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Critiques de Henri Vernes (457)
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Bob Morane, tome 71 : Terreur à la Manicouagan

" - Et un Français est assez chevaleresque pour ne pas abuser de sa force face à une personne du sexe faible, c'est cela n'est-ce-pas ? goguenarda le géant. Soyez tranquille, je ne dirai jamais à personne que le valeureux commandant Morane s'est fait mettre K.O., ou presque, par une bouffée de parfum..."



Après une longue pause dans ma lecture de cette série, ce néologisme, (goguenarder), m'a sauté à la figure et m'a fait sourire. Du pur Henri Vernes !



Une présence féminine, violemment parfumée à l'ylang-ylang, suffit à mettre Bob dans tous ses états. Avec effectivement quelques mandales bien senties !



Le décor canadien (Québec) est assez bien campé, du moins pour quelqu'un qui comme moi n'y est jamais allé. D'autres critiques ont relevé des incohérences. Je n'aurais pas pu remarquer que les règles du hockey sur glace y sont malmenées, car ce sport m'est aussi incompréhensible que le base-ball ou le cricket.



L'intrigue obéit au canevas habituel. Le duo Bob/Bill est toutefois augmenté d'une journaliste teigneuse, Rose. Et si vous voulez tout savoir sur les barrages hydro-électriques, c'est l'occasion ou jamais, grâce à un substantiel (et très ennuyeux) supplément !

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Bob Morane, tome 26 : Tempête sur les Andes

Roman bien ordinaire pour une histoire comportant peu d'intérêt, scénario puéril sans vigueur ni grande action. Les quelques pages en fin d'ouvrage relatant les peuples du Chili restent le majeur intérêt. A part cela, le couple d'amis Bob et Bill est classique des romans de Henri Vernes.

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Bob Morane, tome 63 : L'héritage de l'ombre j..

« Il y avait peut-être vingt minutes à présent que le canot avait pénétré dans la forêt immergée. La sueur couvrait les trois hommes et la jeune fille, poissait leurs vêtements et les collait à leurs corps. Bill Ballantine s'arrêta de pagayer et, d'un revers de main, s'essuya le front.

- Pas à dire, maugréa-t-il, mais Monsieur Ming s'est toujours arrangé pour se nicher dans des coins impossibles. Ce décor est vraiment digne de lui. »



Ce petit coin de nature s'appelle le Rann de Koutch. Ce sont de vastes marais dans le nord-ouest de l'Inde, dans le Gujarat. Où peut-être bien, c'était des marais car ma recherche sur le web ne m'a ramené que des images de vastes étendues de sel brûlées par le soleil...



Monsieur Ming a passé l'arme à gauche. Et il a souhaité léguer ses inventions les plus dangereuses à Bob, Bill et Clairembart... Charge a eux toutefois d'aller les récupérer dans cet endroit charmant, tout spécialement chargé en chausses-trappes diverses et variées.



Cet épisode c'est un peu de l'Indiana Jones avant l'heure. Courses-poursuites en veux-tu en voilà, mécanismes retors et très dangereux... Mais bien sûr ce ne sera pas la fin de Ming, cette crapule absolue. Heureusement Tania Orloff, sa fille, donnera encore un grand coup de main à Bob !
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Bob Morane, tome 6 : L'héritage du flibustier

Bob Morane n° 38 paru en 1954 durant la période âge d'or des romans d'Henri Vernes. L'héritage du flibustier est un titre qui évoque bien le genre de roman d'aventures, avec la recherche d'un trésor enfoui au temps des conquistadors dans les caraïbes.

Bob Morane, l'anti héros se balade en dilettante dans de petites îles des caraïbes, et voilà ue commence ses aventures dangereuses qui le mènent dans la jungle tropicale à se battre contre une tribu de sauvages les Indiens Bleus. Puis, il accoste avec un autochtone fortuné, avec lequel il a sympatisé, dans une république bananière, le Zambara, en Amérique Centrale, dirigée par un tyran martyrisant la population et exécutant les contestataires. Les péripéties toutes en action lui font rencontrer le révolutionnaire Cabral qu'il aidera à la fin de l'histoire à renverser le gouvernement du despote Porfirio Gomez. Entre temps un fameux trésor est découvert. Roman excellent, du concentré, sans longueurs ou tergiversations que l'on rencontre souvent chez les auteurs modernes pour aboutir à des pavés de 200 pages et bien plus.

