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Critiques de Guillaume Musso (8635)
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L'appel de l'ange

Pour ceux et celles qui suivent régulièrement mes publications sur babelio et notamment celle que je consacre à Guillaume Musso, ils savent qu'en exergue, je place toujours une petite pensée affective pour ma petite sœur. En effet, bien que nous soyons séparées par des milliers de kilomètres, lorsque nous nous voyons (souvent l'été) et qu'elle prend enfin le temps de lire, c'est souvent sur les ouvrages de cet auteur qu'elle fixe son dévolu et qu'elle m'abandonne bien volontiers une fois repartie chez elle !

Bien que j'aurais du lire les deux derniers livres qu'elle m'a laissés dans un ordre différent ( à savoir lire "Un appartement à Paris" avant celui-ci mais je dirais que cela n'a au final que peu d'importance car le lecteur se retrouve toujours dans ces deux histoires, qui, même si il y a un gros clin d’œil dans le second concernant les personnages, ils se lisent très bien).



Ici, nous découvrons deux personnages que tout oppose : Madeline Greene, ex flic d'un côté et Jonathan Lampereur, ex roi de la restauration et anciennement adulé et jalousé de ses confrères de l'autre mais le destin les a blessé tous les deux ! Ils n'auraient jamais dû se rencontrer mais lorsqu'il interfèrent par mégarde leur portable (encore un coup du destin...décidément, il a bon dos celui-là), ils vont être non seulement d'entamer, bon gré mal gré, d'abord une relation à distance, puis en face à face. Ayant tout deux une personne qu'ils ont croisés en commun (la jeune Alice) que Jonathan a prise en stop un jour et pour une plus morbide affaire de d'enlèvement et de séquestration pour Madeline, ils vont se plonger tous deux sur cette enquête qui les mènera dans le plus horrifiant des cauchemars mais les rapprochera eux, d'une façon qu'ils n'avaient même pas osé imaginer !



Un livre passionnant, extrêmement bien écrit (oui, en ce qui me concerne, je suis une fan de Guillaume Musso et je n'ai pas honte de le revendiquer ici haut et fort) et qui nous plonge dans une enquête et des histoires entremêlées passionnantes ! A découvrir !
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Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Parce que je t'aime

Hier je faisais cette réflexion : combien de fois suis-je tomber amoureux ? Je veux dire réellement amoureux avec les papillons de mes deux qui se princessent les bouts d’ailes dans ton ventre tout bidon…



Bah une fois en fait, mais du coup je me suis rappelé cette fameuse année 1998, après ma seconde quatrième, après le désert d’un physique de jeune premier, qui m’autorisa certes quelques roulages de pelles, mais très espacés dans le temps et dans la frustration d’hormones en ébullition…



Je me souviens que lors de cette seconde quatrième j’ai rencontré pour la première fois celle qui allait devenir la mère de ma fille, aussi belle et bien fringuée qu’un mec aux cheveux longs et du coup on ne s’est jamais parlés… quelques années après elle deviendra ce papillon qui chatouillera ma libido d’un 95 G…



Donc l’année 1998 ce fut l’explosion de mon charisme de petit homme blond coiffé d’une paire de lunettes à la con qui me donnait un air pas franchement mouillant, mais il était grand temps de passer au tripotage de minettes… Ma première victime fut une petite rouquine au cul de fou furieux qui dans un excès de curiosité m’invita à déposer mes lèvres sur les siennes, et dans un élan de timidité et maladresse à glisser ma langue dans sa bouche…



Seulement voilà, lors de ma seconde quatrième, pas plus intéressé par la mère de ma fille que par les équations de x et y, nous débattions mes petits potes et moi de cette grande blondinette aux cheveux frisées, des yeux d’un bleu à vous coller la gaule en pleine récrée, des seins en avance sur leur âge, et un visage doux comme une princesse de Disney… Nos langues pendantes de jeunes puceaux, nous fantasmions sur cette nana belle comme bonne… Et puis rien elle était inaccessible, bien trop grande pour que je puisse tenter quoi ce soit de téméraire…



Oui mais en troisième, alors que je vivais ma première petit histoire sérieuse faite de bisous, de bisous, et encore de bisous, tu laisses tes doigts sur tes mains s’il te plait, et bien cette nana queue je désirais une année auparavant , copine avec la rouquine et d’autres futures victimes, me laissa entendre que je lui plaisais….



« Sans déconner sa mère… »



Allez hop la rouquine, tu dégages, et me voilà pour les vacances de février main dans la main avec cette nana d’une beauté bandesque me dépassant d’une tête sur les chemins d’une amourette d’ado… Bon elle était super timide, un truc de ouf mais elle me chatouillait non stop, le pied j’adore ça, mais je m’ennuyais devant nos longs silences de gênes et de jeunesse, du coup avec accord mutuel nous décidions de nous séparer en bon terme, et me revoilà avec la rouquine des premiers instants, nous retrouvailles étaient belles et sincères faites de bisous, de bisous et encore de bisous, tu laisses tes doigts sur tes mains…



