments s’accumulent des phrases en trop (la peur que le lecteur n’ait pas compris ?) et des images/pensées un peu cliché.



Sur ce sujet des phrases en trop, la fin de certains chapitres est caractéristiques : on y trouve parfois un, voire deux paragraphes superflus. Bien sûr, un auteur cherche à placer ici un point d’orgue, qui tienne le lecteur en haleine. Mais il n’en faut qu’un seul. Sinon, cela donne l’effet d’un Terminator littéraire, qui renaît de ses cendres alors que l’on croit s’en être débarrassé, ce qui affaiblit le passage au lieu de le mettre en exergue.



Je me souviens des conseils d’un auteur qui testait ses chapitres en retirant leur dernier paragraphe : si la fin avait quand même de la force, alors il supprimait définitivement ces lignes...



Mais bon, si l’on ne recherche pas une œuvre littéraire, c’est un bon moment pour la plage.


Lien : https://marc-torres.fr/
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La Dame de Kyoto

Je n’ai pas du tout réussi à accrocher, même si le résumer m’a donner envie ! Malheureusement je n’ai pas su accrocher à la plume de l’auteur mais également rentrer dans l’univers de ce livre… ce que je trouves dommage car je suis sûr que l’histoire a vraiment du potentiel, la plume de l’auteur est lourde, trop de détail tue le détail.
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La nuit de Saint-Mandé

Ce roman est le premier de cet auteur que je lis et ai trouvé ce livre très distrayant.



L'histoire nous entraîne, sous le règne de Louis XIV, au terme de l'affaire des poisons, qui a ébranlé la monarchie, dans une valse d'intrigues, de complots et de secrets, dans lesquels évoluent des personnages qui sont dévorés d'ambition et aspirent au pouvoir.



L'écriture est fluide et imagée. L'intrigue est intéressante. Les personnages comme Judith, déterminée et courageuse, sont attachants.
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Les promesses de l'innocence

COUP de COEUR pour cette histoire et pour cette découverte ! Je ne connaissais pas l’auteur, maintenant je rêve de parcourir tous ses livres.

J’ai tout aimé dans ce livre et je ne note aucun détail qui me tiraillerait dans mon avis.

L’ambiance qui se dégage du livre est en adéquation avec les films qui évoquent cette époque : les senteurs, le soleil, les reflets de la mer, la paresse et les moments de tension liés à la guerre et au stress des attentats.

Les personnages sont très bien caractérisés, de l’apparence, à la psychologie, aux objectifs qu’ils poursuivent. Ils existent pour eux-mêmes avec leur états d’âme et selon des motivations plus existentielles, liées à leur place dans la société. Ainsi, le contexte décrit passe de l’Européenne, Pieds-noirs, à la femme juive riche et adulée par ses parents, à la jeune Algérienne, enfermée dans sa famille entre un père mourant et ses frères rêvant d’indépendance . Secondaires ou principales, je ne décèle aucune faille dans ces personnes. Toutes vivent, évoluent et trouvent leur place dans cet univers.

Les chapitres passent de Clothilde, à Judith, à Naïma, Clothilde étant au coeur de cette aventure, le monde tournant autour d’elle et de ses évolutions. L’intrigue nous plonge en pleine guerre d’Algérie. Elle m’éclaircit un peu sur cette atmosphère terrorisante où les camps ne sont pas toujours définis. L’auteur choisit de nous donner un point de vue où le profit est de mise, l’homme retournant sa veste au gré des échecs et du pouvoir… une crise mal gérée ou ingérable, les narrateurs sont là pour nous l’affirmer. Néanmoins, j’ai apprécié avoir un point de vue (parmi d’autres) et même si celui-ci est « pour » les pieds-noirs, il donne une vision qui a bien existé.

J’ai donc vécu un coup de coeur pour ce roman et un coup de foudre pour cet auteur. Il me tarde de découvrir ses autres récits.
Lien : https://alapagedeslivres.wor..
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