Henri Vernes satisfait ses lecteurs avec plus de 200 romans édités. Une excellente analyse détaillée de l'oeuvre avec ses personnages, les différents thèmes, les genres, les auteurs précédents et suivants: https://blog.belial.fr/post/2013/12/03/Henri-Vernes-et-l-aventure-Marabout
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Bob Morane, tome 13 : La croisière du Mégophias

Roman d'aventures maritimes mêlant des recherches pour retrouver une mystérieuse bête gigantesque appelée Grand Serpent de Mer avec une bande de pirates dans la région du détroit de Béring. Rapide à lire comme intermède; la partie sur les calamars géants est instructive.
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Bob Morane, tome 61 : La Rivière de Perles

"Se débrouiller tout seul ?... Certes... Mais comment ? Il ne connaissait pas l'identité des vrais voleurs et tenter de les retrouver dans cette fourmilière de quelque 3 000 000 d'habitants qu'était San Francisco et ses faubourgs équivaudrait à chercher un microbe précis dans un égout collecteur".



M'enfin ? On y parvient très bien en ce moment à retrouver des virus dans des eaux usées...



Blague mise à part, cet épisode de Bob Morane ne brille pas par son originalité. Il y a dû avoir emmêlage de pinceaux dans la Team Marabout car le début est exactement semblable à celui du précédent volume, "Les Sept Croix de Plomb", à savoir que Bob et Bill, à la recherche d'antiquités chinoises, tombent dans un traquenard, et, par faute de ne pas se méfier du verre d'alcool fort qu'on leur offre invariablement, se réveillent en fâcheuse posture.



Il y a tout de même une originalité : le binôme de Bob y est une certaine Nathalie Wong, vite appelée Nat, qui aspire à devenir journaliste. Bill Ballantine a été arrêté et passera le volume entier dans la cellule du Père Fouras. Cette Nat a bien de ressources cachées sous son apparence de frêle jeune fille comme il faut. Et c'est elle qui sauvera la mise à Bob.



A noter que le titre n'est pas une image : la rivière de perles est effectivement un collier à triple rang de perles roses, une partie du butin d'un faux cambriolage que Bob et Nat vont mettre en échec...
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Bob Morane, tome 60 : Opération Wolf

"Certes, il aimait beaucoup les animaux, et les chiens en particulier, mais ceux-ci avaient quelque chose d'inquiétant, et Morane n'était pas loin de leur prêter une origine surnaturelle."



Dans ce volume, les chiens-loups tiennent une place particulière. A la fois gardiens d'une base secrète américaine perdue dans le désert du Nevada mais aussi redoutables espions à la solde d'un nouveau méchant d'anthologie, Nicolas Athanase Xhatan quand ils sont "améliorés" grâce à une technologie redoutable.



Le chien de garde agent double, il fallait y penser et Henri Vernes l'a fait ! Cette aventure propose en plus des valeurs sûres pour un roman de cette série : mines désaffectées, demoiselle dans la panade, et, en plus de Xhatan, qui ne se salit guère les mains, trois brutes épaisses à sa solde, dénommées Hunk, Hink et Hank, ou plus fréquemment par le qualificatif peu flatteur de "Les Hénaurmes".



Entre parenthèses il y a un sujet de thèse universitaire, sûrement pas encore exploité, car quelque chose me dit que les thèses à son sujet doivent être moins pléthoriques que celles sur Houellebecq : "La haine du gras chez Henri Vernes". C'est un motif vraiment récurrent dans son oeuvre !



Mais laissons ce sujet polémique. Voici les premières lignes du roman : "Le soir tombait sur le désert du Nevada, peignant le ciel tel un plafond de palais Renaissance, où de grands personnages pourpres dansaient en se diluant comme fumées sur une toile de fond d'or et d'émeraude". Franchement, ça ne donne pas envie de connaître la suite ?
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Bob Morane, tome 56 : La voix du Mainate

"— Je disais que vous étiez un chic type, Bob, répéta la Comtessa. Car je puis vous appeler Bob, n’est-ce pas ?

Morane haussa les épaules.

— Je me demande bien comment je pourrais vous en empêcher.

Alors, sans qu’il pût se rendre compte de ce qui se passait, elle passa rapidement la tête par la portière et lui effleura la joue d’un baiser, en murmurant :

— Merci, Bob.