La pauvre, je misais tout sur l’humour à cette époque, ma réputation de fumeur de chichons à la rigolade facile faisait de moi un gars incontournable dans la connerie : et un jour je me pointe au collège, et je dis à la rouquine que j’ai une surprise pour elle, devant tout le monde, elle était contente, du coup lorsqu’elle a vu la carotte que j’ai sorti de mon sac, et l’hilarité unanime des témoins peu scrupuleux sur la cruauté, bah elle a ri aussi, une bonne blague qui n’était absolument pas cruelle, parce que je l’aimais bien cette gonzesse même si je me serrais sa meilleure copine en même temps… qui était d’ailleurs ma meilleure pote de l’époque et la meuf de mon meilleur pote, bref, je pouvais glisser mes doigts, et ma langue…



Bon la rouquine a fini par me laisser tomber un peu avant la fin de l’année, j’étais déjà sur un autre coup, une belle petite nénette, du nom de Marion timide aussi, qui m’envoya bouler devant tous mes potes qui se foutaient de ma gueule…



Une semaine après je lui roulais des paloches dans le parc, en fait elle ne voulait pas sortir avec moi car elle partait en vacances, du coup elle a craqué, elle est partie et je l’ai trompé avec une magnifique brune qui me trompa à son tour pendant ses vacances…



Bien sur j’avais largué Marion avec courage par lettre, pendant ses vacances alors qu’elle m’écrivait des déclarations d’amour sans lui donner de raison particulière sur ma lâcheté… oui c’est le tout début des portables, genre le tout début tout début donc on s’écrivait des lettres avec des stylos et du papier, une enveloppe, un timbre, du parfum et tu patientais trois jours…



Elle me rappela quand même en Septembre pour nous laisser une autre chance, j’ai dit ok, il pleuvait je ne me suis jamais pointé au rendez-vous, on ne s’est jamais reparler, je sais qu’elle est devenue médecin et qu’elle a deux enfants…



Voilà mon année de troisième, mais la mère de ma fille reste mon premier et dernier amour… pendant 16 piges…



A plus les copains

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Central Park

Verdict très mitigé pour cette première lecture d’un roman de Guillaume Musso. Je voulais en lire un pour essayer de comprendre les raisons d’un tel succès populaire. Une histoire efficace et pas trop compliquée à suivre, des rebondissements à la pelle, pas toujours très crédibles (et qui ne « frisent pas avec le fantastique », comme l’une des critiques a pu l’écrire sur le rabat de la quatrième de couverture), tous les ingrédients du pur divertissement sont réunis. Bref, ça se lit tout seul (qu’on soit attentif à ce que l’on a sous les yeux ou pas, d’ailleurs). Et tant mieux !



Mais voilà, pour la qualité littéraire… on repassera. Ce n’est pas très grave en soi, mais là où un Gilles Legardinier (dont, je pense, ce n’est pas l’obsession, au contraire de celle de faire plaisir à ses lecteurs, ce qui le rend sympathique) va mettre de l’émotion, Guillaume Musso me semble essayer de faire de la « littérature », ou tout du moins d’être au même niveau que les meilleurs auteurs de polars américains. En témoignent les citations qui agrémentent chaque début de chapitre (prises dans des ouvrages qui eux, relèvent de la littérature. Sans vouloir finir de tomber dans le snobisme méchant, le vers extrait d’un poème d’Emily Dickinson fait un peu tâche dans ce polar, et je ne dis pas ça pour rabaisser ce genre que j’apprécie beaucoup, juste qu’ici, la différence de niveau est vraiment flagrante), les comparaisons (banales : « La puissance tranquille du paysage dégage une impression de sérénité et d’harmonie. De près, l’eau est limpide, presque turquoise. »), et les envolées lyriques (plates : « Il y a des moments dans l’existence où une porte s’ouvre et où votre vie dérape dans la lumière. De rares instants où quelque chose se déverrouille en vous. Vous flottez en apesanteur, vous filez sur une autoroute sans radar… »). Après, son histoire, qu’on adhère ou pas, qu’on la juge complètement en dehors du crédible ou pas, est pas trop mal ficelée, et n’est pas illisible. Les amateurs de divertissement sans réflexion apprécieront. Quant aux autres, je leur conseille de passer leur chemin.
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L'Inconnue de la Seine

Roxane Monchrestien, policière à Paris, se voit mise à l'écart pour des dangers qu'elle a fait courir à ses collègues. Elle se sent elle-même dans le brouillard.

Son patron la conduit à son futur poste au centre de Paris dans la tour occupée par le BANC : Bureau des Affaires Non Conventionnelles. Elle y remplace pour quelques mois le commissaire Batailley tombé dans les escaliers de la tour où les bureaux sont installés.Il est dans le coma à l'hôpital.

Elle consulte ses papiers et se retrouve dans une affaire très intéressante. Une jeune dame a été repêchée dans la Seine, vivante mais amnésique. Son ADN révèle qu'il s'agit d'une jeune pianiste disparue dans un accident d'avion et déclarée morte il y a un an.

C'est là le début d'une enquête passionnante passant par la vie personnelle et dramatique du commissaire qu'elle remplace, de son fils, par l'étrange destin de cette personne repêchée dans la Seine.

Tout s'éclaircit à la fin même si l'auteur nous laisse interpréter le message et les faits ultimes que nous livre le fils.

Depuis "Central Park" Guillaume Musso reste bien dans la réalité même s'il semble s'envoler vers l'irréel. Pas du tout, c'est pour mieux nous appâter.

J'apprécie beaucoup la plume l'auteur, l'ambiance qu'il crée dans les rues de Paris, les documents qu'il a insérés entre les chapitres et toujours ses citations très en relation avec le texte qui suit.