Déjà, elle avait embrayé et la voiture s’éloignait en soulevant derrière elle un léger nuage de poussière. L’auto s’engagea sous le portail démantibulé et disparut, tandis que Morane demeurait là, à écouter le bruit du moteur qui décroissait. Au bout d’un moment, il porta la main à sa joue, touchant celle-ci à l’endroit précis où la jeune femme l’avait embrassé. Il se mit à rire.

— Ces gosses de riches, quand même, fit-il à haute voix."



A part cette scène torride pour un marabout Jeunesse de 1962, et, je crois, premier exemple d'un (chaste) baiser dans l'univers des Bob Morane, cet épisode offre bien peu de nouveautés à se mettre sous la dent.



La faute en revient à l'intrigue, particulièrement abracadabrantesque. On est à Belize, alors Honduras britannique, et un savant veut vendre à des Puissances Etrangères Non Nommées des secrets militaires relatifs à des contre-missiles. Il ne trouve rien de plus simple pour cela que de répéter à un mainate les formules, mais dans une langue parlée seulement par une ethnie Inuit du Grand Nord Canadien. Il y aura bien sûr confusion avec un second volatile de la même espèce. Bob et Bill, dont la présence à Belize n'a même pas été justifiée, se chargeront d'empêcher cette trahison, ce qui les amènera au Honduras voisin, mais aussi dans le froid du Canada.







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Bob Morane, tome 55 : Le club des longs cou..

"Dans de telles circonstances, Morane aurait dû se sentir en confiance mais, dans la poche gauche de sa veste, il avait l'Anneau du Sang et du Dragon, pour la possession duquel on avait déjà tué, et pour lequel on tuerait encore."



Cet épisode des aventures de Bob Morane commence au Panama. Faute de vol aérien disponible, Bob est contraint de prendre un paquebot pour revenir en Californie. A peine à bord, il sauve des dents d'un dangereux requin un enfant du cru, qui plongeait pour récupérer les pièces de monnaie qu'envoyaient les touristes, par "amusement"...



Il est persuadé que l'homme d'origine asiatique qui lui avait lancé cette pièce avait vu le requin approcher ; il lui casse proprement la figure. Mais cet homme, John Mô n'est autre que le redouté chef d'une triade puissante.



Débarqué à San Francisco, il aura beaucoup à faire pour sauver sa peau.



Il y a tout de même bien peu de matière dans ce volume 55. Ce qui trahit ce délayage c'est le nombre bien plus grand qu'à l'accoutumée de redites, y compris d'une page à l'autre ! Mais comme d'habitude, cela se laisse gentiment lire.
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Bob Morane, tome 1 : La vallée infernale

Pour la lecture de mon premier Bob Morane, je suis plutôt atisfait.

Une aventure en Nouvelle-Guinée, île que très peu d'entre nous aurons à l'idée d'aller visiter, et encore moins après la lecture de ce roman. Je découvre ce héros né dans les années 50 qui est décrit comme "chevaleresque et audacieux", justicier avant d'être aventurier, du moins dans cet épisode qui marque le début de la saga qui donne quelques informations sur ce fameux personnage: ancien pilote dans l'armée de l'air devenu pilote de brousse, habitant Paris, de parents décédés, ayant un bon copain et compagnon de travail, écossais au nom évocateur de Ballantine. Le livre se termine par une dizaine de pages instructives sur ce pays éloigné qu'est la Papouasie - Nouvelle-Guinée.
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Bob Morane, tome 146 : Les Plaines d'Ananké

Après le bon prologue de Bill Ballantine démarre ce 5 tome paru en 1979 et intitulé "Les Plaines d'Anankè" : c'est encore trop légers par rapport aux tomes 1 & 3 qui eux-même avaient largement matière à développement et/ou approfondissement, donc cela rush pas mal certes mais c'est mieux que dans le tome 4...

* Dans le 9e monde d'Anankè, la Plaine de la Nuit, la Team Bob Morane subit un soleil de plomb avant de découvrir que la nuit a un poids encore plus difficile à supporter... Alors que les ex-prisonniers des Sanzyeux trouvent leur terre promise, leurs libérateurs ne sont pas loin de leur dernière heure : dans les ténèbres il faut faire de la lumière ou mourir...

* Dans le 10e monde d'Anankè, la Plaine de la Bête, ce qu'il reste de Team Bob Morane découvre un village abandonné, une église barricadée et l'Abbé Lupi qui leur explique qu'à chaque pleine lune les habitants se transforme en bêtes féroces... Cavale nocturne sur la lande pour un gros revival des films d'épouvante de la Hammer, avec en prime un piège bien vicelard pour passer à l'étape suivante ^^

* Dans le 11e monde d'Anankè, la Plaine des Gisants, nous sommes dans une chouette ambiance Au-delà du réel et/ou La Quatrième Dimension : sur une étendue sans fin, le chevalier, son écuyer et la demoiselle à délivrer sont poursuivis par des titans invisibles capables de sculpter la matière par la pensée (mais pas seulement visiblement ^^), et la Team Bob Morane n'a d'autre choix que de s'enfuir dans les gisants géants qu'ils ont créés à leur image... A l'intérieur leur pire adversaire : eux-mêmes !

Au bout du bout retour dans la capitale parisienne Rue du Temple chez feu Simon Lusse, ou éternel recommencement ?
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Bob Morane, tome 7 : Les Yeux du brouillard..

Dans cette 25e bande dessinée, adaptation du 155e roman de la saga "Bob Morane" intitulée "Les Yeux dans le brouillard" et réalisée en 1970, nous sommes dans un tome très british qui aurait constitué un bon épisode de "Chapeau melon et bottes de cuir", du "Saint" ou d'"Amicalement Vôtre". Car à Whitechapel Ruth Norman tente de rejoindre Bob Morane et Bill Ballantine poursuivis par trois spectres aux yeux verts, et dans c'est un vieux château que tous réunis et tous poursuivis par lesdits trois spectres aux yeux verts ils tentent de délivrer son père scientifique des griffes de Miss Ylang Ylang...

Entre l'ambiance londonienne et l'ambiance écossaise, on retrouve pas mal de clin d’œil aux films de la Hammer, et force est de constater que j'ai retrouvé les joies du fantastique vintage de Terence Fischer et Mario Bava... J'aurais aimé me prêter davantage au jeu mais c'est tiré vers le bas par un découpage ultraclassique voire ultrabasique qui multiple inutilement les cases et les rebondissements peanuts au lieu de mettre en scène les décors qui aurait pu travailler cette ambiance. Et puis c'est ballot de parler de yeux verts, de lumière verte, de rayon vert et de flammes vertes si la couleur verte n'apparaît pas dans l'album... Et une fois de plus Miss Ylang Ylang ne dépasse pas le statut de vilain of the week car on ne sait pas d'où elle vient, ce qu'elle veux, ce qu'elle fait et où elle part : pourquoi et comment étaient fabriqués les spectres aux yeux verts, à quoi devaient-ils servir et tutti quanti c'est carrément OSEF !
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Bob Morane - Dargaud, tome 10 : La Ville de..

J’aurais pu et j’aurais dû adorer cette 23e bande dessinée, adaptation du 106e roman de la saga "Bob Morane" intitulé "La Ville de Nulle-Part" et réalisé en 1969, car son scénario ressemble comme deux gouttes d’eau à moult épisodes de "Chapeau melon et bottes de cuir" ou de "Les Mystères de l’Ouest" que j’avais bien kiffés, alors que pour ne rien gâcher on retrouve la sublime et intrépide Sophia Paramount ! Bob Morane et Bill Ballantine reçoivent une mystérieuse carte postale de la belle journaliste anglaise, qui les invite à la rejoindre à Nowhere City au cœur de ses bayous enchanteurs… Et sur place ils se retrouvent projetés en 1882 avec moult énigmes à résoudre !

ACHUNG ZONE SPOILERS

Faire croire à son ennemi qu’il est loin alors qu’il est prêt c’est un joli classique, comme celui SFFF de faire croire qu’il a voyagé dans le temps alors qu’il a voyagé dans l’espace… Premier mauvais point, on ne retrouve pas la jolie pépé qu’on voit en couverture, à moins qu’il ne s’agisse de Sophia Paramount et dans ce cas-là c’est raté. D’ailleurs dans le récit c’est pénible : Sophia est amnésique, Sophia n’est plus amnésique, Sophia est re-amnésique, mais non elle jouait la comédie depuis le début sous les yeux du vilain of the week. D’ailleurs pas fan du tout du super-méchant Xhatan : comme le Pingouin dans Batman il est complètement suranné et si avec son chapeau haut-forme il irait très bien dans une série steampunk ici il est kitsch voire ridicule, et il se fait passer lui aussi pour une victime mais c’est débile car il aurait été plus efficace de rester dans l’ombre dès le départ, et il roule des mécaniques avec son plan machiavélique alors qu’il est plus naïf qu’un super-vilain de comics des années 1960, et ledit plan qui est de constituer une armée de super-soldats à partir de célébrités lobotomisées est digne d’un épisode cartoonesque de "Totally Spies"… On a des intrigues qui ne dépareilleraient pas dans la série "Le Prisonnier" et on a une chouette bataille finale très western qui délocalisée dans la jungle brésilienne a de la gueule, alors si la scriptonite a encore frappé réécrivez-nous ça SVP… car il ne suffirait de pas grand-chose pour que la supracoolitude soit vraiment au rendez-vous !
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Bob Morane, tome 61 : La Rivière de Perles