Comme souvent, on retrouve un romancier au centre de l'intrigue. Ici, le fils du commissaire Batailley.

Mis à part les instigateurs des crimes, les personnages principaux et ceux qui gravitent autour sont très attachants.

J'ai lu le roman en Livre de Poche avec une écriture très aérée, un papier bien lisse et une couverture cartonnée avec rabats : une belle édition.



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Seras-tu là ?

- Seras-tu là bébé ?

- Pour la vie …



Promesses chimériques au gout d'un romantisme cupidesque, le prince qui délivre la princesse, bravant les illusions hédonistes qui ont bercé le fond de son calbute durant toute sa pucellerie... le prince, les couilles pleines s'en va guerroyer la vie, conquérir les terres vierges de toute orgie, impatient, il s'entraine chaque soir, le coup de main aguerri il s'emploie à imaginer ce que sera l'amour, le vrai, celui qui nique toute raison, qui envoute, qui vous brise la virilité d'un coup de bite bien visé, sans vraiment comprendre ce qui va lui tomber sur le coin de la gueule, papillons à la con qui vous gratouillent l'entre jambes jusqu'au levé lubresque de cette fille aux couleurs d'ébène, à l'accent des terres du Sud , au saveurs exotiques qui emportent son innocence dans les effluves d'une passion à la luxure bandante d'humidité, coulante de désir enivrant, ils s'apprivoisent par des regards, des sourires, des caresses, il est devenu aussi fragile que sa maladresse, par ou commencer, toute cette grâce, il n'a « queue » deux mains, comment assouvir les rêves de cette princesse qu'il vient de défroquer, il a un doute :



« A-t'il bien garé son cheval blanc ? »



Elle s'approche son corps du s(i)ein nue, excités de toute leur intimité empruntée, la chaleur des corps s'attirent, alors elle prend sa main, croisant leurs doigts dans un mélange de curiosité, il la trouve magnifique, ils esquissent leur candeur dans cette timidité juvénile, ils se sont choisis pour toucher les étoiles, effleurer les plaisirs charnelles, il leur faudra du temps pour s'apprivoiser dans ces plaisirs au combien délicieux…



Alors ils s'allongent, se cognent, se marrent de cette gêne bientôt délivrée, il prend le temps d'aller vite, le papillon veut s'envoler vers des contrés imaginées depuis si longtemps qu'il en devient entreprenant, glissant ses doigts à l'agilité infantile, pénétrant d'un touché maladroit, elle ferme ses yeux, emportée par celui qu'elle a choisi, elle respire de mille jouissances, dans la douleur d'une première fois, ils s'embrassent, mélanges de langues et de salives, c'est bon, c'est l'oubli intemporel, emportés dans cette folie que la religion condamne mais que la raison assouvie…



Ils n'oublient pas qu'il faut se protéger d'un latex qui unira leurs deux corps dans une danse angélique, c'est compliqué de trouver le sens, elle s'avère avec plus de dextérité, roulant sa main sur l'inconnu, il respire fort à présent, et pénètre avec attention, lui caresse les lèvres de sa langue, il galère à trouver le point du désir, heureusement elle est là pour le guider, c'est douloureux, alors elle serre les dents, il s'inquiète, ralenti , elle lui caresse cheveux qu'il perdra, le rassure lui susurre un je t'aime qui tombe au d'effleurage consentie…



À ce moment précis, ils sont comblés dans la jouissance de l'un et la douleur de l'autre, un jour il trouvera l'épine du plaisir qu'il caressera de sa langue qu'il chatouillera de ses doigts avec douceur… mais aujourd'hui ils se cherchent, se découvrent et s'enivrent…



Les voilà tous deux allongés l'un contre l'autre, à se marrer, se promettant mille illusions d'adolescents, loin des réalités d'une vie qui va se jouer à deux, mais avec amour sincère parce que c'est là que tout prend son sens, que les tabous s'affessent, que la complicité se luxure d'orgasmes à la fellation langoureuse, et au minou savoureux…



Prenez-vous la main, promettez-vous avec naïveté, les mensonges s'accompagneront d'épreuves à la con qu'il vous faudra traverser sans vous retourner sur un passé parfois douloureux, mais souvent heureux, aimez-vous à en perdre la raison, aspirez, avalez, pénétrez à en perdre le souffle et dites-vous qu'un jour le prince et la princesse auront disparus, mais l'amour lui est éternelle surtout quand on baise en fait….



A plus les copains



- Seras-tu là ?

- A jamais…



Nota : Pour le roman, bah c'est du Musso, c'était il y a longtemps, inutile de me blâmer la connerie, la jeunesse est ce qu'elle est… et depuis j'ai arrêté bordel de merde…

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Demain

Ce que j'aime chez Guillaume Musso, c'est qu'il a toujours le don pour bous remonter le moral. Sachant que ses histoires finissent toujours bien (ou du moins, en partie et avec une grande once d'espoir), c'est donc par vagues, périodes pendant lesquelles je n'ai pas trop envie de me prendre la tête, que je me plonge avec délectation dans un livre de Musso. Bien que dès les premières pages,le lecteur (moi en l'occurrence) pressente déjà plus ou moins comment l'histoire va se terminer, l'auteur a néanmoins le don d'arriver à le surprendre, ce qui fait qu'il en revient à se poser des questions quant à ce qu'il va réellement se passer et si ses intuitions de départ étaient bien les bonnes.