"Sensationnel ! A partir d'aujourd'hui, Pilote vous offre Bob Morane en bandes dessinées ! Oui, c'est vrai, à partir d'aujourd'hui et dans ce numéro, "Pilote" (Mâtin, quel journal !) est heureux de vous offrir en exclusivité dans toute la presse des jeunes, les aventures inédites, passionnantes et mouvementées de Bob Morane, que vous ne présentera pas la télévision française".

Depuis le 28 mars 1965, l'O.R.T.F., avec "les aventures de Bob Morane", offrait à ses jeunes téléspectateurs 26 minutes haletantes, endiablées, débordantes de bagarres, d'humour tous les dimanches.

A ce héros moderne, la télévision a donné une dimension nouvelle.

Des moyens énormes ont été mis en œuvre pour réaliser les 26 épisodes.

Un mois plus tard, "Pilote", le magazine des jeunes de l'an 2000 annonce par une superbe couverture et à grand renfort de publicité l'irruption de Bob Morane dans le monde de la bande-dessinée.

Gérald Forton, le petit fils du créateur des pieds-nickelés, est aux pinceaux pour l'adaptation de ce roman d'Henri Vernes intitulé "la rivière de perles".

Alors qu'il effectuait un achat chez un antiquaire de San-Francisco, Bob Morane accompagné de son inséparable ami Bill Ballantine, a perdu conscience après avoir été drogué.

Lorsqu'il revient à lui, il s'aperçoit que l'antiquaire a été cambriolé.

La police arrivant sur place, il ne peut que s'enfuir en abandonnant son ami.

Bill Ballantine étant inculpé de vol, il lui faut donc trouver les vrais coupables, surtout que lui-même est recherché par la police.

Une jeune femme, Nathalie Wong, qui désire devenir journaliste, vient lui proposer son aide.

Retournant chez l'antiquaire, on lui fixe un rendez-vous mystérieux dans une usine.

Il réussit à prendre la place du veilleur après l'avoir assommé.

Surpris par l'homme avec lequel il avait rendez-vous, il se retrouve enfermé dans l'usine avec Nathalie....

Réalisée en quadrichromie, cette adaptation n'est pas la première apparition du commandant Morane dans le journal "Pilote". A partir de 1962, plusieurs des romans d'Henri Vernes y avaient été publiés : "les semeurs de foudre", "les sept croix de plomb", "l'héritage de l'Ombre jaune" et "escale à Félicidad".

Ils étaient émaillés de superbes dessins signés par Pascal, un illustrateur talentueux du journal et de bien d'autres parutions telles que Vaillant, Spirou, Tintin, Pif, l'Intrépide et Hurrah.

"La rivière de perles" est un coup d'essai qui se transforme en coup de maître.

C'est aujourd'hui un classique passionnant et talentueux.

"La rivière de perles" va être suivi, d'abord dans "Pilote" par "la couronne de Golconde", par "la chasse aux dinosaures" et par bien d'autres aventures....

Une longue, très longue liste de titres, reprise par plusieurs dessinateurs, fera, dans l'avenir, les beaux jours des éditions du Lombard !
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Bob Morane, tome 44 : Le démon solitaire

Non, je ne vous mettrai pas en tête la chanson d’Indochine… Vous l’entendrez bien vous-même dans votre tête…



Qu’est-ce qui m’a pris de lire un Bob Morane ? Tout simplement le fait qu’il y ait un magnifique cheval noir cabré sur la couverture. Oui, je suis ainsi, j’aime les chevaux, surtout les belles bêtes.



De plus, comme son histoire se passe au Nouveau-Mexique, il ne pouvait mieux tomber pour le Mois Américain (Non officiel) de septembre.