Ici, le lecteur navigue non seulement entre New-York et Boston mais également à travers l'espace-temps. Eh oui, deux histoires qui se déroulent à un an d'intervalle et qui pourtant se rencontrent. Celle d'Emma, une œnologue à forte tendance dépressive et celle de Matthew, un professeur de philosophie, veuf et père d'une adorable petite fille de quatre ans et demi. Tous deux que bien des domaines séparent (et notamment l'année à laquelle ils vivent car cela va sûrement vous paraître étrange mais, Alors qu'Emma vit à Boston en 2010, Matthew, lui, vit à New-York et, tenez-vous bien...en 2011) ont néanmoins un point commun : celui de la solitude.



Beaucoup de "Si" dans cet ouvrage : si seulement il était possible de changer le cours du destin, si seulement il était possible de revenir en arrière pour modifier le cours de certains événements, et pour finir : et si vous vous décidiez à lire cet ouvrage tout simplement ?



Un livre qui se lit très rapidement, à l'écriture fluide et légère (propre à l'auteur) mais qui pourtant nous amène non pas à réfléchir mais tout simplement à rêver...Et cela fait beaucoup de bien ! Un ouvrage qui est non seulement un roman mais qui mériterait également l'étiquette de fantastique et qui frôle par moments celle de thriller ou de roman policier. Bref, un ouvrage pas si facile à "étiqueter" mais pour ceux et celles qui connaissent bien Musso, ils savent qu'il y a une bonne dose de roman d'amour également. A découvrir !
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Que serais-je sans toi ?

Pour la catégorie "Lire un livre dont le titre est une question", seulement deux livres de ma pal correspondaient, et deux livres du même auteur. J'ai donc fait un "plouf-plouf", et c'est "Que serais-je sans toi ?" qui a gagné. C'est le septième roman de Guillaume Musso, le sixième que je lis. On y reconnaît bien la patte de l'auteur : même procédé dans la narration, bon nombre de références culturelles (musicales essentiellement ici), bon nombre de citations de personnalités diverses, un peu de suspense, un peu d'amour, un peu de surnaturel aussi.



Martin Beaumont, capitaine de l'OCBC (Office central de lutte contre le trafic des biens culturels), traque depuis un moment déjà Archibald McLean, voleur d'œuvres d'art extrêmement doué et imprenable. Quand Martin comprend qu'Archibald compte voler "La clé du Paradis", diamant qui a une aura mystérieuse, c'est jusqu'à San Francisco qu'il le suit, là où il a perdu Gabrielle, l'amour de sa vie, treize ans plus tôt. Son enquête et sa filature le mèneront directement vers elle...



Comme dit plus haut, ce roman est bien signé Guillaume Musso, on y reconnaît ses habitudes de travail. Mélange de thriller et de romance, l'intrigue est par conséquent divisée en deux : le duel auquel se livrent Martin et Archibald d'un côté, la relation amoureuse entre Martin et Gabrielle de l'autre. Ces deux aspects de l'histoire sont extrêmement liés et finissent par se confondre au fil de la lecture. Et c'est plutôt bien ficelé et bien amené. Le mystère est relativement bien entretenu, sachant titiller notre curiosité tout du long.



Là où ça pêche un peu, c'est parfois le manque de crédibilité. Et je ne parle pas de la dernière partie, à la dimension quelque peu paranormale, qui est plutôt bien construite. Non je parle davantage du manque de crédibilité dans certains évènements, anodins la plupart du temps (bien que pas toujours) ou dans les relations entre certains personnages. Certains faits et réactions m'ont laissée dubitative, car peu logiques, peu en adéquation avec les circonstances, ou encore trop faciles.



En revanche, les personnages sont assez bien creusés, bien campés également. L'auteur s'attarde même sur des personnages qui jouent au final un rôle mineur (comme le Dr Claire Giuliani). On prend plaisir à faire connaissance avec Martin et Archibald, à connaître leur passé, à comprendre leurs parcours et les hommes qu'ils sont devenus. Gabrielle est également un personnage intéressant, bien que l'essentiel ne nous soit révélé qu'assez tard, pour maintenir une petite part de mystère jusqu'à la fin.



Les chapitres sont courts et alternent les points de vue des différents protagonistes. Chaque chapitre est découpé, en fonction des lieux où se déroulent les événements et des personnages concernés. L'histoire dans son ensemble est attrayante. Le dénouement est quelque peu prévisible, mais nous réserve quand même quelques surprises. La plume de l'auteur est toujours aussi plaisante, bien qu'un peu hachée par moments.



Globalement, j'ai passé un bon moment. Pas transcendant, pas le meilleur que j'ai lu jusqu'à maintenant, mais agréable et bien écrit.



Un thriller romantique sans prise de tête.

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La fille de Brooklyn

Parfait, j'avais un Lévy et un Musso pour mes deux semaines de vacances et voilà que j'achève le second, emprunté (comme pour le premier d'ailleurs, dans la bibliothèque personnelle de mon père).



Connaissons-nous réellement les personnes que nous aimons et particulièrement, en ce qui concerne leur passé - un passé qui a existé bien avant nous et qui continuera à être présent dans les souvenirs de l'être aimé sans nous, du moins avant nous ! C'est alors que Raphaël Barthélémy, écrivain a succès, interroge Anna, la jeune femme qu'il s'apprête à épouser, sur ce dernier (à savoir son passé à elle) qu'il va, sans le savoir, déclencher une véritable bombe à retardement. En effet, la vérité est-t-elle toujours bonne à dire et surtout, est-t-on toujours prêt à l'entendre ? Si Raphaël en est persuadé, la photo que va lui montrer celle qu'il prétend aimer plus que tout, comme il aime son fils Théo, issu d'un premier mariage, va remettre ses convictions en doute. Que peut-il figurer sur cette photo au point que Raphaël remettra tout en question ?



Une véritable chasse à l'homme -ou à la femme mais dans ce cas-là les deux mais sur ce point, je resterai évasive afin d'aiguiser votre sens de la curiosité) va alors débuter. Faisant appel à Marc Caradec, son plus fidèle ami et ancien flic, Raphaël va alors se plonger dans une histoire, vieille de plus de dix ans, et macabre au plus au point qui plus est, mais qu'il devra absolument résoudre si il veut pouvoir partager un jour sa vie avec celle qu'il aime. Anna...? A-t-elle un lien avec cette mystérieuse fille de Brooklyn qui, par sa tragique histoire, a défrayé les chroniques ? Mystère...



Un ouvrage indémodable, malgré de vieilles références politiques aux Etats-Unis (mais cela étant en arrière-plan, cela importe peu dans le déroulé de notre affaire), une écriture toujours aussi fluide malgré la profusion de personnages (ce qui peut parfois un peu compliquer la lecture mais je vous rassure, le lecteur s'y retrouve très bien) et enfin pour conclure, une lecture que je vous recommande ! Idéal à lire en vacances !
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La Jeune fille et la nuit

Guillaume Musso est l'écrivain français le plus vendu en France, pourtant ses livres sont durement critiqués par une certaine catégorie de lecteurs. Dans « La jeune fille et la nuit », il prend le risque de donner le nom de l'assassin dès les premières pages du roman ; il s'agit du narrateur, un romancier à succès.



En 2017, lors d'une fête célébrant les 50 ans d'un lycée d'Antibes renommé, de nombreux anciens élèves sont réunis, c'est l'occasion de retrouver des amis ou simplement des têtes connues, mais de terribles souvenirs enfouis depuis 25 ans vont refaire surface. La vie du narrateur Thomas et celle de son ami Maxime vont tourner au cauchemar…



Guillaume Musso maîtrise son sujet et entraine ses lecteurs sur un chemin couvert d'embuches. Le récit se passe sur une journée avec régulièrement un retour à une soirée de décembre 1992, le jour de sombres évènements, points de départ de tout l'histoire. L'intrigue, par ses nombreux rebondissements et les révélations qui accompagnent le récit, prend une tournure inattendue, rendant le roman assez captivant, aussi le lecteur a hâte de connaître la fin…



La lecture des auteurs de romans à succès tels que Guillaume Musso, Marc Levy ou Amélie Nothomb est un sujet de débat récurrent entre lecteurs ou critiques. Que faut-il penser de ces romans « populaires » ? On a parfois envie de lectures faciles, l'essentiel n'est-il pas le plaisir du lecteur à découvrir de nouvelles histoires ? Peut-on considérer que chaque livre est digne d'intérêt à partir du moment où il entraine des personnes à lire ? Si ces auteurs sont lus par des millions de personnes, pourquoi s'en plaindre ?

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La vie est un roman

Cela faisait longtemps que je ne m’étais plus évadée avec un livre de Guillaume Musso. En deux jours, je l’ai dévoré. Pourtant, une fois la dernière page tournée, c’est un sentiment d’inachevé qu’il me reste et cela me peine d’écrire cela.



Tout commençait bien aux premiers abords avec le récit de cette écrivaine à succès, Flora Conway dont la fille de 3 ans a mystérieusement disparu, en 2010, de son appartement de Brooklyn. Puis soudainement, il y a eu une envolée fantastique qui, là je crois, m’a tout simplement perdue. Je pense que c’est cette petite composante qui m’a dérangée, étant peut-être trop terre-à-terre en ce moment dans mes lectures. C’est peut-être juste la période qui veut ça.



Malgré cet écueil, ma lecture ne s’est pas forcément hyper mal passée. Ainsi, certains éléments constituant ce livre méritent d’être salués. Le premier concerne les nombreuses allusions et références au monde de la littérature (dans le texte ou par les citations accompagnant chacun des chapitres) m’ont notablement plues et je les ai trouvées très à-propos au regard du titre du bouquin. Une autre originalité se trouve dans le corpus du livre en différenciant bien la mise en page et les polices selon les documents.



La dernière remarque en clin d’oeil que je ferais est que j’ai apprécié la réflexion et le ton au second degré employé par Guillaume Musso pour décrire le métier d’écrivain.


Lien : https://www.musemaniasbooks...
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La Vie secrète des écrivains

Les deux premiers romans lus de Guillaume Musso ne m’avaient pas vraiment convaincus, j’ai bien apprécié le dernier : l’écriture, les rebondissements, l’intrigue tout à fait plausible, Musso nous livre les sources de ses inspirations : compilation de divers faits réels , je pense aussi qu’il a pu emprunter une scène au film espano/Argentin de Juan José Campanella « Dans ses yeux ». Vous voyez à quoi je fais allusion ? Il cite aussi de nombreux écrivains et plusieurs œuvres reconnues de la littérature,ce qui donne un attrait supplémentaire à ce roman. Bien sûr, j’ai été sensible aussi qu’il se soit inspiré de la correspondance Camus/Casarès.