Ce court roman d’aventure est une sorte de western, sans en être un. Pourquoi ? Parce que le shérif porte un Stetson et que cette petite ville perdue au cœur des Montagnes Rocheuses semblent être sortis tout droit d’un bon vieux western…



Bien que, lorsque Morane arrive dans la petite ville de Monte Verde, il remarque les voitures, les antennes, bref, la civilisation.



On ne va pas se raconter des cracks, ce roman est cousu de fil blanc, prévisible à 90% et manichéen au possible : les gentils sont gentils et Wilson Carmody, le grand méchant, n’est pas gentil du tout, surtout qu’il est accompagné de grosses brutes épaisses et qu’il ne veut pas que sa nièce épouse le malheureux et gentil garçon du coin.



Entre nous, on se croirait dans un épisode de L’Agence tous risques : lorsque les héros arrivent en ville, il y a un méchant qui tient tout le monde sous sa coupe, fait danser tout le monde sur sa musique et les gentils sont désespérés…



La différence sera que Bob Morane sera seul pour faire régner la justice, puisque l’ami Bill Balantine, est aux abonnés absents. Mais comme le jeune Kirk Hanson est dans la mierda jusqu’au cou et qu’il doit capturer Lonesome Devil (le bel étalon sauvage, noir comme les ténèbres, rhâââ, lovely) pour pouvoir épouser la belle Laraine (oui, prénom bizarre), Bob va lui filer un coup de main et l’Indien Amatuma aussi.



Tout ce qui fait un roman d’aventure se trouve dans ses pages : une quête impossible avec le magnifique bronco sauvage, noir comme la nuit, qu’il faut attraper, des coups de feu, des blessures pas balles que l’on soigne avec de l’alcool (après avoir extrait la balle dans les montagnes), des embuscades, un Natif, un puma, un presque lynchage, une découverte fantastique, un crime, une enquête vite faite bien faite et un shérif qui aimerait bien faire régner la loi, mais qui est tributaire des élections.



Anybref, ceci n’est pas le roman de l’année, ni même de la semaine, mais malgré ses gros défauts de manichéisme et malgré le fait qu’il soit cousu de fil blanc, il fait du bien au moral, parce que dans le fond, on aimerait bien avoir un Bob Morane qui débarque pour nous aider, quand tout va mal, que notre vie par en couilles, comme celle de Kirk.



Par contre, j’aurais préféré que l’on parle plus du bel étalon noir sauvage… Je n’aurais pas dit non à une chevauchée dans les Montagnes Rocheuses avec Morane, Hanson et Amatuma… Là, j’étais au paradis, en les imaginant chevaucher aux States… Haaa, le réveil fut dur. Plus dur que de trouver le coupable du meurtre !



Une lecture détente, régressive, qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, si ce n’est de rêver du bel étalon (non, pas de Bob Morane).


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Bob Morane, tome 130 : Les périls d'Ananké

Un contenu inégal malgré d'exellents passages de pure sf. On peut apprécier la relativité de l'espace temps entre celui de Bob et celui de ses amis. 11 minutes pour Bob à sa montre et aussi pour ses amis alors que lui a passé 3 jours sur Ananké. Il traverse un espace où vivent des plantes carnivores géantes, des arbres qui se déplacent. Soit plutôt de la fantaisie, du fantastique que de la sf. Rencontre ensuite avec un petit peuple de tueurs, c'est la partie gore, mais sans plus.
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Bob Morane, tome 15 : La malédiction de Nosfe..

Cette nuit-là à Slav, petit village de Sildavie, dans les Karpathes, une étrange cohorte se dirige vers l'inquiétant château de Nosferat...

Quelques semaines plus tard, à Paris, une lettre parvient à Bob Morane.

Angelina Nosferat semble avoir besoin d'aide.

Angelina est une gentille et jolie fille qui étudiait la biologie et qui s'est retirée au château familial pour y faire des recherches sur la science maudite de son ancêtre, le redoutable Zvor Nosferat.

Il avait, dit-on, trouvé l'élixir de longue vie...

Henri Vernes et Gerald Forton ne nous ont rien épargné :

une panne de voiture, la nuit, en pleine forêt, la traditionnelle attaque des loups, des villageois terrorisés, un sombre château isolé, un valet inquiétant et taciturne.

En effet, l'imagination d'Henri Vernes semble, pour une fois, avoir été prise en défaut.