Un bon moment de lecture

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La fille de Brooklyn

Le roman commence avec une scène idyllique, à Antibes.

Raphaël et Anna vont se marier dans quelques semaines.

Au moment où il insiste pour qu'ils ne se cachent rien, elle lui révèle une photo qui dévoile un aspect de sa personnalité qui apparaît comme démoniaque à son fiancé.

Raphaël est écrivain, il a la garde complète de son tout petit garçon Théo.

Anna, future pédiatre, avait fait sa connaissance lors d'une garde médicale.

Bien calme tout ça mais ce n'est que le début...

Faire la clarté ne sera pas chose simple...

Raphaël va se faire aider de son voisin, Marc Caradec, un ancien flic de la BRB.

Là commence l'aventure et ses rebondissements multiples qui vont nous conduire à Paris, en Alsace, à Brooklyn et d'autres endroits des USA.

Nous entrons dans les séquestrations forcées, les identités différentes, un drame familial...

Je lis un roman de Musso par an depuis qu'il est revenu dans le possiblement réel et je ne suis jamais déçue.

Ce suspense est rondement mené avec toujours ses petites citations , ses titres de chapitres judicieusement choisis, ses réflexions très personnelles qui me semblent plus nombreuses à cette étape de la vie de l'auteur.

Pour ne rien gâcher, l'écriture de Guillaume Musso me plaît beaucoup.

C'est un suspense à lire quand on a besoin d'une lecture palpitante.



Challenge Pavés 2016-2017
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13 à table ! 2015

Quelle formidable idée : éditer un livre an faveur des "Restos du Cœur" au lieu de sortir le traditionnel CD que je n'achète jamais...alors que là, j'adhère et même plus que cela !

Treize auteurs qui se sont mobilisés pour nous apporter, à nous, bibliophiles, la meilleure nourriture qui soit : de la lecture...et en plus de cela, en achetant ce livre, je me suis dit que trois personnes pourraient bénéficier d'un repas...alors là, cela est très certainement égoïste de ma part de le formuler ainsi mais cela a pourtant été un double plaisir pour moi. Treize auteurs, je vous le disais, certains que je connaissais déjà et d'autres que j'ai découvert ici et qui m'ont donné d'aller creuser un peu plus dans leur bibliographie. Aussi, j'ai eu un énorme plaisir en relisant Gilles Legardinier, Pierre Lemaitre, Marc Levy, Guillaume Musso, Tatiana de Rosnay, Eric-Emmanuel Schmitt ou encore Bernard Werber (certains dont je n'avais plus lu une ligne depuis quelques temps déjà), et en découvrant (enfin, il était temps) la plume (je les connaissais déjà de nom) Françoise Bourdin, Maxime Chattam, Alexandra Lapierre, Agnès Ledig, Jean-Marie Périer ou encore Franck Thilliez (ouf, je ne crois pas en avoir oubliés). Bref, à ces treize auteurs, je ne peux dire que merci : merci de leur engagement auprés de cette formidable association créée par notre très regretté Coluche et pour m'avoir procuré autant d'émotions en lisant cet ouvrage. Passant du rire, à la stupéfaction soit oublier l'effroi bien évidement, il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges et ça, j'adore ! A lire, à acheter et à faire découvrir !
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Demain

J’ai aimé ce livre. Est-ce mal ?

Aussi mal que d’écouter des potes raconter leur week-end, les péripéties du petit dernier, commenter le dernier match de foot au lieu de parler politique et philosophie ou métaphysique.

Aussi mal que de passer deux heures à se prélasser au soleil au lieu d’aller visiter un musée.

Aussi mal que de regarder pour la énième fois Les bronzés font du ski au lieu de Ganghi.

Aussi mal que d’écouter La chanson du dimanche au lieu de Miossec.

Aussi mal que de faire la sieste, la vraie - si encore elle était crapuleuse elle aurait au moins l’avantage de remplacer l’heure de sport que l’on n’a pas fait non plus dans la journée – au lieu de lire un livre.



Bref, à tous les grincheux qui trouvent que Guillaume Musso fait de la littérature de merde, je leur demande un peu d’indulgence ; pourquoi attendre l’excellence pour se délecter, autant se distraire avec un auteur qui écrit sans prétention.



Bon dans l’histoire, tout ne tient peut-être pas la route et sans révéler le phénomène, disons que Musso, à travers un de ces personnages, a l’humilité de dire que pour le côté scientifique de celui-ci, il n’y entend pas grand-chose. Il ne s’étend donc pas sur les implications du phénomène en question.

Ce qui rend le livre attachant, ce sont ses personnages, dont tête de blatte, et le développement de l’intrigue, à multiples rebondissements, qui en effet tient en haleine jusqu’au bout.

Mais il est vrai, comme je l’ai lu dans d’autres critiques, qu’on se demande pourquoi, après avoir fait preuve de pas mal d’imagination, Musso termine le livre si vite. Il manque quelques développements et quelques explications à la fin. Peut-être devait-il rendre sa copie à une date qui ne lui laissait plus le loisir de soigner la fin de l’histoire…



C’est un livre qui se lit très vite ; il laisse donc le temps de parler politique économique et psychologie, de regarder un documentaire sur la physique quantique ou la préservation des momies, de regarder Le gamin au vélo, d’écouter Arthur H et de faire une sieste crapuleuse. Ah ! non, mince de lire un autre livre donc.

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L'appel de l'ange

Monsieur MUSSO, derrière votre belle gueule et vos yeux bleus de séducteur, vous semblez avoir trouvé la clé du succès... Mais où est donc passé le "thriller d'une intensité que Musso n'a jamais atteinte jusqu'à présent", promis par la faste RTL sur la quatrième de couverture, Monsieur MUSSO ?

Vos personnages, ficelés à la va-vite n'ont aucune consistance, votre "intrigue", abracadabrantesque, n'en fini pas de rebondir dans tous les sens, quant à votre verbe, ma foi, le "passionné de littérature" que vous êtes a-t-il été subjugué par un quelconque stage de retour aux sources organisé par un grand-gourou facétieux ?



Contente d'avoir fait votre connaissance, Monsieur MUSSO, mais, peut-être me raccomoderais-je grâce à vous avec Monsieur Lévy qui, finalement, ne fait pas pire que vous...

Je n'insiste pas, je sens déjà les "guns" de vos fans pointés sur moi, prêts à me faire vivre la plus rocambolesque des aventures, fixée que je suis devant mon PC... chose que, Monsieur MUSSO le prestidigitateur, vous n'aurez pas réussi à faire avec ce vilain "appel de l'ange".

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L'Inconnue de la Seine

Il y a quelques jours j'ai terminé : L'inconnue de la Seine de Guillaume Musso.

Par une nuit brumeuse de décembre, une jeune femme est repêchée dans la Seine au niveau du Pont-Neuf. Nue, amnésique, mais vivante. Très agitée, elle est conduite à l’infirmerie de la préfecture de police de Paris… d’où elle s’échappe au bout de quelques heures. Les analyses ADN et les photos révèlent son identité : il s’agit de la célèbre pianiste Milena Bergman.

Mais c’est impossible, car Milena est morte dans un crash d’avion, il y a plus d’un an.

Raphaël, son ancien fiancé, et Roxane, une flic fragilisée par sa récente mise au placard, se prennent de passion pour cette enquête, bien décidés à éclaircir ce mystère : comment peut-on être à la fois morte et vivante ?

L'inconnue de la Seine est le dernier roman de Guillaume Musso. Comme j'aime bien l'auteur, je n'ai pas résisté à me l'offrir.

J'ai bien aimé ma lecture, et j'ai passé un bon moment pendant mes pauses repas au travail.

L'écriture est fluide, c'est un roman que j'ai pris plaisir à lire assez rapidement.

Toutefois, il y a quelques petites choses qui m'ont dérangées, notamment par rapport aux personnages.

Roxane est une flic qui vit un mauvais moment, elle est mise au placard. Elle n'est pas désagréable en soi mais à la fin de ma lecture je me suis rendue compte qu'en fait je ne savais rien d'elle. Son personnage n'est pas fouillé du tout, à commencer par son passé, sa psychologie. Je trouve ça dommage. Elle manque de consistance. Je n'ai pas réussi à m'attacher à elle.

Nous avons aussi Raphaël, qui veut découvrir la vérité sur cette inconnue de la Seine. Lui est un peu plus fouillé car son personnage est en lien direct avec la victime. De plus, son père est un flic qui a été mis au placard (comme Roxane) et les deux hommes ont un passé compliqué que l'on découvre peu à peu. Je ne peux pas dire que je me sois réellement attaché à Raphaël mais il m'a été agréable de le suivre. Il m'a surpris à plusieurs moments.

L'inconnue de la Seine est une femme qui intrigue, évidemment. Il y a de nombreuses surprises tout autour d'elle et ça tient la route.

D'autres personnages apparaissent au fur et à mesure que les pages se tournent, ils sont intéressants mais là encore on ne peut pas dire qu'ils soient très fouillés. L'ensemble manque un peu de profondeur.

L'histoire est intéressante, il y a des surprises, mais je n'ai pas totalement accroché avec la fin. Je m'attendais à autre chose, j'ai eu une petite impression d'inachevé.

L'inconnue de la Seine est un roman qui se lit facilement car l'écriture est très fluide. J'ai aimé ma lecture mais je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir sur le long terme.

Si vous avez envie d'un roman pour vos vacances, ou vos pauses déjeuners, n'hésitez pas car c'est facile à lire et pas prise de tête.

Ma note : 3,5 étoiles.
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Quelqu'un d'autre

Bonjour ,

Voici « Quelqu'un d'autre » de Guillaume Musso. Un thriller captivant au rythme soutenu et au suspense psychologique omniprésent. Une enquête complexe démarre avec le meurtre d’une riche héritière italienne. À travers le récit de plusieurs protagonistes, entre passé et présent, l’auteur nous manipule avec brio et sait nous maintenir en apnée. Les personnages sont loin d’être attachants mais leur psychologie est habilement disséquée. Accrocheuse, l’intrigue est parfaitement maîtrisée et habilement peuplée de rebondissements. Mais le final ne m’a pas emportée, il manque de crédibilité. L’ensemble reste d’une lecture très agréable et fort divertissante.

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Seras-tu là ?

Roman pioché dans le tri qu'a effectué mon père dans sa propre bibliothèque et ayant envie de lecture légères mais agréable pour autant en ce moment, je savais qu'en prenant un livre de Guillaume Musso, je ne serai pas déçue et ce fut bel et bien le cas. Si l'on vous donnait le pouvoir de remonter le temps et de pouvoir changer quelque chose de votre passé, le feriez-vous ?