Les rebondissements sont simplistes et convenus.

Les dialogues, assez pauvres, ne relancent à aucun moment l'intérêt du lecteur.

Les péripéties des deux héros semblent avoir été écrites par une plume peu inspirée.

Et dessinées par des crayons distraits.

Les dessins de Gerald Forton sont décevants et semblent peu soignés.

Ils ne sont pas à la hauteur du talent du père de Teddy Ted.

L'Ombre Jaune a une mine de chat siamois amaigri.

Les dacoïts sont déguisés en mauvais figurants de "Fort Navajo".

Angelina n'est séduisante que dans l'esprit embrumé, par le Zat77, du pauvre Bill Ballantine.

Ces seize planches semblent être une aventure naufragée que ses deux auteurs ont abandonné en plein milieu d'un format habituel.

Elles sont, dans le journal "Pilote", la dernière collaboration entre Henri Vernes et Gerald Forton.

Ce raté n'arrive pourtant pas à faire oublier "la rivière de perles", "la couronne de Golconde" et "la chasse aux dinosaures" qui, en 1965, passionnèrent les jeunes lecteurs du journal d'Astérix et Obélix....



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Bob Morane, tome 25 : L'empereur de Macao

En vacances à Hong-Kong, Bob Morane vient au secours de l'inspecteur John Chance de Scotland Yard attaqué dans une ruelle. Celui-ci était à la recherche de son collègue Sprague Miller. Les deux policiers étaient sur la trace du mystérieux Empeur de Macao, qui se fait également appeler Monsieur Wan. Peu de gens l'ont déjà vu, mais il est à la tête de nombreux trafics dans toute l'Asie du Sud-est : drogue, piraterie, et même esclavage.



Gravement blessé, Chance demande à Bob de retrouver Sprague. Celui-ci, torturé par les hommes de Monsieur Wan doit abandonner l'enquête. En attendant les renforts de Londres, Morane se rend à Macao pour essayer de mettre Monsieur Wan definitivement hors de nuire.
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Bob Morane, tome 9 : Oasis K ne répond pas

Bob Morane se retrouve en Afrique du nord, plus précisément au sein du Sahara où se trouve une base secrète qui a été capturée par un savant démoniaque voulant conquérir le monde. Un thème assez classique. Henri Vernes utilise pour charpenter son histoire des théories de science fiction pouvant contrôler les homme en les transformant en genre de zombis asservis. Le cadre du désert avec une tribu amicale de Touaregs change des usuels décors de savanes, de forêts tropicales ou tout simplement des villes du monde civilisé tels New-York, Londres et Paris. Villes mentionnées car le roman a certains côtés d'espionnage avec FBI, 2e bureau. Les passages d'attaques aériennes apportent de l'action sympa avec Bob aux commandes.
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Bob Morane, tome 59 : Les Sept croix de plomb

« Vue de près, la taverne avait plus mauvaise apparence encore que de loin. La faible lueur, passant à travers le papier huilé des fenêtres, révélait des murailles croulantes, perdant leur plâtras en larges écailles blafardes, comme sous la poussée d’un mal intérieur. »



Retour à ce qui fait l’A.D.N. des aventures de Bob Morane avec une aventure en Nouvelle-Guinée : alors qu’ils sont à Singapour, à la recherche d’antiquités, Bob et Bill s’égarent dans la ville chinoise. La nuit est tombée et pas le moindre pousse-pousse ou taxi à l’horizon. Ils entrent dans le bouge décrit plus haut, mais ce ne sera pas l’abominable « choum-choum » servi par un tenancier inoubliable, qu’on retrouvera d’ailleurs plus tard, qui les mettra K.O. Mais le whisky aimablement proposé par le capitaine Zoltan, qui commande un rafiot.



Nos deux héros ont été enlevés dans le but de servir, comme d’autres pauvres bougres, d’équipage forcé pour une expédition en Papouasie. Des joyaux sont cachés dans des croix qui avaient été données à des missionnaires, morts depuis. Il s’agit de remettre la main sur ces pierres précieuses à la barbe des indigènes…



En chemin Bob rencontrera une Princesse à la réputation sulfureuse, qui est une fort belle dame, mais qui vit de piraterie et ne fait donc pas dans les bons sentiments. Sa rudesse s’émoussera quelque peu au contact de Bob, qui, en tout bien tout honneur, lui sauvera la mise…

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