C'est ce qu'un vieil homme demande au docteur Elliott Cooper, lorsqu'il vient de sauver un enfant au péril de sa propre vie lors d'une mission humanitaire. Elliott n'a qu'un regret : avoir perdu la femme de sa vie trente ans plus tôt. Alors qu'en 2006, et âgé de 60 ans, il se sait condamné et qu'il ne lui reste plus que quelques mois à vivre, il aurait aimé la revoir une dernière fois. La seule qui ait réellement compté dans sa vie à part sa fille Angie qui est désormais la lumière de sa vie (du moins l'a-t-elle été au cours de ses trente dernières années) : Ilena. Mais la vie en avait décidé autrement et celle-ci est morte bien trop tôt et surtout beaucoup trop jeune. Elliott sait désormais que son vœu est impossible mais lorsque le vieillard lui remet un sachet de pilules sensées pouvoir accomplir son désir le plus profond, Elliott se dit qu'il n'a rien à perdre...



Un voyage dans le temps et deux périodes qui se côtoient : l'année 1976 et l'année 2006 : deux périodes de la vie d'un médecin extrêmement talentueux et même si le lecteur (pour avoir regardé "Retour vers le futur" trop de fois) sait que cela est impossible (je parle de moi notamment), il se laisse envoûter tout de même par cette histoire en se mettant à rêver et en se disant sans cesse "Si seulement j'avais su ou si seulement j'avais pu..."



Une écriture toujours aussi fluide et légère, un roman très agréable à lire et donc au final, une lecture que je ne peux que vous recommander !
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13 à table ! 2015

La lecture de ce recueil est un véritable moment de plaisir à défaut qu'il soit culinaire, il est intellectuel. Même si toutes les nouvelles ne se valent pas, les 13 auteurs nous ont livré des histoires qui sont tantôt personnelles, tantôt imaginées mais qui placent toujours la relation humaine au coeur de l'intrigue.



Ma nouvelle préférée est celle de Maxime Chattam, auteur que j'affectionne particulièrement et qui reste très fidèle à son univers à la fois gore et fantastique.



J'ai eu une hésitation à lire les nouvelles de Marc Levy et Guillaume Musso que j'avais catalogué comme des « auteurs à la trame simpliste » et quelle erreur j'aurai commise si j'avais sauté ces deux nouvelles qui m'ont vraiment charmé et qui ont contribué à changer totalement mon avis sur ces deux grands noms de la littérature contemporaine.



Alors si vous voulez vous détendre, vous évader et en même temps faire une bonne action (1 livre acheté = 3 repas distribués par les Restos du Coeur), foncez-vous procurer ce petit recueil.
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7 ans après...

J’ai été particulièrement étonnée de voir un si grand nombre de critiques négatives à propos de ce roman. D’ailleurs personne ne me l’a conseillé, contrairement aux autres ouvrages de Musso.

Mais pour ma part, sa lecture a été un réel coup de cœur. J’ai constaté avec étonnement que Guillaume Musso a lentement quitté son domaine habituel pour s’essayer un tout nouveau genre, une belle réussite néanmoins. Pour une fois, l’amour n’est qu’au second plan et l’enquête est mise en avant. Cependant, j’ai trouvé dommage que le surnaturel n’intervienne pas mais il ne manque pas tant que ça au récit. Récit qui est pour sa part, admirablement bien construit. Comme toujours, on se rend compte que de petites éléments, d’apparence secondaires voir inutiles se révèlent être des facteurs décisifs du scénario. Tout est minutieusement calculé, l’histoire est peaufiné dans les moindres détails pour nous offrir au final un thriller des plus envoûtants.

Je me suis laisser emportée du début à la fin, ne pouvant lâcher l’ouvrage tellement la soif de connaître la suite était grande.

Au fil du récit on s’attache aux personnages, ils apportent tous leurs petite touche au roman et ont tous des personnalités bien distinctes. J’ai particulièrement été touchée par le personnage de Jeremy qui fait preuve d’une sensibilité étonnante et qui est prêt à tout pour faire renaître un semblant d’amour dans la relation de ses parents.

Cependant, j’ai trouvé un petit bémol à ce roman. Je trouve la fin trop brusque et rapide. J’aurais aimé savoir comment toute la famille se sort de la forêt et comment elle va regagner une vie plus ou moins normale.

Je trouve aussi dommage que l’auteur ne soit pas revenu sur le personnage de Constance Lagrange dans les dernières lignes de récit. Personnage qui a tenu un rôle important tout au long du livre et qui méritait quelques mots à son sujet, notamment au sujet de sa maladie. A un moment dans la livre, Musso fait allusion au médecin que connaît Sebastian et qui aurait pu aidé Constance. Il dit aussi que Sebastian fera tout ce qu’il pourra pour les faire se rencontrer, or on a aucune nouvelle sur la fin de vie de Constance et sur l’évolution de sa maladie. Le lecteur aurait aussi aimé avoir quelques détails sur la relation entre Nikki et Sebastian qui s’améliore apparemment étant donné l’épilogue ainsi que sur la vie de Camille et Jeremy après leurs mésaventures.

La fin est ouverte sans trop l’être, un choix de Musso mais ça reste une fin qui aurait pu être un peu plus approfondi.

Malgré tout, Guillaume Musso signe là une ouvrage très réussi et qui ne manque pas de suspens et de rebondissements en tout genre.

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